Bon

Maintenant que vous y avez bien cru, je croit que je peut dire que je vous ai bien eu, non ?
trololooloolololololololoo
Non, chui vraiment un enfoiré, j'aurais jamais du faire ça, mais... C'etait vachement plus fort que moi

Désolé à tout ceux que y ont vriment cru et qui se sont suicidés en lisant ça, mais on m'en à fait toute la journée... Fallait que je le fasse à mon tour
Pour me faire pardonner, je vous dit que mon chapitre de Six and the deth est à la correction et que le chapitre 11 d'echec et mat est... Toujours dans le congelo

Désolé encore une fois, je comprend que vous vouliez me tuer

Joyeux 1er Avril
Azardouz, dit le fourbe

« Debout, gros dormeur »

Bizarre, je connais cette voix. Je l’avais déjà entendu, mais où ? J’ouvris les yeux avec difficulté.

Alors que je m’attendais à me retrouver l’obscurité et l’odeur des tunnels, je me révélais dans une chambre aux couleurs pastel, dans un lit aux draps étoilés et éblouis par la lumière du soleil. Le soleil… Un vrai cadeau de Celestia. Mais elle était morte, et par conséquent, la nuit devrait être éternelle. Je refermais les yeux pour éviter la brûlure causée par cet astre incandescent. La voix retentit de nouveau, toujours aussi douce mais tintée d’une once d’humour :

« Allez, lève-toi ! Ca fait une heure que tu devrais être debout. »

Cette voix… Je la reconnaissais. C’était celle de…

« Twilight ! Réveille l’autre dormeur et descendez prendre le p’tit dèj’ ! Les pancakes sont prêts !»

Twilight, exactement. Et cette autre voix était celle de Spike. J’ouvris les yeux pour me retrouver nez-à-nez avec la plus belle créature qu’il m’ait été possible de rencontrer : Twilight, une pouliche au pelage violet me regardant tendrement, élève de la princesse Celestia et, surtout, ma petite amie. Je me permis de tomber dans ses yeux d’où émanait ce sentiment que j’avais découvert en la rencontrant : l’amour. Elle ria, ce qui libéra mon cœur de tout ces soucis : tout ce qui venait de m’arriver n’était qu’un rêve.

« Tu n’es plus adapté à la lumière ? Serait-ce là un effet de tes parties nocturnes ? Allez, viens. Spike va vraiment être en colère. »

Elle m’embrassa et sortit du lit. Je l’imitai et me saisit de ma veste orange où les poches étaient remplis de jetons, cartes et pièces. Ma veste porte-bonheur. Cela faisait quatre ans que l’avais et que je me refusais de changer. Je regardai de nouveau le soleil, acceptant sa douce et tendre chaleur. Twilight me fit signe et descendit les marches avec une grâce digne d’une princesse.

Princesse…

Je secouais la tête : quel rêve absurde. Penser que Twilight et les autres s’entre-tueraient pour remplacer Celestia. Je rejetais toute ces pensées moribondes et suivit, le cœur léger, Twilight. Pourtant, j’avais comme une petite voix qui résonnait dans ma tête et qui m’appelait.

« Black Jack… Souviens-toi…. »

Je descendais les marches de l’escalier, en me forçant d’ignorer tout ceci, et avançais jusqu’à la cuisine. A l’intérieur, Spike tenait une lettre de la part de la princesse. Twilight, en face de lui, semblait perdue, comme si elle ne savait plus quoi penser. Elle se retourna vers moi, me pointant de son regard triste. Je compris les mots de cette voix.

Le jour de la disparition de la princesse Celestia.
Toute cette joie de vivre fut aspirée. Les couleurs n’avaient plus aucune clarté, l’odeur devint amère, la douce chaleur se transforma vite en une chaleur suffocante. La vie avait perdu toute sa saveur en ce jour funeste, et moi, je m’apprêtais à affronter mon destin. Twilight s’approcha de moi. Elle allait articuler quelques mots, puis fondit en larmes et partit en courant, claquant la porte de la bibliothèque.

Sans savoir pourquoi, je courrais après elle, tentant de la rattraper, ouvrant à mon tour la porte menant vers l’extérieur. Au moment où j’allais m’élancer, une nouvelle scène prit vit sous mes yeux. Je la reconnus aussitôt.

Non...

Je refusais de revivre cet événement, de revoir ces morts, de revenir à cette époque enfouie dans mon cœur et que j’essayais désespérément d’oublier !
Le jour de la paix sanglante…

J’essayais de faire demi-tour, mais mes pattes refusaient de m’obéir.

J’étais condamné à revoir ces événements…

Une bande de poneys, environ une vingtaine, se cherchaient des crosses. L’un des groupes portait un brassard orange, orné d’une pomme, l’autre d’un brassard blanc orné d’un diamant et enfin, un troisième, plus petit, dont les membres portaient un brassard jaune, tout simplement. Ils se hurlaient dessus, refusant de laisser au silence le temps d’apaiser les cœurs. C’est au moment où ils allaient en venir aux sabots, en pleine rue de Ponyville, que quelqu’un eu le courage de s’interposer.

Et ce quelqu’un… N’aurait jamais, non jamais, dû signer ce pacte avec le diable, jouer avec le feu, pour marquer les esprits pour toujours. Il fallait reconnaitre que le courage ne devait pas lui manquer pour s’interposer, face à cette horde enragé, friande d’en découdre…

Comme pour donner un cours à ses élèves, Miss Cherilee capta l’attention de tout le monde, se plaçant au milieu de la foule.

Elle engageait un discours de paix emplis d’émotions, toutes plus fortes les unes que les autres, visant à changer cette façon de voir les choses, celle qui s’était imposée depuis la mort de Fluttershy.

Son discours avait touché beaucoup de cœurs, mais pas de la façon attendue.

Une flèche, tirée depuis un toit voisin, transperça de part en part, le ventre de la pouliche rose. Elle s’effondra de tout son poids, se vidant de son sang dans les bras impuissant de trois de ses élèves, celles qui se faisait alors appeler les Cutie Mark Crusaders.

Scène tragique et violente, l’une de celles que j’aurais voulu oublier parmi tant d’autres.

J’essayais de refaire demi-tour. Mes pattes m’obéirent. Une grande porte se tenait devant moi. Je courais vers elle, espérant de trouver un échappatoire. Le sol s’effondrait derrière moi. Au moment où j’allais atteindre la porte, je tombai dans ce précipice, néant aussi noir et profond que l’est mon cœur.

« Jack ? Debout gros dormeur ! » Me dit une voix suave en me secouant doucement.

« Twi… Twilight ? »

Une voix forte et un crépitement électrique troubla la scène.

« Il va nous lâcher ! On dégage ! »

Deux fers se posèrent de chaque coté de ma poitrine avant qu’un lourd courant électrique me traverse le corps, mettant en marche tout mes muscles en même temps, me clarifiant vue et me réveillant pour un de bon dans une douleur insoutenable. J’ouvrais les yeux pour revenir à la réalité. L’odeur de la crasse et une puanteur insoutenable emplissait la pièce dans laquelle j’émergeais.

« Apple Red ! T’es malade ? » Cria Coffee se tenant à coté de moi alors que je vomissais la totalité de mon estomac sur le sol. Elle révisa alors son attention sur moi « Tu vas bien ?

- Dit ça à mes flancs… » Suffoquais-je en montrant les parties de mon pelage carbonisées. « Qu’est qui vous à pris de me shocker ?

- En fait tu étais… » Commença Coffee « Mort. Pendant une minute. » Termina Fluttershy a travers le corps de la pouliche rouge. Apparemment celle-ci attendait ce moment depuis longtemps, rancunière de l’avoir fait revenir dans notre monde.

« Ouais, après ça, des types de la FCR nous sont tombés dessus… » Continua Spike, sortant de l’ombre accompagné de Scootaloo, survolant le sol, son fusil entre les mains

« … Alors on à du se replier, et on est tombées sur ça. » Finit par dire cette dernière.

Elle me montra une porte blindée à ma gauche. Elle était verrouillée par un digicode à quatre chiffres allant de 0 à 9. Trouver le bon code, même si les possibilités étaient réduites, s’annonçait long.

« Bon » disais-je en me levant avant de tituber jusqu'à la porte « J’imagine que derrière, on trouve le labo n°3, non ?

- En même temps » Répondit Scootaloo « C’est un peu marqué « Entrée secrète du laboratoire n°3. Merci de la laisser fermée pour éviter les courants d’air. » Ils nous prennent pour des idiots ?

- Je suis le seul à penser que c’est un piège ? » Questionna Spike

Je hochais la tête de droite à gauche pour leur dire qu’il n’y avait rien à craindre, mais aussi pour tenter de me débarrasser des acouphènes qui me vrillaient les oreilles, dus certainement à mon « réveil » forcé et aux électrochocs.

« Croyez moi, ce n’est pas un piège. C’est de la psychologie inversée.

- De la quoi ? » Questionna Coffee

- Je m’explique : Pour bloquer un passage, vous mettez un piège. En général, les gens ne savent pas que c’est piégé et tombent dedans, sinon ils font le tour. Or, un piège, ça coute cher, donc on fait croire à un piège pour bloquer un accès, ça coute moins cher. Et quoi de mieux que de marquer en gros qu’un endroit n’est pas piégé pour faire croire à un piège ?

- C’est tordu… » Déclara Apple Red

- C’est stupide… » Dit Coffee

- J’ai pas tout suivi… » Avoua Scootaloo

- Bon, on en revient à la porte ? » Demanda Spike « Il faut un code je crois… »

Je regardais le Digicode de plus prés. Pas de traces de sabot, cependant…

« Vous vous souvenez ce qu’a dit cette… Retika, non ? « Foncez les yeux fermés »

- Faut défoncer la porte, c’est ça ? » Demanda Spike, sortant sa faux

« Non, elle parlait du code… »

Je tapais rapidement et sans réfléchir une série de chiffres sur le cadran.

« Accès autorisé » dit une voix robotique sortant de l’appareil en même temps que la porte libérait un souffle de dépressurisation.

« 1, 2, 3 et 4 ; le code le plus stupide au monde... À s’en frapper la tête dans le mur… »

Tout le monde restait de marbre. C’était devenu vraiment trop facile. Vraiment trop facile par rapport à tout ce que nous avions vécu, ensemble ou séparément.

Spike usa de toute sa force pour tirer la lourde porte métallique, dont les charnières avaient visiblement commencés à rouiller. Devant nous se décrivait un long couloir qui se voulait blanc avant, mais dont les passages du temps laissaient gris, presque noirs pour certains, et dont les tubes de néon, seule source de lumière étaient soit grillés, soit cassés, soit encore lumineux, mais dont l’intensité n’arrivait presque pas à percer l’obscurité du couloir, long de plusieurs centaines de mètres. L’obligation d’utiliser notre propre source de lumière, à Apple Fire et moi, rendait l’ambiance encore plus angoissante, tant notre peur de tomber face à l’inconnu était forte. Nombre de fois, nous sursautâmes à la vue de l’ombre d’une souris et d’une flaque de sang sans cadavre. Ce sang… Il était pulvérisé assez anarchiquement sur les plaques de ce long couloir, renforçant encore notre angoisse de rencontrer l’origine de ce massacre.

Cependant, nous étions seuls. Effroyablement seuls…

Cette aile du laboratoire à du être abandonnée à la nature, à moins que ce ne soit tout le laboratoire, étant donné le manque de vie.

Ce doute nous obligeait donc à arpenter ce qui ressemblait à une rue, au vue de l’espace entre les deux murs porteurs. Un long et large couloir sombre, ponctué régulièrement de caméra de sécurité, qu’elles se trouvent à même le sol ou encore fixés, toute hors-service, chaque croisement délimitait une salle, vide dans le meilleur –mais peu courant- des cas, la plupart des autres salles abritant un cadavre d’un état plus ou moins proche de la décomposition. Contrairement au laboratoire n°2, véritable forteresse quasi-imprenable où la moindre ouverture est armée, cet endroit était bâti sous terre et relevait plus du défi architectural que d’une réelle utilité. Mais pourquoi était-il vide ? Au dessus se trouvait pourtant un bunker de la FCR remplis de vétérans, tel une maison de repos, alors pourquoi n’y avait-il ni gardes ni systèmes de sécurité encore actif ?

Peu à peu, je commençais à rejoindre l’idée de Spike : tout cela ressemblait à un piège…

Mais ce fut arrivé à un carrefour que nous nous arrêtions. L’inscription d’une des nombreuses portes m’intrigué, je m’en étais par conséquent approché. Partiellement effacée, celle-ci se trouvait sur une plaque de cuivre recouvert en partie d’un vert sombre et fut longue à déchiffrer, bien qu’au fond de moi, je la connaissais déjà :

« Professeur Smart Brian, diplômé en : Génie robotique, Physique nucléaire, Génétique, Chirurgie, Médecine… »

La liste était encore longue, mais ce n’était pas pour lire les honneurs que ce type avait reçu que j’étais venu. Non, c’était pour Retika que j’étais là. Son cas m’intéressait, d’un point de vue que je voulais scientifique, même si c’était mentir à moi-même. La vie éternelle… Qui n’en a jamais rêvé…

Il avait forcément travaillé sur elle, il était le génie et elle la raison de ce laboratoire. Il en était au moins à l’origine de ce qui lui est arrivée ...

J’étais trop curieux… Et Retika… Méritait que je m’intéresse à elle. Les multiples expériences malsaines qu’elle a dû subir m’intriguaient, sans trop savoir pourquoi. Les modifications métaboliques complexes apportées à son pauvre corps, sa mort, sa résurrection, sa fuite… Tout ceci éveillait en moi une partie de ma personnalité que je voulais avoir oublié, mais déjà revenu avec l’opération de Scootaloo...

Je m’étais donc approché de cette porte, accompagné de mes suivants mais néanmoins amis. Quelques ordres et mises au points plus tard, tout le monde bougea, se plaçant de façon stratégique. Coffee devait rester à mes cotés : si la situation tournait mal, je savais que je pouvais compter sur ses talents pour renverser la vapeur.

Le professeur Smart Brian… L’un des plus brillants cerveaux d’Equestria…

A peine entré dans la salle, je me permettais d’en douter. Assis sur le sol, un gros pinceau dans la bouche, il peignait à même le mur d’une salle de chirurgie nauséabonde où le sol et la table, sur laquelle trainaient un cadavre de pégase éventré et au dessus duquel une autre pégase était penchée, le visage masqué et les sabots gantés, étaient couverts de sang. Sur ces grands espaces blancs, il y dessinait des visages de pouliches dépitées, effrayées, défigurées… Mais l’un deux contrastait avec les autres : la représentation d’une pouliche à l’allure angélique, surnaturelle, éblouissante de pureté, tant le dessin était chargé d’émotion et d’adoration.

Mais il y en avait un beaucoup plus révélateur : d’une pile de poneys en blouses blanches tombaient une goute, noire, sur laquelle était écrit en lettres de sang « immortalité ».

Au moment où je passais le pas de la porte, il se retourna vers moi et me contempla.

J’ignorais tout de ce qu’il avait vu en moi, ni même dans quel pétrin je m’étais fourré, mais impossible de m’en dégage.

Piégé. J’étais bel et bien piégé.

Un mouvement de plus sur cet échiquier infernal que j’aurais du éviter, dans ce coup en traitre que je préparais, au cœur d’une base ennemie, d’une guerre qui n’était pas la mienne.