Analyse du phénomène my little pony friendship is magic (2010) :


C'est une série destinée aux enfants car c'est une animation qui met en scène des animaux qui parlent. Les épisodes sont diffusés sur la chaîne TNT Gulli.
Cependant elle a son propre fan club, les "Bronys" un mix entre brother et pony.
Il compte des fans de tous âges et toutes cultures.
Mais est-ce des personnages absolument terrifiants ? Non ! Bien alors, qu'est ce que tu me racontes !
On peut décrypter le contraire par trois chapitres :

I- Le recyclage du genre
II- L'articulation de la série
III - Conclusion

I- Le recyclage du genre

D'un premier aspect, la série animée pourrait être destinée aux petites filles. Ce serait sûrement exact pour la version de 1980 car le graphisme est plutôt rond. Tout est travaillé avec soin pour coller avec un monde fantastique qui pourrait venir de l'imaginaire enfantin.
Dans la série de 2010, les personnages sont dessinés avec des couleurs plus flashy et de gros traits. L'esthétique a l'air plus direct et rompt avec le côté lisse, plat et poupée auquel les enfants sont sensibles.
Mais la nouvelle recette qui constitue la force de l'animation se trouve dans la caractérisation des personnages et les intrigues en relation avec des figures emblématiques. Dans l'univers, il y a le comportement des personnages qui vise une catégorie de spectateurs. En effet, rien ne tourne autour des secrets d’un journal intime et puéril. My little pony 2010 semble avoir un ton plus proche, concret et franc du sentiment humain et moins fantaisiste que la version de 1980.
La version 2010 s'adresse à une autre catégorie plus mature.
Notons encore une fois l'importance pour les années 1980 de l'aspect esthétique des personnages.
Dans la série de 1980 les personnages ressemblent à des chevaux.
Dans celle de 2010 il y a un renouveau sur l'apparence des personnages car ils nous ressemblent !
Ce phénomène est l'anthropomorphisme qui reste familier en nous car il est lié à notre culture (mythologie-religions-œuvres de fiction-et nouvelle formule avec le progrès de la robotique. Souvent des créatures mystiques et magiques). De là, en découle des personnalités distinctes et proches des réactions humaines.
Le phénomène est, dans la série, aussi morphologique que psychologique.

Dans la série on a l'accomplissement d'un rituel intellectuel car on a des animaux humains qui ont des pouvoirs magiques. Ils puisent un enthousiasme hors norme, ont du courage et possède une sensibilité fragile, propre à la série.
On parle de figure, une étape clé du personnage. Le personnage est un statut qui se mérite. Il suffit de compléter la figure avec le rôle sur la personnalité qui est remis en cause par l’enjeu.
C'est à dire qu'un sentiment construit est amené à alimenter l'intrigue et le personnage, qui est créer, est le seul capable de faire fonctionner l'évolution narratif en combattant son opposé (ce pourquoi on aime un personnage car on croit en sa loyauté parce qu’on croit en nous et surtout aux autres). Ici les personnages sont forts, ils ont une puissance d’esprit si immense qu'ils ont plusieurs visages. De se fait, ils ont la capacité d'être en opposition sur une idée, et auront à faire aux esprits contradictoires. C'est l'une des propriétés du recyclage des genres, l'éclatement du personnage (le fait qu'il agit avec des contradictions intérieures et de manière impulsive quelque fois inexpliquée) de plus on peut parler de dysnarration, qui n'est autre que la déconstruction ou distorsion de la forme classique.

II- L'articulation de la série

A) Elle se base sur les personnages.

Il a été dit, ci-dessus, que les personnages sont intensément puissants, en citant l'exemple de Twilight Sparkle, qui est une licorne magicienne de génie. Lorsque qu'elle se sert de ses capacités touchant le côté spirituel, on y perçoit le mouvement de l'âme du personnage. Et étant donné qu’elle ordonne une cohésion sentimentale au sein d'un groupe, on la représente avec une infinité d'énergie dont les ressources sont inépuisables. Le personnage maîtrise le savoir et possède une bonté et s'exalte d'elle une certaine beauté intérieure mais elle conserve une part de mystère.
Spike serait l'extension (jour) de Twilight. Il est dévoué.
Pinkie Pie est une excitée dont l'endurance à des limites car il est important que les personnages soient soigneusement dosés. Un surplus de "trop" rendrait la chose lourde, ennuyante, et sans mystère.
On sent le côté naturel du plaisir, la vision humaine qui s'illusionne par une variété de choix.
Tout ce qui émane de ce personnage ou ce qui l'entoure est "cartoonesque".
C'est un apport de qualité sur la dramaturgie puisqu'il a son lot de points positifs et repose sur le suspense palpitant en créant un ralentissement du rythme.
Fluttersky a un grand pouvoir de communication extrasensoriel. Et représente le calme et la sérénité.
Rainbow Dash est un mouvement de nouveauté et d'aventure.
La princesse Celestia est la mère de l'univers.
Luna supporte les arcanes du Pouvoir.
Les personnages ont des défauts, typiquement humain, qu'ils essaient de modérer. L'important est de savoir comment ces liens ont pu se tisser.
Le personnage se voit pousser des "ailes" sur un désir. Tout de suite il y a accomplissement d'un ou de plusieurs objectifs (dans My Little Pony c'est de trouver le secret des éléments d’équilibre pour annuler une malédiction) sur ce, s'enclenche une série d'événements que l'on appelle « aventures ». Le personnage sera amené à rencontrer ses semblables.
Le personnage principal se rééquilibrera sur la philosophie d'un groupe qui verse dans des sentiments purs et réels et évoluera vers un état de liberté. Pour que des personnages puissent se rencontrer et créer des liens, il faut un enjeu : la malédiction (Lors des deux épisodes pilotes).
Au final, on obtient une toile d'araignée en fil d'or puisqu'à partir de ce point, elle sont unis par un lien mystique le plus beau qu'il soit. Chaque épisode correspond à un sketch qui remet en jeu l'amitié. On aura le plaisir d'observer la récupération de cette valeur sacrée. Les deux premiers épisodes des différentes saisons sont en deux parties et se construisent autour d’ennemis puissants.
Twilight devient la meneuse qui vit et transmet son ressenti à la Princesse Celestia qui, dans tout sa sagesse, approuve la poursuite de l'éducation de Twilight.
La série est moralisatrice des qualités humaines qui ne sont pas forcément bien retranscrit dans notre société.

B) Références et clins d'œil

Il y a effectivement une connotation universelle de l'amour que l'on peut extraire de l'amitié.
La saga tire aussi son originalité sur l'insertion de divers références telles que des scènes emblématiques des films comme Star Wars, Le seigneur des anneaux, Le magicien d'Oz + des clins d'œil à la franchise Apple et aux dialogues des Monty Python lorsque Pinkie Pie parle avec ses doubles près du lac de l'épisode 3 saison 3, Woody Allen « tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les soirée entre copines sans même jamais osez le demander » est une référence au titre de l’uns de ces films « tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les soirée entre copines sans même jamais osez le demander ». D’autres références sur le cinéma sont bien présentes dans la saga.
My little pony jouit de la culture Hippie qui a nettement influencée l'art et la perception. Ce qui fait un plus dans le rapprochement familier.
De fil en article, on peut remonter à Charles Fourier, né le 7 avril 1772 à Besançon (Doubs) et mort le 10 octobre 1837 (à 65 ans) à Paris qui est un philosophe français.
Il reconsidère l'état de la société par le fondement d'échanges entres humains en toute confiance.
Son idée est de créer des affinités entre personnes humaines dans un lieu appelé « le Phalanstère ». Le but étant la création de groupes par affinités dans l'exécution d'un travail puis la répartition sur d'autres affinités, permettant ainsi un libre échange en harmonie puissante et une libre entente avec toutes catégories d'individus. C'est le principe de l'attraction passionnée.
Ainsi, la productivité sous principe d'attraction passionnée, ne peut être qu'un enrichissement plus spirituel qu'économique. Les choses créees par passion créeraient en nous des relations basées sur la confiance. On pourrait le nommer "le cycle du plaisir".
Plus d'infos sur Wikipédia "Charles Fourier"
Cette philosophie apparaît partiellement dans la série car il reste tout de même l'existence d'une monarchie et d'une économie.

III - Conclusion :

Il y a deux manières de traiter le sujet. Dans les années 1980 c'est plus doux et de l'ordre de la fantaisie.
Dans les années 2010 c'est direct avec plus d'actions se rapprochant plus d'une inspiration philosophique, le tout réinjecter dans le type de génération actuelle.
Sur les personnages en général, c’est une copie exagérée de nous même, afin d’y extraire la confrontation qui ira, clairement, à l’encontre des principes et créera un enjeu semé d’obstacles.

Yakakadikah a écrit:

Donc ce n’est pas forcément une honte d’être un Brony.

Ouais mais ça, on le savait déjà!

Trève de bêtise
passons à l'analyse :
Je n'ai pas envie d'écrire un pavé
mais il faut bien critiqué
et c'est en vers que je le fait
(je suis partie autant continué).

Franchement pour moi
Je trouve ça extra.
C'est un façon de voir les chose
je trouve ça super, enfin je suppose.

Pour la philosphie, c'est parfait,
je métrais des extrait, je vous le promet
Dans la prochaine disserte que je ferai
Juste pour le fun car ça me plait.


PS : J'suis fatigué ce soir. Je ne sais pas ce qui ma pris de faire ça, en plus c'est nul. En gros pour dire que c'est cool.

pas mal...c'est très bien...mais le titre...

Votre problématique est mal formulée, où sont les transitions ? et les sous parties du I ? En quoi la conclusion serait il une grande partie ?
Votre composition est à revoir, la conclusion n'est pas assez développée, il reste encore du travail et bien plus d'investissement à fournir !

8/20

Pourtant c'est une analyse structurée qui a pour problématique "comment aborder MLP"
En conclusion, j'ai dit que l'originalités était dans le personnage.

En principe je n'ai jamais fait de philo, par contre je suis étudiant en cinéma. J'aime bien réfléchir sur les films !

Voila...

Yakakadikah a écrit:

Pourtant c'est une analyse structurée qui a pour problématique "comment aborder MLP"
En conclusion, j'ai dit que l'originalités était dans le personnage.

En principe je n'ai jamais fait de philo, par contre je suis étudiant en cinéma. J'aime bien réfléchir sur les films !

Voila...

personnellement, si je donne ça à ma prof de français elle me demande bien clairement si je me foutrais pas un peu de sa gueule

Pourquoi ?

J'aime bien cette approche. Je suis moi-même en train de monter une présentation de type powerpoint afin de présenter quels sont les points clés et secrets du phénomène. (Je suis d'ailleurs d'autant plus motivé à la finir que des amis non-brony m'ont demandé de leur faire une fois terminée ).

Pour en revenir à ce que tu as écrit, je pense que Imalou parlait de l'expression et de l'organisation générale. Ce que tu dis en lui-même, je le trouve pertinent. En revanche, soigne l'orthographe si c'est destiné à être lu... Ca décrédibilise le discours et on dirait que les bronies sont des illettrés . Je trouve Imalou que tu y vas un peu fort par contre sur les transitions, chaque section pour moi introduit la suivante.

Maintenant, les critiques (le plus gros en tout cas) !
- Tu dis que c'est plus anthromorphique. Les personnages marchent debout et ont des mains ? Je pense que dire "plus expressifs", par exemple, serait plus adapté, au risque de donner une fausse idée de la série.
- Tu présentes les personnages en en donnant un point clé, soit. Mais attention : en lisant ça, si je ne connais pas la série, je vais me dire "ouais mais c'est qui fluttershy ? elle représente à quoi ? C'est qui cette RD sur laquelle on enchaîne ?". Ca fait très déballage, et je pense que personne va vraiment arriver à suivre. Peut-être dire un truc plus du genre "les personnages ont des personnalités très marqués, par exemple ils peuvent être très déterminés ou à l'inverse très timides, ce qui rend les relations entre eux intéressantes".
- Quand tu parles des éléments d'équilibre, précise que tu parles du pilote. On dirait que toute la série est autour de la malédiction.
- Toute la section sur Charles Fourier est intéressante, mais hors-sujet à mon avis (ou en tout cas, beaucoup trop longue pour une apparition "partielle" dans la série).
- La conclusion... Enlève la dernière phrase, je te ferais en plus remarqué que tu ne parles pas des bronies dans tout l'exposé, sauf une citation dans l'introduction.

Voilà

Non, les personnages ressemble moins aux poney qu’on pouvais voir sur l’ancienne version. Ils ont un physique plus proche de nous.
Pour Charles Fourier, c’est l’autre topic qui est sur le forum, je l’avais lu et j’me suis dit, Bon dieu mais c’est bien sur ! C’est ça !!
Oui je parle des Bronys indirectement, je parle de ce qu’ils regardent. Et c’est franchement pas n’importe quoi.

En fait je vais revoir mon texte.

Quelle phrase faut-il que j’efface ?

Voila ...

Yashn a écrit:

Je trouve Imalou que tu y vas un peu fort par contre sur les transitions, chaque section pour moi introduit la suivante.

c'est important de faire une phrase de transition qui résume la première grande partie du plan, sinon tu passe du coq à l'âne et c'est assez déroutant

Je suis d'accord pour le physique des poneys, mais de là à parler d'anthroporphisme, ça risque juste de donner une fausse idée, c'est ce que je voulais dire.

Yakakadikah a écrit:

Quelle phrase faut-il que j’efface ?

La toute dernière : "Donc ce n’est pas forcément une honte d’être un Brony.", enfin, si elle faisait partie de l'analyse.

Imalou a écrit:

c'est important de faire une phrase de transition qui résume la première grande partie du plan, sinon tu passe du coq à l'âne et c'est assez déroutant

Ah, d'accord, je comprends mieux ce que tu voulais dire, oui en effet

J'ai envie de te flammer mais gentillesse tout ça, je vais me contenter de dire que "c'est un peu court" et laisser ceux qui comprennent comprendre.

Au passage le succès de MLP ne vient pas de MLP mais de l'interprétation que les gens en ont faite. Vous ne pourrez pas faire l'économie de ce détour - dixit toutes les études littéraires depuis trente ans.
Pu'.

Des fois on se dit... Pourquoi on n'est pas rester hater car Hasbro sont les Homonculus !! Ils veulent des humains innocents pour leur sacrifice pour créer la pierre philosophale ultime pour devenir les maitres du mondes donc ils sont créés cette animé pour qu'elle soit 120% plus cool que les autres dessins animés occidentaux, Quand il y aura un surnombre de fans le sacrifice commencera... Hasbro dominera sur Terre et personne les arrêtera même l'Empire du Manga....
Mais en ce moment nous avons une résistance qui existe et c'est en France à Roubaix... Courez pauvres fou !!!







Étrange Hors sujet ?!