Allez, on passe du côté obscur

Je vote A.

Et en plus, être le meurtrier du chef des wonderbolts, c'est le début de la gloire. C'est un fait d'armes qui va nourrir la notoriété de notre héros avide de reconnaissance.

Z'êtes tous rien que des violents.

Il voulait violer Derpy! A mort!!!!

Et le love & tolerance bowderl ?

On le bute. Si on le fait pas il va nous coller la totalité des Wonderbolts aux fesses. Sans lui, ils seront légèrement désorganisés, et chaque Wonderbolt (Zurin compris) représente une menace moindre par rapport à Soarin.
Sans compter le fait que zigouiller ce corniaud nous accorderait un surcroît de notoriété comme le souligne MagixPixel, sans parler du possible respect que pourrait nous témoigner la bande de voleurs.
Désolé vieux.
(Et puis bon, étant un mec qui a pas hésité à trucider un aveugle pour l'empêcher de parler du massacre de ses potes dans Skyrim, je vais pas faire de cadeaux à Soarin)

Moi aussi je dit : A mort!

Je lui conseillerais aussi bien de prendre la porte sur sa gauche mais on est dans une forêt, alors pas de porte...

C'est un des deux poneys responsables de quasiment tous nos problèmes. Et puis épargner les ennemis pour avoir plus de points a la fin du niveau, ça marche que dans les jeux vidéo. Donc à mort, donc A

Moi j'vous dit que Derpy va y mettre de sa bonté d'une manière ou d'une autre, c'est pour ça que j'ai voté pour qu'on le laisse.

Vous et le pégase vous observez depuis quelques secondes, et le voleur ouvrit la bouche :

-Tu…

Vous plantez violemment la dague dans sa gorge, et un air surpris s’affiche sur son visage. Il tousse et des projections de sang couvrent vos pattes, mais vous retirez la dague et la plantez de nouveau, et encore, et encore, et encore, jusqu’à ce que le cou de cette enflure ne ressemble plus qu’à une infâme bouillie de chair sanglante. Il tente de gargouiller quelque chose, mais ne parviens plus à émettre un son compréhensible. Finalement, ses muscles finissent par se relâcher, ses yeux roulent dans leurs orbites, et il s’étale à terre, une large flaque sanglante se répandant sous son corps.

Derpy vous rejoint, et accorde à peine un regard à son agresseur. Elle ne fait que vous remerciez silencieusement d’un hochement de tête. Soudain, la terre tourne autour de vous. Le combat et les blessures vous rattrapent, et vous vous sentez mal. Derpy vous prend alors par la taille et bat des ailes aussi rapidement qu’elle peut se le permettre. Vous tentez de l’aider avec votre magie, mais votre vision se floute, et vous renoncez. La pégase serre les dents, et vous décollez, vous dirigeant vers le tunnel par lequel vous êtes entré. Derpy vous dépose là, et s’écroule à terre, essoufflée.
Vous observez votre paire. Vous êtes fatigués, blessés et demandant des soins urgents qu’on ne peut pas vous offrir, essayant de vous échapper des griffes d’une bande de voleurs qui va vouloir venger son chef perdu…

En résumé, dans une merde noire.

Vous vous relevez néanmoins, et aidez votre alliée à faire de même, puis vous vous engagez dans le tunnel. Vous progressez lentement, tâtonnant dans l’obscurité car le moindre effort magique vous fait tourner la tête. Vous finissez par atteindre le bout du tunnel, et Derpy vous demande de rester en arrière pendant qu’elle part en éclaireur. Vous tentez de protester, mais elle est déjà partie. Elle revient quelques minutes après, annonçant que la voie est libre. Vous la suivez donc, et sortez du tunnel.

Vous êtes de retour dans la forêt Everfree, et rien ne semble bouger à l’horizon. Vous vous rendez alors compte que vous avez oublié de prendre une arme, mais Derpy dégaine la sienne, pour se préparer à toute éventualité. Puis vous vous engagez parmi les arbres, en direction de Canterlot. Vous n’avez plus votre colis, mais vous êtes en vie. Vous espérez juste que les Wonderbolts perdront votre trace.

Vous marchez longtemps, pendant des heures, sans même penser, vous dirigeant dans la direction général de votre objectif sans vraiment y penser. Que ce soit vous ou Derpy, vous êtes rattrapés par la faiblesse de votre condition, et chaque pas devient plus difficile que le précédent. La pégase finit par s’écrouler, grelottante, touchée par la fièvre. Sa blessure s’est sûrement infectée dans la grotte, et vous n’avez rien pour la soigner. Vous tentez de vous rappeler d’un sort de soin, mais alors que vous chargez votre magie, un voile noir couvre vos yeux, et vous tombez à terre.

Vous ouvrez les yeux. Vous n’êtes plus au milieu des arbres, mais sur une des routes qui traverse la forêt. Vous clignez des yeux, et essayez de vous relever, mais des courbatures vous clouent au sol. Vous avez encore du mal à voir nettement, mais vous cherchez autour de vous pour trouver votre compagnon. Vous voyez Derpy non loin, couchée dans une couverture, et vous notez qu’elle a un véritable bandage sur l’œil. Vous baissez les yeux sur vos blessures, et constatez qu’elles sont correctement pansées. Puis une ombre vous cache du soleil, et vous levez les yeux vers une silhouette en contre-jour.

-Salut, tête d’œuf.

Cette voix vous rappelle quelque chose, et votre poil se hérisse, tandis que votre corne se charge en magie. Mais vous sentez alors le contact froid d’une épée en acier sur votre gorge, et la silhouette secoue la tête.

-Pas de geste brusque, tu veux ?

Votre vision s’accommode sur le visage de Zurin qui vous observe comme un sujet d’expérience. Il semble noter que vous le percevez pleinement, et soupire.

-Dis-moi, tu sais ce que c’est de tout perdre ?
Il secoue la tête.

-Non, tu peux pas savoir. Tu t’es senti trahi, quand tu m’as vu avec les Wonderbolts ? Tu veux connaitre la vérité ? Et bien tu la connais déjà. Soarin m’a sauvé la vie. J’ai toujours rêvé de rejoindre les Wonderbolts. Ce que je t’ai pas dit, c’est que j’avais réussi. C’était quelques années après. J’ai rencontré Soarin dans la forêt, je le cherchais. Je lui ai dit qui j’étais et ce que je voulais, et tu sais quoi ? Il m’a accepté. Il s’est dit qu’avoir un non-pégase dans sa manche pouvait être utile. J’escortais des pigeons à travers la forêt en laissant des marques pour mes amis, et on leur tombait dessus. J’étais le premier et unique terrestre faisant parti des Wonderbolts. J’ai réalisé un rêve.

Il secoue à nouveau la tête, puis dans un mouvement de rage plante son épée juste à côté de votre tête.

-Mais tu es arrivé. T’as réussi ce que personne n’avait fait avant. T’as buté Soarin, nom de merde ! T’as enfumé les Wonderbolts ! Sans Soarin, les autres ne valent rien. C’était la tête, et maintenant, sans cerveau, ils savent plus quoi faire. Ils vont se faire bouffer. Et moi, et bien, j’ai perdu tous mes rêves à cause de toi.

Il déloge son épée, et place la pointe sur votre front, puis commence à appuyer.

-Je devrais te crever pour ça.

Mais il enlève sa lame et la pose à côté de vous.

-Mais non. J’ai un autre projet pour toi.

Il cherche dans la sacoche qu’il porte sur le dos, et en tire un sac d’une taille respectable, qu’il jette près de vous.

-Voilà le « colis » que vous deviez rapporter. Si je vous ai tiré de là, si je vous ai soigné et que j’ai pas prévenu les autres, si j’ai prévenu une caravane de marchand qui arrivera d’ici une heure vous récupérer, y’a une raison.

Il approche ses yeux des vôtres, et murmure à votre oreille :

-Va délivrer le colis. Va dire à tout le monde que tu as tué Soarin. Vis tes aventures, devient un héros reconnu, qu’on chante tes exploits à travers tout le pays, que ton nom soit craint et respecté partout où tu passes. Pendant ce temps, je resterais ici, dans la forêt, à devenir plus fort. Et quand tu seras au fait de ta gloire, quand tous tes rêves se seront réalisés, que tout le monde te pensera invincible, je te retrouverais. Je mettrais fin à ta légende. Je te tuerais, et je resterais dans l’histoire comme celui qui t’as assassiné. Je mettrais fin à ton rêve comme tu as mis fin au mien.

Zurin reprend son épée, et la range dans son fourreau.

-Au revoir, héros. On se retrouvera.

Puis il disparait de votre champ de vision. Vous tentez de vous relever, luttant contre la douleur qui tiraille vos muscles, et vous retournez là où est parti le terrestre. Mais plus aucune trace de lui. Vous vous approchez alors de l’endroit où est couchée Derpy. La pégase dort paisiblement, une couverture est posée sur elle et elle ne grelotte plus. Vous voyez une petite bouteille posée à côté d’elle et vos yeux s’écarquillent. C’est une bouteille caractéristique des potions de soin, des boissons très rares soignant à peu près tout, combinant une magie puissante et la plus fine des herboristeries. Que Zurin ait sacrifié un objet pareil pour vous vous laisse perplexe.

Mais au fond de vous, vous comptez bien suivre ses recommandations. Et lorsque viendra le temps, vous combattrez le guerrier, une bonne fois pour toute.

Vous patientez à côté de la pégase assoupie, et moins d’une heure plus tard, comme promis par Zurin, une caravane de marchand vous croise, et vous demande si vous voulez vous joindre à eux. Vous acceptez, et déposez Derpy dans une des carrioles. Le chef de la caravane vous avoue qu’il a détourné sa route sur les recommandations d’un terrestre qui a signalé votre position, et qui s’était montré suffisamment convaincant pour qu’ils acceptent. De toute façon, le convois est suffisamment bien gardé pour éviter les attaques, même des Wonderbolts.
Affirmation dont vous vous retenez de préciser qu’elle est caduque.

Le voyage se passe sans encombre, et vous restez au chevet de votre amie. Elle finit par se réveiller, et vous lui contez ce que vous a révélé Zurin. Elle reste muette pendant votre récit, et vous avoue qu’elle ne comprend pas les motivations du terrestre. Hormis cela, la caravane continue sa route pendant des heures, jusqu’au bivouac du soir. Le voyage se poursuit le lendemain à un bon rythme, jusqu’à ce que vous sortiez de la forêt. Vous vous émerveillez alors des grandes plaines qui s’étendent devant vous, jusqu’aux hautes montagnes se trouvant à l’horizon. Un marchand vous demande d’observer avec attention, et vous finissez par voir des reflets argentés sur les montagnes. Le marchand vous révèle alors avec un sourire qu’il s’agit de Canterlot, la capitale d’Equestria.

Le reste de la journée se déroule au rythme du roulis des carrioles qui avancent sur la terre de la route, et les montagnes grandissent rapidement, jusqu’à vous permettre de distinguer nettement Canterlot. Et vous restez sans voix devant sa magnificence. De hautes tours blanches se dressents aussi haut que l’architecture aidée de la magie pouvait se le permettre, les murailles pures la ceinture sur toute son côté non protégé par les montagnes. Devant les murailles, hors de la ville même, vous voyez un immense déploiement de maisons aux toits de chaume, les faubourgs de la capitale, où vivent les poneys moins aisés, ne pouvant pas se permettre de vivre dans les luxueuses villas et tours de magiciens de la citée. Vous demandez alors si toutes les tours abritent véritablement des mages, et le marchand vous révèle alors qu’à l’intérieur des murailles, il y avait principalement les nobles et les bourgeois, vivant pour la plupart dans de luxueuses villas ou des grandes maisons de plusieurs étages, mais Canterlot étant une ville essentiellement peuplée de licornes, de nombreux grands mages y étaient forcements apparus, d’autant plus depuis la construction de la faculté de magie il y avait quelques années, et que plus un sorcier était puissant, plus, par un étrange mécanisme, il avait tendance à vouloir installer son laboratoire en hauteur. Le commerçant vous avoue alors que les tours étaient généralement complètement vides, hormis le dernier étage.

Mais, vous révèle-t-il, le plus grand trésor de la ville vient des montagnes qui se trouvent derrière, où vivent la race la plus belle qu’il ait rencontrée, de son propre avis. Il se perd alors en éloge sur ces créatures, et si les cinq premières minutes vous intéressent, le reste est un peu trop redondant et vous vous concentrez sur l’entrée dans la ville. En tête de convois, des gardes vérifient les papiers des poneys, puis laissent passer la caravane. Vous roulez un peu dans la ville jusqu’à atteindre une grande place.

-Et voilà, mon ami. C’est ici que nos routes se séparent.

Vous remerciez chaleureusement votre bienfaiteur, et lui offrez de le dédommager pour vous avoir transporté, mais il refuse tout net.

-Vous nous avez débarrassés d’un fléau. Ça me suffit amplement. Soyez sûr que tout le monde sera au courant très rapidement.

Vous ouvrez la bouche pour lui demander comment il aurait pu être au courant, mais il vous fait un clin d’œil et s’éloigne rapidement, vous laissant seul. Vous voyez alors Derpy plus loin, et la rejoignez. Elle se retourne, et vous fait un grand sourire.

-On y est arrivé ! Enfin…

Elle baisse la tête et vous regarde dans les yeux.

-J’ai bien cru que… On aurait pu y rester, et… Mais tout est bien qui finit bien, pas vrai ? dit-elle en souriant.
Puis elle fouilla dans son sac et vous tendis le colis que vous deviez transporter. Vous le prenez, et le mettez dans votre sac avant de demander à Derpy pourquoi elle vous le confie.

-Le colis est pour Dame Rarity, ce n’est pas difficile à trouver. Va lui apporter. Moi, j’ai vraiment envie de rentrer chez moi. J’ai quelqu’un qui me manque terriblement.

Vous haussez un sourcil, et demandez si c’était lié à cette « Dinky » dont elle avait hurlé le nom dans la forêt, sous l’emprise du monstre qui vous avait torturé l’esprit. Elle acquiesce.

-C’est… C’est la fille de ma sœur, et j’en ai la garde depuis qu’elle est morte. C’est pour ça que je tenais à ce boulot. J’avais besoin de ça pour elle.

Puis elle sourit.

-Mais cette fois, c’est toi qui as tout fait. J’ai vraiment été inutile. Ceux qui passent des commandent paient les messagers à la réception, alors va porter le colis et reçois la récompense. Tu l’as méritée.

Vous vous insurgez, et lui dites que si elle a une enfant à sa charge, elle devrait recevoir cet argent, sans parler des frais médicaux, car il fallait qu’elle aille à l’hôpital au plus vite.

Elle secoue la tête, et se rapproche de vous. Puis elle vous prend dans ses pattes et vous serre contre elle.

-Merci. De m’avoir sauvée, de m’avoir protégée. Sans toi, je serais devenue… Une esclave. Un jouet. Tu mérites tout ça. Tu es un vrai héros. Alors vas-y. J’arriverais très bien à me débrouiller toute seule.

Elle s’écarte de vous, et croise votre regard.

-Promis.

Puis elle vous embrasse sur la joue, et s’écarte pour disparaitre dans la foule. Vous tentez de la suivre, mais peu habitué à évoluer dans une telle multitude, vous la perdez rapidement. Vous frappez du sabot à terre en crachant un juron, et vous éloignez de la foule qui s’amassent autour des marchands nouvellement arrivés.

Vous demandez la direction de l’endroit où vit la dénommée Rarity, et suivez les indications que l’on vous donne. Vous êtes toujours un peu intimidé par le monde dans les rues et le gigantisme des constructions comparé aux pauvres masures de votre village. Soudain, au détour d’un croisement, vous rencontrez une drôle de créature. Il s’agit à première vue d’une licorne, mais quand elle croise votre regard, vous constatez que ses yeux sont d’une couleur unie, sans pupille visible, lui donnant un air étrange, comme venant d’un autre monde. Puis elle s’approche de vous, paraissant légèrement intriguée alors que quelques secondes auparavant, elle semblait totalement indifférente au monde qui l’entourait. Au fur et à mesure que la distance se réduit, vous ne pouvez vous empêcher de lui trouver un certain attrait, une beauté que vous ne sauriez expliquer. Alors qu’elle n’est plus qu’à quelques mètres de vous, vous vous sentez l’envie de remplir l’un de ses caprices si elle le demandait.

Puis elle s’arrête, et vous observe longuement. Vous vous laissez faire, incapable de penser correctement. Soudain, elle ouvre la bouche, et dit d’une voix comme venant d’ailleurs :

-Ton âme… Elle est…

Puis elle se détourne et continue sa route avant que vous puissiez lui poser la moindre question. Vous tentez de la suivre, mais plus vous vous approchez, plus vous ressentez le besoin d’aller ailleurs. Finalement, vous abandonnez la poursuite, restant au milieu de la rue étrangement déserte.

Vous continuez votre route, vous interrogeant sur ce qui vient de se produire, et finissez par atteindre votre destination. Il s’agit d’une immense maison donnant directement sur la rue, aux décorations subtile dirigées d’une patte de maitre, sublimés par des gravures de diamants, dont le motif se répète sur la porte. Hésitant, vous levez un sabot vers la porte, puis notez l’étrange chose sculptée fixée dessus, comportant une partie articulée. D’instinct, vous vous saisissez de cette partie mobile et toquez à la porte avec le heurtoir.

Quelques instants de silence après, la porte s’ouvre, et vous découvrez une magnifique licorne blanche, à la crinière mauve coiffée avec soin, habillée avec une robe de noble parfaitement adapté à son corps. Vous restez quelques secondes à l’admirer, avant qu’elle ne se racle doucement la gorge pour vous faire reprendre contact avec la réalité. Vous vous excusez, lui révélant votre inexpérience dans le domaine de la haute civilisation, et lui donnez le sac contenant sa commande. Elle l’attrape par magie, soupçonneuse quant à l’aspect inattendu du paquet, et l’ouvre pour y jeter un coup d’œil. Son air s’adoucit alors, et un large sourire s’étend sur son visage.

-Parfait. Juste parfait. C’est exactement ce que je voulais, dit-elle en utilisant sa magie pour sortir un diamant parfaitement taillé du sac. Cette chère Tiara fait toujours les pièces les plus remarquables.

Puis elle se tourne vers vous, vous souriant gentiment.

-Ce genre de colis vient de l’autre côté de la forêt Everfree. Le voyage a dû être rude. Attendez là, je vais chercher de quoi vous payer.


-Signaler que vous n’étiez pas seul et qu’il faut aussi récompenser Derpy.
-Respecter la volonté de Derpy et garder la récompense.
-Se désigner comme simple messager de Canterlot pour remplacer Derpy qui a été blessée lors de son périple à travers la forêt, et lui laisser tout le mérite.

http://www.pixule.com/18420398030_recompense.html

(Edité pour rendre moins compact)

Il faut signaler Derpy, ou sinon, lui laisser une partie de la récompense dans la boite aux lettres (anonymement évidemment), même si on a promis

J'ai beaucoup aimé ce dernier post, bien que la réaction de zurin est plus que surprenante, voire illogique. Mais passons.

Je vote A, plus pour la forme qu'autre chose, car derpy va sans doute continuer de refuser à être payée. Et il faudrait la retrouver dans tout canterlot qui plus est, si elle n'est pas déjà partie loin d'ici pour retrouver dinky.

Derpy s'est sali les sabots, elle mérite une récompense.

Choix A donc.

Ah sinon :

Citation :

T’as buté Soarin, nom de merde !

Cette phrase ne veut un peu rien dire non ? Le "nom de" est un euphémisme, employé parce qu'à la base on a pas le droit de dire le vrai nom de dieu. Des expressions comme ventrebleu ou jeeze en anglais suivent aussi cette logique.

Donc, "nom de Celestia", "de Luna", bref d'une personne ça pourrait passer. Mais "nom de merde", nope.

le pied de voir Soarin mourir! Ahem. je parle évidemment du perso ici.
encore une fois, une chance insolente.
effectivement, la réaction de Zurin surprend mais suis une certaine logique (la sienne) donc bon. on va l'oublier et quand on va le revoir, ça va bardé.

sinon, idem que l'avis générale, même si elle refuse toujours la récompense par la suite, ce ne serait qu’égoïsme de ne pas la mentionné vu ce qu'elle à vécue. faut savoir être humble et ne pas oublié nos compagnons de route.
et autre point non-négligeable, notre réputation. ça nous fait des point en plus d'être quelqu'un de loyale qui n'oublie pas ses alliés, surtout que Lady Rarity m'a l'air de quelqu'un d'influent, donc son jugement (positif) pour nous servir.
après, je dis ça, je dis rien.

je vote A.

Hum...

Yuu-Kun : techniquement, on a rien promis. Je rappelle que notre personnage ne parle jamais avec des tirets. Le "promis", c'est Derpy qui nous jure qu'elle pourra se débrouiller seule.

La réaction du Zurin... Disons qu'elle suit une logique étrange. Zurin a tout perdu, mais plutôt que de tuer notre héros et se retrouver sans but, il s'en forge un nouveau, attendre que notre héros réalise son rêve pour le briser, de façon à ce qu'on se souvienne de lui, à défaut d'être connu comme le seul membre terrestre des Wonderbolts.

Et puis, j'avais pas envie de tuer Zurin, merde !

Quant au "Nom de merde", de une, on pourrait le lire comme "nom de... Merde !", de deux, un juron comme ça n'a pas forcément de logique, et de trois, j'ai toujours utilisé ce genre d'expression quand un personnage ne sait pas à quelle princesse dédier son juron.

Il me semble qu'un certain personnage non-affilié dans PWC l'utilise, et on m'en a jamais fait le reproche.


Ah, et on est pas dans un jeu vidéo, donc y'a pas de "points de morale", pas de manichéisme à la Fable. La preuve, vous avez tué Soarin de sang-froid, personne ne vous l'a reproché. Au contraire, Derpy est plus enclin à vous remercier. Que ce soit vos points de magie, vos points de vie, vos connaissances, votre réputation et tout, rien est écrit, tout est soumis à mon jugement.

Personne ne vous jugera si vous gardez le fric. Même Derpy en serait heureuse, et vous défendrait si quelqu'un vous traitait d'égoïste.

Rienafout'. Je pense comme la plupart, on donne du fric à Derpy. Pas tout, parce qu'après tout nous en avons besoin aussi, mais une partie du moins.

Et pour moi le "nom de merde" est très bien passé. Ca collait pas mal à Zurin comme juron: court, concis et pas trop construit.

Choix A

Elle mérite bien une récompense quand même !

Y'en a pas un qui a l'humilité suffisante pour laisser à la pégase, qui doit subit des opérations lourdes à cause de son oeil, et avec une gamine à charge pour laquelle elle va encore devoir risquer sa vie, au risque de la rendre orpheline une seconde fois, la totalité du mérite, pouvant lui permettre, qui sait, de vivre sans avoir à mettre sa vie en danger...
Simple constat. Pas une once de reproche ici. C'est VOUS le héros.

C'est pas de l'humilité, c'est du pragmatisme. Avec un supplément de fric on pourra s'éviter des problèmes à nous-mêmes à l'avenir.
Et puis c'est bien mignon de filer tout le fric à Derpy, mais ce serait pas être un vrai héros. On se tire un peu dans le pied en faisant ça.

Je choisis B parce que, de toutes façons, on a perdu derpy de vue et on sait pas où elle habite alors...

très intéressant ce concept d'écriture, ça me rappelle quand j'ai essayer d’écrire en incluant du vrai hasard
pour moi ce sera A, on mérite bien notre part quand même, on a faillit mourir pas mal de fois, mais il ne faut pas oublier Derpy bien sûre
c'est vrai qu'elle a un enfant a charge et des frais médicaux mais elle pourras bien faire coursière citadine, et puis étant aventurier on trouvera bien quelques richesses a lui envoyer plus tard si besoin.

Désolé pour le délai, mais dernièrement j'ai bossé sur un autre truc (Pony War Chronicles, pour ceux ça intéresse), et donc je sais même pas ce que vous avez fait comme choix.

ça sera pas pour tout de suite, c'est la rentré et je commence avec un exam (YAY ! )

Prenez votre mal en patience, la suite risque d'être intéressante...

reponse A les hero ne sons pas des radin !!! et derpy en a asser baver pour mériter une reconpense !!!

(Je vous avoue que cette partie n'a RIEN a voir avec mon projet de base. Mais elle installe un petit truc en plus, et mon plan de base était un poil trop long. Quel intérêt de ce genre de fic si je ne vous laisse aucun choix ?)


La licorne s’éloigne dans le couloir, et vous laisse seul dans le vestibule. Le silence s’installe, et vous commencez à vous balancer sur vos pattes, n’osant pas vous déplacer. Vous jetez un coup d’œil aux alentours, histoire d’apprécier un peu l’architecture de la maison. Tout cela n’a rien à voir avec ce que vous avez pu voir dans votre enfance, la personne la plus riche de votre village étant le forgeron, dont l’habitation était fonctionnelle. Les touches de luxe restent discrètes, mais à vos yeux, tout explose de blanc et de richesse, et vous pensez soudain à votre pécule, en vous demandant si vous n’avez assez ne serait-ce que pour acheter une cacahouète de Canterlot.

La jument revient, son sourire avenant toujours sur le visage, et vous cessez de vous intéresser à ce qui se trouve autour de vous. Vous vous demandez bien pourquoi cette riche dame a commandé des diamants venant de l’autre bout du pays quand il lui suffisait sûrement de traverser la rue pour en acheter.

La corne de la licorne s’illumine, et un bout de papier vole vers vous, que vous attrapez magiquement. Vous lisez ce qu’il y a marqué dessus, mais n’y comprenez pas grand-chose. Vous levez les yeux vers la ponette, interloqué.

-Oh ! dit-elle. Vous ne connaissez pas les bons au porteur ?

Vous secouez la tête. Vous lui apprenez que vous avez quitté votre village récemment pour parcourir le monde, et que ce travail était le premier que vous effectuez. Elle vous observe un peu mieux, et semble soudain horrifiée.

-Oh, par mes ancêtres ! Honte sur toi, Rarity ! Je n’avais pas vu votre état. Vous êtes-vous au moins reposé depuis votre aventure ?

Vous lui signalez que vous vous êtes reposé pendant le voyage en carriole et lui demandez juste ce qu’est un bon au porteur, savoir si vous ne pouviez pas être payé plutôt, car vous voudriez partager avec votre compagnon.

Ponette penche la tête sur le côté, l’air intrigué.

-Votre compagnon ?

Vous lui dites alors que vous n’avez pas fait le voyage seul, et qu’une partie de sa réussite tenait en l’aide d’une pégase messagère, que vous n’avez servi qu’à protéger. La jument semble songeuse un moment.

-Hum. Suivez-moi, vous me raconterez toute votre histoire en détail. Mais avant, vous devez avoir envie de vous relaxer après ce voyage, n’est-ce pas ?

Vous lui dites que vous vous sentez très bien, mais elle vous prend par la patte et vous entraine à sa suite. Vous traversez des couloirs au trot, et finalement entrez dans une grande salle carrelée au milieu de laquelle trône une immense baignoire nacrée. Vous vous défendez, mais déjà la magie de la licorne a ouvert les robinets, et elle insiste sur son envie de vous voir entrer dedans. Vous baissez alors les armes, ôtez votre chapeau et posez votre besace, et entrez dans le bain fumant. L’eau est agréablement chaude, et rapidement, vous vous laissez glisser dans le liquide sans trop rechigner.

La ponette semble satisfaite, et vous laisse tremper quelques minutes dans le silence. Puis elle prend une brosse et quelques produits par télékinésie, et commence à vous frotter le dos. Vous vous sentez fondre tellement ça vous fait du bien.

-Donc, mon cher, d’où venez-vous ?

Vous commencez à lui raconter votre histoire, commençant par lui décrire votre village, très simple, et votre rêve de devenir un grand mage comme votre modèle, Trixie, qui, quand elle est passé par votre lieu de naissance, vous a convaincu de suivre sa voie et vous a donné son chapeau, que vous avez toujours conservé depuis. Vous lui racontez vos efforts pour apprendre la magie, et les quelques dégâts occasionnés, déclenchant quelques rires chastes de la part de la dame derrière vous. Vous lui contez ensuite votre périple, votre rencontre avec les bêtes sauvages, le démon invisible qui l’habite, puis votre combat contre les Wonderbolts et la trahison de Zurin, les sauvetages mutuels entre vous et Derpy, les blessures de la pégase, et enfin votre voyage avec les marchands. Vous gardez cependant pour vous l’étrange réaction de Zurin, au moment où il vous a défié.

Depuis un petit moment, vous sentez que la brosse s’est arrêtée.

-Attendez. Vous dites que vous avez tué Soarin le Wonderbolt ?

Vous confirmez, sans véritablement vous en réjouir. En y repensant, vous l’avez tué de sang-froid, alors qu’il était à votre merci. Peu importait ses crimes, vous l’aviez techniquement assassiné, de la même façon que lui l’a fait de si nombreuses fois.

Devant l’absence de réaction de la licorne, vous vous retournez. Celle-ci est figée, la bouche semi-ouverte, les yeux grands ouverts rivés sur vous.

-Vous vous rendez compte de ce que cela implique, si les Wonderbolts sont dissous ?

Vous avouez qu’à part quelques vols en moins et un peu moins de peur dans la forêt, vous ne voyez pas.

-Mais c’est simple. C’est la réouverture de routes commerciales fermées depuis des dizaines d’années. Le marché va exploser !

Puis elle se fait plus soupçonneuse.

-Vous ne mentez pas au moins ?

Vous secouez la tête, et vous laissez couler dans le bain. La ponette vous observe attentivement, puis prend votre bon au porteur et le déchire.

-Si ce que vous dites est vrai, alors cette récompense est dérisoire.

Vous n’osez lui avouer qu’un bout de papier vous semblait effectivement léger.

-Sortez vite. Je reviens rapidement.

Elle quitte la pièce au galop, vous laissant seul dans votre baignoire. Vous ne bougez pas quelques minutes, savourant l’eau encore chaude, puis finalement sortez, et contemplez les serviettes, hésitant. Finalement, vous en prenez une qui ne semble pas trop utilisée ni trop belle, et vous séchez consciencieusement avec.

Vous sortez de la pièce, et trouvez la maison vide. Vous vous déplacez dans le bâtiment, peu assuré. Vous finissez par tomber sur un espèce de salle richement décorée et surtout dans un chaos infernal, des bouts de tissus se trouvant partout. Vous pensez voir des poneys, mais vous apercevez qu’il ne s’agit que d’espèce de statues, sur lesquelles étaient cousues des robes à moitiés finies. Sur le sol, vous voyez le sac plein de diamants que vous avez ramené à la ponette. Il y en a vraiment beaucoup, et vous ignoriez que vous portiez une telle fortune sur vous.

Et aucun signe de la ponette.


Que faire de votre « temps libre » ?
A-Sortir, trouver un salon et attendre là-bas.
B-Fouiller un peu le bureau histoire d’en savoir plus.
C-Piquer quelques diamants, vous n’avez pas confiance dans les « bons au porteurs »
D-Retourner à l’entrée et sortir de la maison.

http://www.pixule.com/184682443963_une-salle-bien-chaotique.html

On a gagné un bain, on va pas faire le rat. On attend. Choix A.

Je pense pareille. Si on fouille, je suis sûr qu'elle va débarquer et nous voir, si on lui en vole, je suis sûr qu'elle va le remarquer (et c'est pas correcte). Pourquoi sortir de la maison? On attend. Choix A