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| [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant | |
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Auteur | Message |
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#Amélie Floodeur compulsif
Date d'inscription : 27/07/2011 Age : 25
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Ven 10 Aoû - 21:28 | |
| Moi qui pensait que ça se passait au même moment que les épisodes ... Si c'était la petite Tiare de Diamant d'à peine onze ans avec eux, ça aurait été inquiétant (quoique dans cette fic, ça paraîtrait presque normal...). |
| | | #Invité Invité
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Ven 10 Aoû - 22:04 | |
| - Iron Pony Maiden a écrit:
- Soarin' a écrit:
- What the hell? J'avais complètement oublié que Sale Riche avait une fille. On va dire que c'est un univers alternatif ou elle s'est suicidée à 16 ans parce que "la vie c'est trop nul de toute façon".
Pourquoi donc ? Tellement de retournements possible. Ou même une simple allusion disant qu'elle s'est barrée pour vivre sa vie et a fini dans un bordel de Mexicolt (oui, j'aime cette ville) où elle passe son temps entre strip-tease avec son amie Cuillère d'Argent et se faire tirer par une bande de gangsta en rut.
Non ? Oh oui, je nie pas que c'est joli, mais la fic est déjà à un point tellement avancé que sortir ça comme ça tomberait un peu comme un cheveux sur la soupe ... Je verrais. Au pire c'est pas grave, c'est pas le premier canon qu'on massacre. |
| | | #Magicpixel Floodeur compulsif
Date d'inscription : 19/02/2012 Age : 34 Localisation : Drôme (26)
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Ven 10 Aoû - 23:13 | |
| Owi, j'aimerais bien voir tiare de diamant en train de faire du pole dancing pour payer son sucre Ce qui me fait marrer dans votre fic, c'est que vous marquez toujours fermement la ségrégation entre les licornes cultivées et les pégases stupides et analphabètes et les terrestres bouseux pleins de vilaines maladies et de furoncles. C'est tellement boldeniakiste Coquille time : - Spoiler:
- Citation :
- avidemment. > avidement
Une sabot le tourna c'étaitla folie. Tout les poneys > tous* Gerbant Riche claqua des doigts de lui fît de lui laver la crinière, (lolwut...) Des murs en plâtres la pégase temblante traîtée > traitée traînaient à son pied.
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| | | #Invité Invité
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Ven 10 Aoû - 23:41 | |
| On est vachement mauvais, quand même. Je me demande si j'arriverai a écrire autre chose qu'un monde merdique. |
| | | #Invité Invité
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Ven 10 Aoû - 23:44 | |
| Un monde parfait ne représente pas non plus grand intérêt. |
| | | #Iron Pony Maiden Floodeur compulsif
Date d'inscription : 28/02/2012 Age : 32 Localisation : Paris
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Ven 10 Aoû - 23:55 | |
| - Soarin' a écrit:
- Un monde parfait ne représente pas non plus grand intérêt.
Y'a un milieu. Juste ou non. |
| | | #Invité Invité
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Ven 10 Aoû - 23:59 | |
| - Iron Pony Maiden a écrit:
- Soarin' a écrit:
- Un monde parfait ne représente pas non plus grand intérêt.
Y'a un milieu. Juste ou non. C'est possible, mais je pense pas que nos fics soient dans les extrêmes comparés à ... aux tiennes par exemple Les poneys vivent heureux en général. Ils sont pas à s'inquiéter de se faire tirer dessus en pleine rue ou mangés vivant par des gryphons. Enfin c'est vrai que Soleil Couchant change un peu la donne. Mais ça pourrait être largement pire I guess. |
| | | #Iron Pony Maiden Floodeur compulsif
Date d'inscription : 28/02/2012 Age : 32 Localisation : Paris
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Sam 11 Aoû - 0:21 | |
| - Soarin' a écrit:
- Iron Pony Maiden a écrit:
- Soarin' a écrit:
- Un monde parfait ne représente pas non plus grand intérêt.
Y'a un milieu. Juste ou non. C'est possible, mais je pense pas que nos fics soient dans les extrêmes comparés à ... aux tiennes par exemple Les poneys vivent heureux en général. Ils sont pas à s'inquiéter de se faire tirer dessus en pleine rue ou mangés vivant par des gryphons. Enfin c'est vrai que Soleil Couchant change un peu la donne. Mais ça pourrait être largement pire I guess. Ben... A la limite, dans mon univers, ils savent à quoi s'attendre. Dans le votre, ça leur tombe sur le coin de la gueule sans prévenir, et ils ne peuvent qu'accepter, car s'ils tentent de résister, c'est bien pire qui leur tombe dessus. Pire, oui, c'est possible. Mais alors, on attendrait la limite de l'intéressant. Faut pas non plus faire chier le lecteur avec du shitty life sans arrêt. |
| | | #Invité Invité
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Sam 11 Aoû - 0:54 | |
| Oui, au bout d'un moment, le d@rk et les gens qui vivent comme des clodos ça devient lourd. Y a pleins de récits/jeux/whatever comme ça qui donnent dans la surenchère de vie craignos pour faire monde merdique, a la fin c'est saoulant. Au fond, ça dépend de la maniere dont c'est amené, et ce pour tout ce qu'on met dans une histoire. Niveau ultraviolence et scato on est bien plus soft que certaine fiques qui ne sont pas indigne d'interêt, loin de là, c'est juste qu'elles sont dans les extrêmes et c'est assez intéressant de voir ce qu'ils y ont fait. |
| | | #caelacanthe Floodeur compulsif
Date d'inscription : 04/03/2012 Localisation : Nederlands
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Dim 12 Aoû - 11:40 | |
| Pour se remettre de toutes ces horribles choses, un passage gentil comme un coeur. il fait immédiatement suite au précédent, à cause d'un découpage revu pendant la publication (un passage très court précédant un passage immense ). La transition est donc moins marquée que d'habitude. - Spoiler:
Et bien, quel voyage! Pas trop fatigué, fiston?
Ça non, p'pa!
C'est bien ce que je pensais, fiston! Tu es bien un Crépuscule, le sang de notre famille coule dans tes veines!
Haha!
Allez, rentrons, je suis quand même pressé de me reposer! Tiens, la porte est déja ouverte?
Sans doute des squatteurs, tu sais bien que c'est comme ça chaque année, fiston!
C'est vrai, p'pa!
En tout cas, quelle chance qu'ils t'aient donné ta permission en même temps que nos vacances! Tu vas voir, je vais nous faire les meilleures crêpes au sirop d'érable que tu aie mangé de ta vie!
Je regrette juste qu'Étincelle ne-
Allons, Armie chou, on avait dit qu'on ne parlait pas d'elle, elle doit être très bien là où elle se trouve maintenant, et tu sais que cette histoire me rend nerveuse...
Tu vas ouvrir les volets pendant que je rentre, fiston?
D'accord, p'pa!
...
Étincelle...?
Qu'est-ce que tu... Hé, dis, ça va? Réponds!
PAPA! MAMAN!
Oh... Oh par Cel-Tarnation , qu'est-ce qu'elle fait là? Et qu'est-ce qu'il lui arrive?! Étincelle, répond! C'est Maman, tu m'entends?
Je vais chercher un médecin, je... Par toutes les alicornes, qu'est-ce que c'est?
Qu'est-ce que vous faites-là?!
RECULEZ! C'EST UNE TUEUSE!
Éloignez-vous d'elle!
Au nom de la loi, je vous ordonne de... Argh!
Ouch!
HIIIIIIII!
Elle est avec moi.
Lâchez-le! Mais lâchez-le!
"ELLE EST AVEC MOI!..."
hurla Étincelle du Crépuscule. L'effort lui coûta cependant ses dernières forces et elle tourna de l'oeil, pour retomber inconsciente sur le matelas usagé ; tous les regards se tournèrent vers elle et les autres occupants de la pièce cessèrent instantanément de se battre ; la licorne désignée comme étant sa mère se précipita à son chevet et lui attrapa le sabot, toute est-ce que ça va, ma chérie répond-moi tu m'entends et oh mon dieu, sans éveiller la moindre réponse chez elle.
Lune Cauchemardesque tenait le dénommé Armure Brillante, jeune recrue de son état et déja gradé au sein de la garde royale, plaqué contre le mur, un sabot contre la trachée, et s'apprêtait à lui faire vivre des tourments qu'il n'avait encore jamais connu; les parents de celui-ci se tenaient à distance respectable de l'alicorne noire, mais prêts à se battre pour défendre leur progéniture s'il avait fallu en arriver à de telles extrémités. Après un instant de silence, Lune Cauchemardesque desserra sa prise et le poney blanc et cornu retomba lourdement au sol avec une exclamation de douleur.
"C'est vrai, nous n'avons même pas pris le temps de nous présenter, dit l'intruse d'un ton détaché. Qui êtes-vous, au juste? Ses parents?"
"Oui, nous sommes ses parents, et je suis sa mère, gronda la licorne chardon et mauve, menaçante. Qu'est-ce que vous faites là? Que lui avez-vous fait?"
Lune cauchemardesque eut un tic nerveux, elle était déja à bout de patience. "Rien de particulier, elle est tombée malade comme ça... Nous avons traversé un nuage, elle a dû prendre froid, et j'essayais justement de la tirer d'affaire avant que vous n'arriviez."
Son interlocutrice regarda l'intérieur de la chambre vide et vétuste, puis l'alicorne noire, droit dans les yeux. "Ah oui? Et comment vous comptiez la soigner, ici, au milieu de nulle part? Pourquoi ne l'avez-vous pas emmenée voir un médecin, POURQUOI?!" cria t-elle.
"Parce que, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais les alicornes n'ont plus tellement la côte, en ce moment." lui lança Lune Cauchemardesque au visage. "Vous savez ce que j'ai dû faire, pour échapper à la garde du palais et sauver ma peau? Vous avez déja vécu avec la certitude de finir criblée de carreaux d'arbalète si vous osez vous montrer en public, d'être celle qu'il faut exterminer? NON! Alors cessez de croire que c'est simple pour tout le monde!"
"Et vous avez fait quoi, pour la soigner? Du repos et beaucoup d'eau fraîche? Médecine douce? Aromathérapie, peut-être?" siffla la mère d'Étincelle du Crépuscule entre ses dents serrées.
La jument noire s'apprêta à répondre, sachant très bien ce qui allait arriver si elle donnait une réponse non-satisfaisante. Mais il n'y avait pas de réponse satisfaisante, alors elle hésita, jeta un coup d'oeil au reste de la pièce pour trouver quelque chose qui lui aurait inspiré une vraie réponse, ou au moins une base pour mentir, arriva en fin de délai imparti sans avoir rien trouvé et lâcha avec dépit: "Grog."
La licorne au pelage clair la regarda un instant sans réagir, cligna des yeux deux fois, et fit un pas en arrière. "Un... grog?"
"Vous espériez la guérir d'une pneumonie avec... Un grog?"
Lune Cauchemardesque acquiesca simplement, tentant de garder une certaine assurance face à cette licorne qui lui tenait tête ; mais elle ne put empécher ses oreilles de se rabattre en arrière, et ce fut le signal qui déclencha la colère maternelle.
"UN GROG! Depuis quand un grog a guéri qui que ce soit? Vous êtes complètement irresponsable! Et qui plus est, ma fille n'a jamais supporté l'alcool. En plus de n'avoir rien fait pour la soigner, vous l'avez rendue encore plus malade!" hurla la licorne concernée, hors d'elle.
Lune Cauchemardesque, mais également Armure Brillante et son père, assistaient au spectacle sans faire un geste, aussi muets que des pierres tombales.
"Ah, ça, vous pouvez être fière de vous, Lune Cauchemardesque! s'étrangla t-elle enfin. Vous êtes finalement parvenue à vos fins sur une pouliche sans défense. Vous l'avez CONDAMNÉE!"
Un silence de plomb tomba sur la chambre. Puis, la licorne mauve explosa en larmes et s'effondra au sol, et resta par terre, à vagir et à se lamenter ; aussitôt, son mari arriva vers elle, et tenta de la calmer ; en passant à côté de Lune Cauchemardesque, le frère d'Étincelle du Crépuscule lui adressa un regard lourd de reproches, un regard dont l'alicorne, pourtant reine des ténèbres et incarnation du mal n'avait encore jamais été gratifiée, et pour la première fois de son existence, la jument noire ressentit de la culpabilité.
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Étincelle du Crépuscule s'était réveillée, mais cela ne faisait pas vraiment de différence ; elle fixait le plafond de ses yeux rouges qui ne voyaient rien, et lâchait peu à peu prise avec l'existence, comme en témoignait sa respiration rauque et sifflante déja inaudible, et prête à s'éteindre à tout jamais. Son teint était pâle, ses lèvres bleues comme l'acier, son corps tremblait par périodes et autour de ce reliquat d'existence, assis sur le plancher et totalement désemparés, sa famille et celle qui l'avait conduite vers la mort contemplaient ses derniers instant, le lit dressé entre les deux camps comme une frontière que chacun tâchait de respecter du mieux qu'il pouvait pour ne pas envenimer d'autant plus le tragique moment.
"Assister à la mort de sa fille doit être la pire épreuve qu'on puisse infliger à une mère, dit la licorne mauve en reniflant. Je ne le souhaiterais pas même à ma pire ennemie."
Son mari la serra un peu plus dans ses pattes, et elle se remit à sangloter.
"On pourrait l'amener aux urgences de Nombreux-Galops, suggéra Armure Brillante, comme si ça n'avait pas déja été fait dix fois. Je suis sûr qu'elle -il désigna Lune Cauchemardesque d'un signe de tête empreint d'hostilité- en serait capable, après tout, ils l'ont bien fait dans l'autre sens."
La désignée hocha la tête. "Impossible, elle n'est pas capable de se tenir, et elle n'y survivrait probablement pas, de toute manière. Elle est intransportable."
"Vous pourriez la soigner avec votre magie... Vous êtes une alicorne, vous devriez avoir les capacités pour ça, non?"
"Non, je suis totalement privée de pouvoirs, ma corne s'est brisée. Ce n'est pas assez voyant?"
"Et chercher un médecin?" insista t-il. "En vous dépêchant, vous pourriez arriver à temps, vous-"
Lune Cauchemardesque l'interrompit d'un coup de sabot porté au plancher. "Non, jeune idiot, et j'ai déja dit pourquoi." répondit-elle avec impatience. "L'espace aérien de la capitale doit être gardé par la moitié des effectifs du palais, et ils ont ordre de me descendre à vue. Et même si je ramenais quelqu'un, que pourrait-il faire? Constater l'heure du décès? Il n'y a pas de solution. Cessez d'insister, et profitez plutôt du temps qu'il vous reste à passer avec elle."
Armure brillante réessaya de trouver une idée, mais tout avait été déja dit, et l'alicorne avait raison ; aussi garda t-il le silence, et se rapprocha t-il de ce qu'il lui restait de famille. "La vie est cruelle, couina sa mère. Elle n'avait jamais été malade, pas un rhume, rien, depuis deux ans. Pourquoi ici, pourquoi maintenant, pourquoi?!"
Car c'était le destin, et tous le savaient ; personne ne répondit, et ils restèrent silencieux de longues minutes. Le bruit du vent dans les branches des sapins et le souffle râclant ponctué de claquements de dents de la mourante représentaient la seule ambiance sonore du lieu devenu sinistre.
"Depuis deux ans." répéta alors Lune Cauchemardesque en redressant la tête. "Elle était malade, avant?"
"Souvent, répondit tristement la mère d'Étincelle du Crépuscule. Elle a toujours eu une santé fragile... Et ca s'est arrêté subitement à sa puberté, elle n'a plus jamais rien attrapé depuis, même quand elle allait traîner dehors avec sa troupe d'amis un peu bizarres. Jusqu'a aujourd'hui."
"On pensait que comme son corps s'était développé, elle s'était renforcée, ajouta le poney bleu, et là..."
"Oui, son corps s'est développé." reprit la jument noire, comme saisie d'une illumination. "Mais ce n'est pas cela qui l'a immunisée, pas directement... "
Trois paires d'yeux se dressèrent vers elle ; tous étaient pendus à ses lèvres, dans l'espoir qu'elle dise quelque chose d'utile.
"... C'est le CÂLINAGE!"
Ils la regardèrent, muets de surprise, pendant une très, très longue poignée de secondes.
"Comment osez-vous remettre ça sur la table pendant un moment pareil, espèce de..." siffla la mère de la mourante, outrée, tout en escaladant le lit pour le traverser et administrer la dérouillée de sa vie à celle qui avait commis l'offense.
Son mari essaya aussitôt de la retenir et de la calmer, sans grand succès. "Vous n'avez pas le droit de dire ça! continua t-elle, désormais folle de rage. Espèce de... CONNASSE D'ALICORNE! SALOPE!"
"Calme-toi, chérie, CALME-TOI!" lui ordonna son mari en la tirant au bas du lit par la queue. "Lâche-moi!" piailla celle-ci, mais il la retenait fermement et après quelques tentative, elle abandonna la partie, serrant toujours les dents.
"Vous la tenez bien?" demanda Lune Cauchemardesque. D'un signe de la tête, on lui dit que oui, et à la surprise générale, elle mordit le bord des couvertures et les arracha du lit, dévoilant le corps violet qui y gisait et qui se recroquevilla davantage, tremblant plus que jamais.
"Mais... Qu'est-ce que vous faites?" protesta son père, qui ne put cependant esquisser le moindre mouvement car la furie qu'il tenait dans ses bras retrouvait subitement du poil de la bête.
"Je prends les devants." dit Lune Cauchemardesque en montant sur le lit ; debout au dessus d'Étincelle du Crépuscule, elle plia les pattes et s'allongea précautionneusement sur celle qu'elle avait entraîné ici. "Vous avez sans doute décidé de la regarder partir, mais j'ai vraiment besoin d'elle, alors s'il reste une chance de la tirer de là, je la saisis. C'est aussi simple que ça."
Choqués, les propriétaires des lieux la virent se coucher sur Étincelle du Crépuscule, dont la tête était désormais prise entre les cuisses noires et musclées ; Lune Cauchemardesque ajusta sa position avec un soupir de contentement, et un sourire fendit son visage. "Mmmmh... Elle est chaude comme une braise. Aïe! Elle m'a mordue!"
Armure Brillante ne disait rien, il regardait le spectacle avec une mâchoire inférieure prête à se décrocher. Sa mère fut, une fois de plus, plus vive que lui et son père. "Mais enfin, chéri, tu va la laisser faire ça à notre fille?"
"Oui, d'ailleurs, vous pourriez nous laisser un moment? demanda aimablement Lune Cauchemardesque. Toute cette présence me crispe, je n'arrive pas à me détendre. S'il vous plait...?"
Le père de famille resta bloqué un moment, tiraillé par une multitude de choses dont il n'arrivait même pas à faire la liste. "Viens. On sort." lâcha t-il finalement, adressant à la jument noire un regard qui voulait dire : ne faites pas de bétise, ou je la lâche.
"Mais enfin, piailla son épouse alors qu'ils l'entraînaient dehors. Tu ne vois pas que cette... perverse veut se taper notre fille pendant qu'elle est encore vivante? Lâche-moi! Je vais aller l'égorger! Laisse-moi, tu m'entends?!"
L'alicorne entendit encore un moment ses cris et ses menaces, bien après qu'ils eussent fermé la porte en bois. Sous elle, là où son corps était le plus sensible, Étincelle du Crépuscule obéissait déjà à une sorte de réflexe primitif, que sa conscience volatile avait bien concédé à lui laisser. Lune cauchemardesque espéra, en toute sincérité, qu'elle savait ce qu'elle faisait.
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Plus d'une heure s'était écoulée depuis qu'ils avaient laissé Étincelle du Crépuscule seule avec l'alicorne ; patiemment, ils attendaient que quelque chose se passe, se raccrochant au très léger espoir qu'avait laissé entrevoir l'odieuse créature lors de son numéro obscène. Armure Brillante marchait dans la clairière, regardait ses sabots en faisant machinalement rouler de petits cailloux sur le sol ; près de l'entrée du châlet, ses parents attendaient sans bouger, assis dans l'herbe. Lui tenait la tête décoiffée et larmoyante de sa conjointe contre sa poitrine, une patte passée autour de son cou, lui murmurant de temps en temps des choses qui se voulaient rassurantes.
La porte grinça, les regards se redressèrent, et aussi vive qu'une pouliche bourrée de drogue pour sa première insémination artificielle, ce fut Étincelle du Crépuscule qui franchit le seuil de la porte, et fit quelques pas titubants à l'extérieur ; le soleil l'éblouit, et elle s'arrêta. Un liquide brillant et argenté à l'aspect de mercure avait formé une rigole au coin de ses lèvres, comme si la jeune licorne en avait avalé un bol entier.
Sa mère, voyant que c'était elle, poussa un cri bizarre qui ressemblait à une sorte de gloussement, et se rua sur elle pour la serrer dans ses bras, presque jusqu'à l'étouffer ; elle n'avait pas cherché une seconde à comprendre, la chair de sa chair lui avait été rendue.
"Oui au fait, Maman, quand à cette histoire avec Celestia..." murmura t-elle ; sa voix râpait comme du papier de verre. "Ce n'est rien, ma chérie, c'est fini, c'est pardonné, c'est oublié, comme je suis contente de te revoir, si tu savais comme je me suis inquiétée..." lui répondit celle-ci, en proie à un intense soulagement.
Armure Brillante et son père, quand à eux, observaient la scène avec l'air de ceux qui ont vu un fantôme ; quand Lune Cauchemardesque sortit à son tour du chalet, ce dernier vint à sa rencontre au trot et leva les yeux vers elle. "D'accord, dit-il. Nous avons eu tort de ne pas vous faire confiance, vous avez fait un miracle et nous vous serons redevable durant le reste de notre existence. Mais, par Tarnation, QU'EST-CE QUE VOUS AVEZ FAIT?"
Lune cauchemardesque observa un instant les deux juments prises dans une étreinte qui durerait probablement de longues minutes, puis reporta son attention sur le père.
"Il vaut mieux les laisser tranquille, elles ont beaucoup à se dire... Venez faire un tour, je vous raconterai. C'est une histoire compliquée."
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"Comment pouvons-nous seulement vous remercier?"
"En n'en parlant pas autour de vous. Personne, jamais. Et en ne comptant pas dessus la prochaine fois. Son destin était de mourir d'une pneumonie, et je l'en ai soustraite in-extrémis ; ce n'est pas comme ça que les choses doivent se passer. Mais j'ai besoin d'elle, la situation l'exigeait. C'est la première et la dernière fois que je fais une chose pareille."
Lune Cauchemardesque et le père d'Étincelle du Crépuscule marchaient côte à côte, comme deux vieux amis ; elle, temporairement inoffensive, et lui, prêt à accorder un instant de répit à celle sur qui il était possible de concentrer toute la haine d'un royaume.
"Et comment l'avez-vous guérie? Il y a une heure, elle avait un sabot dans la tombe. Vous avez parlé de calinage? Comment des attouchements peuvent faire disparaître un tel mal, en une heure?"
la jument obscure soupira. "Certes, j'ai menti, c'était plus fort que moi... Je ne l'ai pas vraiment câlinée. Elle avait juste le droit de me mordiller et de m'embrasser les tétons. Ce faisant, elle a déclenché une poussée de lait et... Hé!" protesta t-elle en voyant son interlocuteur se pencher sans prévenir pour regarder ce qui pendait entre ses cuisses.
"Pardon." fit celui-ci en se redressant, les tempes rougeâtres.
"On aurait dû se douter que le lait d'alicorne avait ce genre d'effets. Nous nous reproduisons très rarement, on n'a pas le droit d'en perdre en route... Mais pour ne rien vous cacher, ça aurait aussi bien pu l'empoisonner ; votre pouliche a eu de la chance."
"Incroyable... murmura t-il. Si les maladies devenaient aussi facile à soigner, on pourrait..."
Lune Cauchemardesque lui colla un sabot contre la tempe et lui tourna le visage vers le sien, pour qu'il la regarde bien dans les yeux. "J'ai dit: personne, jamais, avertit t-elle, les dents serrées. Nous n'avons pas envie de nous retrouver attachées à des trayeuses. Profitez de la chance exceptionnelle que le destin vous a offert et fermez-la, compris?"
Il hocha peureusement la tête. "Bien, poursuivit-elle. A présent, si j'ai eu raison pour le lait, ça veut dire que j'avais aussi raison pour le reste... Elle n'est pas guérie. Je l'ai juste tirée temporairement d'affaire. Il y aura d'autres épisodes comme celui-ci."
"Expliquez-vous." lui demanda t-il.
Lune Cauchemardesque se remit debout et s'étira, bombant le torse face au paysage qui s'étendait devant eux ; elle rejeta sa crinière invisible sur le côté et se prépara à exposer sa théorie.
"Ma soeur et Étincelle du Crépuscule étaient très proches, c'est indéniable. Mais leurs séances de 'câlinage' impliquaient généralement ce qu'elle et moi avons fait tout à l'heure ; certes, pas à une échelle aussi grande. Quelques secrétions, pas beaucoup plus. Mais suffisantes pour purifier son corps et supprimer tous les débuts d'infection ; en vérité, elle était littéralement perfusée au lait de ma soeur, pendue à ses mamelles, peut-être même que la fréquence de leurs rapports venait d'une sorte d'addiction à cette substance. Je ne pense pas que ma soeur aie voulu lui faire du mal, ni même qu'elle était au courant... Mais en attendant, son système immunitaire s'est affaibli, et personne n'a rien vu, car elle n'était jamais malade. Jusqu'a aujourd'hui, évidemment ; la dose qu'elle a reçu de moi a suffi à la remettre sur pied, mais elle n'a probablement plus de quoi se défendre contre son propre environnement."
Le poney bleu suivait ces éclaircissements, de plus en plus effaré au fur et à mesure qu'elle en arrivait au bout, jusqu'a ce qu'elle termine finalement.
"Qu'est-ce que ça implique? demanda t-il d'une voix inquiète. Elle a besoin d'une... cure de désintoxication?"
Lune Cauchemardesque lui adressa un regard navré, et hocha la tête. "Il n'y a pas encore de cure pour ça, car une telle dépendance n'existe tout simplement pas dans notre médecine actuelle... On aurait pu improviser quelque chose, mais pas dans un monde où celles de qui dépend sa vie se font pourchasser et enfermer. Pour l'instant, elle va devoir rester auprès de moi, pour sa propre sécurité. Je suis désolé, Mr Crépuscule... "
Celui-ci ne répondit rien ; il était trop occupé à se demander où étaient les parts de vérité, et celles du mensonge supposé servir les intérêt de la dissidente, dans tout ce qu'elle lui avait raconté. Il jeta un oeil à sa jument et sa pouliche, qui riaient maintenant aux éclats, assise l'une en face de l'autre, prises dans des retrouvailles mutuelles après une absence qui avait duré bien trop longtemps. Celle qu'il avait cru perdre, puis retrouver, allait de nouveau leur être arrachée.
"J'ai faim." annonça Lune Cauchemardesque ; elle le laissa seul avec ses réflexions, et se dirigea vers le tas de bagages vers l'entrée.
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"Dis, Maman..." demanda Étincelle du Crépuscule ; l'alicorne noire marchait prudemment au milieu de leurs affaires, reniflant attentivement les sacs d'affaires, les ailes a moitié déployées. "Où est Princesse Celestia?"
Sa mère baissa les yeux ; ce nom lui inspirait encore rancoeur et trahison. "Je n'en ai aucune idée, ma chérie."
"Elle a échappé de peu à la guillotine." intervint Armure Brillante ; sa soeur lui lança un regard terrifié. "Elle était dans un état bizarre, comme s'ils l'avaient droguée. Ils l'ont... Ils l'ont offerte en cadeau aux zèbres. Elle est peut-être en route pour Zebraïca à l'heure qu'il est."
Lune Cauchemardesque avait déniché un tonnelet de sirop d'érable, qu'elle poussait du bout de sa longue patte pour en verser le contenu sur le sol ; elle lapait l'herbe avec gourmandise, et Étincelle du Crépuscule songea qu'elle n'avait peut-être rien mangé depuis la veille. "Alors, nous partirons pour la contrée des zèbres, dit la licorne violette. Il faut qu'on la retrouve. Peu importe ce qu'elle a fait ; elle disparue, le monde est en train de s'effondrer."
Dernière édition par caelacanthe le Lun 13 Aoû - 23:01, édité 1 fois |
| | | #lightning helix Floodeur compulsif
Date d'inscription : 10/01/2012 Age : 33 Localisation : Boisseuil et Brive
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Dim 12 Aoû - 13:12 | |
| Aller ! C'est une droguée Twilight ! Merci pour cette suite. |
| | | #Iron Pony Maiden Floodeur compulsif
Date d'inscription : 28/02/2012 Age : 32 Localisation : Paris
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Lun 13 Aoû - 0:21 | |
| Sex & Drug. C'est la même chose. Manque plus qu'un petit Rock'n'Roll.
Etrange comme chapitre. Très étrange... Entre l'aspect familio-sentimental et l'addiction, c'était étrange... Votre monde est étrange...
Vous êtes des extra-terrestres. |
| | | #Magicpixel Floodeur compulsif
Date d'inscription : 19/02/2012 Age : 34 Localisation : Drôme (26)
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Lun 13 Aoû - 10:58 | |
| Je l'avais bien dit qu'il y aurait du calinage entre twala et NMM Comme l'a dit IPM, votre vision d'equestria ne cessera jamais de nous surprendre. C'est un peu un monde à part, et si différent de la série qu'on en est complètement dépaysé. C'est là tout l'intérêt de votre fic, avoir une sorte de dark side of equestria. Par contre le début était très confus. On ne savait pas toujours qui parlait, et pendant un long moment j'ai même cru que c'était twala qui rêvait. Ca m'a pris une bonne minute pour réaliser que c'était la famille qui débarquait d'un (mal)heureux hasard dans la cabane. Tâchez d'éviter les phrases de dialogues balancées comme si ce n'était pas des dialogues mais des phrases perdues dans le vide. En attendant, coquilles : - Spoiler:
- Citation :
- toute est-ce que ça va, ma chérie répond-moi tu m'entends et oh mon dieu, sans éveiller la moindre réponse chez elle. (sérieusement, vous avez foutu quoi, là ?)
le poney blanc et corné > cornu ? nous n'avons même pas pris le temps de se présenter > de NOUS présenter Viens. On sors. > sort décoiffée et larmoyantes Nous avons eu tord dans une étreintes Elle a échappée > -e
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| | | #Invité Invité
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Lun 13 Aoû - 21:51 | |
| Un pas de plus dans l'horreur et les plaisirs interdits, voici, régulier comme une horloge suisse, le nouveau chapitre de Soleil Couchant! OH NOES - Spoiler:
Dans l'immense salle des fête du chateau royal, des couples de poneys dansaient. Au gré des délicate notes d'une musique interminable, cette richesse, cette perfection virevoltait, tournoyaient avec la cadence et la lenteur propre à la plus haute noblesse, licornes et pégases insouciants, et quelque crotteux qui se faufilaient avec les plateaux de petit fours, de petit gâteaux et les verres de cristal ciselé, empli du plus merveilleux vin des caves du chateau. Sur l'estrade, un peu à l'écart, la pouliche grise à la crinière noire et brillante faisait gémir sa contrebasse avec une patience infinie, que ne ternissait meme pas les gouttes de sueur qui perlaient à son front. A ses cotés, Lyre Ficelle-de-coeur faisait de même avec sa harpe, les yeux clos dans une infinie dévotion envers la musique dont elles emplissaient la salle, et que personne n'écoutait.
Sauf Vladimir. Assis sur l'un des luxueux fauteuil aligné le long des murs, le nez dans un verre de champagne vide, Vladimir regardait la foule s'épanouir dans le grand hall millénaire, et la foule l'ignorait. Ceux qui l'auraient regardé auraient aperçut cette lassitude dans son regard typique de ceux à qui tout avait réussi, et qui devenaient partie intégrante du décor dans des soirées ou tout le monde oubliait tout le monde, cette lassitude qui disparaitraient derrière le masque des convenances au moment même ou quelqu'un lui adresserait la parole, si cela devait arriver. Et Vladimir avait fait suffisament de réceptions pour savoir que ça n'arriverait jamais, et Vladimir n'en avait plus cure. Gerbant Riche n'était plus là, et le souverain l'aurait presque regretté, ainsi qu'Automne Ardent, officiellement repartie se faire bouffer par le monde de la mode chez sa maîtresse Finitions Photographiques, officieusement bouffer tout court par cette alicorne noire qui était on ne sait-où, sûrement dans une grotte puante et humide, et ils ne la retrouveraient peut-être jamais. Et au final, peut-être que c'était bien le dernier de ses soucis.
La crotteuse grise aux cheveux luisants et la licorne verdâtre ne jouaient plus rien de cohérent. C'était la licorne qui avait cédée la première et avait commencée par quelque airs paillards à la lyre, par boutade, puis, vaincue par l'épuisement et l'indifférence, avait commencé à faire simplement une suite de notes au hasard, qui auraient formé un bon début de mélodie mises ensemble par paquet de trois, mais ne faisaient que contribuer au bruit de fond, qui dégoulinait dans son cerveau comme de la boue. La crotteuse avait été plus docile, et entamait pour la huitième fois "Le charme des Jardins sous la Lune", après "La valse des oiseaux du parc" et "Le divertissement souverain", et ne tarderait plus à s'endormir sur son instrument, en bougeant l'archer au hasard.
Du pastiche.
Il n'y avait que pastiche, dans cette salle, des murs constellés de lézardes centenaires aux teintures si haute que personne ne voyait les petit détails, en passant par ces poneys d'allure si noble et divine mais qui se retrouvaient tous égaux quand venait l'heure d'évacuer la boisson aux lieux d'aisance, en rang côte à côte, et qui parlaient de choses si vaines et inutiles, et cette musique qui n'avait plus rien de cohérent, et cette fête gluante d'aisance et d'insouciance, dans laquelle le temps semblait s'etre arrêtée. Et le temps, ils n'en avait plus.
Vladimir changea de fesse. Affalé sur ce fauteuil depuis des heures, son esprit avait pris le large depuis longtemps, et, infortuné spectateur de toute l'hypocrisie du monde, il ne pouvait qu'attendre que ça passe, pendant que les secondes se faisaient minutes et que les minutes se faisaient années, pendant que la bave suppurait de plus en plus hors de sa bouche, pendant que les haut murs se raillaient de lui, et lui sussuraient, "devient un des nôtres!", et qu'il imaginait ses jambes se transformer en marbre craquelé, et oh cette froideur, et ces fourmis dans les pattes, et tout ces riches, et cette odeur, et cette musique, vont-il donc arrêter un jour, ne font-ils donc que ça de leur vie, après tout ce ne sont que des poneys, qui seraient sale et puants si ils ne se lavaient pas, oh, qu'ais-je fait pour mériter cela..
-Puis-je vous proposer un gateau, majesté? Demanda un serviteur apparut comme par magie d'un ton affable, qui portait un plateau empli de petite douceurs colorés.
-NON! sursauta Vladimir, frappant le plateau par inadvertance et expediant son contenu en direction du plafond avec un grand bruit metallique.
Tout le monde se tut dans la salle et le regarda d'un air interrogateur, murmurant de surprise et d'interrogation, même la musique s'était arrêté, les musiciennes s'étant emparée du répit. Vladimir passa un sabot autour des épaules du poney pétrifié et lui essuya le costume d'un geste prompt -Haha, je veut dire, non merci, pas de gâteaux, nous en avons que trop mangé, n'est-ce pas? Il y en a tellement, profitons-en! musique! alcool! La fête reprit progressivement son cours, chacun étant rassuré, et Vladimir, le coeur battant, se passa la patte sur le front. Il avait les nerf en pelote. Il était le seul à savoir.
Autour de lui se trouvaient quelque gâteaux, qui seraient nettoyés quand il aurait le dos tourné. Les gâteaux, voila bien la seule chose qui était réelle dans cette insupportable fête. Des gâteaux. Enormément de gâteaux. Enormément de sucre. A un prix inimaginable et qui irait croissant. Trois semaines, voila ce que disait le papier ravagé de sueur grasse et de larme au fond de la poche du costume en velour de Vladimir, le fruit d'un intense calcul qui avait été recommencé dix fois devant les résultats qui s'étaient averés juste dès le début. Trois semaines, et Equestria serait en faillite. Trois semaines, et il n'y aurait plus que des poneys à envoyer à Zebraïca pour qu'ils récoltent eux même le sucre, dont une partie servirait à payer une taxe colossale. Voila le prix que paierait le peuple pour conserver son niveau de vie. Trois semaines, et même avant qu'ils n'arrivent jusque là, il aura déja fallut faire des sacrifices qui n'échapperaient à personne. Le temps était compté. Il n'y avait que les gâteaux qui étaient réels, murmura Vladimir, aguenouillé sur le carrelage, qui en ramassa quelques-uns et les fourra dans sa bouche, le visage inondé de larme, s'etouffant, crachant, recommençant son ingurgitation pitoyable et, renonçant à affronter le regard de l'assistance, le blanc poney aux yeux rouges et fatigués se leva pour disparaître par une petite porte.
Au loin résonnait le lent mécanisme de l'horloge du palais. Celestia savait comment marchait l'horloge du palais. Celestia savait ce qu'il y avait dans toute les pièces, dans tous les livres, comment fonctionnaient tous les appareils étranges dont elle prenait un soin infini et qui venaient d'on ne savait où, pour la plupart. Celestia était le palais. Titubant d'alcoolisme et d'indigestion, Vladimir s'appuyait contre les murs froids, essayant de rejoindre sa chambre, du moins, celle qui était autrefois celle de Celestia. Il étouffait, dans son costume, à moins que ce ne fut l'écrasante présence du plafond et des murs, aussi haut que des ravins, ravin au fond duquel il se trouvait, de l'immensité duquel il prenait conscience alors qu'il se perdait à chaque embranchement, comme si ce chateau se jouait de lui, lui faisait payer ce qu'il avait fait à l'ancienne propriétaire des lieux. Le palais était Celestia. Aussi fine, aussi complexe, aussi incompréhensible. Chaque salle était différente. Chaque couloir, chaque vitrail arborait des forme particulières, des décorations particulières, et Vladimir les découvrait pour la première fois, même la chambre qu'il occupait auparavant le rejétait, froide et vide, et les sons des fontaines, les sons des horloges étaient devenus obsédant, insupportables, lui murmuraient "illégitime!". Et lorsqu'il arriva enfin au pieds des escaliers de la plus haute tour aux appartement royaux, et vit l'éternité de marche qui s'étalait devant lui, Vladimir fondit en larme.
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La nuit était fraîche, en pleine montagne, et la patrouille de garde avait allumé un feu avec les planches de la maison de Trixie pour se réchauffer, eux et leur tambouille du soir. Attachée à une branche d'arbre, la tête en bas, Trixie les regardaient faire, le ventre gargouillant et rendu affamé par l'odeur des rations qui s'ouvraient et mijotaient dans une casserolle. Le groupe de garde avait arrêté la licorne sur le pas de sa porte, avait commencé par l'immobiliser, et quelque-uns, les nouvelles recrues, avaient été renvoyés au poste de garde du village pour chercher du renfort, tous ayant vu l'alicorne noire qui s'était posée pour repartir en abandonnant la magicienne au sol, ce qui en faisait sa complice. "Nous allons l'interroger," avaient dit les vétérans aux nouveaux," il vaut mieux que vous n'assistiez pas à ça, haha", et les gardes fraîchement recrutés s'étaient mis au garde à vous, du moins autant que le permettait leur nature quadrupède, et avaient rebroussé chemin d'un pas fier et assuré. Alors, les gardes qui étaient restés s'étaient assis en ronds en jetant des coup d'oeil suspicieux aux environs, à trixie et à leurs camarades, et commençèrent à faire des ronds dans l'herbe, à cueillir des fleurs autour d'eux, en regardant le sol, sans oser prendre la parole. Pour certaines raisons inavouables, chacun était devenu un prédateur pour tout le monde.
- Boule-de-glace! brailla Trixie du bout de sa corde. J'ai faim! je t'en prie, apporte moi à manger! Je te ferais le coups du lasso gluant comme tu aime tant! S'il te plait!
Un des garde recracha pitoyablement ce qu'il essayait d'ingurgiter dans son assiette, écrasé de honte, alors qu'une brève lueur torve s'était allumée dans l'oeil de ses camarades, immédiatement remplacée par une lueur de terreur à l'idée que le prochain tour fut le leur. Certains étaient mariés et avec une famille.
- Ferme là, meurtrière! hurla l'interessé, désesperé, ou je te frappe jusqu'à ce que tu me supplie d'arrêter en pleurant!
- Oh oui, bat moi, répondit Trixie, comme on fait souvent avec Géranium! Géranium, raconte lui tout! Tout ce qu'on a fait la semaine dernière!
Un autre garde s'étouffa avec ce qu'il était en train de machouiller depuis dix minutes. Ils étaient coincés. Si ils partaient, ils seraient accusés de désertion. Si se débarrassaient d'elle, ils seraient accusés de trahison. Si ils restaient, tous les plus inimaginable fantasmes, qu'ils s'étaient découverts dans l'obscurité de la cabane de Trixie risquaient d'être révelés au grand jour. Tout le monde était allé voir Trixie. Tout le monde connaissait Trixie. Tout le monde était un prédateur pour tout le monde.
- Je vous en supplie! pleurnicha Trixie. j'ai si faim! Guimauve, Boule-de-glace, Gâteau Salé, Coupe-l'herbe..
Un des soldat fondit en larme bruyamment, pendant qu'un de ses collègue essayait de le réconforter. Les renforts arriveraient au petit matin, et c'était bien la pire chose qu'il pouvait leur arriver. Peut-être que si ils libéraient la magicienne, elle disparaîtrait pour toujours de leur vie et ils pourraient trouver un mensonge, mais c'était une vision un peu trop optimiste. Ils pouvaient aussi la tuer, et l'idée de commettre un meurtre aussi froid renvoya tout le monde regarder au fond de son assiette, sans compter la cour martiale.
- Si je te donne à manger, dit Boule-de-glace, tu promet de, euh, ne plus jamais rien dire à personne? Pitié?
- La grande et puissante Trixie jure! répondit la licorne bleue en se balançant pitoyablement sous son arbre.
- T'avais déja juré la semaine dernière, salope! hurla Géranium en envoyant voltiger sa gamelle, les yeux emplis de larmes.
- C'est pas pareil! hurla rageusement Trixie. J'etais pas prise en otage, sale pervers, sodomite!
Tous les regarde se tournèrent vers Géranium qui plia nerveusement sa fourchette en gémissant de douleur et de honte.
- Boule-de-glace! hurla Manche-à-balais, le chef de groupe. Va lui donner ce qu'elle demande! qu'elle s'etouffe avec!
- Oh par Vladimir, comment as t'on pu en arriver là, gémit Boule-de-glace en prenant la poêle avec lui.
-Ouvre la bouche! intima t'il à la licorne qui pendait par une patte, toute fretillante de bonheur.
- Oh oui, comme quandgargl, gargouilla la licorne, qui s'étouffa et cracha pitoyablement.
Le poney roula des yeux et attendit qu'elle ait terminé pour lui fourrer de nouveau la cuillère en bois dans la bouche. Être la tête en bas n'&tait pas une position très confortable mais, se dit-il, être dans sa position à lui n'était pas préferable non plus, et c'est avec un entrain pervers qu'il bourra la bouche de la licorne, la laissant à peine respirer et cracher en larmoyant, sans qu'elle ne puisse dire le moindre mot. Pendant ce temps, les autre poneys avaient déballé leur matelas et leurs couvertures de terrain. La nuit s'annonçait longue. Trop longue.
-J'ai froid.. entendit-on soudain après quelque minutes.
Enfouis dans son sac de couchage, tout le monde faisait semblant de dormir très très profondément.
- J'ai froid! hurla Trixie. Vous ne donnez jamais de couverture à vos prisonniers? Monstres!
- Que quelqu'un fasse quelque chose, marmonna une voix.
- Boule-de-neige! je veut dormir dans ton lit! ou Coupe-l'herbe! t'es moins grand que Géranium, ça fera plus de place! pitié!
Quelque gloussement naquirent, aussitot baillonnés par quelque coups de sabots bien sentis d'un sac de couchage à un autre.
- J'AIIIIII FROIIIIIIID, trompetta la grande et puissante Trixie, faisant s'envoler une chouette à quelque distances, et Guimauve craqua et se dirigea a grand pas vers la licorne.
- Oh non, pas toi! dit-elle en le voyant approcher, et elle se ratatina en couinant, pensant qu'il allait la frapper, ce qui ne serait pas la première fois, mais Guimauve déplia sa couverture et l'enroula grossièrement autour de la licorne comme un vulgaire paquet.
- Maintenant, tu la FERME! aboya le poney de l'autre coté de la couverture, sur un ton qui ne laissait aucun doute sur la violence qui accompagnerait la prochaine intervention, et Trixie acquiesca d'une voix timide, et tout le monde se prépara enfin à dormir. Tout le monde, sauf Trixie, qui, du bout illuminé de magie de sa corne, découpa sa corde fibre après fibre, et personne ne pouvait la voir.
Dans l'étroitesse du chalet familial des Crépuscule, à quelque kilomètres de là, tout le monde dormait. Etincelle du Crépuscule et sa mère dormaient dans le grand lit, enlacée l'une dans l'autre, les trait tirés. Armure Etincellante et son père dormaient au pied du lit, sur un matelas gonflable, et Lune Cauchemardesque avait encore droit au tapis. Son odeur répugnante avait recommencé à envahir la pièce, quoique c'était moins pire que la veille, et puis ç'avait été le dernier de leurs soucis. Et Lune Cauchemardesque rêvait. Elle rêva d'une enfance qu'elle n'avait pas eu, de personnes qu'elle n'avait pas cotoyé, d'une grande soeur qu'elle détestait et qui n'était de toute façon pas la sienne. Ses rêve à elle ne montraient que la régolite glaciale de la Lune. Lune Cauchemardesque n'était pas quelqu'un de méchant. Elle avait juste du mal à supporter la lumière, trouvait dommage que les poneys passent toute la nuit à dormir au lieu de profiter de ses beautés et avaient été suffisament tourmentée pour avoir envie d'imposer ses idées par la force, ne serait-ce que parce qu'"on ne peut pas médire sans experimenter". Quelque mois auparavant, elle avait failli réussir à prendre le pouvoir à Equestria, et maintenant, elle ne voulait même plus de ce royaume décadent. Privée de ses pouvoirs, elle n'était rien. C'était pour ça qu'elle avait eu droit à des crèpes au sirop d'erable, la veille. La soirée avait été festive. On lui avait retiré le tonneau qu'elle s'apprêtait à finir, pour qu'il en reste un peu, on avait préparé la luzerne et elle y avaient eu droit, comme tout le monde. Lune Cauchemardesque haïssait la luzerne, mais elle en avait mangé un peu, dans l'incompréhensible besoin de faire plaisir à la famille Crépuscule. Armure Brillante était quelqu'un qui l'aurait collée en prison sans vergogne. Les parents Crépuscule était des poneys simples qui auraient couru pitoyablement à sa simple vue. Etincelle du Crépuscule avait donné le coup de semonce final lors de leur affrontement il y avait quelque mois. Et ils mangeaient à la même table, et les assiettes étaient pleines de luzerne dégoûtante, et Lune Cauchemardesque en avait ingurgité, peut-être qu'il s'agissait là de leur vengeance, un plat qui se mange froid, et auquel Lune Cauchemardesque ne touchait pas car c'était vraiment trop immonde. Et ils avaient été content quand elle avala son unique bouchée, et elle aussi, car l'espace d'un instant, ils avaient été égaux. peut-être que ses pouvoirs la séparaient des poneys, et peut-être que c'était mal. C'était ça que craignait Celestia, et c'est ce qui était arrivé, à leur grand dam. Les alicornes n'avaient plus légitimité pour règner, et sans leurs pouvoirs, elles n'étaient plus qu'objet de convoitise et de collection. Et la tristesse de Luna devint la tristesse de Lune Cauchemardesque, et lorsqu'elle s'absenta quelque instants derrière la maison pour "j'ai besoin d'y aller de temps en temps vous savez", elle ne retint plus ses larmes. Celestia était devenue la créature la plus misérable qu'on puisse imaginer, et Lune Cauchemardesque ne faisait pas de différence pour ceux qui l'avait convoitée. La seule inimité qu'elles avaient ensemble était celles qu'elles s'étaient créée. Celestia était tout ce que Lune Cauchemardesque haïssait, tout ce que Luna haïssait, et tout ce qu'il lui restait. Lune Cauchemardesque l'aurait bien envoyée au diable, la laisser crever là ou elle était pour essayer de reprendre les commandes du royaume et le construire à son image, mais à quoi bon? Les alicornes faisaient ça depuis des millénaires, et leur seule récompense avait été l'extinction de leur espèce.
A des millier de kilomètres de là, dans la plus sinistre et la plus profonde faille de tout Equestria reposaient toute les licornes ayant vécu sur la terre. Certaines y étaient allées avec leur dernière forces, d'autres avaient été amenées par leurs semblables. Celestia et sa soeur, peu importe l'état de cette dernière, étaient les dernières alicornes du monde, et emporteraient le secret dans la tombe ou on voudrait bien les jeter. Elles ne rejoindraient jamais les fantômes de leurs ancêtres.
Le Fardeau des Alicornes est de porter le poids du royaume sur leurs épaules, de voir naître et mourir tout ceux qu'elles aimeront, et de disparaître sans laisser de traces.
Le Fardeau de la Dernière Alicorne est encore plus lourd, car jamais elle ne connaîtra le repos.
Parce qu'elle avait eu le malheur de naître la dernière. Parce qu'elle héritait de ce poids enorme qu'elles se transmettaient de mère à fille, et qu'elle ne pourrait transmettre à personne. Comme une épouvantable malédiction.
Lune Cauchemardesque ravala sa rancoeur et ses larmes. Soudain, une silhouette fugace apparut par les vitre dépolies à la lumière du petit matin, et quelqu'un frappa à la porte.
- Etincelle du Crépuscule! par pitié, ouvre moi! piailla une voix étouffée que Lune Cauchemardesque connaissait bien.
Elle ouvrit la porte et tira brutalement la licorne bleue à l'intérieur, pendant qu'Etincelle du Crépuscule et sa famille s'éveillaient, engourdis de sommeil.
-Qu'est-ce qu'il y a? Intima l'alicorne.
-Des gardes! dit Trixie, pantelante et épuisée. Des gardes, partout! ils arrivent!
L'alicorne se dirigea à grand pas vers la fenêtre. On ne voyait pas grand chose à travers.
- Tu les à amenées ici, sale petite souillure! siffla Lune Cauchemardesque.
- Non, ils m'ont suivie! couina Trixie.
- C'est la même chose! aboya l'alicorne pendant que les autre poneys de la piece jétaient des regarde effrayés autour d'eux et commençaient à chercher ce qu'il fallait faire.
- J'ai suivi vos TRACES pour venir! hurla Trixie. Ils auraient fait pareil! je vous apporte une minute d'avance!
- Sortez, ou nous passons à l'assaut! hurla une voix forte au loin.
- Sale petite.. commença Lune Cauchemardesque, qui ouvrit la porte et jeta un oeil à l'exterieur.
Une volée de flèche pénetra dans l'encadrement en bois, se plantant dans le mur d'en face, le plancher, le cou, les ailes et les pattes de devant de l'alicorne, qui recula et s'effondra au sol en hurlant de douleur, la voix brisée.
Etincelle du Crépuscule se jeta sur l'alicorne et commença à extraire les flèches, sans faire attention aux coups de sabots.
- Nous devons, râla l'alicorne a peine calmée, partir tout de suite!
- Mais ou? Hurla Etincelle du Crépuscule, nous somme piegés!
- Le desert.. Ils ne nous chercheront jamais là bas!
- Vous êtes blessée, aboya Armure Brillante, vous ne l'atteindrez jamais!
- Qu'est-ce que tu connais, assena Lune Cauchemardesque en le foudroyant du regard, à la douleur? A la violence? A la défaite?
- Je l'inflige, dit l'etalon, c'est mon métier!
- Alors reste à ta place et laisse moi faire le mien, celui de fugitive, hurla Lune Cauchemardesque en se relevant, dégoulinante de sang. Monte, Etincelle du Crépuscule!
- Laissez moi venir! supplia Trixie.
Le sabot de l'alicorne l'expedia contre le lit.
-Ferme là, sale pouilleuse, retourne dans ton trou à rat! intima Lune Cauchemardesque.
- J'ai été à Sid-Hennit, petite merdeuse, dit lentement Trixie en martelant le sol. Et nous avons détruit l'usine de sucre! Le desert, je le connais bien, on y est allé y mourir ensemble, avec Baie Coup-de-poing, Platine et Ruée Arc-en-ciel. Mon trou à rat, tu l'à détruit! Sois une piètre alicorne, assume tes actes!
Et pour la première fois de sa vie, Trixie fut vraiment Grande et Puissante. Etincelle du Crépuscule tendit d'un seul coups son sabot et aggripa la crinière de Trixie ("Viens!"), la chargeant comme un sac sur la croupe de l'alicorne. Le regard de cette dernière rencontra celle de la licorne violette, qui ne lui laissa aucun droit à la désapprobation, et Lune Cauchemardesque, résignée, échauffa lentement ses ailes.
- Ouvre la danse, beau mâle! intima t'elle en direction d'Armure Brillante.
Armure Brillante arracha la couverture du lit familial et la tint devant lui, alors qu'il franchit la porte ouverte d'un coup de sabot.
- Otages! Cessez le feu! hurla t'il, laissant les première flèches tirées par inadvertance se perdre dans la couverture mal déroulée et épaisse. L'instant suivant, une ombre noire fit exploser la vitre du mur arrière, galopa en direction de la falaise, franchit les postes de tirs des gardes pris par surprise et s'y jeta d'un seul coups. Quelque flèches furent tirées dans sa direction mais n'atteignirent pas la masse tournoyante, qui commença à battre des ailes juste avant le sol.
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A des millier de kilometres d'ici, un zèbre aux yeux masqués ôta délicatement le sable des paupières d'une alicorne d'un blanc aveuglant. L'astre du jour sur ses flancs était plus rayonnant que jamais, et elle était magnifique, éblouissante. Son bandeau lui fut remis, pour épargner à ses yeux fragiles la reverberation, et ils se remirent en route pour Zebraïca.
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| | | #caelacanthe Floodeur compulsif
Date d'inscription : 04/03/2012 Localisation : Nederlands
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Lun 13 Aoû - 23:11 | |
| merci pour les coquilles du passage précédent! oui, le début était particulier, le point de vue est celui de twarah elle-même, dans sa conscience vacillante tout ça. désolé pour les problèmes de compréhension on a probablement tous une vision personnelle d'equestria parmi les rédacteurs de cette histoire, la mienne a une approche basée sur une certaine forme de cohérence (enfin... ), qui n'est pas foncièrement d4rk, mais avant tout réaliste : quand un poney est malade et affaibli, il l'est vraiment, et ne se contente pas de vomir dans tous les coins en se plaignant. et puis, tout a un prix : le lait d'alicorne lessive le corps de celui qui l'absorbe, mais dans l'histoire, on apprend qu'il n'est pas sans effets secondaires indésirables, c'est tout l'art de se mettre des bâtons dans les roues pour intéresser l'histoire. l'écriture collaborative, c'est aussi gripper le mécanisme de l'histoire pour voir comment le suivant s'en tirera. ça donne souvent des trucs intéressants. |
| | | #Iron Pony Maiden Floodeur compulsif
Date d'inscription : 28/02/2012 Age : 32 Localisation : Paris
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Lun 13 Aoû - 23:18 | |
| Bon, ben face à la pression, je me vois obligé de faire une review contre mon gré :
-J'ai cru que Vladimir allait mourir parce que un des gâteaux était empoisonné. -Trixie est une biatche intelligente. -Lune Cauchemardesque est une émo.
Maintenant, laissez-moi dormir... |
| | | #Invité Invité
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Lun 13 Aoû - 23:19 | |
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| | | #Magicpixel Floodeur compulsif
Date d'inscription : 19/02/2012 Age : 34 Localisation : Drôme (26)
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Mar 14 Aoû - 0:51 | |
| J'adore trixie <3 Et ce chapitre se voit illuminé de la rutilante et magnifique lyre corde-de-coeur, en plus. C'est tout ce qu'il manquait pour que votre fic soit réellement géniale. Plus sérieusement, on sent enfin le début du déclin du règne de vladimir. J'ai trouvé que le passage où il fond tout doucement en sanglots était bien écrit. On sent qu'il n'a pas les épaules pour prendre la place de célestia et qu'il s'est déjà lassé du sucre à gogo. Sinon j'attends impatiemment de savoir ce qui va se passer avec les sales riches (gerbant et cie). Eeeeet coquille time - Spoiler:
- Citation :
- auraient aperçut
cette lassitude qui disparaitraient s'étant emparée du répit costume en velour il aura déja fallut aguenouillé Trixie les regardaient faire quelque-uns Tous les regarde n'&tait pas je veut dormir dans ton lit! et avaient été suffisament tourmentée La seule inimité jétaient des regarde
La liste est relativement courte, mais elle aurait dû être grossie d'une bonne centaine de fautes de pluriel en plus. Le truc, c'est que je me suis retrouvé submergé par cette légion de fautes et que je n'ai rien pu faire Alors vous faites un effort et vous me relisez tout ça pour rectifier ce que j'ai eu la flemme de relever. |
| | | #gg totalement Frony
Date d'inscription : 12/09/2011 Age : 30
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Mar 14 Aoû - 19:07 | |
| Oh oui, le passage avec les gardes. Vous faites toujours ressortir les bons cotés de Trixie. |
| | | #Invité Invité
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Mar 14 Aoû - 19:11 | |
| Elle en a pas, c'est une vile catin, l'incarnation féminine du Malin, manipulatrice et avide de plaisirs charnels |
| | | #gg totalement Frony
Date d'inscription : 12/09/2011 Age : 30
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Mar 14 Aoû - 19:15 | |
| Mais si, regarde là, elle aide Géranium à faire son coming-out |
| | | #Invité Invité
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Mar 14 Aoû - 19:30 | |
| Géranium n'est pas gay, enfin, je crois pas. Dans mon interprétation, il avait juste payé pour emprunter le chemin boueux. |
| | | #gg totalement Frony
Date d'inscription : 12/09/2011 Age : 30
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Mar 14 Aoû - 19:43 | |
| C'est un garde, hein. Tu vois vraiment ça copuler avec un membre de la gente féminine ? |
| | | #Invité Invité
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Mar 14 Aoû - 19:47 | |
| Y a des détraqués partout + Oui, il a sûrement payé pour se prendre un coup de corne dans l'arrière train, ou pire. Qui sait quels plaisirs lubriques recelle cette magicienne démoniaque? |
| | | #Invité Invité
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Mar 14 Aoû - 19:52 | |
| - Boldeniak a écrit:
- Y a des détraqués partout + Oui, il a sûrement payé pour se prendre un coup de corne dans l'arrière train, ou pire. Qui sait quels plaisirs lubriques recelle cette magicienne démoniaque?
Oh god, je l'avais jamais compris comme ça. Je pensais qu'il était le donneur. Toutes ces images affreuses qui naissent dans ma tête. |
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