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| [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant | |
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Auteur | Message |
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#Frenetic~Pony Brony passionné
Date d'inscription : 12/11/2011 Age : 28 Localisation : Brest
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Lun 6 Aoû - 18:32 | |
| - caelacanthe a écrit:
- hé, les rédacteurs de fanfics, une question me taraude :
le sphinx d'Egypte se tient dans quelle position?
car c'est une position super-kyoote et il y a au moins un poney qui se tient comme ça dans presque tous mes passages, mais j'arrive jamais à mettre de nom dessus... il y a un nom pour ça? des termes techniques? Il se tient dans sa position. Sans rire, on qualifie ce type de position par une manière dite "sphinxiale". Sinon, y a pas de terme technique. Ex. du dico : Il semblait figé dans une attitude apathique et sphinxiale |
| | | #caelacanthe Floodeur compulsif
Date d'inscription : 04/03/2012 Localisation : Nederlands
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Lun 6 Aoû - 20:26 | |
| you sir are a scholar and a gentleman. merci beaucoup! oway 10x "sphinxiale" par futur passage. |
| | | #Magicpixel Floodeur compulsif
Date d'inscription : 19/02/2012 Age : 34 Localisation : Drôme (26)
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Lun 6 Aoû - 21:57 | |
| A chaque chapitre, on a droit à un foutage dans la merde de plus pour les antagonistes. Vous êtes fidèles à vous-mêmes Je sais pas pourquoi, mais je sens que vous allez nous caler une scène de plot entre étincelle et NMM. Non, je rigole, ce serait un peu malvenu (enfin, vous en seriez capables, quand même, dites pas le contraire). Mais à quel moment est-ce qu'elle a bouffé un poney ? |
| | | #Amélie Floodeur compulsif
Date d'inscription : 27/07/2011 Age : 25
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Lun 6 Aoû - 21:58 | |
| Dans sa prison et c'était Automne Ardent... |
| | | #Invité Invité
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Lun 6 Aoû - 21:58 | |
| Elle a fait d'Automne Ardent son petit déj, au fond du puits. |
| | | #Magicpixel Floodeur compulsif
Date d'inscription : 19/02/2012 Age : 34 Localisation : Drôme (26)
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Lun 6 Aoû - 22:02 | |
| Mais ça s'est passé il y a plus de 24 heures, non ? Donc sa digestion a eu le temps de se terminer, techniquement. 'Fin bon je perds la notion du temps, dans votre fic |
| | | #Invité Invité
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Lun 6 Aoû - 22:37 | |
| Le temps que ça traverse l'intestin, toussa. Mais j'admet qu'entre les ellipses et les péripéties qui s'enchainent, le temps s'écoule de manière assez hasardeuse.. |
| | | #caelacanthe Floodeur compulsif
Date d'inscription : 04/03/2012 Localisation : Nederlands
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Mar 7 Aoû - 12:57 | |
| pas d'inquiétude Magicpixel, on vient de passer les enchevêtrements temporels, là. la suite devrait être plus facile à lire. - Spoiler:
alors, dans l'ordre, NMM se remet d'un quasi-égorgeage, elle va se farcir un jarret rachitique ou deux pour s'en remettre, et elle attend. Peu après (c'est le matin) interviennent Peigne de miel et l'autre, qui découvrent la scène et se retrouvent prisonniers avec elle (comme Beaver ). Ils finissent par se faire massacrer, NMM ayant repris des forces, elle libère ensuite les prisonniers et leur fait comprendre que désormais, ils seront son armée personnelle. Des heures après, Celestia débarque avec le phare et Platine, ils se battent, se font latter, NMM se tire, échappe au piège qu'on lui a tendu dans la salle du trône et disparait dans le couvert des arbres. A ce moment-là, on est déja en fin d'après-midi. NMM passe la nuit à marcher à travers la forêt et à essayer de dormir. Au matin, elle se réveille en sursaut, déja 24h après absorbtion d'AA (et celle-ci amorce tout juste sa vengeance, première d'une longue série ), elle traverse la forêt, vers midi elle rejoint villeponey et son chemin croise celui de twalah, elles partent en urgence de la ville, elles rejoignent le chalet trente-six heures après l'évasion de NMM, alors que les effets secondaire de l'ingestion de matière carnée atteignent leur pic d'activité à cause de la décomposition. Elle et twalah dorment ensemble, au milieu de la nuit NMM se fait jeter hors du lit (peut-être que twalah avait la tête sous les couvertures ), et au matin, twalah est saisie d'une foudroyante pneumonie.
voilà la chronologie des dernières 48h du point de vue de NMM. t'as des zones tampon comme l'attente avant l'intervention des deux gardes, et celle de celestia. c'est pas encore trop bancal, je trouve. |
| | | #Invité Invité
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Mer 8 Aoû - 21:27 | |
| Nouveau chapitre, nouvelles horreurs! De la violence, du calinage! Jusqu'au bout de la nuit! - Spoiler:
Une fine brume de rosée fut soulevée par la porte du chalet familial qui s'aplatit dans l'herbe, après que Lune Cauchemardesque, incapable de manipuler la si haute technologie du mécanisme d'ouverture, ait décidé d'abreger l'attente. Le panorama qui s'étendit devant elle était superbe.
La clairière qui s'étendait devant le seuil de la modeste maison familiale était bordée d'arbres au déla de la cime desquels pointaient le sommet des montagnes. Le soleil levant, progressivement révelé par la Lune qui était devant lui, jetaient une lueur dorée sur les neiges éternelles et les nuages paresseux, portés par le même vent glacé qui soufflait entre les pattes et dans les oreilles de l'alicorne, qui fit quelque pas entre les herbes trempées sans cesser de regarder le ciel, y laissant un sillon de verdure. La Lune disparaissait progressivement dans le bleu immaculé, dans ce cycle qu'elles et l'autre alicorne, qu'elle n'appellerait jamais "sa soeur", avaient maintenu durant une longue fraction d'éternité. Au loin, une armée de licornes devaient souffrir le martyr, dans la cour d'un fort ou une place déserte, en essayant péniblement de déplacer la lune qu'ils avaient collé devant le soleil la veille. Certains tomberaient d'épuisement. D'autres ne se releveraient jamais. Certains abandonneraient, pour ne plus jamais recommencer, et lorsqu'il n'y aurait plus de volontaires, ils employeraient sûrement la manière forte. Le peuple désapprouverai. Ils laisseraient donc le soleil en place, et le peuple désapprouverai encore plus fort. Lune Cauchemardesque connaissais bien la désapprobation. Vladimir allait la découvrir.
Le problème, gloussa t'elle, c'est que lorsqu'on vient du peuple, on reste du peuple, roi d'equestria ou pas. C'est quelque chose que l'autre pimbêche n'avait jamais voulu admettre. Ses origines particulières avaient toujours joué en sa faveur, même si depuis quelque temps, le vent avait tourné. Lune Cauchemardesque connaissais bien la défaite.
Vladimir n'était qu'un fantôche. En se rapprochant du peuple, il se rapproche de son couroux. En lui disant ce qu'il veut bien entendre, il le met en face du manque de discernement et de jugement qui rendit les alicornes souveraines, à une époque ou personne d'autre ne voulait occuper cette place. Et surtout, il n'avait aucune idée d'où il allait. Un nouvel ordre naturel, des licornes qui soulèvent le soleil et la lune, le retour du sucre? Du spectacle, c'est tout. Elle, Lune Cauchemardesque, n'était pas foncièrement méchante. Elle voulait juste mettre la nuit à la mode, en quelque sorte. Mais il ne s'agissait pas de détruire quelque chose, de monter les poneys les uns contre les autres, de les laisser se battre pour prendre la barre en esperant dire les bonne choses au bon moment pour conserver son image de monarque et prier pour que le royaume reste a flot . Lune Cauchemardesque était une bonne souveraine, du moins, c'etait l'impression qu'elle avait. Elle n'avait juste jamais eu place sur le trône.
La lueur sur les neiges au sommet des montagnes était devenue blanche. La Lune continuait de monter. le moignon de corne de la jument noire s'illumina légerement. Personne ne le vit, mais la Lune ralentit lentement sa course, de plus en plus, comme si sa masse augmentait, encore, et encore, et Lune Cauchemardesque ricana en imaginant les meilleures licornes du royaume, à bout de force, se demander ce qu'il n'allait pas, les veines saillantes, les yeux révulsés par l'effort, perdant prise d'un seul coups et s'échouant lamentablement au sol d'épuisement. Lune Cauchemardesque savoura chaque seconde, ressentant la lutte perdue d'avance qui se jouait a des milliers de kilomètres d'ici, et elle relacha brutalement la prise. Un message envoyé au souverain-fantôche:"Je ne pardonne pas. Je n'oublie pas. Attend moi"
Sa petite farce terminée, Lune Cauchemardesque regarda derrière elle. Dans le chalet, battu par les vents, se trouvait toujours cette licorne malade dont elle avait encore besoin. Cette licorne courageuse, qui l'avais suivie alors qu'elles étaient censées être les pire ennemies du monde. L'alicorne savait que dans d'autre circonstances, elle l'aurait simplement piétinée dans son lit, lui enjoignant, dans son interêt propre, de se dépecher de mourir. Mais elle ressentait une inexplicable pointe de sympathie pour Etincelle du Crepuscule. Peut-être que c'était quelque fragments de Luna qui se promenaient encore dans sa conscience. Peut-être que non. Lune Cauchemardesque remis la porte en place et, se dressant au centre de la clairière, leva la tête et ecarta les narines, arborant l'antique pose de ses ancêtres, celles que des millions de ses congénères prenaient lorsqu'etait venu le temps d'humer l'air très très profondément.
Rien.
Lune cauchemardesque insista, inquiète. Si elle cherchait en volant, elle se ferait repérer et c'en était fini de la licorne violette. Si elle cherchait en marchant, elle se perdrait pour toujours et c'en était fini de la licorne violette.
Sa patte avant s'etait levée toute seule, mais l'alicorne ne s'en etait pas aperçu. Lune Cauchemardesque continua d'inspirer lentement l'air froid, qui brûlait l'interieur de ses naseaux et se répandait entre ses deux yeux, sous son cerveau et au dessus de sa cavité buccale, formant une torpille glacée qui frappait le fond de ses poumons, pour rien. Rien qu'une entêtante odeur pinède melée à une odeur de mousse et d'herbe humide.
Pourquoi les parents de cette sale pimbêche étaient allés se réfugier dans un lieu aussi perdu en pleine montagne? Lune cauchemardesque, en proie aux vertiges de la suroxygenation, pesta et cracha. Ca ne servait à rien d'insister. Si la jument violette était encore en vie à cet instant, Lune Cauchemardesque lui annoncerait que tout était perdu, et la regarderait s'étouffer jusqu'a la fin. Au moins, elle aurait la chance de mourir dans la maison de sa famille, dans un grand lit confortable, dans le plus bel endroit du monde. Beaucoup n'auraient pas eu cette chance.
Elle même n'avait pas eu cette chance. Elle, l'anomalie, la parasite qui avait volé le corps de l'innocente alicorne bleue. A moins qu'elle ne fut que la condensation des pire horreurs capable de naître de cet être qui avait été ô combien tourmenté? Lune Cauchemardesque n'aimait pas Luna. A vrai dire, elle ne reconnaissait même pas son existence, de même que Luna n'admettrais jamais que Lune Cauchemardesque existe en sa présence. Mais à quoi pouvait mener le labyrinthe de la folie? Les alicornes n'étaient pas parfaites. Luna n'avait pas été parfaite, Lune Cauchemardesque en était la preuve directe. Celestia n'était pas parfaite. Mais l'armée des grouillants, licornes, pégases et crotteux lui avaient demandé de l'être, sans erreur possible. Au fond, Celestia n'était qu'un obstacle de plus sur la route de l'alicorne noire vers le trône d'Equestria, et sa disparition dans une nuit eternelle. Au fond, Lune Cauchemardesque ne lui en voulait pas plus que ça, non. Peut-être même qu'elle compatissais au triste sort de l'alicorne blanche, peu importe ce qu'il lui était arrivé. Mais c'etait pour leur faire payer. Toute cette ingratitude, toute ces doléances, toute cette hypocrisie, ces jugements impitoyables, ces choix ne menant qu'à des issues forcément nuisibles pour quelqu'un et qui seraient fait accompagnés d'une éternité de reproches. Au fond, peut etre que Lune Cauchemardesque n'était que la rancoeur de Luna envers ceux qui, chaque jour, avaient pesé sur les épaules de sa grande soeur au point de la pousser à les séparer pour mille ans, juste pour avoir la paix. Peut-être que quelque siècles sans soleil donneraient au peuple de vraies raisons de détester leur souverain. Largement plus qu'il n'en faudrait pour que Vladimir finisse piétiné sur les pavés d'une place publique, certe. Mais en attendant, Lune Cauchemardesque n'avait plus que de cauchemardesque que le nom, et était toujours perdue en pleine montagne, souveraine du vide, définitivement seule, n'ayant pour vivats et huées que l'incessant bruit du vent.
Le vent, qui venait de tourner. Lune Cauchemardesque hésita, le sabot sur la porte, et recommença à inspirer une quantité phénoménale d'air.
Il n'y avait que l'odeur pinède des sapins humides de rosée. De plus en plus de sapins, une éternité de sapins difformes, trapus, figés. La foret infinie qui les entouraient s'etait concentrée dans les quelque litres d'air glacial qui avaient pulverisé les dernières capacité olfactives de l'alicorne noire. Et puis, au loin, aussi ténu que le souffle d'un papillon, une odeur de fumée. Lune Cauchemardesque s'en empara, la ratant, tentant de la ressentir à nouveau. La fine senteur imperceptible joua à cache-cache avec la perception de l'alicorne, se montrant, disparaissant, et enfin, se laissant doucement attraper, mettant fin au jeu, et la jument noire plongea dedans, sachant ce qu'elle cherchait, extirpant tout ce qu'elle put de la sensation, la perdant à nouveau, la récupérant, la maintenant impitoyablement, et trouva l'infiniment légère odeur d'une jument. Une jument bercée de sensations, exprimant un million de fragrances, de désir, de douleur, de sentiments, se melant en cette puanteur agréable que revêtait simplement la vie qui s'écoule. Lune Cauchemardesque ressentait des choses depuis quelque temps, des choses qu'elle ne connaissais pas. l'infinie rancoeur, l'infinie perversion qui habitait son coeur avait dû céder sa place a quelque poussières de quelque chose qu'elle cherchait à sonder encore un petit peu, peut-être du bonheur, peut-être de la joie de vivre, toute ces choses qui émanaient des être vivants et mourants sur cette planète, parfois même dans le plus accablant malheur, dans l'espoir perpetuel qu'un jour, tout irait mieux.
L'alicorne noire cracha sans retenue l'air vicié de ses poumons, pantelante. Les larmes étaient revenue à ses yeux, mais elle savait que ce n'était pas la morsure du vent. Lune Cauchemardesque, l'espace d'un instant, avait regretté d'être Lune Cauchemardesque, mais cela, personne ne le saurait jamais. Sauf Luna. Peut-être qu'un jour, elle changerait et qu'elle et la jument bleue et meurtrie prostrée au fin fond de son être finiraient par vivre ensemble, avec leur vices et leur innocence melées. Peut-être qu'elle finirait par disparaitre, elle, Lune Cauchemardesque. mais si cela devait se faire, alors cela se fera, car ce serait l'ordre naturel des choses, et il n'y aurait rien à regetter. L'alicorne noire se mit en route dans la direction supposée de la mystérieuse jument reclue dans ces montagnes.
-Hourra pour le roi! hurlait la foule en délire en jetant des confettis et des poignées de sucre aux occupants du char déïtique qui pavanaient dans la grande-rue de Poulichedelphie. Longue vie au roi et a la reine!
La patte grande levée, vétue de ses plus beaux atours, Vladimir saluait l'immensité de la population rassemblée sur les trottoirs, les parvis des fenêtres, les toits des grande batisses. Autour de lui, Gerbant Riche et Rubis Precieux récoltaient leur part de gloire, incapable de contenir leur bonheur. - On est riche! gloussa Rubis Précieux, le museau blanc de sucre leché a même le trottoir. On est célèbres! Oh, Vladimir, tu es si grand! - Vladimir, quel Histoire magnifique nous avons réussi à écrire! se gaussa Gerbant Riche, qui levait les pattes pour encourager les vivats. Oh par Vladimir, jura t'il selon les nouvelle conventions du langage.
Un gateau tournoya dans sa direction, et Gerbant Riche l'aperçut trop tard, horrifié. Il ferma les yeux, attendant l'impact, et vit le sabot de Vladimir attraper le met et l'entrainer vers sa bouche, ou il mordit dans un geste qui dégoulina d'autorité, de panache et de crème. La foule redoubla de ferveur, la ville tout entière resonnait du martellement de milliers de sabots sur ses pavés, le cordon de garde royale, renforcé pour l'occasion, frappa du baton au hasard dans la masse pour contenir la foi inimaginable qui avait saisi ces poneys, devant qui le monde avait changé, devant qui se trouvait celui qui avait réussi à le faire.
- Peuple d'Equestria! rugit Vladimir en se levant, exposant sa couronne au soleil qui flamboya de mille feux. Ce n'est que le début de notre immense règne! C'est éperdu de sincérité que je prend cette responsabilité qu'est tout Equestria sur mes épaules, et que je menerai vers un avenir radieux, celui que jamais la déesse du soleil levant n'avait jamais réussi a dévoiler!
Les poneys braillèrent leur adulation envers le roi, les gateau voltigèrent de plus belle, couvrant le cortège royal d'une couche glissante et colorée, suppurante de douceur où se vautra sans retenue Rubis Précieux, suivie par Gerbant Riche qui lui en couvrit le visage juste avant de fourrer sa langue dans sa bouche, au bout de laquelle se trouvait une cerise, tout en tartinant l'entr'intrigue de la jument de pâte mielleuse et sucrée, arrachant à Rubis Precieux des hennissement indécents et farouches. Au fin fond du plus sombre des cachots du palais royal, un poney qui avait eu le malheur de gagner le prix du plus beau texte de la pièce de théatre la plus épique de l'année attendait tristement l'heure de sa discrète et expéditive execution.
- Compagnons! hurla Vladimir, allons porter la bonne parole jusqu'à l'horizon! Allons explorer notre nouveau royaume! Les rennes claquèrent et les solide pégases royaux s'élancèrent, fendant la foule à toute vitesse, soulevant le chariot sacré et dégoûtant dans les airs, sous les hourras et les applaudissement d'une foule en délire que même les coups de cravache des gardes impériaux ne put contenir, et qui furent molestés de dévotion.
Au bord d'un petit torrent, se trouvait une cabane branlante avec une cheminée qui crachait les reste d'un feu mourrant. La batisse etait pitoyable, constellée de trous, et Lune Cauchemardesque resta perplexe à la vue du taudis, hésitant a frapper la porte de peur qu'elle ne s'écroule. Levant son sabot, elle gratta doucement la mousse sans trop savoir quoi faire, en essayant d'entendre ce qu'il y avait a l'interieur.
- Caresses... récita machinalement quelqu'un à l'intérieur. *sif* trente pour une demi-heure *hic!*, cinquante pour une heure... *sif*
Lune Cauchemardesque secoua la tête, chassant son appréhension ridicule, et entra.
D'abord vint l'odeur. Le gouffre obscur émanait une inimaginable senteur d'alcool, lourde et poisseuse, à laquelle se melait les odeurs de tout ce qu'une jument pouvait émettre autour d'elle, selon les experience qu'elle pouvait subir. Comme si la propriétaire des lieux avait cherché à donner définitivement son identité a la maison, le sol, les murs, le plafond étaient couverts de cette fragrance piquante, mélange de phéromone et de secrétions diverses quoique pratiquement toute issues du même endroit de l'anatomie, réputé pour ses caprices de fonctionnement un peu bizarre mais qui n'en restait pas moins naturel. Les quelque braises de la cheminée se rallumèrent au contact de la bouffée d'air frais, une flamme jaillit, et après l'odeur vint la vue.
Le sol était couvert de vieux linges et de bouteilles, et c'était pour ainsi dire le seul mobilier de la maison, ainsi qu'une assiette pour qui le mot vaisselle devait provenir d'une autre langue, si pas d'une autre planète. Affalée sur le ventre au milieu d'un tas de frusques et de bouteilles gisait l'habitante de la maison, croupe haute levée, exposant toute son intrigue ferme et généreuse à quiconque se serait tenu dans l'encadrement de la porte. Ses cuisses musclées formaient un arc autour d'un amas de tissus, et bien que sa queue et sa crinière ne furent pas peignés, et que la jument était très negligée, elle n'en restait pas moins attrayante pour quiconque aurait pu faire fi du décor.
- Qui est tu? Demanda doucement l'alicorne en regardant autour d'elle, les narine serrées.
- J.. Jument, c'est ça? Croassa la forme d'un air aussi enjoué qu'une pierre tombale. C'est.. Cinquante bits de plus pour le sa.. Sapphisme ou alors.. Une..
- J'ignore ce que valent des bits mais ça ne coûte sûrement pas cher, nota l'alicorne. Allez, lève toi et viens avec moi.
- P.. Posez cette bouteilles ici et barrez vous, grogna la licorne en tournant légerement la tête, révelant sa corne, et en indiquant un endroit avec ses fesses, ou quelque chose du genre.
Lune Cauchemardesque secoua tristement la tête et attrapa la crinière argentée de la licorne avec ses dents, lui arrachant un glapissement de surprise et de douleur. Elle la roula au sol dans sa direction, pour pouvoir se placer à la lumière, et attendit la réaction habituelle.
La licorne la considéra d'un oeil vague et méprisant. - Ôte toi du soleil de la Grande et Puissante Trixie, dit-elle. - Tu n'as pas peur de moi? Demanda Lune Cauchemardesque, etonnée. - Es-tu un bien ou un mal? répondit lanconiquement la licorne bleue.
La jument noire cracha et gronda. Saisissant à nouveau la crinière de l'alicorne, elle la traîna au dehors, ignorant ses cris, et amena la licorne nauséabonde en direction du torrent.
-Je suis Lune Cauchemardesque, dit lentement Lune Cauchemardesque entre ses dents, et il n'y a pas pire ordure que moi en ce monde. Quoique la concurrence est devenur rude, depuis quelque temps.
- La grande et puissante Trixie ne craint personne! pas même les Petite Ourses! Pas même les grande Ourses! pas même les dragons! Pas même les alicornes! tonna Trixie en crachant d'inutiles etincelles avec sa corne.
- Va dire ça a l'eau froide, continua Lune Cauchemardesque en l'expediant dans le torrent. La Grande et Puissante Trixie atterit la tête la première et se débattit en piaillant.
- Et savonne bien entre les pattes, ricana l'alicorne noire, la regardant tendrement en prise avec l'eau glacée. Et elle la tira hors de l'eau, la laissant pantelante et crachante de rage au sol. - Dis moi, douce licorne, pour vivre dans un lieu aussi hostile, tu dois avoir quelque bonne bases de vie en solitaire, n'est ce pas? - La grande et Puissante Trixie ne craint, dit Trixie en toussant, pas les bête ni la maladie. - Tu ne crains donc rien? Demanda Lune Cauchemardesque, que ce nouveau jouet amusait follement. - La grande et Puissante Trixie ne craint, continua Trixie, maintenant parfaitement réveillée, pas même Etincelle du Crepuscule. Le jeu etait terminé. Le sabot de l'alicorne noire mis la licorne sur le dos, la clouant au sol de son sabot. - J'ignore comment tu connais Etincelle du Crepuscule, mais c'est la providence qui t'envois, dicta lentement la jument noire. Réjouis toi, licorne puante, te voila bombardée aide-soignante. Je vais te mener à Etincelle du Crepuscule, tu vas la soigner, et je te laisserai retourner dans ton clapier. Est-ce que cela te convient? - La.. -Cette question n'admet qu'une seule réponse possible. Trixie tourna la tête. - Allez vous faire voir.
S'ensuivit quelque minutes de violence, mais les coups de sabots que reçut la licorne pleurnichante pitoyablement roulée en position foetale sur le sol n'était que les dégats collateraux de l'intense lutte qui faisait rage en l'alicorne noire, partagée entre l'envie de réduire le monde entier en miette et la nécessité d'utiliser cette licorne pour la suite des évenements.
- D'accord! d'accord! hurla Trixie, mettant un terme à la discussion, je vais venir! Oh par Celestia, j'ai si mal...
Lune Cauchemardesque cessa de cogner et considera plus attentivement le corps de la licorne. Il y avait les marque fraîches des quelque remontrances polies qu'elle avait pu lui faire elle quand à son comportement déplacé et son manque de cooperation, certe, mais il y avait d'autre marques. Lune Cauchemardesque était assez inculte en la matière mais elle reconnut des marque de cravaches, de coups violents portés sur le corps à la robustesse impressionnante de la magicienne. Et sous ces marques, se trouvaient des blessures encore plus profondes. Mais Lune Cauchemardesque, ni personne d'autre, ne les verraient jamais.
Oubliant son désarroi, Lune Cauchemardesque força la licorne à se lever et à la suivre jusqu'à la maison d'Etincelle du Crepuscule. L'alicorne noire se surprit à être soulagée lorsqu'elle constata que l'occupante des lieux était toujours vivante, simplement endormie. Trixie s'approcha d'elle, la flairant doucement, et se tourna vers l'alicorne. - Elle a une pneumonie. Ou êtes-vous allée trainer? soupira Trixie. - Ce ne sont pas tes oignons, jument crasseuse, répondit Lune Cauchemardesque d'un air de dédain. Comment ça se soigne? Trixie redevint la Grande et Puissante Trixie et annonça, avec un ton qui inspira de préalable roulement de tambour: - Il lui fait un grog.
Lune Cauchemardesque se retrouva donc bipède au pied des sapins pour arracher quelque aiguilles tandis que Trixie allumait un feu dans la cheminée et fouillait dans les armoires pour trouver une casserolle et pourquoi pas, quelque objets de valeurs donc la disparition ne serait que secondaire au vu de la gravité des évenements.
-M'aif les aigfuilles de pin, dit l'alicorne en lâchant son chargement au sol. Et maintenant, que faut-il? -Il faut, dit la Grande et Puissante Trixie, de l'alcool. Lune Cauchemardesque la regarda comme si il fallait à nouveau faire preuve de violence. - Hé, c'est vrai, se défendit la licorne bleue. Un grog se fait avec de l'infusion, de l'alcool et de l'eau chaude! c'est pas moi qui l'ai inventée! - J'espère pour toi que tu dis vrai. Eh bien, qu'est-ce que tu attend? - Pardon? Demanda Trixie. - Pour coller de l'alcool dans ta décoction nauséabonde! aboya Lune Cauchemardesque. Etincelle du Crepuscule toussa et grogna en se retournant douloureusement. - Il n'y en a pas ici, souffla la licorne bleue. Ils ne gardent rien chez eux! Mais j'en ai sûrement chez moi! - Très bien, dit Lune Cauchemardesque, alors je vais y aller. Je ferais aussi vite que possible, pendant ce temps, tu surveille la maison. Et, dit-elle en rapprochant son visage de celui de la licorne, si il arrive quoi que ce soit a Etincelle du Crepuscule, je te promet des tourments pire que tout ce que tu peut imaginer! Trixie regardait les yeux de l'alicorne, mais ne les voyaient plus. Une brève lueur dans son regard appris à l'alicorne qu'une bonne partie du travail avait déja dû être fait, et son dos eut un frisson. Elle souffla et partit en direction de la porte. Lorsque la porte se referma, Trixie se tourna lentement vers Etincelle du Crepuscule. - Nous revoila ensemble, ma douce, dit-elle en caressant délicatement le visage de la licorne violette qui ouvrit les yeux et sentit ses pupilles se ratatiner de terreur. - Il n'y a pas d'alcool chez moi, gloussa Trixie, j'ai tout fini hier! que de temps cette harpie va chercher, pour rien! et nous serons ensemble, toi et moi, pendant tout ce temps. Qu'en dis tu, Etincelle du Crepuscule? As tu déja goûté a la Grande et Puissante Trixie?
Trixie escalada lentement le lit et rampa en direction des oreillers, inéluctablement. Même Lune Cauchemardesque etait préferable a ça, frémit Etincelle du Crepuscule en tentant de s'échapper désesperément sous les draps.
Le galop de l'alicorne la conduisit a nouveau à la batisse branlante de la magicienne, dont elle fit sauter la porte, pour se trouver nez à nez avec un garde imperial. Le garde, surpris par l'absence de Trixie, se tourna d'un coups vers la déflagration, aperçut Lune Cauchemardesque qui eut un hoquet de terreur et il hurla de toute ses forces. Un sabot en pleine face le fit taire et il s'écroula au sol, inconscient. L'alicorne, le coeur battant, resta immobile quelque instants pour écouter, n'entendit rien, et chercha que faire du garde. Sa survie n'avait que des désavantages. A l'instant ou Lune Cauchemardesque allait abattre un sabot tranchant sur le garde, elle vit rouler une bouteille du sabot du soldat évanoui. Elle l'attrapa délicatement, la posa dehors comme si il n'avait pas fallut qu'elle assiste au spectacle, et frappa, frappa, encore et encore, défonçant le visage, les membres, la poitrine du garde, savourant le sang tiède qui jaillissait à chaque impact, qui s'écrasait sur ses lèvres et sur lequel elle passait sa langue, se remmemorant son festin dans les prisons du chateau et brûlant du regret de ne pas avoir le temps de faire de même.
- Contemplez! dit Vladimir, au sommet d'une des plus haute falaise d'Equestria. Son costume était sale, le char royal était sale, les gardes imperiaux qui le tiraient étaient maculés de substance grasse et collante. Au loin s'étendait d'immense plaines, que bordaient de haute montagnes qui se confondaient avec les nuages à l'horizon. Vallée-de-nuages surplombait toute la prairie de Nombreux Galops, jetant son ombre mouvante et gigantesque au dessous, ses haute tours etherées dressées vers le ciel. - Notre royaume. Notre réussite! Les larmes coulaient de ses yeux tandis qu'il édictais ces mots. - Je n'aurais jamais cru que ça nous arriverai un jour, dit Rubis Precieux, titubante d'orgasme étiolé, dégoûtante de crême et de gâteau marbrés. - Ainsi, c'est donc ça, l'autorité, dit Gerbant Riche, les yeux illuminés de mille étoiles. Au fond, quand on était riche, on pouvait juste s'acheter la terre entière. Mais la gouverner, et gratuitement en plus! - Nous avons accomplis de si grande choses, dit Vladimir. - Le peuple, continua t'il, a besoin de quelque chose de fort.
-Un roi, dit-il en posant son sabot sur sa poitrine gonflée d'allegresse.
-Une reine, dit-il en posant son autre sabot autour des épaules frissonnantes de Rubis Précieux.
- Et.. C'est tout, en fait, continua le nouveau monarque en regardant Gerbant Riche en biais, qui compris un peu tard ce qu'il allait se passer. D'un coups de sabot bien placé, Vladimir l'envoya rouler sur le fond du char, glissant comme jamais, et le noble tomba au sol. - Que fais tu? Hurla Gerbant Riche, les yeux révulsés de terreur. Tu es devenu fou?
- Ben, t'as qu'a poster des photos dans des magazines a scandale, mon pauvre vieux! rugit Vladimir en descendant du char royal et en l'envoyant vers la falaise. - Ne fais pas ça! je.. AAAAAAAAAAAAAAAAH! hurla le poney en disparaissant dans un nuage de gravats et de poussière. - Mais tu es completement fou! hurla Rubis Precieux. - Mais non ce n'etait qu'un parjure. Un traitre, un saligaud. Tu devrais être heureuse, sournoise jument, car maintenant tu es ma reine, et je t'offre un royaume, dit Vladimir d'une voix mielleuse. - Oh, Vladimir, dit la riche pouliche, ne pouvant contenir sa joie, je suis si heureuse! - Rentrons dans notre nouvelle demeure. Demain, nous vivrons notre premier jour sans alicornes, et le premier jour du reste de notre règne.
-Me voila! dit Lune Cauchemardesque en ouvrant d'un seul coups la porte du chalet. L'alicorne failli laisser tomber sa bouteille au sol devant le spectacle.
Trixie etait aguenouillée au dessus du visage d'Etincelle du Crepuscule, lui offrant sa croupe généreuse et tenant sa tête avec ses cuisses. Ses pattes avant maintenaient fermement les draps afin qu'Etincelle du Crepuscule ne puisse pas se débattre et Trixie avait forcé la licorne à la lecher "a cet endroit là", intégralement, centimetre après centimetre, et "que ce soit suffisament brillant pour que la grande et puissante trixie puisse s'y voir tout les matins en se levant!". En apercevant l'alicorne noire, Trixie poussa un hululement de terreur et tomba au sol en roulant, recroquevillée sur elle même, attendant l'armageddon. Tandis qu'Etincelle du Crepuscule reprenait sa respiration en haletant, Lune Cauchemardesque décida que dans son état, si elle commençait à corriger la magicienne, elle n'en sortirait peut-être pas vivante. Elle fit rouler la bouteille de rhum en direction de Trixie, qui s'en empara timidement, pour ne pas avoir l'air de faire la difficile, et qui poussa un cri de surprise en voyant que la bouteille était poisseuse de sang. - Mais.. Ou avez vous fait ça? hurla t'elle, remarquant que le buste, le cou, le visage de l'alicorne étaient aussi gluants, ses sabots laissant leur marque rouge définitivement incrustée dans le plancher. - Il y a eu, on va dire, de la visite, dit Lune Cauchemardesque. Il à bien fallut que je fasse quelque chose.. - Ils vont se poser des questions! ils vont savoir que vous êtes là! Ils vont penser que c'est moi! Oh par Celestia, gémit Trixie en engouffrant sa tête entre ses patte avant. Un clapotis sur le plancher appris à l'alicorne noire que la vessie de la magicienne prostrée contre un mur venait de faire grève. Lune Cauchemardesque fut soulagée qu'elle ne fut plus au dessus d'Etincelle du Crepuscule. Quand les parents retrouveraient la douceur de leur lieu de vacance, ils feraient une drôle de tête. - Alors, nous devons faire vite. Bouge toi, jument pitoyable! rugit-elle en claquant du sabot au sol, y gravant une trace rouge supplémentaire.
Le soir finit par tomber. Allongé dans le lit imperial, dans la plus haute tour du chateau de Nombreux Galops, au milieu des baldaquins et des tentures millénaires, Vladimir labourait impitoyablement Rubis Précieux, lui arrachant des cris de douleur et de jouissance melés. Furieusement, il frappait le fond de la nouvelle reine, impitoyablement, il s'aggripa à sa crinière, l'étranglant presque, et de son autre sabot, prenait d'immense poignées de creme chantilly et de sucre qu'il étalait sur sa face, son corps, qu'il lui forçait a ingurgiter, avec une violence que ne connaissais pas Rubis Précieux, incapable de penser à quoi que ce soit, assouvissant son désir de jouissance, de sucre et de pouvoir, sans pouvoir s'arreter, ni même juger de la manière dont les choses se termineraient. Et c'était exactement ce que souhaitais Vladimir.
Dernière édition par Boldeniak le Mer 8 Aoû - 22:15, édité 1 fois |
| | | #Invité Invité
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Mer 8 Aoû - 21:40 | |
| - Boldeniak a écrit:
- Nouveau chapitre, nouvelles horreurs! De la violence, du calinage! Jusqu'au bout de la nuit!
- Spoiler:
Une fine brume de rosée fut soulevée par la porte du chalet familial qui s'aplatit dans l'herbe, après que Lune Cauchemardesque, incapable de manipuler la si haute technologie du mécanisme d'ouverture, ait décidé d'abreger l'attente. Le panorama qui s'étendit devant elle était superbe.
La clairière qui s'étendait devant le seuil de la modeste maison familiale était bordée d'arbres au déla de la cime desquels pointaient le sommet des montagnes. Le soleil levant, progressivement révelé par la Lune qui était devant lui, jetaient une lueur dorée sur les neiges éternelles et les nuages paresseux, portés par le même vent glacé qui soufflait entre les pattes et dans les oreilles de l'alicorne, qui fit quelque pas entre les herbes trempées sans cesser de regarder le ciel, y laissant un sillon de verdure. La Lune disparaissait progressivement dans le bleu immaculé, dans ce cycle qu'elles et l'autre alicorne, qu'elle n'appellerait jamais "sa soeur", avaient maintenu durant une longue fraction d'éternité. Au loin, une armée de licornes devaient souffrir le martyr, dans la cour d'un fort ou une place déserte, en essayant péniblement de déplacer la lune qu'ils avaient collé devant le soleil la veille. Certains tomberaient d'épuisement. D'autres ne se releveraient jamais. Certains abandonneraient, pour ne plus jamais recommencer, et lorsqu'il n'y aurait plus de volontaires, ils employeraient sûrement la manière forte. Le peuple désapprouverai. Ils laisseraient donc le soleil en place, et le peuple désapprouverai encore plus fort. Lune Cauchemardesque connaissais bien la désapprobation. Vladimir allait la découvrir.
Le problème, gloussa t'elle, c'est que lorsqu'on vient du peuple, on reste du peuple, roi d'equestria ou pas. C'est quelque chose que l'autre pimbêche n'avait jamais voulu admettre. Ses origines particulières avaient toujours joué en sa faveur, même si depuis quelque temps, le vent avait tourné. Lune Cauchemardesque connaissais bien la défaite.
Vladimir n'était qu'un fantôche. En se rapprochant du peuple, il se rapproche de son couroux. En lui disant ce qu'il veut bien entendre, il le met en face du manque de discernement et de jugement qui rendit les alicornes souveraines, à une époque ou personne d'autre ne voulait occuper cette place. Et surtout, il n'avait aucune idée d'où il allait. Un nouvel ordre naturel, des licornes qui soulèvent le soleil et la lune, le retour du sucre? Du spectacle, c'est tout. Elle, Lune Cauchemardesque, n'était pas foncièrement méchante. Elle voulait juste mettre la nuit à la mode, en quelque sorte. Mais il ne s'agissait pas de détruire quelque chose, de monter les poneys les uns contre les autres, de les laisser se battre pour prendre la barre en esperant dire les bonne choses au bon moment pour conserver son image de monarque et prier pour que le royaume reste a flot . Lune Cauchemardesque était une bonne souveraine, du moins, c'etait l'impression qu'elle avait. Elle n'avait juste jamais eu place sur le trône.
La lueur sur les neiges au sommet des montagnes était devenue blanche. La Lune continuait de monter. le moignon de corne de la jument noire s'illumina légerement. Personne ne le vit, mais la Lune ralentit lentement sa course, de plus en plus, comme si sa masse augmentait, encore, et encore, et Lune Cauchemardesque ricana en imaginant les meilleures licornes du royaume, à bout de force, se demander ce qu'il n'allait pas, les veines saillantes, les yeux révulsés par l'effort, perdant prise d'un seul coups et s'échouant lamentablement au sol d'épuisement. Lune Cauchemardesque savoura chaque seconde, ressentant la lutte perdue d'avance qui se jouait a des milliers de kilomètres d'ici, et elle relacha brutalement la prise. Un message envoyé au souverain-fantôche:"Je ne pardonne pas. Je n'oublie pas. Attend moi"
Sa petite farce terminée, Lune Cauchemardesque regarda derrière elle. Dans le chalet, battu par les vents, se trouvait toujours cette licorne malade dont elle avait encore besoin. Cette licorne courageuse, qui l'avais suivie alors qu'elles étaient censées être les pire ennemies du monde. L'alicorne savait que dans d'autre circonstances, elle l'aurait simplement piétinée dans son lit, lui enjoignant, dans son interêt propre, de se dépecher de mourir. Mais elle ressentait une inexplicable pointe de sympathie pour Etincelle du Crepuscule. Peut-être que c'était quelque fragments de Luna qui se promenaient encore dans sa conscience. Peut-être que non. Lune Cauchemardesque remis la porte en place et, se dressant au centre de la clairière, leva la tête et ecarta les narines, arborant l'antique pose de ses ancêtres, celles que des millions de ses congénères prenaient lorsqu'etait venu le temps d'humer l'air très très profondément.
Rien.
Lune cauchemardesque insista, inquiète. Si elle cherchait en volant, elle se ferait repérer et c'en était fini de la licorne violette. Si elle cherchait en marchant, elle se perdrait pour toujours et c'en était fini de la licorne violette.
Sa patte avant s'etait levée toute seule, mais l'alicorne ne s'en etait pas aperçu. Lune Cauchemardesque continua d'inspirer lentement l'air froid, qui brûlait l'interieur de ses naseaux et se répandait entre ses deux yeux, sous son cerveau et au dessus de sa cavité buccale, formant une torpille glacée qui frappait le fond de ses poumons, pour rien. Rien qu'une entêtante odeur pinède melée à une odeur de mousse et d'herbe humide.
Pourquoi les parents de cette sale pimbêche étaient allés se réfugier dans un lieu aussi perdu en pleine montagne? Lune cauchemardesque, en proie aux vertiges de la suroxygenation, pesta et cracha. Ca ne servait à rien d'insister. Si la jument violette était encore en vie à cet instant, Lune Cauchemardesque lui annoncerait que tout était perdu, et la regarderait s'étouffer jusqu'a la fin. Au moins, elle aurait la chance de mourir dans la maison de sa famille, dans un grand lit confortable, dans le plus bel endroit du monde. Beaucoup n'auraient pas eu cette chance.
Elle même n'avait pas eu cette chance. Elle, l'anomalie, la parasite qui avait volé le corps de l'innocente alicorne bleue. A moins qu'elle ne fut que la condensation des pire horreurs capable de naître de cet être qui avait été ô combien tourmenté? Lune Cauchemardesque n'aimait pas Luna. A vrai dire, elle ne reconnaissait même pas son existence, de même que Luna n'admettrais jamais que Lune Cauchemardesque existe en sa présence. Mais à quoi pouvait mener le labyrinthe de la folie? Les alicornes n'étaient pas parfaites. Luna n'avait pas été parfaite, Lune Cauchemardesque en était la preuve directe. Celestia n'était pas parfaite. Mais l'armée des grouillants, licornes, pégases et crotteux lui avaient demandé de l'être, sans erreur possible. Au fond, Celestia n'était qu'un obstacle de plus sur la route de l'alicorne noire vers le trône d'Equestria, et sa disparition dans une nuit eternelle. Au fond, Lune Cauchemardesque ne lui en voulait pas plus que ça, non. Peut-être même qu'elle compatissais au triste sort de l'alicorne blanche, peu importe ce qu'il lui était arrivé. Mais c'etait pour leur faire payer. Toute cette ingratitude, toute ces doléances, toute cette hypocrisie, ces jugements impitoyables, ces choix ne menant qu'à des issues forcément nuisibles pour quelqu'un et qui seraient fait accompagnés d'une éternité de reproches. Au fond, peut etre que Lune Cauchemardesque n'était que la rancoeur de Luna envers ceux qui, chaque jour, avaient pesé sur les épaules de sa grande soeur au point de la pousser à les séparer pour mille ans, juste pour avoir la paix. Peut-être que quelque siècles sans soleil donneraient au peuple de vraies raisons de détester leur souverain. Largement plus qu'il n'en faudrait pour que Vladimir finisse piétiné sur les pavés d'une place publique, certe. Mais en attendant, Lune Cauchemardesque n'avait plus que de cauchemardesque que le nom, et était toujours perdue en pleine montagne, souveraine du vide, définitivement seule, n'ayant pour vivats et huées que l'incessant bruit du vent.
Le vent, qui venait de tourner. Lune Cauchemardesque hésita, le sabot sur la porte, et recommença à inspirer une quantité phénoménale d'air.
Il n'y avait que l'odeur pinède des sapins humides de rosée. De plus en plus de sapins, une éternité de sapins difformes, trapus, figés. La foret infinie qui les entouraient s'etait concentrée dans les quelque litres d'air glacial qui avaient pulverisé les dernières capacité olfactives de l'alicorne noire. Et puis, au loin, aussi ténu que le souffle d'un papillon, une odeur de fumée. Lune Cauchemardesque s'en empara, la ratant, tentant de la ressentir à nouveau. La fine senteur imperceptible joua à cache-cache avec la perception de l'alicorne, se montrant, disparaissant, et enfin, se laissant doucement attraper, mettant fin au jeu, et la jument noire plongea dedans, sachant ce qu'elle cherchait, extirpant tout ce qu'elle put de la sensation, la perdant à nouveau, la récupérant, la maintenant impitoyablement, et trouva l'infiniment légère odeur d'une jument. Une jument bercée de sensations, exprimant un million de fragrances, de désir, de douleur, de sentiments, se melant en cette puanteur agréable que revêtait simplement la vie qui s'écoule. Lune Cauchemardesque ressentait des choses depuis quelque temps, des choses qu'elle ne connaissais pas. l'infinie rancoeur, l'infinie perversion qui habitait son coeur avait dû céder sa place a quelque poussières de quelque chose qu'elle cherchait à sonder encore un petit peu, peut-être du bonheur, peut-être de la joie de vivre, toute ces choses qui émanaient des être vivants et mourants sur cette planète, parfois même dans le plus accablant malheur, dans l'espoir perpetuel qu'un jour, tout irait mieux.
L'alicorne noire cracha sans retenue l'air vicié de ses poumons, pantelante. Les larmes étaient revenue à ses yeux, mais elle savait que ce n'était pas la morsure du vent. Lune Cauchemardesque, l'espace d'un instant, avait regretté d'être Lune Cauchemardesque, mais cela, personne ne le saurait jamais. Sauf Luna. Peut-être qu'un jour, elle changerait et qu'elle et la jument bleue et meurtrie prostrée au fin fond de son être finiraient par vivre ensemble, avec leur vices et leur innocence melées. Peut-être qu'elle finirait par disparaitre, elle, Lune Cauchemardesque. mais si cela devait se faire, alors cela se fera, car ce serait l'ordre naturel des choses, et il n'y aurait rien à regetter. L'alicorne noire se mit en route dans la direction supposée de la mystérieuse jument reclue dans ces montagnes.
-Hourra pour le roi! hurlait la foule en délire en jetant des confettis et des poignées de sucre aux occupants du char déïtique qui pavanaient dans la grande-rue de Poulichedelphie. Longue vie au roi et a la reine!
La patte grande levée, vétue de ses plus beaux atours, Vladimir saluait l'immensité de la population rassemblée sur les trottoirs, les parvis des fenêtres, les toits des grande batisses. Autour de lui, Gerbant Riche et Rubis Precieux récoltaient leur part de gloire, incapable de contenir leur bonheur. - On est riche! gloussa Rubis Précieux, le museau blanc de sucre leché a même le trottoir. On est célèbres! Oh, Vladimir, tu es si grand! - Vladimir, quel Histoire magnifique nous avons réussi à écrire! se gaussa Gerbant Riche, qui levait les pattes pour encourager les vivats. Oh par Vladimir, jura t'il selon les nouvelle conventions du langage.
Un gateau tournoya dans sa direction, et Gerbant Riche l'aperçut trop tard, horrifié. Il ferma les yeux, attendant l'impact, et vit le sabot de Vladimir attraper le met et l'entrainer vers sa bouche, ou il mordit dans un geste qui dégoulina d'autorité, de panache et de crème. La foule redoubla de ferveur, la ville tout entière resonnait du martellement de milliers de sabots sur ses pavés, le cordon de garde royale, renforcé pour l'occasion, frappa du baton au hasard dans la masse pour contenir la foi inimaginable qui avait saisi ces poneys, devant qui le monde avait changé, devant qui se trouvait celui qui avait réussi à le faire.
- Peuple d'Equestria! rugit Vladimir en se levant, exposant sa couronne au soleil qui flamboya de mille feux. Ce n'est que le début de notre immense règne! C'est éperdu de sincérité que je prend cette responsabilité qu'est tout Equestria sur mes épaules, et que je menerai vers un avenir radieux, celui que jamais la déesse du soleil levant n'avait jamais réussi a dévoiler!
Les poneys braillèrent leur adulation envers le roi, les gateau voltigèrent de plus belle, couvrant le cortège royal d'une couche glissante et colorée, suppurante de douceur où se vautra sans retenue Rubis Précieux, suivie par Gerbant Riche qui lui en couvrit le visage juste avant de fourrer sa langue dans sa bouche, au bout de laquelle se trouvait une cerise, tout en tartinant l'entr'intrigue de la jument de pâte mielleuse et sucrée, arrachant à Rubis Precieux des hennissement indécents et farouches. Au fin fond du plus sombre des cachots du palais royal, un poney qui avait eu le malheur de gagner le prix du plus beau texte de la pièce de théatre la plus épique de l'année attendait tristement l'heure de sa discrète et expéditive execution.
- Compagnons! hurla Vladimir, allons porter la bonne parole jusqu'à l'horizon! Allons explorer notre nouveau royaume! Les rennes claquèrent et les solide pégases royaux s'élancèrent, fendant la foule à toute vitesse, soulevant le chariot sacré et dégoûtant dans les airs, sous les hourras et les applaudissement d'une foule en délire que même les coups de cravache des gardes impériaux ne put contenir, et qui furent molestés de dévotion.
Au bord d'un petit torrent, se trouvait une cabane branlante avec une cheminée qui crachait les reste d'un feu mourrant. La batisse etait pitoyable, constellée de trous, et Lune Cauchemardesque resta perplexe à la vue du taudis, hésitant a frapper la porte de peur qu'elle ne s'écroule. Levant son sabot, elle gratta doucement la mousse sans trop savoir quoi faire, en essayant d'entendre ce qu'il y avait a l'interieur.
- Caresses... récita machinalement quelqu'un à l'intérieur. *sif* trente pour une demi-heure *hic!*, cinquante pour une heure... *sif*
Lune Cauchemardesque secoua la tête, chassant son appréhension ridicule, et entra.
D'abord vint l'odeur. Le gouffre obscur émanait une inimaginable senteur d'alcool, lourde et poisseuse, à laquelle se melait les odeurs de tout ce qu'une jument pouvait émettre autour d'elle, selon les experience qu'elle pouvait subir. Comme si la propriétaire des lieux avait cherché à donner définitivement son identité a la maison, le sol, les murs, le plafond étaient couverts de cette fragrance piquante, mélange de phéromone et de secrétions diverses quoique pratiquement toute issues du même endroit de l'anatomie, réputé pour ses caprices de fonctionnement un peu bizarre mais qui n'en restait pas moins naturel. Les quelque braises de la cheminée se rallumèrent au contact de la bouffée d'air frais, une flamme jaillit, et après l'odeur vint la vue.
Le sol était couvert de vieux linges et de bouteilles, et c'était pour ainsi dire le seul mobilier de la maison, ainsi qu'une assiette pour qui le mot vaisselle devait provenir d'une autre langue, si pas d'une autre planète. Affalée sur le ventre au milieu d'un tas de frusques et de bouteilles gisait l'habitante de la maison, croupe haute levée, exposant toute son intrigue ferme et généreuse à quiconque se serait tenu dans l'encadrement de la porte. Ses cuisses musclées formaient un arc autour d'un amas de tissus, et bien que sa queue et sa crinière ne furent pas peignés, et que la jument était très negligée, elle n'en restait pas moins attrayante pour quiconque aurait pu faire fi du décor.
- Qui est tu? Demanda doucement l'alicorne en regardant autour d'elle, les narine serrées.
- J.. Jument, c'est ça? Croassa la forme d'un air aussi enjoué qu'une pierre tombale. C'est.. Cinquante bits de plus pour le sa.. Sapphisme ou alors.. Une..
- J'ignore ce que valent des bits mais ça ne coûte sûrement pas cher, nota l'alicorne. Allez, lève toi et viens avec moi.
- P.. Posez cette bouteilles ici et barrez vous, grogna la licorne en tournant légerement la tête, révelant sa corne, et en indiquant un endroit avec ses fesses, ou quelque chose du genre.
Lune Cauchemardesque secoua tristement la tête et attrapa la crinière argentée de la licorne avec ses dents, lui arrachant un glapissement de surprise et de douleur. Elle la roula au sol dans sa direction, pour pouvoir se placer à la lumière, et attendit la réaction habituelle.
La licorne la considéra d'un oeil vague et méprisant. - Ôte toi du soleil de la Grande et Puissante Trixie, dit-elle. - Tu n'as pas peur de moi? Demanda Lune Cauchemardesque, etonnée. - Es-tu un bien ou un mal? répondit lanconiquement la licorne bleue.
La jument noire cracha et gronda. Saisissant à nouveau la crinière de l'alicorne, elle la traîna au dehors, ignorant ses cris, et amena la licorne nauséabonde en direction du torrent.
-Je suis Lune Cauchemardesque, dit lentement Lune Cauchemardesque entre ses dents, et il n'y a pas pire ordure que moi en ce monde. Quoique la concurrence est devenur rude, depuis quelque temps.
- La grande et puissante Trixie ne craint personne! pas même les Petite Ourses! Pas même les grande Ourses! pas même les dragons! Pas même les alicornes! tonna Trixie en crachant d'inutiles etincelles avec sa corne.
- Va dire ça a l'eau froide, continua Lune Cauchemardesque en l'expediant dans le torrent. La Grande et Puissante Trixie atterit la tête la première et se débattit en piaillant.
- Et savonne bien entre les pattes, ricana l'alicorne noire, la regardant tendrement en prise avec l'eau glacée. Et elle la tira hors de l'eau, la laissant pantelante et crachante de rage au sol. - Dis moi, douce licorne, pour vivre dans un lieu aussi hostile, tu dois avoir quelque bonne bases de vie en solitaire, n'est ce pas? - La grande et Puissante Trixie ne craint, dit Trixie en toussant, pas les bête ni la maladie. - Tu ne crains donc rien? Demanda Lune Cauchemardesque, que ce nouveau jouet amusait follement. - La grande et Puissante Trixie ne craint, continua Trixie, maintenant parfaitement réveillée, pas même Etincelle du Crepuscule. Le jeu etait terminé. Le sabot de l'alicorne noire mis la licorne sur le dos, la clouant au sol de son sabot. - J'ignore comment tu connais Etincelle du Crepuscule, mais c'est la providence qui t'envois, dicta lentement la jument noire. Réjouis toi, licorne puante, te voila bombardée aide-soignante. Je vais te mener à Etincelle du Crepuscule, tu vas la soigner, et je te laisserai retourner dans ton clapier. Est-ce que cela te convient? - La.. -Cette question n'admet qu'une seule réponse possible. Trixie tourna la tête. - Allez vous faire voir.
S'ensuivit quelque minutes de violence, mais les coups de sabots que reçut la licorne pleurnichante pitoyablement roulée en position foetale sur le sol n'était que les dégats collateraux de l'intense lutte qui faisait rage en l'alicorne noire, partagée entre l'envie de réduire le monde entier en miette et la nécessité d'utiliser cette licorne pour la suite des évenements.
- D'accord! d'accord! hurla Trixie, mettant un terme à la discussion, je vais venir! Oh par Celestia, j'ai si mal...
Lune Cauchemardesque cessa de cogner et considera plus attentivement le corps de la licorne. Il y avait les marque fraîches des quelque remontrances polies qu'elle avait pu lui faire elle quand à son comportement déplacé et son manque de cooperation, certe, mais il y avait d'autre marques. Lune Cauchemardesque était assez inculte en la matière mais elle reconnut des marque de cravaches, de coups violents portés sur le corps à la robustesse impressionnante de la magicienne. Et sous ces marques, se trouvaient des blessures encore plus profondes. Mais Lune Cauchemardesque, ni personne d'autre, ne les verraient jamais.
Oubliant son désarroi, Lune Cauchemardesque força la licorne à se lever et à la suivre jusqu'à la maison d'Etincelle du Crepuscule. L'alicorne noire se surprit à être soulagée lorsqu'elle constata que l'occupante des lieux était toujours vivante, simplement endormie. Trixie s'approcha d'elle, la flairant doucement, et se tourna vers l'alicorne. - Elle a une pneumonie. Ou êtes-vous allée trainer? soupira Trixie. - Ce ne sont pas tes oignons, jument crasseuse, répondit Lune Cauchemardesque d'un air de dédain. Comment ça se soigne? Trixie redevint la Grande et Puissante Trixie et annonça, avec un ton qui inspira de préalable roulement de tambour: - Il lui fait un grog.
Lune Cauchemardesque se retrouva donc bipède au pied des sapins pour arracher quelque aiguilles tandis que Trixie allumait un feu dans la cheminée et fouillait dans les armoires pour trouver une casserolle et pourquoi pas, quelque objets de valeurs donc la disparition ne serait que secondaire au vu de la gravité des évenements.
-M'aif les aigfuilles de pin, dit l'alicorne en lâchant son chargement au sol. Et maintenant, que faut-il? -Il faut, dit la Grande et Puissante Trixie, de l'alcool. Lune Cauchemardesque la regarda comme si il fallait à nouveau faire preuve de violence. - Hé, c'est vrai, se défendit la licorne bleue. Un grog se fait avec de l'infusion, de l'alcool et de l'eau chaude! c'est pas moi qui l'ai inventée! - J'espère pour toi que tu dis vrai. Eh bien, qu'est-ce que tu attend? - Pardon? Demanda Trixie. - Pour coller de l'alcool dans ta décoction nauséabonde! aboya Lune Cauchemardesque. Etincelle du Crepuscule toussa et grogna en se retournant douloureusement. - Il n'y en a pas ici, souffla la licorne bleue. Ils ne gardent rien chez eux! Mais j'en ai sûrement chez moi! - Très bien, dit Lune Cauchemardesque, alors je vais y aller. Je ferais aussi vite que possible, pendant ce temps, tu surveille la maison. Et, dit-elle en rapprochant son visage de celui de la licorne, si il arrive quoi que ce soit a Etincelle du Crepuscule, je te promet des tourments pire que tout ce que tu peut imaginer! Trixie regardait les yeux de l'alicorne, mais ne les voyaient plus. Une brève lueur dans son regard appris à l'alicorne qu'une bonne partie du travail avait déja dû être fait, et son dos eut un frisson. Elle souffla et partit en direction de la porte. Lorsque la porte se referma, Trixie se tourna lentement vers Etincelle du Crepuscule. - Nous revoila ensemble, ma douce, dit-elle en caressant délicatement le visage de la licorne violette qui ouvrit les yeux et sentit ses pupilles se ratatiner de terreur. - Il n'y a pas d'alcool chez moi, gloussa Trixie, j'ai tout fini hier! que de temps cette harpie va chercher, pour rien! et nous serons ensemble, toi et moi, pendant tout ce temps. Qu'en dis tu, Etincelle du Crepuscule? As tu déja goûté a la Grande et Puissante Trixie?
Trixie escalada lentement le lit et rampa en direction des oreillers, inéluctablement. Même Lune Cauchemardesque etait préferable a ça, frémit Etincelle du Crepuscule en tentant de s'échapper désesperément sous les draps.
Le galop de l'alicorne la conduisit a nouveau à la batisse branlante de la magicienne, dont elle fit sauter la porte, pour se trouver nez à nez avec un garde imperial. Le garde, surpris par l'absence de Trixie, se tourna d'un coups vers la déflagration, aperçut Lune Cauchemardesque qui eut un hoquet de terreur et il hurla de toute ses forces. Un sabot en pleine face le fit taire et il s'écroula au sol, inconscient. L'alicorne, le coeur battant, resta immobile quelque instants pour écouter, n'entendit rien, et chercha que faire du garde. Sa survie n'avait que des désavantages. A l'instant ou Lune Cauchemardesque allait abattre un sabot tranchant sur le garde, elle vit rouler une bouteille du sabot du soldat évanoui. Elle l'attrapa délicatement, la posa dehors comme si il n'avait pas fallut qu'elle assiste au spectacle, et frappa, frappa, encore et encore, défonçant le visage, les membres, la poitrine du garde, savourant le sang tiède qui jaillissait à chaque impact, qui s'écrasait sur ses lèvres et sur lequel elle passait sa langue, se remmemorant son festin dans les prisons du chateau et brûlant du regret de ne pas avoir le temps de faire de même.
- Contemplez! dit Vladimir, au sommet d'une des plus haute falaise d'Equestria. Son costume était sale, le char royal était sale, les gardes imperiaux qui le tiraient étaient maculés de substance grasse et collante. Au loin s'étendait d'immense plaines, que bordaient de haute montagnes qui se confondaient avec les nuages à l'horizon. Vallée-de-nuages surplombait toute la prairie de Nombreux Galops, jetant son ombre mouvante et gigantesque au dessous, ses haute tours etherées dressées vers le ciel. - Notre royaume. Notre réussite! Les larmes coulaient de ses yeux tandis qu'il édictais ces mots. - Je n'aurais jamais cru que ça nous arriverai un jour, dit Rubis Precieux, titubante d'orgasme étiolé, dégoûtante de crême et de gâteau marbrés. - Ainsi, c'est donc ça, l'autorité, dit Gerbant Riche, les yeux illuminés de mille étoiles. Au fond, quand on était riche, on pouvait juste s'acheter la terre entière. Mais la gouverner, et gratuitement en plus! - Nous avons accomplis de si grande choses, dit Vladimir. - Le peuple, continua t'il, a besoin de quelque chose de fort.
-Un roi, dit-il en posant son sabot sur sa poitrine gonflée d'allegresse.
-Une reine, dit-il en posant son autre sabot autour des épaules frissonnantes de Rubis Précieux.
- Et.. C'est tout, en fait, continua le nouveau monarque en regardant Gerbant Riche en biais, qui compris un peu tard ce qu'il allait se passer. D'un coups de sabot bien placé, Vladimir l'envoya rouler sur le fond du char, glissant comme jamais, et le noble tomba au sol. - Que fais tu? Hurla Gerbant Riche, les yeux révulsés de terreur. Tu es devenu fou?
- Ben, t'as qu'a poster des photos dans des magazines a scandale, mon pauvre vieux! rugit Vladimir en descendant du char royal et en l'envoyant vers la falaise. - Ne fais pas ça! je.. AAAAAAAAAAAAAAAAH! hurla le poney en disparaissant dans un nuage de gravats et de poussière. - Mais tu es completement fou! hurla Rubis Precieux. - Mais non ce n'etait qu'un parjure. Un traitre, un saligaud. Tu devrais être heureuse, sournoise jument, car maintenant tu es ma reine, et je t'offre un royaume, dit Vladimir d'une voix mielleuse. - Oh, Vladimir, dit la riche pouliche, ne pouvant contenir sa joie, je suis si heureuse! - Rentrons dans notre nouvelle demeure. Demain, nous vivrons notre premier jour sans alicornes, et le premier jour du reste de notre règne.
-Me voila! dit Lune Cauchemardesque en ouvrant d'un seul coups la porte du chalet. L'alicorne failli laisser tomber sa bouteille au sol devant le spectacle.
Trixie etait aguenouillée au dessus du visage d'Etincelle du Crepuscule, lui offrant sa croupe généreuse et tenant sa tête avec ses cuisses. Ses pattes avant maintenaient fermement les draps afin qu'Etincelle du Crepuscule ne puisse pas se débattre et Trixie avait forcé la licorne à la lecher "a cet endroit là", intégralement, centimetre après centimetre, et "que ce soit suffisament brillant pour que la grande et puissante trixie puisse s'y voir tout les matins en se levant!". En apercevant l'alicorne noire, Trixie poussa un hululement de terreur et tomba au sol en roulant, recroquevillée sur elle même, attendant l'armageddon. Tandis qu'Etincelle du Crepuscule reprenait sa respiration en haletant, Lune Cauchemardesque décida que dans son état, si elle commençait à corriger la magicienne, elle n'en sortirait peut-être pas vivante. Elle fit rouler la bouteille de rhum en direction de Trixie, qui s'en empara timidement, pour ne pas avoir l'air de faire la difficile, et qui poussa un cri de surprise en voyant que la bouteille était poisseuse de sang. - Mais.. Ou avez vous fait ça? hurla t'elle, remarquant que le buste, le cou, le visage de l'alicorne étaient aussi gluants, ses sabots laissant leur marque rouge définitivement incrustée dans le plancher. - Il y a eu, on va dire, de la visite, dit Lune Cauchemardesque. Il à bien fallut que je fasse quelque chose.. - Ils vont se poser des questions! ils vont savoir que vous êtes là! Ils vont penser que c'est moi! Oh par Celestia, gémit Trixie en engouffrant sa tête entre ses patte avant. Un clapotis sur le plancher appris à l'alicorne noire que la vessie de la magicienne prostrée contre un mur venait de faire grève. Lune Cauchemardesque fut soulagée qu'elle ne fut plus au dessus d'Etincelle du Crepuscule. Quand les parents retrouveraient la douceur de leur lieu de vacance, ils feraient une drôle de tête. - Alors, nous devons faire vite. Bouge toi, jument pitoyable! rugit-elle en claquant du sabot au sol, y gravant une trace rouge supplémentaire.
Le soir finit par tomber. Allongé dans le lit imperial, dans la plus haute tour du chateau de Nombreux Galops, au milieu des baldaquins et des tentures millénaires, Vladimir labourait impitoyablement Rubis Précieux, lui arrachant des cris de douleur et de jouissance melés. Furieusement, il frappait le fond de la nouvelle reine, impitoyablement, il s'aggripa a sa crinière, l'etranglant presque, et de son autre sabot, prenait d'immense poignées de creme chantilly et de sucre qu'il étalait sur sa face, son corps, qu'il lui forçait a ingurgiter, avec une violence que ne connaissais pas Rubis Précieux, incapable de penser à quoi que ce soit, assouvissant son désir de jouissance, de sucre et de pouvoir, sans pouvoir s'arreter, ni même juger de la manière dont les choses se termineraient. Et c'était exactement ce que souhaitais Vladimir.
Oh, mais que quelqu'un bute Vladimir, à la fin ! |
| | | #Amélie Floodeur compulsif
Date d'inscription : 27/07/2011 Age : 25
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Mer 8 Aoû - 21:45 | |
| C'est vrai quoi... N'importe qui pourrait lui balancer une Pierlestia à la gueule et c'en serait fini de lui . |
| | | #Py7h0n Brony squatteur
Date d'inscription : 03/04/2012 Age : 34 Localisation : Béruges
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Mer 8 Aoû - 22:08 | |
| - Tyunre a écrit:
- Boldeniak a écrit:
- Nouveau chapitre, nouvelles horreurs! De la violence, du calinage! Jusqu'au bout de la nuit!
Oh, mais que quelqu'un bute Vladimir, à la fin ! PUREE OUI ALORS! que quelqu'un le bouffe, le massacre, faites en du petit bois, faites le brûler ou quoi que ce soit, MAIS BUTEZ LE! |
| | | #Invité Invité
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Mer 8 Aoû - 22:17 | |
| Le pauvre licorne, il est submergé par son avidité et sa soif de pouvoir, va t'il réussir à faire face a l'ampleur de la tâche? |
| | | #Iron Pony Maiden Floodeur compulsif
Date d'inscription : 28/02/2012 Age : 32 Localisation : Paris
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Jeu 9 Aoû - 9:29 | |
| Je suis le seul à sérieusement aimer Vladimir dans toute sa perversité, sa suffisance et sa trahison?
Sinon, le coup de remettre en scène la G&PT était sympa, juste, j'ai comme l'impression qu'on s relâche niveau censure par ici.
Je me demande si les coups de conscience de Lune soient très pertinentes, par contre. Par principe, j'aurais vu que la moindre pointe de conscience faisait revenir Luna, mais bon.
C'est la mot, ça, "bon" |
| | | #Magicpixel Floodeur compulsif
Date d'inscription : 19/02/2012 Age : 34 Localisation : Drôme (26)
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Jeu 9 Aoû - 11:24 | |
| Ce chapitre était très drôle rigolo. J'adore ce que vous avez fait de trixie, une catin alcoolique dévergondée et complètement barge, ce personnage me fait rire à tous les coups. Et les passages avec vladimir et compagnie qui s'empiffrent de crème et de gâteaux dans une dégoûtante orgie qui prend place, qui plus est, sur un char défilant devant un peuple en folie. Juste épique. Vous faites de vladimir exactement ce qu'il doit être, c'est à dire un personnage répugnant détesté de tous les lecteurs. Moi je le trouve rigolo. De toute façon son règne va s'écrouler comme un château de cartes. Les astres qui nécessitent des vies ponettes pour continuer de tourner, les esclaves qu'il vend pour avoir du sucre... quand le peuple se rendra compte à quel point l'équilibre de son règne est fragile, il vont le caillasser et le lapider en règle avant de chialer pour que célestia revienne prendre le contrôle du soleil, s'too. Et franchement, la vitesse à laquelle rubis a viré de bord est juste obscène. Ca donne à peu près ça : - Mais qu'est-ce que t'as fait ! T'es malade ou quoi ? - Shut up, bitch ! Now you're my queen - Oh oui ! Vladimir ! Je suis ta reine ! Sinon je me posais une question sur les cornes. Dans valentine, on se rend compte que c'est une zone érogène. Mais alors, quand la corne se casse, comme c'est arrivé à nombre de vos antagonistes, la douleur doit être tellement insoutenable que son porteur doit perdre connaissance, non ? Ca doit être comme se faire castrer à mains nues. Bon après ce chapitre très rigolo, la partie moins rigolote : - Spoiler:
- Citation :
- Le peuple désapprouverai
d'un seul coups des pire horreurs qu'elle compatissais les dernières capacité olfactives qu'elle ne connaissais pas On est riche! les gateau se melait les odeurs Posez cette bouteilles Lanconiquement > laconiquement qui t'envois Il lui fait un grog si il n'avait pas fallut se remmemorant Nous avons accomplis de si grande choses Ya plein de fautes de conjugaison et de pluriel que vous auriez pu éviter avec le correcteur automatique de word, ou une simple relecture.
Ya cette phrase aussi : " Au fin fond du plus sombre des cachots du palais royal, un poney qui avait eu le malheur de gagner le prix du plus beau texte de la pièce de théatre la plus épique de l'année attendait tristement l'heure de sa discrète et expéditive execution."Wait, what ? C'est qui ça ? Qu'est-ce que cette phrase signifie ? |
| | | #Invité Invité
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Jeu 9 Aoû - 11:39 | |
| Lune Cauchemardesque n'a plus tellement le coeur a essayer de prendre le pouvoir car elle est diminuée et les alicornes n'ont vraiment plus la côte. Elle se rend compte que c'etait mieux il y a mille ans, quand les poneys les prenaient pour des dieux, mais maintenant qu'ils sont devenus un peu moins crédules.. Vladimir est quelqu'un d'ambitieux et qui a un bon fond, faut pas se leurrer. Il a pas tort, les alicornes règnent sans partage depuis mille ans, le sucre ne revient pas après cette scandaleuse histoire de camp de concentration.. Il a voulu changer les choses et se fait un peu submerger par sa gloire présentement, après avoir réussi a évincer les alicornes après des millénaires de règne, grace a un concours de circonstance et quelque manipulations.. Il en profite Après, c'est pas comme si il avait souvent eu des cours de royauté.. La phrase avec le poney qui rédige des piece de théatre c'est celui qui a rédigé tout ce que dis vladimir, les trucs qui mettent la foule en délire tout ça. C'est pas quelque chose qu'il sort naturellement, il a pas assez de rhétorique pour ça, il a piqué son texte a quelqu'un qui va etre supprimé pour ne pas risquer de raconter qu'en fait c'etait du chiqué le pouvoir, etc. + Oh god toute ces fautes. Il m'avait fallut un temps de dingue pour ouvrir le googledoc sur netbook. Je les corrige dès que je peut |
| | | #Magicpixel Floodeur compulsif
Date d'inscription : 19/02/2012 Age : 34 Localisation : Drôme (26)
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Jeu 9 Aoû - 12:29 | |
| J'insiste sur la question des cornes Et personne ici ne croira que vladimir a un bon fond, au fait. Tu viens d'en donner la preuve avec le poney exécuté pour se faire voler ses textes, sans oublier gerbant riche |
| | | #caelacanthe Floodeur compulsif
Date d'inscription : 04/03/2012 Localisation : Nederlands
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Jeu 9 Aoû - 12:32 | |
| quand au basculement entre luna et lune cauchemardesque, chez nous, il survient dans des circonstances assez extrêmes, en vérité... Les alicornes peuvent se change en cette version renforcée et desinhibée d'elles-même quand le monde dans lequel elles vivent se retourne contre elles. Celestia est aussi supposée pouvoir en arriver à ce stade, mais dans les faits, c'est une créature encore trop robuste pour se laisser aller comme ça... pour la faire redevenir normale, par contre, c'est plus compliqué. le crinière-six a probablement profité sans le savoir de son intolérance aux lumières violentes, pour forcer son mécanisme de transformation en milieu hostile, et rappeler Luna. ouais quand aux cornes, peut-être qu'elles n'ont pas de nerfs de la douleur? c'est une zone érogène, okay, mais elle est dispensable pour perpétrer son espèce, comme un cadeau bonus. si une (a)licorne à qui on brise la corne se tord de douleur, ça doit représenter un sacré handicap pour la survie et la sélection naturelle. |
| | | #Invité Invité
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Jeu 9 Aoû - 13:18 | |
| Je vous trouve un peu dur avec Vladimir, c'est pas sa faute, il a juste pas eu de présence paternelle pour lui fixer des limites Comme d'habitude, dans nos fics, le premier ennemi de nos personnages, c'est un peu eux mêmes |
| | | #caelacanthe Floodeur compulsif
Date d'inscription : 04/03/2012 Localisation : Nederlands
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Ven 10 Aoû - 13:32 | |
| Voici votre divertissement bi-journalier. Fun! Action! Câlinage! Comme s'il en pleuvait! - Spoiler:
Il s'attendait à ce que la chute dure une eternité, à voir sa jeune vie défiler devant ses yeux, mais l'impact arriva beaucoup trop vite à son goût. Gerbant Riche s'écrasa violemment sur le ventre, en travers d'une grosse branche qui poussait courageusement sur la surface rocailleuse de la falaise. Ses poumons se vidèrent d'un coup, sa vision s'assombrît et ses oreilles se mîrent à bourdonner ; il ne se sentît pas glisser lentement de la branche salvatrice, et lorsqu'il réalisa que son intrigue penchait dangereusement dans le vide, il essaya desespérement de remonter mais ne réussît qu'a arracher une poignée de feuilles. Gerbant Riche se sentît tomber à nouveau, voulût crier mais sa tête heurta une autre branche, et lorsqu'il atteignît enfin le sol, il avait déjà perdu connaissance.
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"Nggggg ..." gémît faiblement l'étalon, en émergeant des limbes. Sa tête lui faisait un mal de chien, pire que tous les lendemains de cuite de sa vie réunis., le goût de vomi en moins. Mais un goût pire encore, bien plus amer et bien plus durable ; celui de l'humiliation et de la bêtise. Gerbant Riche poussa un hennissement de rage et de frustration mêlés. Il s'était fait avoir comme un bleu. En l'espace de 2 minutes, Vladimir avait réussi à lui arracher des sabots tout ce qu'ils avaient pu contruire ensemble. Enfin, ensemble, c'était vite dit. Il ne se faisait pas d'illusions, lui n'avait pas fait grand chose, à part se goinfrer de sucreries et copuler avec cette salope de bourgeoise, alors que Vladimir s'était intelligemment hissé sur le trône et avait pris la plus grosse part du gâteau, littéralement. Mais bizarrement, Gerbant Riche n'avait jamais cru que Vladimir puisse lui en vouloir pour ça ; il avait toujours assumé que leur "amitié", même si elle était principalement à sens unique, était durable. Que pour une raison quelconque, Vladimir lui pardonnerait sa présence et ses excès. Gerbant Riche se tapa le front du sabot. Il avait fait preuve d'un manque cruel de discernement. Et le pire dans tout ça était que Vladimir était un idiot impulsif et prévisible. Qu'aurait-il fait si Gerbant Riche avait conservé un double des photos, caché quelque part? S'il avait un autre secret embarrassant à révéler, ou à fabriquer? Malheureusement, ce n'était pas le cas, il avait gagné sur toute la ligne. Dans son état actuel, Gerbant Riche était aussi dangereux pour lui qu'un hongre anémique. Il n'avait rien vu venir, et se retrouvait sur la touche.
Enfin, pas tout à fait. Il était toujours Gerbant Riche, pas vrai? Le fils d'un de plus riches poneys de tout Equestria, à défaut d'être le plus puissant, mais c'était déjà pas mal. Vladimir aurait tout le temps de regretter sa petite trahison plus tard. "La vengeance est un plat qui se mange froid" marmonna Gerbant Riche. Pour l'instant, il y avait en effet plus urgent : rentrer chez lui, prendre une bonne douche, se faire la meilleure (donc la plus chère) escort à portée de sabot, et faire un somme. Après, il aviserait. L'étalon se leva péniblement, et constata avec satisfaction qu'il n'avait rien de cassé. Il se balança d'une patte à l'autre, pour faire circuler le sang dans ses membres engourdis, et repartît au triple galot.
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Nombreux-Galops n'était pas très loin, heureusement d'ailleurs, car il se fatigua vite. Cependant, une épreuve difficile l'attendait avant de retrouver son douillet domicile ; traverser les banlieues de la ville, pleine de poneys pauvres et de moyennes classes. Généralement, pour éviter de passer par ces quartiers infâmes, les poneys de la haute société comme lui et ses proches survolaient la banlieue en char, en balançant quelques crachats en bas de temps à autre, ce qui le faisait rire aux éclats. Mais là, sans un bit en poche et dans un état pareil, il allait avoir du mal à trouver un chauffeur. "Au moins, mon costume est dégueulasse, ces roturiers me prendront sans doute pour l'un des leurs." se dit-il en se rapprochant des fortifications. Lorsqu'il atteignît enfin les portes de la ville, essouflé au point d'en avoir mal au ventre, Gerbant Riche se sentît étrangement mal à l'aise. Il regarda autour de lui, et en identifia la cause : les deux gardes royaux qui surveillaient l'entrée, postés en haut de grands miradors, le dévisageaient avidement.
"Qu'est ce qu'il y a?" cria l'étalon brun, assez fort pour qu'on l'entende. "Je suis pauvre, sale et sans avenir! Laissez moi entrer!"
"Tu as surtout l'air délicieux!" répliqua un des gardes. Gerbant Riche frissona. Comme sans doute la majorité des étalons résidants au Palais Royal, il n'avait pas été épargné par les répliques graveleuses et les approches maladroites des gardes royaux, et malgré tout ça, il ne s'y était jamais habitué. Ces poneys là souffraient d'un sérieux manque d'affection féminine, et il se fît mentalement la promesse d'embaucher des pouliches de garde si jamais il se retrouvait au pouvoir. Le garde cessa un instant de le regarder en se léchant les lèvres et tira sur un levier, et les portes s'ouvrîrent en grinçant. Gerbant Riche s'avança prudemment, et aussitôt, la puanteur de la pauvreté lui envahît les narines et lui donna la nausée ; odeurs d'excréments dans les rues, de vomi aromatisé à l'alcool bon marché, de haillons jamais lavés et de transpiration rance. Mais ce n'était pas tout. Plus que les deux gardes, c'était toute la ville qui semblait avoir les yeux braqués sur lui. Il vît même des fenêtres s'ouvrir et des têtes apparaître, qui le dévisageaient avec une intensité rare. Gerbant Riche déglutît, et continua d'avancer. Avait-on vu au travers de son déguisement? Il ne voulait pas savoir, juste quitter ce trou à rats au plus vite. Quand soudain, au détour d'une rue, une file de pauvres dégoûtants lui bloqua le passage.
"Bonjour, quelle horrible journée pour nous autres défavorisés, n'est ce pas?" bafouilla Gerbant Riche en tentant de se faufiler entre les mailles du filet équin. Un coup de flanc l'en empêcha et il se retrouva dans la poussière. "Pitié, ne me faites pas de mal!" gémît-il, en enfouissant le visage entre ses pattes. "Je n'ai rien sur moi, je vous le jure!" Gerbant Riche sentît quelqu'un s'approcher de lui, et il se recroquevilla davantage, tremblant, n'osant pas regarder autour de lui. Un sabot le tourna fermement sur le dos, et il vît son assaillant. C'était une pouliche d'un certain âge, à qui le travail manuel avait donné des traits épais et des muscles puissants ; en d'autres termes, elle était laide comme un pou et Gerbant Riche en était absolument terrifié. Lentement, elle approcha son visage du sien, plongeant ses yeux entourés de mouches dans les siens, et sans crier, le lécha gloutonnement en travers du visage.
"Bleeeeeh!" Gerbant Riche poussa un cri écoeuré, et lorsqu'elle eût fini, la regarda sans trop y croire. La paysanne se léchait le pourtour des lèvres, et quand il essaya de se dégager, le mantînt fermement en place ; quand elle fût bien sûr qu'il ne bougerait plus, elle leva la tête et cria : "C'EST DU GÂTEAU!" Aussitôt, Gerbant Riche comprît. Il était littéralement délicieux, et il allait servir de dessert à ces paysans puants et crasseux. Il tenta une dernière échappée, mais c'était trop tard ; déjà, c'était la folie. Tous les poneys présents se ruèrent sur lui et le léchèrent à tout les endroits possibles, prêts à tout pour récolter une miette de gâteau ou une goutte de crème collés entre ses poils. Gerbant Riche ne pouvait même pas se débattre, il était submergé par l'abominable marée équine et recouvert de langues gluantes qui lui enlevait plus de sa dignité avec chaque lèche. "Arrêtez!" pleurnicha-t-il. "J'ai la fièvre des marais! La piroplasmo..." Une langue graveleuse passa sur ses dents, interrompant sa phrase, et il hurla de dégoût. Puis ce fût finit, aussi abruptement que ça avait commencé : il ne resta plus sur le pavé que Gerbant Riche, noyé dans la salive et dans ses pleurs, souillé jusqu'au plus profond de son être. Lorsqu'il retrouva la force de se lever, et qu'il se remît en chemin, il remarqua au travers de ses yeux embués de bave que plus personne ne s'intéressait à lui, comme s'il était devenu un des leurs.
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Traverser Nombreux Galops fût tout aussi humiliant, mais au moins, personne ne lui sauta dessus pour le lécher avec sa langue pleine de maladies. Heureusement, personne ne sembla le reconnaître, ou alors, ils fûrent assez polis pour ne pas lui faire remarquer. Intérieurement, Gerbant Riche se félicita de faire partie d'une société aussi bien élevée. Il retrouva sa maison avec satisfaction, poussa la porte, et se laissa tomber au fond de son fauteuil préféré avec un soupir de soulagement. Aussitôt, la pouliche rose qui lui servait de bonne accourût, et en le voyant, poussa un cri de surprise.
"Oh, Monsieur Riche! Que vous est-il arrivé!"
"Rien qui te regarde." grogna l'étalon. "Fais moi couler un bain, s'il te plaît." La bonne disparût en piaillant des excuses, et il y eût un bruit de robinet. Gerbant Riche se décolla du fauteuil, désormais à jamais sali, jeta son costume au linge sale et s'allongea au fond de la baignoire, alors que l'eau montait et le baignait de sa chaleur réconfortante. Il s'étira et soupira de plaisir. Il était tiré d'affaire. Bientôt, la baignoire fût remplie jusqu'à ras bord, et la bonne se précipita pour fermer le robinet. Gerbant Riche lui fit signe de lui laver la crinière, qui en avait bien besoin. Elle s'exécuta sans rechigner, et crût bon de lancer la conversation.
"Monsieur a sans doute remarqué que son père n'était pas là. Il m'a dit de vous signaler qu'il serait absent jusqu'à demain, et que si vous deviez absolument le contacter, de téléphoner à "La pouliche effarouchée". C'est rigolo comme nom, vous ne trouvez pas?" fît-elle d'un air enthousiaste. Elle marqua une pause et reprît, d'un ton plus hésitant. "Qu'est ce que veut dire "effarouchée", d'ailleurs?"
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Sale Riche sortît en titubant de la boîte de nuit, ou il avait passé les 8 dernières heures à danser comme s'il n'y avait pas de lendemain, et à draguer les pouliches qui croisaient sa route à coup de gros billets. Ensuite, il montait dans une des chambres, faisait son affaire, redescendait et recommençait. Après chaque pouliche, il faisait une petite croix sur un calepin ; à la fin de la soirée, il espérait bien être celui parmi ses amis qui aurait le plus copulé, et donc remporterait la cagnotte. Une façon très amusante de passer une fin de semaine, selon lui. Mais à ce moment, il était tourmenté par un besoin plus pressant que la cupidité où le sexe. Le cidre commençait à faire son effet, et il lui fallait évacuer s'il ne voulait pas finir la soirée évanoui ou pris de flatulences incontrôlables. C'est ainsi qu'il se retrouva à l'air frais, complètement ivre, près d'un mur qui n'avait rien demandé à personne et pourtant allait prendre la douche de sa vie. Sale Riche posa les deux sabots avant contre le mur, écarta les pattes, et se laissa aller avec la force de mille soleils, avec un râle de satisfaction qui semblait ne pas en finir. Lorsqu'il eût terminé, il sortît un paquet de mouchoirs de la poche de son veston froissé et commença à essuyer son organe, encore couvert de sécretions féminines et des siennes. Perdu dans la contemplation d'une rougeur modérement inquiétante au niveau de l'anneau médian, il n'entendît pas approcher les deux solides terrestres vêtus de noir, et ne vît pas non plus venir le formidable coup de matraque qui l'expédia sans détours au pays des rêves, la tête dans la flaque d'urine encore chaude.
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Sale Riche se réveilla dans une salle inidentifiable, faiblement éclairée par la lumière blafarde d'une unique ampoule pendant au bout d'un fil nu. Il essaya de bouger, et réalisa avec horreur qu'il était solidement attaché à une chaise en fer. Sale Riche balada des yeux apeurés d'un coin à l'autre de la pièce, incapable de mettre en place les pièces du puzzle. Des murs en plâtre, sans rien dessus. Une porte en acier complètement opaque. Pourquoi était-il ici, et surtout, depuis combien de temps? La pensée absurde qu'il venait de perdre la cagnotte lui traversa l'esprit. A ce moment précis, la porte s'ouvrît pour laisser entrer deux gardes royaux, comme il en existe des centaines d'autres. Ils n'avaient pas l'air spécialement sûrs d'eux, ni vraiment prêt à en découdre ; mais quelque chose dans leurs yeux disaient qu'ils obéiraient aveuglément aux ordres qui leur avaient été confiés.
"Monsieur Riche? Il nous faut votre argent."
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La bibliothèque royale était l'une des pièces les plus vastes et les plus impressionnantes du palais royal. De forme circulaire, aussi grande qu'un colisée, illuminée par la chaude lueur du soleil qui filtrait à travers les puits de lumière de la voûte, elle réunissait probablement tout le savoir accumulé au cours des millénaires par les alicornes et leur peuple, et dans ses rayonnages numérotés qui formaient des cercles concentriques aussi hauts que des murailles, des milliers de livres, peut-être des millions, prenaient la poussière en attendant le jour où un sabot assoiffé de connaissance viendrait de nouveau caresser leurs pages satinées. Des passerelles aménagées le long de ces rayonnages, supportant elles-même un nombre suffisant d'échelles montées sur roulements, permettaient à tous, et non seulement aux pégases et aux reines de ce monde, d'accéder à la culture.
Ce matin-là, précisément, une armée de pégases multicolores étaient occupés à déloger soigneusement les ouvrages de leurs logements respectifs, les dépoussiérer, feuilleter quelques pages pour voir si c'était marrant, et les remettre à leur place en poussant bien pour ne pas qu'ils tombent, sous la surveillance d'un contingent de poneys en armure qui surveillaient qu'ils ne commettaient pas de maladresses, gardes royaux que Vladimir I lui-même observait d'un oeil attentif, en faisant les cent pas et en se traitant d'idiot ; car il avait fait une bêtise, c'était clair. Ce matin-là, il s'était réveillé à côté de sa reine, se rappelant comment il en était arrivé là, et une évidence l'avait alors frappé: l'alicorne noire était en fuite, mais il y avait des miroirs partout dans le royaume, et avec le sort de Gerbant Riche, ils auraient pu la surveiller, la localiser, peut-être même savoir ce qu'elle disait en invoquant les services d'un poney capable de lire sur les lèvres. Gerbant Riche n'était plus là, Vladimir savait juste qu'il avait lu ça dans un livre de farces & attrapes et curiosités magiques, dont il ne savait rien d'autre, ni le titre exact, ni l'aspect, ni même la couleur de la couverture.
Une pégase bleue clair voleta vers lui, un livre entre les sabots; il la toisa d'un air méprisant, en sachant très bien ce qu'elle allait dire.
"Votre magesté, j'ai..."
C'était le cinquantième depuis ce matin. Vladimir indiqua un autre groupe de poneys, des licornes cette fois, qui étaient chargés de lire attentivement tous les ouvrages correspondant à peu près à la description que les pégases dénichaient, et soupira d'exasperation en la voyant s'éloigner vers eux ; il avait dit, il avait répété que c'est vers les licornes qu'il fallait aller quand on trouvait un livre candidat, et malgré ça, c'était à lui qu'ils s'adressaient, comme s'ils avaient besoin de confirmation, comme s'ils avaient peur de commettre une bétise.
De loin, il les regardait sortir les livres, aussi délicatement que s'ils allaient s'effriter entre leurs doigts, et les remettre avec une lenteur plus qu'horripilante ; en les mobilisant ce matin, il avait découvert que le taux d'analphabétisation chez les pégases dépassait tout ce qu'il avait pu imaginer, et malgré le tri que les gardes avaient effectué, la plupart de ceux qui volaient le long des rayonnages savaient à peine écrire leur nom. Les choses avaient commencé plus rapidement, au début, dans la mesure où ils jetaient les livres comme on le leur avait ordonné au lieu de les remettre ; mais ceux-ci s'accumulaient devant les rayons du bas et gênaient leurs frères ailés qui travaillaient dessous. Ce fut quelques incidents plus graves qui poussèrent le nouveau régent du royaume à réorganiser les choses, à contrecoeur ; cette bibliothèque savait se défendre elle-même contre le désordre.
Des centaines de milliers de livres, et ils en recherchaient un seul. UN SEUL. Sa tante se serait sûrement souvenu duquel il s'agissait, elle qui passait son temps allongée sur le tapis au centre, à côté du gigantesque sablier qui constituait le coeur de la pièce, l'un ou l'autre de ces livres entre les pattes, à l'époque où elle n'était pas devenue si occupée ; le bruit courait qu'elle était la seule créature vivante à avoir tout lu, et sa mémoire d'éléphant en avait certainement conservé la majeure partie, bien sûr avant que la dépression n'emporte tous ses points de QI avec sa vivacité.
Très loin d'ici, une autre pégase était assise sur la plus haute des passerelles, et ne travaillait pas comme les autres ; les jambes croisées, le livre reposant sur le haut de ses cuisses, elle lisait avec attention, les joues rougeâtres, haletant comme prise de grippe des plumes. Malheureusement pour elle, un poney blanc et armé l'aperçut, remarqua ses ailes dressées et frétillantes, et bondit dans sa direction toutes ailes sorties ; en le voyant arriver sur elle, elle referma précipitemment le livre et fit semblant de retourner à sa tâche, mais celui-ci fut le plus rapide ; il lui arracha le livre des sabots, le claquement d'une lourde couverture de cuir tanné qui rencontre une échine tendre résonna trois fois à travers l'atmosphère étouffée de la bibliothèque, et il désigna les rayonnages à la pégase tremblante et honteuse, qui remit le livre à sa place ; atlas anatomique et physionomique du zèbre, disait la couverture. La situation n'avait cessé de se reproduire depuis qu'ils avaient entrepris les recherches, rapportaient les gardes. Ils étaient incapables de se contrôler, comme tous les pégases.
A seulement une centaine de kilomètres de là, perdue dans les montagnes, l'alicorne dissidente essayait d'empêcher sa seule alliée de succomber.
--
Trixie avait réussi à faire du feu, après plusieurs essais impliquant du bois vert et fumant, et des morceaux de tapis et de rideau ; puis, elle s'était vantée comme jamais, imposant à Lune Cauchemardesque de faire preuve d'un contrôle inimaginable sur elle-même pour ne pas l'épingler au mur comme un affreux papillon bleu gesticulant. Néanmoins, le grog était prêt, soupe fumante et verdâtre à l'odeur piquante d'aiguilles de pin qui aurait poussé n'importe quel poney à guérir plutôt que de l'avaler, et une lueur d'espoir naquit au sein du coeur serré et vil qui battait sous le cuir noir de la jument des ténèbres.
"A présent, on ouvre la bouche." exigea Trixie, une casserole brûlante entre les sabots. "Aaaaaaaah" fit-elle pour montrer l'exemple.
"Huuuuurrrrrr..." répondit Étincelle du Crépuscule en desserrant maladroitement les mâchoires. Précautionneusement, Trixie lui versa le liquide entre les dents ; aussitôt, la licorne violette s'etouffa, lui cracha le breuvage à la figure, et toussa et suffoca.
"Doucement!" ordonna Lune Cauchemardesque, que le spectacle crispait autant qu'il l'effrayait. Elle avait tenté de saisir la casserole grâce à ses pouvoirs, mais sa corne n'avait pratiquement pas repoussé, et ceux-ci étaient encore tellement ténus qu'il avait bien fallu se rendre à l'évidence : à part la lune, qu'elle était née pour soulever, il n'y avait rien qu'elle puisse déplacer.
Peu à peu, ils parvinrent à faire absorber quelques gorgées de la boisson à la malade, lui arrachant des grimaces de dégoût et quelques plaintes étouffées, jusqu'a ce que celle-ci montre qu'elle ne pourrait en absorber davantage. "Et maintenant?" demanda Lune Cauchemardesque. "On attend." répondit la magicienne. Et elles attendirent.
La réaction ne tarda cependant pas à arriver. Étincelle du crépuscule hoqueta, respira bruyemment, et commença à se redresser dans le lit ; "Trixie, la casserole." lâcha Lune Cauchemardesque, tout d'un coup saisie de panique.
"Elle est pleine!" répondit celle-ci, qui comprit aussi ce qui allait se produire.
"Et bien, une autre casserole! Ou n'importe quoi!" insista la jument noire.
"Euh, je..." Trixie regarda autour d'elle, fébrile, ne trouva rien, et en désespoir de cause tendit les deux pattes devant le torse de la licorne violette, qui éructa et les asperga d'un mélange rougeâtre de caillots de sang qui flottaient au milieu de liquides non-identifiables et d'un peu de grog maison. Lorsqu'elle eut fini, elle retomba sur son oreiller, épuisée, et Trixie regarda ses avant-bras en couinant, ne sachant qu'en faire. Les essuyer sur les rideaux? Sur ses cuisses? La couverture, peut-être? Ou alors...
"Trixie!" aboya Lune Cauchemardesque, la faisant aussitôt sortir de son mutisme. "Qu'est-ce que cela signifie?!"
"Euh, je ne sais pas... " suggéra bêtement la magicienne de rue, évitant soigneusement les grande et les puissante. "Elle ne tient peut-être pas l'alcool?"
La jument la considéra du haut de sa taille immense, les ailes dépliées et les dents serrées, soufflant comme un taureau, en proie à une rage bouillonnante ; Trixie recula, mais trop tard, l'alicorne se jeta sur elle, la mordit par la peau du cou, et l'amena dehors à grandes et nerveuses enjambées.
"Lâchez-moi!" protesta Trixie en se débattant. "La Grande et Puissante Trixie n'a pas à être traitée comme ça!"
Ses gesticulades cessèrent aussitôt qu'elle vit le bord du précipice qui bordait la clairière s'approcher dangereusement ; elle se recroquevilla sur elle-même et se tétanisa, et Lune Cauchemardesque sentit ses jambes arrosées par de la chaleur, et ignora la sensation. Tout ce qu'elle souhaitait à cet instant, c'est voir le corps de cette clocharde incompétente et alcoolique tournoyer dans le vide avant de se disloquer sur l'un ou l'autre des rochers qui saillaient de la paroi ou gisaient à son pied.
Trixie poussait des gémissements suraïgus, n'osant faire le moindre mouvement qui aurait pu précipiter son destin contre le gré de son bourreau, alors que celle-ci s'apprêtait à jeter son chargement dans le vide et à s'émerveiller du spectacle, comme savent le faire les poneys qui sont capables d'apprécier les petites choses. Son sixième sens l'avertit toutefois d'une présence à proximité, et elle hésita un instant avant de commettre l'irréparable, qui aurait pu trahir sa présence.
La licorne bleue se sentit alors lâchée dans le vide, et elle commença à crier ; mais elle était sur l'herbe. "T'as de la veine." grogna Lune Cauchemardesque, avant de s'assurer une meilleure prise et de prendre la voie des airs.
En quelques minutes, elles avaient rejoint le taudis de Trixie ; Lune Cauchemardesque la précipita devant sa porte en ruine, et la licorne qui ne comprenait toujours pas la vit se rouler dans le torrent glacial, s'ébrouer un instant et disparaître aussitôt, par là où elles étaient arrivées.
"Peuh! fit-elle en se retournant vers son logis. La Grande et Puissante Trixie n'a besoin des remerciements de..."
Sa voix mourut dans sa gorge en voyant l'infâme charnier qu'était devenue son intérieur après qu'elle l'aie abandonné pour partir avec l'alicorne. Muette, elle regarda le cadavre rouge et blanc presque réduit en purée qui traînait au sol dans une mare de sang, ses sabots bleus désormais couverts de la substance rougeâtre et collante, puis elle redressa la tête, pour voir une dizaine de pointes d'acier tournées dans sa direction.
"A TERRE, SABOTS SUR LA TÊTE!" hurla t-on. Avant même de s'en rendre compte, Trixie avait déja obtempéré ; cette journée-là, elle avait vécu trop de choses, et sa capacité à réfléchir avait déja rendu les armes.
Dernière édition par caelacanthe le Sam 11 Aoû - 12:31, édité 1 fois |
| | | #Iron Pony Maiden Floodeur compulsif
Date d'inscription : 28/02/2012 Age : 32 Localisation : Paris
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Ven 10 Aoû - 13:54 | |
| Vous êtes cinglés. Le faire survivre, j'y aurais jamais pensé. Vous êtes cinglés, et j'aime ça. |
| | | #caelacanthe Floodeur compulsif
Date d'inscription : 04/03/2012 Localisation : Nederlands
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Ven 10 Aoû - 14:04 | |
| ben, c'est un personnage à qui on peut faire tout subir, il y a plein de choses à faire avec... le jeter comme ça? hors de question, ce serait du gaspillage. |
| | | #Amélie Floodeur compulsif
Date d'inscription : 27/07/2011 Age : 25
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Ven 10 Aoû - 18:31 | |
| J'ai de la pitié pour Diamond Tiara, avoir une famille comme ça . |
| | | #Invité Invité
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Ven 10 Aoû - 18:37 | |
| What the hell? J'avais complètement oublié que Sale Riche avait une fille. On va dire que c'est un univers alternatif ou elle s'est suicidée à 16 ans parce que "la vie c'est trop nul de toute façon". |
| | | #Iron Pony Maiden Floodeur compulsif
Date d'inscription : 28/02/2012 Age : 32 Localisation : Paris
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant Ven 10 Aoû - 21:25 | |
| - Soarin' a écrit:
- What the hell? J'avais complètement oublié que Sale Riche avait une fille. On va dire que c'est un univers alternatif ou elle s'est suicidée à 16 ans parce que "la vie c'est trop nul de toute façon".
Pourquoi donc ? Tellement de retournements possible. Ou même une simple allusion disant qu'elle s'est barrée pour vivre sa vie et a fini dans un bordel de Mexicolt (oui, j'aime cette ville) où elle passe son temps entre strip-tease avec son amie Cuillère d'Argent et se faire tirer par une bande de gangsta en rut. Non ? |
| | | #Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant | |
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| | | | [Terminée][Violence][NSFW][Calinage] Soleil Couchant | |
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