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| [Terminée][Shipping][Grimdark][NSFW] Valentine | |
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Auteur | Message |
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#Я4V3 Floodeur compulsif
Date d'inscription : 19/07/2011 Age : 29 Localisation : ಠ_ಠ
| Sujet: Re: [Terminée][Shipping][Grimdark][NSFW] Valentine Dim 12 Fév - 3:11 | |
| Yay ! \ / |
| | | #Sonic-Rainbow A la réponse
Date d'inscription : 05/02/2012 Age : 28 Localisation : Dans les méandres obscures et tortueux de......ma chambre.
| Sujet: Re: [Terminée][Shipping][Grimdark][NSFW] Valentine Dim 12 Fév - 10:45 | |
| Franchement félicitation pour votre fic!J'adore! J'espère que la suite arrive bientôt Bon courage et encore bravo! |
| | | #Invité Invité
| Sujet: Valentine, chapitre 15 Dim 12 Fév - 11:42 | |
| Le chapitre 15 devrait être dans votre boîte de réception. Bonne lecture! Oubliez pas de conserver le doc. |
| | | #lonelywalkerdream Floodeur compulsif
Date d'inscription : 26/01/2012 Age : 29 Localisation : devant son pc / à nevers (forever alone)
| Sujet: Re: [Terminée][Shipping][Grimdark][NSFW] Valentine Dim 12 Fév - 12:34 | |
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| | | #lightning helix Floodeur compulsif
Date d'inscription : 10/01/2012 Age : 33 Localisation : Boisseuil et Brive
| Sujet: Re: [Terminée][Shipping][Grimdark][NSFW] Valentine Dim 12 Fév - 15:26 | |
| Merci pour cette suite soarin' ! Toujours aussi bien |
| | | #dinomax Floodeur compulsif
Date d'inscription : 15/08/2011 Age : 32 Localisation : un monde de poneys
| Sujet: Re: [Terminée][Shipping][Grimdark][NSFW] Valentine Dim 12 Fév - 15:34 | |
| valentine a vraiment pas de chance, ou qu'elle aille il se passe des trucs glauques |
| | | #Rainbow Jack Brony passionné
Date d'inscription : 15/09/2011 Age : 33 Localisation : Near Paris
| Sujet: Re: [Terminée][Shipping][Grimdark][NSFW] Valentine Dim 12 Fév - 17:05 | |
| - Soarin' a écrit:
- Le chapitre 15 devrait être dans votre boîte de réception. Bonne lecture!
Oubliez pas de conserver le doc. Et je ne suis même pas dans la liste de diffusion ? Je suis déçu tient... |
| | | #reicors Frony
Date d'inscription : 29/09/2011 Age : 35 Localisation : Loiret
| Sujet: Re: [Terminée][Shipping][Grimdark][NSFW] Valentine Dim 12 Fév - 23:10 | |
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| | | #Invité Invité
| Sujet: Re: [Terminée][Shipping][Grimdark][NSFW] Valentine Dim 12 Fév - 23:23 | |
| Désolé, j'ai oublié ceux qui m'avaient demandés par MP. Les messages s'effacent au fur et a mesure donc bon |
| | | #Alister Floodeur compulsif
Date d'inscription : 08/08/2011 Age : 33 Localisation : Entre la chaise et le bureau.
| Sujet: Re: [Terminée][Shipping][Grimdark][NSFW] Valentine Lun 13 Fév - 0:45 | |
| Tu fais pas de liste ? J'ai pas eu non plus |
| | | #Elric A la réponse
Date d'inscription : 11/11/2011 Age : 30 Localisation : plateau de Leng
| Sujet: Re: [Terminée][Shipping][Grimdark][NSFW] Valentine Lun 13 Fév - 10:35 | |
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| | | #Eldanai Brony passionné
Date d'inscription : 22/01/2012 Age : 31 Localisation : Montreuil
| Sujet: Re: [Terminée][Shipping][Grimdark][NSFW] Valentine Lun 13 Fév - 11:36 | |
| Je ne l'ai pas eu non plus |
| | | #Invité Invité
| Sujet: Valentine, chapitre 16 Lun 13 Fév - 17:51 | |
| Okay, teim for chapter 16. Valentine, chapitre 16. - Spoiler:
« Non, tu vas trop vite … Plus doucement … Non, pas du goutte à goutte non plus! N’As-tu donc aucun sens de la mesure? » râla le professeur d’Arts de la Table, un étalon noble et distingué qui, lorsqu’il ne travaillait pas comme majordome dans une des plus grandes maisons de Nombreux Galops, donnait des cours de services de thé au pensionnat des Jolis Nuages. Là, en l’occurrence, il s’agissait plutôt d’un cours particulier. C’était plutôt rare qu’il ait à en donner, mais là, ça en valait clairement la peine.
« C‘est mieux, monsieur? » fît la pouliche aux yeux humides en penchant un peu plus le luxueux pichet, accélérant légèrement le débit du thé bouillant. Elle s’entrainaît à verser dans une grande carafe, car c’est comme ça que l’on apprenait à servir le thé ici ; d’abord, une maitrîse parfaite du débit (« le thé ne doit pas être servi trop rapidement, sous peine d‘éclabousser les alentours, ni trop lentement, sauf si vous désirez ennuyer vos invités, ce qui serait très malpoli » disait toujours le professeur d’Arts de la Table) , ensuite, une précision absolue, car les tasses à thé se devaient d’être le plus minuscule possible (« une jument bien élevée ne boit pas son thé comme un terreux boit sa soupe de luzerne » ajoutait-il souvent d’un air dédaigneux), et ce stade restait un défi de la taille même pour les pouliches les plus talentueuses. Ce qui n’était absolument pas le cas de Pincée. Elle ne comprenait même pas pourquoi tout le monde se fatiguait à boire dans des récipients aussi petits, alors qu’en prenant un bol, personne n’aurait besoin d’être servi plusieurs fois?
« Moui … ça m’a l’air correct. Allez, maintenant arrêtes de verser à 3. 1 … 2 … 3! » Pincée releva promptement le pichet, si bien qu’aucune goutte ne tomba après le signal de l’instructeur. Il lui jeta un regard moyennement admiratif, et pour la première fois de la semaine, Pincée fût fière d’elle.
« Très bien. » reprît l’instructeur, recouvrant son masque d’indifférence. « Vu que tu sembles maîtriser le débit de versage, passons à plus difficile. » Sa corne brilla, et un plateau à thé en porcelaine traversa la pièce et se posa délicatement sur la table, sans un bruit. Il désigna du regard la tasse la plus large, qui devait faire 8cm de diamètre. Un exercice supposé être facile.
Pincée déglutît et leva précautionneusement le pichet, l’amenant pile à la hauteur optimale. Une goutte de sueur perla sur son front, et elle le pencha précautionneusement. Le thé se mît à tomber, d’abord un peu trop lentement, puis un peu trop vite, et une minuscule goutte sauta de la tasse et s’écrasa à côté. Le professeur leva un sourcil et lui lança un regard affligé.
« Concentre-toi un peu, Pincée. C’est le niveau facile. Regardes, c’est même marqué sur ta feuille d’évaluation. » Il amena un bloc-notes au visage de la pouliche rose, qui rougît et baissa les yeux d’un air coupable. « Allez, essayes la suivante. »
Pincée reprît le contrôle du pichet, et le plaça au dessus de la deuxième tasse. Elle tremblait légèrement, et le regard de l’instructeur semblait peser une tonne sur elle. Avec une prudence exagérée, traduisant un total manque d’assurance, elle réussit néanmoins à verser le thé sans en mettre à côté. Elle posa le pichet, son cœur battant à 100 à l’heure, et releva la tête, dans l’attente du jugement terrible.
L‘étalon regarda tour à tour le plateau et son élève, et soupira. « Eh bien … Il n’y a rien à côté, mais par Celestia, tu es pâle comme un linge … Tu ne vas pas t’évanouir comme la dernière fois, quand même? »
« N-Non! Je vais bien! » fît Pincée avec un sourire faux. C’était bien sûr un mensonge éhonté : elle n’avait jamais été aussi anxieuse de toute sa vie.
« Bien, alors sers la dernière tasse, je te prie. »
Pour la troisième fois, Pincée fît léviter le pichet au dessus de plateau. Elle posa ses yeux sur la tasse, qui avait l’air encore plus minuscule que deux minutes auparavant ; elle retînt son souffle, serra les dents et inclina lentement le pichet. Le temps sembla ralentir, elle vît le mince filet de thé tomber lentement … sur le bord de la tasse, à sa grande horreur. Déterminée à sauver ce qui pouvait encore l’être, elle déplaça le pichet, un peu trop brusquement, et elle en perdît le contrôle, et un litre de thé brûlant tomba brutalement sur le plateau, noyant les tasses et éclaboussant le professeur.
« AAAAH! Mon costume! » hurla-t-il. Puis après une seconde, il reprît « AAAH! MA PEAU! ». Voulant l’aider, Pincée attrapa un coin de la nappe par magie pour le sécher, mais oublia le service à thé posé dessus, et il se fracassa sur le sol au-delà dans un tintamarre infernal. La douleur prît aussitôt une place secondaire dans la tête du professeur d‘Arts de la Table, et il fixa avec incrédulité ce qui avait autrefois été un onéreux service à thé pendant un moment, les yeux agrandis de stupeur. Puis ses joues rougirent alors que le choc laissait place à la colère, et il bondît sur Pincée, lui attrapa les épaules et hurla :
« Mais tu n’es donc bonne à rien? Espèce de stupide petite licorne pouilleuse! »
« pardonmonsieurj’aipasfaitexprès » gémît Pincée, terrifiée et anéantie, alors que l’étalon au dessus d’elle lui postillonnait au visage. Elle faisait de son mieux pour retenir ses larmes, mais à ce rythme, elle n’allait plus tenir longtemps.
« Idiote! Incapable! Et ça se prétend être une licorne! Même ta terreuse de mère aurait honte de toi! »
Là, ce fût trop. Pincée explosa en sanglots, et incapable d’en entendre plus, se rua hors de la pièce. Elle galopa à travers les couloirs, indifférente au cris derrière elle ; tout ça, elle ne les entendrait plus une fois dans sa cachette. Elle passa les dortoirs, les salles de classe, et arriva aux cuisines ; elle jeta un œil aux alentours, pour être sûre de ne pas être vue, et s’engouffra la croupe la première dans un petit conduit caché derrière une pîle de boîtes. Elle remît les boites en place, rampa 10 secondes, et lorsqu’elle sentît ses pattes arrières battre dans le vide, se laissa tomber.
Pincée atterrît sur des sacs mous, sans se faire mal, et soupira de bonheur. Elle était dans son refuge. Enfin, ce n’était pas vraiment le sien. Cette pièce, grossièrement aménagée, contenait pour seul mobilier la chaudière du Pensionnat. A part elle, personne n’y allait jamais ; enfin si, le poney qui se chargeait des contrôles de routine, mais il était externe au Pensionnat et ne venait qu’une fois par mois. Le reste du temps, Pincée était sûre de ne pas être dérangée, et elle s’abritait ici dès qu’elle se sentait triste (c’est à dire, souvent), car elle ne voulait pas être vue comme une pleurnicheuse. Et la douce chaleur qui émanait de la machine la réconfortait. Pincée s’allongea sur le flanc, ferma les yeux, se concentra sur le ronronnement de la chaudière et attendît que le sommeil vienne.
Soudain, elle entendît un bruit qu’elle n’avait jamais entendu ici auparavant. Un lourd « ploc ». Elle tendît l’oreille, cherchant à discerner l’origine du bruit. Après dix minutes de silence, elle commença à se dire qu’elle avait dû halluciner, mais un autre « ploc » retentît. Pincée, complètement alerte, bondît vers le bruit. C’était près des tuyaux, elle en était sûre. Elle promena son regard le long des tubes métalliques, et quelque chose attira son attention.
Un des tuyaux était troué en son milieu. Pas assez pour être cassé, mais Pincée pouvait clairement voir l’eau chaude couler à travers. Et au dessus, d’un autre tuyau fuyait un liquide noir. La pouliche rose observa attentivement une grosse goutte semblable à de l’encre se former, et finalement tomber pour être emporté par le courant d’eau juste en dessous. Ca, ce n’était clairement pas normal. Mûe par une stupide curiosité, Pincée toucha le tuyau du dessus, récoltant un peu de ce fluide noir sur son sabot, et le goûta.
Alors que la goutte glissait le long de sa langue, une odeur extrêmement puissante lui monta à la tête, la pièce sembla se réchauffer de 15 degrés et elle fût prise d’une violente et inattendue nausée. Son déjeuner remonta le long de son œsophage à la vitesse d’un arc-en-ciel supersonique, et, prise d’une violente crampe, elle vomît bruyamment et douloureusement, avant de tomber lourdement au sol sous le choc. Puis Pincée fût prise de violentes convulsions, ses yeux se révulsèrent, et le monde se mît à tourner autour d’elle ; sa conscience la quitta peu à peu, et elle entendît le bruit d’une violente diarrhée, sans la sentir passer. « Ca y’est, je vais mourir. Attends-moi, maman » pensa-t-elle avant de s’évanouir.
…
Mais Pincée ne mourût pas. Elle se réveilla sur un canapé dans le bureau du Directeur, la tête douloureuse, vidée de toute énergie, mais néanmoins vivante. Son premier réflexe fût d’examiner son intrigue et de se passer la lanque sur les lèvres ; elle était propre, ce qui signifiait qu’on l’avait trouvée et qu’on avait quand même pris le temps de la nettoyer. Elle avait donc été inconsciente pendant un moment. Puis un autre fait étrange la frappa : la pièce était vide. N’y avait-il donc personne pour veiller sur elle? Elle soupira et fît reposer sa tête sur l’accoudoir, attendant qu’on veuille bien s’intéresser un peu à son état. Au bout d’une demi-heure, elle entendît un galop approcher, mais à sa grande surprise, il dépassa la porte, et se déplaça dans la pièce juste à côté. Les poneys, car il en y avait plusieurs, parlaient. Curieuse, Pincée tendît l’oreille.
« … par Celestia, si l’on venait à découvrir ça! Ce serait un véritable scandale! La fin du pensionnat! »
« Voyons, monsieur le directeur, ce n’est la faute de personne, le réparateur nous as bien assuré qu’il n’y avait aucun problème il y a un mois … »
« … ce n’est la faute de personne! Ha! Allez dire ça au Baron du Carré du Pré, qui a payé pour une pouliche maintenant internée à l’asile ! » Il fît une pause. « Allez expliquer à la famille de cette Brumeuse que leur pouliche adorée est empoisonnée au pétrole! Et pendant que vous y êtes, annoncez à toutes nos pouliches que leurs espérance de vie a pas mal chutée! Ah, il va avoir la côte, notre pensionnat! »
« … vous pensez vraiment que … »
« Tout ce qui sort de cette chaudière doit être hautement toxique. L’eau du robinet, des douches … C’est une HONTE que personne n’ait rien remarqué avant cette jeune licorne … »
« En parlant de ça, allons voir comment elle va. Celestia, faites que son état n’ait pas empiré … »
Pincée fît semblant de dormir alors que Madame la Gouvernante et le Directeur entraient dans la pièce. La Gouvernante lui secoua délicatement l’épaule, et elle ouvrît les yeux, feignant le réveil.
« Guuuh … où suis-je? » marmonna-t-elle.
Leurs yeux s’illuminèrent, et ils poussèrent un lourd soupir de soulagement. Elle n’avait pas l’air plus idiote qu’avant.
« Tout va bien, Pincée » murmura la Gouvernante d’un ton suave. « Tu es en sécurité, maintenant. »
« Pincée, tu comprends ce que je dis? Tu entends bien tout? » ajouta le Directeur avec condescendance. Pincée grimaça et hocha la tête. « Bien. Parce que ce que je vais te dire est très important. Nous sommes absolument désolé pour ce qui s’est passé, et crois-moi, nous avons bientôt réglé le problème. C’est pour ça que, dans notre intérêt à tous, tu ne dois pas dire un mot sur ce qui s’est passé. Tu comprends? »
Pincée leva un sourcil. Quelque chose ne tournait pas rond. Elle n’était pas la plus intelligente des pouliches, mais elle avait suffisamment cotoyée les poneys pour savoir reconnnaître un mensonge quand elle en entendait un. C’était n’importe quoi, évidemment ; tout n’allait pas bien, elle l’avait entendu. Et elle comptait bien tirer parti de la situation.
« Je veux sortir d’ici. » fît-elle simplement, en regardant la Gouvernante droit dans les yeux.
« Quoi? » s’exclamèrent en chœur les deux poneys. « Qu’Est-ce que tu as dit? »
« Vous avez très bien entendus. Je ne veux pas rester ici. Je veux retourner chez moi, à Villeponey. Retrouver tante Chireuli. Avec assez d’argent pour vivre. » Elle essaya de prendre un ton intimidant, comme savait si bien le faire celles qui la brutalisait, mais se rendît compte à quel point c’était futile. « … S’il vous plaît. »
« Comment oses-tu! » grogna le Directeur. « Il n’est pas question que … »
« Tu as tout entendue, n’Est-ce pas? » soupira la Gouvernante. Pincée hocha la tête avec un pâle sourire, et le Directeur se figea sur place. Au bout d’un moment, il ferma les yeux, et soupira lui aussi. « Bien, je suppose qu’on a pas le choix. » Il traîna les sabots jusqu’à son bureau, ouvrit un tiroir et en sortit un sac de pièces dorées. C’était l’argent qu’avait payé le Baron du Carré du Pré pour Souhaits Sifflotés, soit beaucoup, mais il ne voulait plus prendre aucun risque. « Tiens, prends ça. Et souviens-toi, pas un mot. » Il pausa, et reprît sur un ton plus menaçant. « Ou ta tante pourrait bien avoir des ennuis. » La Gouvernante le fusilla du regard, mais il l’ignora.
Pincée ne se le fît pas demander deux fos et prît le sac entre ses mâchoires, fonça jusqu’au dortoir (heureusement vide), s’habilla chaudement et se retrouva hors des grilles du pensionnat. Elle n’avait pas d’amies à qui dire au revoir, et aucune envie de s’attarder la bas. Pour la première fois depuis longtemps, elle sourît. Enfin, elle était libre. Puis elle se souvînt de Valentine et de Brumeuse, toujours prisonnière à l’asile pour une maladie mentale imaginaire, et elle poussa un gémissement de frustration. Elle avait encore quelque chose à faire.
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| | | #Invité Invité
| Sujet: Re: [Terminée][Shipping][Grimdark][NSFW] Valentine Lun 13 Fév - 18:48 | |
| Au cas où mon MP ne soit pas vu/effacer, je dis ici que j'aimerai bien (si ça ne te dérange pas) recevoir les passages censurés, s'il-te-plait. |
| | | #lonelywalkerdream Floodeur compulsif
Date d'inscription : 26/01/2012 Age : 29 Localisation : devant son pc / à nevers (forever alone)
| Sujet: Re: [Terminée][Shipping][Grimdark][NSFW] Valentine Lun 13 Fév - 19:27 | |
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| | | #lightning helix Floodeur compulsif
Date d'inscription : 10/01/2012 Age : 33 Localisation : Boisseuil et Brive
| Sujet: Re: [Terminée][Shipping][Grimdark][NSFW] Valentine Lun 13 Fév - 20:27 | |
| Mmh, la dernière phrase du chapitre 16 ... RAAAH, la suiiite ! I want it now ! |
| | | #Naomie64 Brony squatteur
Date d'inscription : 16/09/2011 Age : 28 Localisation : Dans un champ. Sisi, regarde Google Map.
| Sujet: Re: [Terminée][Shipping][Grimdark][NSFW] Valentine Lun 13 Fév - 20:32 | |
| je me répète, mais cette fic est vraiment ma préférée, et elle évolue super bien A quand la suite ? |
| | | #Invité Invité
| Sujet: Re: [Terminée][Shipping][Grimdark][NSFW] Valentine Lun 13 Fév - 23:00 | |
| Erreur à l'avant-dernière phrase ? - Spoiler:
Ce n'est point Valentine mais Souhaits Sifflotés.
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| | | #Invité Invité
| Sujet: Re: [Terminée][Shipping][Grimdark][NSFW] Valentine Lun 13 Fév - 23:15 | |
| "Puis elle se souvînt de Valentine et de Brumeuse, toujours prisonnière à l’asile pour une maladie mentale imaginaire," Cette subordonnée se réfère exclusivement à Brumeuse en fait, s'pour ça qu'elle est au singulier. De toute façon, Pincée n'a que moyennement envie de revoir Souhaits Sifflotés, son bourreau |
| | | #Invité Invité
| Sujet: Re: [Terminée][Shipping][Grimdark][NSFW] Valentine Lun 13 Fév - 23:16 | |
| Hum, juste |
| | | #dinomax Floodeur compulsif
Date d'inscription : 15/08/2011 Age : 32 Localisation : un monde de poneys
| Sujet: Re: [Terminée][Shipping][Grimdark][NSFW] Valentine Mar 14 Fév - 0:55 | |
| soarin, t'a beau ètre un foutu troll sur les autres topic, ta fic est vraiment bonne et toujours aussi bien écrite, passe le bonjour à tes collègues
alors comme ça pincé va joué un role dans l'histoire, voyons ça
Dernière édition par dinomax le Mar 14 Fév - 19:49, édité 1 fois |
| | | #Otak Floodeur compulsif
Date d'inscription : 07/07/2011 Age : 36 Localisation : Dans la prairie lorraine !
| Sujet: Re: [Terminée][Shipping][Grimdark][NSFW] Valentine Mar 14 Fév - 4:32 | |
| T'est chiant, je dois bosser dans pas longtemps mais je pouvais pas décrocher. Ça fait plaisir de savoir le pourquoi du comment dans ce chapitre 16 en tout cas, surtout que le 15 m'a un peux retourné, c'est pas trop mon délire Bref, je veux la suite ;p |
| | | #Sonic-Rainbow A la réponse
Date d'inscription : 05/02/2012 Age : 28 Localisation : Dans les méandres obscures et tortueux de......ma chambre.
| Sujet: Re: [Terminée][Shipping][Grimdark][NSFW] Valentine Mar 14 Fév - 13:39 | |
| Franchement génial ce chapitre! Raaaa il faut que je sache la suite Encore toutes mes félicitations |
| | | #Invité Invité
| Sujet: Valentine chapitre 17 Mar 14 Fév - 21:09 | |
| Voila la suite! Désolé pour l'heure, j'ai dû demander une vérif. Bonne lecture! Valentine, chapitre 17. - Spoiler:
Je n'y crois pas. Je n'y crois pas! couina une voix dans les ténèbres de la chambre.
Une lueur vacillait sous les draps lourds du lit du pensionnat, camouflée par l'epaisseur de tissus. Crépuscule Etincelant n'aimait pas les poneys qui lisent tard le soir, car ils l'empêchaient de dormir avec le bruit des pages froissées par un sabot pataud. A Equestria, les livres en accordéon peuplaient les bibliothèques, garantissant un travail infini à ceux qui les écrivaient. Crepuscule Etincelant n'aimait pas les poneys qui lisent tard le soir, mais parfois ils se faisaient attraper, emportés par leur lecture, et les cris de douleurs et la vue de la malheureuse titubante et sanglotante rentrer dans son lit étaient une agréable compensation.
Ce soir, cependant, personne ne semblait rôder dans les couloirs et il faudrait subir jusqu'au bout cette épreuve infernale. Crépuscule Etincelant fourra la tête sous les dras, entendit le papier crépiter une fois de trop, sa propriétaire du moment laisser echapper une injure, alors elle pensa a Souhaits Sifflotés. En se levant doucement hors de son lit, en se laissant couler le long de l'echelle, en rampant au sol en direction de la lumière magique, Crépuscule Etincelant savait que c'etait ce que son amie aurait fait. Elle se mit debout a coté de la bosse équine sous les draps, leva une patte, savoura le moment ou le sabot dur comme de la pierre s'abattrait sur le corps tendre et où il faudrait courir sous les draps pour échapper a la sanction, et aperçut Valentine Intrigue sur les pages glacées. Qui prenait la pose. Crépuscule Etincelant jura a haute voix, arracha le magazine des sabots de la pauvre licorne qui se ramena sous les draps en pleurnichant, et parcouru les pages frénétiquement. Debout. Couchée. A deux pattes. Habillée. Moins habillée. Portant une robe de style hypermoderne magnifique. Posant avec une autre top modèle. La pouliche n'en croyait pas ses yeux. Elle se rappela ensuite qu'elle n'avait pas allumé sa propre corne pour avoir de la lumière, se retourna, aperçut la gouvernante au visage crispé de rage et a la corne foudroyant l'obscurité et jura encore. Ce soir là, une licorne enroulée sous ses couvertures se délecta longuement de l'injustice qui suivit et qui avait bien valu la peine d'y laisser un magazine.
-Celestia ait pitié d'elle, murmura tristement la Gouvernante en regardant les pages froissées sur son bureau, le matin venu. Valentine fut roulée en boule puis jetée dans la cheminée. Les flammes lechèrent le papier glacé, semblant hésiter, puis le noircirent et le consumèrent d'un coups, comme des fauves passant a l'attaque. Il ne resta même pas des cendres.
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Valentine Intrigue aimait sa nouvelle vie. Elle n'était pas au studio des Poneys du Décor depuis longtemps mais le travail etait simple, la paye suffisante, sa chambre était individuelle et rangée et les règle souples. La journée, elle se préparait longuement, aidée d'assistants qui traçaient sur son visage le maquillage qui completerait l'allure de la tenue. Pendant des heures, elle posait dans une des salle au sous sol, entourée de dessinateurs et couturiers qui jugeait d'un oeil professionnel l'effet que donnait leur travail acharné sur le modèle final. La majeure partie du temps, ils secouaient la tête d'un air insatisfait et retournaient a leur tables. Valentine ne comprenait pas pourquoi, puisque pour elle toute les robes etaient jolies, mais ne cherchait pas a comprendre. Et puis venaient les séance de photos, et Valentine faisait de son mieux pour honorer un tel travail. Dans la pièce aux murs couverts de modèle masculins et féminins, aux poses parfois osées, auréolant les occupants de cette ambiance de créativité et de lucre artistique, la licorne posait, exposant ses courbes, tendant les tissus et éblouissait sous les projecteurs.
Chants des Etoiles assistait souvent a ces moments, et quand Valentine la regardait, elle souriait. Après le travail, elle et Valentine allaient souvent se promener dans Nombreux Galops, profiter de quelque instants de détente dans un salon de thé, ou voir les beautés de la ville. De son pensionnat, Valentine n'avait rien vu. L'avenir qui lui etait promis etait celui d'une pouliche d'intérieur, qui maintient la maison propre, cuisine correctement, reçoit les amis de son mari avec grâce et distinction et se fait aussi peu remarquer qu'un meuble. Valentine ne regrettait pas du tout d'etre partie du pensionnat.
-Regarde, c'est toi, dit la pégase au corps parcouru de tatouages virevoltants en indiquant un des magazine de mode qui attendait dans le coin d'un présentoir.
-"Juments", lu Valentine. Les auteurs n'ont pas cherché loin pour le titre.
-Parfois, dit Chant des Etoiles, la simplicité suffit. Un mot vaut mieux qu'une infinité de discours..
"Non." dirent les fantômes du passé, loin derrière les yeux brillants de la pégase, qui se perdirent dans le vague. "Non."
-Chant des Etoiles? Tu m'entend? redemanda Valentine en tapotant la patte de sa compagne avec le bout de son chausson.
-Il faut qu'on le paye, dit-elle.
Le libraire, un poney bien habillé et a l'allure très distinguée, les avait remarqué. -Ca fera 32 bits, dit-il a leur adresse. ou un autographe, a vous de voir, continua t'il avec un clin d'oeil.
Le regard de Valentine s'éclaira et elle se mit en quête d'un crayon dans le sac passé autour de son cou.
Elle traça quelque mots sur le papier.
-"Valentine"? Vous ne vous appelez pas Escorte ...? demanda le libraire en plissant les yeux sur l'autographe qu'elle venait de lui donner
-Si, et maintenant, nous allons partir, dit Chants des Etoiles en se dirigeant vers la porte.
-Je ne comprend pas comment tu as pu accepter un pseudonyme pareil, dit Chant des Etoiles une fois qu'elles furent dehors.
-Ce n'est pas comme si c'etait mon vrai nom, dit Valentine en ouvrant les pages a la recherche de ses photos.
Parfois, un mot en dit plus long qu'un discours. Escorte Sabot de Salope etait le nom de scène de la licorne. "Salope" etait le nom d'un autre magazine, soigneusement caché hors de portée des poulains, dans lequel s'etait retrouvé toute les photos de Valentine jugées trop peu artistiques pour "Jument". Dans l'imaginaire flou de la pégase, un poney tourmenté par ses hormones évacuait sa frustration en dévorant l'intrigue d'une pouliche des yeux, et tombait épuisé sur son lit, avant de recommencer, jusqu'à ce qu'il se soit tellement asséché que la douleur remplaçait le faible plaisir éprouvé jusqu’à présent.
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-L'heure est grave, dit Prétentieux.
Tout les poneys etaient rassemblés dans la salle de photographie, la seule capable de contenir tout le monde.
-L'heure est grave pour Poneys du Décor, car comme tout le monde le sait, nous sommes au coude a coude avec Elle, de qui veux-je parler?
-Retouche photographiques? tenta un poneys au fond. Personne n'arrivait a retenir son nom.
-Eh bien NON, justement! c'est bien ça le probleme, la Salope -pas toi, Valentine- ne fais PAS de retouches sur ses tirages. Elle n'en a pas besoin, elle travaille au naturel, pas de post-production, et les lecteurs, les pseudos artistes, les erotic art conéseur, toute cette engeance, adorent ça.
Nous sommes réunis ici pour parler du concours qui se tiendras dans trop peu de temps. A l'adresse des nouveaux arrivants, un concours de mode, le plus important et médiatisé de l'année, est organisé en bas du Chateau, dans l'opera. Pas le chateau, car Sa Majesté juge cela indécent, mais elle se promène toujours a poil de toute façon.
Et la Salope -pas toi, Valentine (cette allusion semblait toujours l'amuser mais il devait être devenu le seul)- est, comme l'année passée, puis l'année d'avant, et l'année d'avant encore, en passe de le gagner. Nous avons nos parts, nous vivons bien, mais chaque année, Poneys du Décor voit son importance se réduire.
Nous avons connu un age d'or, continua le Terreux sur un ton plus grave. Et nous ne voulons pas le perdre. Tout le monde sentit le poids de la mission peser sur leurs épaules, et tout le monde regarda Prétentieux. Prétentieux, lui, regarda Chant des Etoiles.
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Attroupées dans un coin de la cour de récréation du pensionnat, une écharpe enroulée autour du cou, quelque pouliches regardaient discrètement des posters introduits illégalement dans l'enceinte de l'établissement.
-Je te dis que c'est elle! C'est la licorne romantique! soutint l'une des pouliche.
-Mais non, elle ne s'appelait pas Escorte Sabots de Salope! répliqua l'un des autre en grelottant de froid.
-C'est un nom de scène, imbéciles, dit une voix dans leur dos.
Les pouliches reconnurent Etincelle du Crépuscule et partirent sans demander leur reste. La jument ramassa les feuilles caressées par la bise et contempla son ex-ennemie. Un regret pointa dans son coeur, tandis qu'elle regardait les photos d'une si grande qualité, un regret etouffé par la suffisance et la prétention qui etait sa manière d'etre de tout les jours. "Bien joué, ma grande" lâcha Etincelle du Crepuscule en froissant les posters et en les fourrant dans un buisson.
-C'est très bien, c'est très bien! dit Oréal en manipulant l'appareil photo. Voilà, tend les jambes! un air digne, un air royal! Tu es une reine, tu es Celestia en personne! Monte encore!
-Je n'ai pas les ailes de Celestia, répondit Valentine, et Oréal comprit qu'il venait de passer pour un idiot. Encore une fois.
-N'est pas Prétentieux qui veut, dit Prétentieux, affalé sur un canapé à coté. Tu verras quand tu auras mon experience, Oréal.
Il se leva lentement, poussa le poney de son poste.
-Je vais te montrer comment on devient styliste. Valentine! robe suivante!
Valentine ne portait sa robe que depuis trois minutes et estima que c'etait du temps de perdu pour celui qui venait de la faire, mais les ordres etaient les ordres. Alors qu'elle descendit sur scene, elle aperçut Chant des Etoiles, allongée comme a son habitude au fond de la pièce, mais le visage de la pégase n'etait plus du tout le même. Son regard etait froid et dur, et Valentine sentit que quelque chose n'allait pas. La seconde d'après, ses yeux cherchèrent le regard de Prétentieux, mais il ne regarda pas un instant derrière lui, et valentine eut le sentiment qu'il y prenait bien garde. Derrière le rideau, il n'y avait plus de robes.
-Monsieur Prétentieux? demanda Valentine, je crois que..
-Robe suivante, répeta simplement Prétentieux.
Valentine comprit que cette fois, elle allait poser nue, et déglutit. En revenant sur la scene, vétue uniquement de ses fins chaussons, elle frissonait. Chant des Etoiles avait quitté la pièce.
-Tout le monde l'a déja fait ici, dit Prétentieux. Avant d'ajouter: "Même moi", et son visage se fendit lentement d'un sourire de victoire. Valentine sut alors qui etait le poney récurrent sur la plupart des portraits exposés dans les salles et les couloirs du studio, qui montrant son corps parfois dans sa totalité, plus erotique que jamais et sans jamais dépasser les limites de l'artistique, jouant avec la bienséance et le coeur des spectateurs. La licorne etait piégée.
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Chant des Etoiles ne disait rien. Dans l'obscurité de sa chambre minuscule, elle attendait. Sa gorge brulait encore des mots hurlés a Prétentieux, les insultes, les reproches, ses oreilles résonnaient encore des réponses reçues en retour. Les couloirs du studio etaient plus silencieux que jamais. Dans quelque heures, il regretterai tout cela, comme toujours. Prétentieux etait un artiste dans l'âme. Cela le condamnait a une recherche perpetuelle de quelque chose qu'il n'arrivait même pas a définir et qui le détruirait, et cela rendait la pégase triste. Mais le Terreux, autrefois figure célèbre de la masculinité équine, avait besoin d'autre personnes pour mener sa quête a bien, des personnes qui le suivraient avec foi, mais se consumeraient a leur tour si rien n'etait fait. Les vertigineux tatouages, les arabesques qui couvraient le corps de la pégase et qui ne partiraient jamais, ses yeux qui avaient perdu de leur flamme, se rappelaient de cet age d'or, ou ils etaient ensembles, et ou ils etaient au centre du monde. Cet age d'or, ou la pégase aurait tout donné pour lui, et lui tout pour elle. Cet age d'or, qui s'arrêta lorsqu'elle faillit devenir folle a cause de la fatigue et des psychotropes qui étaient devenus leur substance. Cela faisait longtemps que Chant des Etoiles ne posait plus dans les magazines dédiés, ni même dans une simple page entière. Parfois, elle faisait quelque photos, profitant des restes de sa beauté ternie, mais ce n'etait plus pareil. Finitions Photographiques l'aurait renvoyée depuis longtemps, mais pas Prétentieux. Prétentieux etait quelqu'un de farouche, idéaliste, egoïste, sûr de lui, mais il ne pourrait pas oublier qui il etait, et ce qu'il avait fait. "Non." avait dit la pégase, lorsqu'il voulu prendre son envol une fois de plus avec elle. "Non.", et alors lui apparurent enfin les courbatures de la pégase, son corps meurtri, ses yeux sombres et hagards, les cernes colossales masqués par le fond de teint, et cette lueur de démence qui brillait au fond de son regard, le regard de ceux qui avaient franchi les portes de la réalité depuis trop longtemps, et risquaient de les voir se fermer, le regard qui etait aussi le sien et dans lequel il se voyait, son corps tiraillé, exposé nu au monde entier comme le papillon epinglé sur le plan de travail, célèbre et auréolé de gloire a en etouffer, et il comprit qu'ils etaient allés trop loin. Arrêter ici, ou continuer et mourir. Mais pas sans Chant des Etoiles.
Ce soir, quelque chose de profondément enterré en le Terreux s'etait agité dans son sommeil. Allongée dans son lit, une frèle licorne laissa échapper une larme.
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| | | #lonelywalkerdream Floodeur compulsif
Date d'inscription : 26/01/2012 Age : 29 Localisation : devant son pc / à nevers (forever alone)
| Sujet: Re: [Terminée][Shipping][Grimdark][NSFW] Valentine Mar 14 Fév - 21:21 | |
| il n'y a pas d'expression pour dire à quel point j'aime cette fic |
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| Sujet: Re: [Terminée][Shipping][Grimdark][NSFW] Valentine | |
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| | | | [Terminée][Shipping][Grimdark][NSFW] Valentine | |
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