C'est surtout la scène finale qui fait que j'ai adoré ce chapitre. Court certes mais intense et quand on sait ce qu'il signifie pour les deux personnages, ça le rend encore plus épique. Et le flashback est dans la veine des précédents : bien construit.

Bref un excellent chapitre. Et je pense que c'est mon préféré.

Vivement la suite  

Mais pour une fic qui porte le tag en question, ce doit être la plus MLPesque que j'ai lu. J'ai remarqué que la plupart des auteurs essaient de tenir un certain équilibre pour ne pas chavirer trop du côté obscure que du côté gnangnan. Ici on est pile poil entre les deux. Et même avec un vocabulaire très riche et des phrases harmonieuses, on reste dans le contexte MLP. La barre de la tristesse baisse dès le début mais stagne et remonte même souvent, on ne s'ennuie pas. Avoir fait tenir l'histoire sur le principe d'une pièce de théâtre, faut le faire. Je ne parle même pas du chapitre en question, ça a due être vraiment dur à monter. Mais je dois avouer que j'ai lu ce passage en diagonale, je voulais vraiment en avoir le coeur net sur ce double de Fancy Pants.

Puis pour la fin par contre c'est claire que la fic tombe vraiment du côté obscure, mais en même temps, si on regarde les événements sous un autre angle il est claire que ça devait se terminer ainsi. Il y aurait pu y avoir une fin où l'Alpha se serait arrangé avec AJ pour aller botter les fesses de Chrysalis, après entre l'un qui avait trop de remord sur son incapacité à devenir poney (une vie qu'il veut tan) et l'autre qui veut se venger en aillant ENFIN la solution à tout ça, c'était inévitable. Par ailleurs je suis content de voir une fic où la reine est bien illustré, je ne pensait pas du tout que les changelins seraient derrière tout ça. On a même le droit à un "come back" sur la fin, après à nous d'imaginer la suite . La conclusion est triste, AJ a quand même libérée sa famille mais c'est comme si ça n'avait servit à rien. Heureusement que le titre de la fic porte bien son nom, avec cette pointe d'espoir sur la fin. Une belle morale sur la vengeance quoi .

Citation :

« Vous avez un problème, princesse ? demanda-t-elle avec méchanceté.
-Finalement, vous n'êtes qu'une pouliche, se contenta de dire Luna.
-Reprenez-votre livre. conseilla la licorne, au bord de l'explosion.
-Je n'en ai même plus envie, constata la princesse. Je préfère me promener. »

Luna traite Twilight de pouliche puis se comporte comme (t)elle. I rest my case.

Citation :

L'alicorne poursuivait son recueil de pièces de théâtres (...)

J'aime pas l'ambiance, mais ça c'est mon problème. La narration est pas soignée, mais ça limite c'est nostalgique et pas dérangeant.
Mais buck j'en ai marre mais marre mais marre mais marre mais laisse-moi te ctrl+v à quel point j'en ai ras-le-cosmos de ce traitement des personnages secondaires dans les fics'. Punaise. C'est la princesse Luna, au nom d'elle, deux chapitres plus tôt elle se plaignait de Twilight, x chapitres plus tôt elle promettait d'aider et là elle lit des pièces de théâtre ?!
MAIS C'EST QUOI VOTRE PROBLÈME ?! Alors que juste au chapitre d'avant Rarity tirait une philosophie du commerce sur "faut agir" j'ai une des motherbuckin' princesses d'Equestria qui est limite là pour décorer...
Je me fous de savoir si l'histoire est bien ou pas, je me fous de savoir quoi que ce soit, je me fous d'être raisonnable, j'ai juste envie de te mettre un sabot d'amitié dans la gueule et autres pensées pas positives du tout.

Citation :

Et je ne peux pas vous financer cette fois. A vous de vous débrouiller.

J'ai accepté de débrancher mon cerveau durant tous ces chapitres, et ça n'a pas été facile, mais là sérieux... Les princesses savent ce qui s'est passé, Pants peut être forcé à témoigner et le cas réglé en quelques heures, mais mettons, mettons. Là-dessus Twilight&Co ne peuvent pas jouer la défense parce qu'elles seraient du côté d'Applejack... HELLOOO ?! C'est le rôle de la défense ! C'est quoi cette excuse à la c- bon. Non. Mettons. Okay, d'accord.
Mais là maintenant Celestia suggère un parfait inconnu nécessaire pour sauver AJ mais qui coûte cher et elle est juste la dirigeante d'Equestria mais elle refuse de payer. Les frais d'un avocat ça ne rentre pas dans les dépenses des motherbuckin' United Stallions of Equestria...

Non mais vous vous rendez compte du nombre de co- foutaises que vous essayez de me faire avaler ? Je sais que c'est au nom du drama, je peux accepter pas mal d'excuses mais là 'faut pas déconner...
...
...
Cela dit, avoir passé trois chapitres au bas mot sur une simple scène de théâtre, c'est une performance, et même si j'avais parfois envie de râler sur le temps que ça prenait, ben justement, la fic' "prend son temps", et c'est une bonne chose.
Je n'arrête pas de dire ce qui ne me convient pas mais j'en suis quand même au chapitre seize, après avoir surmonté mon blocage (Luna est toujours traitée en background character, mais passons), et il y a énormément de qualités à souligner.
Juste... il y a des défauts aussi. Et là le drama est vraiment trop forcé.

Lorsqu'Applejack capture les Flim/Flam, que l'engin démarre devant les keupines et que Dash passe en mode poursuite :
En supposant que Dash ait mis une minute à décider d'engager la poursuite, et encore bien cinq minutes pour enclencher l'hyperdrive (aka la vitesse supersonique). Il est précisé que le chariot a roulé pendant une demi-heure. Ca laisse 25 minutes à plus de 1'000 km/h, j'arrondis pour la cause, en gros Dash a parcouru 400 km...
Bon. Alors soit le chariot des frérots c'est le Faucon Millenium, soit elle s'est perdue en chemin, à la limite je veux bien. Là je pinaille.
Ce qui me dérange, moi, c'est que le wagon part du centre de Las Pegasus, en pleine ville, que soudain on roule en plein désert et que paf grand fossé. Bah et la transition ? La périphérie, je sais pas... déjà à l'arrivée des ponettes à Las Pegasus on avait eu ça, en gros elles arrivent et pouf tête dans l'eau, Las Pegasus on dirait un hameau de dix habitants...

EDIT: En me relisant je me rends compte que c'est illisible. Je suis en train de dire que lorsque Las Pegasus apparaît, soudain la ville est là "d'un coup". On n'y entre pas, on est comme téléporté instantanément à l'intérieur.
Idem pour le chariot qui quitte Las Pegasus, "soudain" on est dehors sans transition. Même pas de "les derniers bâtiments disparaissaient dans les traînes de poussière" ou quelque chose...

La narration elle fait les choses bien, tu prends ton temps, tu es clair, facile à lire, pas de problème. Mais il y a pas mal de "raccourcis" de ce genre, pas juste dans les déplacements, aussi dans les scènes comme la fameuse baffe de Fluttershy, où tu as expédié.
Comme dit, c'est nostalgique - au fond moi j'aime bien lire ça, ça me rappelle le temps où qu'on se posait pas mille questions et qu'on écrivait pour le plaisir - et puis ce n'est pas dérangeant, ça n'empêche pas de comprendre ou de profiter de l'action.
Mais ce n'est pas soigné.