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| [Terminée][Violent][Humain][Crossover] Six and the Death | |
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Auteur | Message |
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#Retik Brony passionné
Date d'inscription : 04/12/2011 Age : 31 Localisation : Quimper (29)
| Sujet: Re: [Terminée][Violent][Humain][Crossover] Six and the Death Dim 18 Mar - 16:19 | |
| Enorme chapitre, toujours aussi intéressant à lire, rien à dire, continue |
| | | #Azardouz Brony squatteur
Date d'inscription : 12/11/2011 Age : 27 Localisation : Entre 1996 et nos jours... Oh, vous voulez dire Geographiquement ?
| Sujet: Re: [Terminée][Violent][Humain][Crossover] Six and the Death Mar 20 Mar - 19:03 | |
| - Citation :
- Et je vous dit, à la semaine prochaine avec la suite "d'échec et mat"
See ya, les gens et bonne lecture ! Donc, je me cite moi même cette fois, pour vous dire qu'il y aura un changement de programme Je vient de finir de pré-écrire le chapitre 11 d'échec et mat et le seul truc que je suis arrivé à dire c'est : Mé cay d'la mayrde en bwate !!! Sérieusement, je croit que cette suite, pour vous donner un truc correct, je vais devoir la mettre en suspend Désolé à tout ceux qui la lise, mais l'inspiration me fuit comme la gente féminine (quand elle ne veut pas me tuer) Pourquoi je post ici, alors ? Tout simplement parce-que je n'ai que 2 fics, et que si je met en pause l'une, c'est que je continue l'autre (Problem ? ) |
| | | #Jona Aps Brony squatteur
Date d'inscription : 30/12/2011 Age : 30 Localisation : Orléans
| Sujet: Re: [Terminée][Violent][Humain][Crossover] Six and the Death Mar 20 Mar - 20:53 | |
| La même, bordel, je veux la suite le prochain a eu le même faux espoir ^^ |
| | | #Heavly Frony
Date d'inscription : 07/03/2012 Age : 31 Localisation : Manehattan
| Sujet: Re: [Terminée][Violent][Humain][Crossover] Six and the Death Jeu 22 Mar - 20:54 | |
| J'ai vraiment adoré les premiers chapitres de cette fic. L'histoire est poignante, ça se lit comme rien. Un grand bravo, et surtout, on attend la suite ! |
| | | #Azardouz Brony squatteur
Date d'inscription : 12/11/2011 Age : 27 Localisation : Entre 1996 et nos jours... Oh, vous voulez dire Geographiquement ?
| Sujet: Re: [Terminée][Violent][Humain][Crossover] Six and the Death Sam 24 Mar - 19:38 | |
| Alors déjà, je vous remercie, tous, que vous me suiviez ou non Mais là, j'ai des gros problèmes de temps (et d'argent, mais ça, ça va mieux) et surtout de moments de recueillement, de calme comme ceux qui me permettent d'écrire. Alors vous aller me traiter de menteur, de traître, de troll, même, à la rigueur, Mais allez donc écrire une fic, avec une mère à cran qui gueule tout le temps Une grand mère qui squatte chez vous et vous demande tout le temps un service, que vous ne pouvez refuser vu que c'est votre grand mère Un grand père qui ne peut s’empêcher de vous faire la morale (mes G-parents habitent la maison d'a coté, True story) Un père qui vous trolle parce que "O LOL PETIT PONEY !" (mon père sait très bien faire le kikoolol, True story) Et un frère qui squatte le pc le Week-end, car il est trop con pour ramener le sien.
Donc, ce Week-end, I WANT TO BREAK FREE !!! Ouais, enfin, tout ça pour dire que cette fois (comme toutes les fois où j'en ai ras le casque) je ne posterais pas de fic
Alors bombardez ma maison si vous voulez, mais moi, je vous dit bon Week-end.
NB : Il est possible, je dit bien POSSIBLE, que je poste, le week-end prochain, la suite de mes DEUX FICS Mais ça ça dépendra de mon entourage et de mon inspiration |
| | | #Iron Pony Maiden Floodeur compulsif
Date d'inscription : 28/02/2012 Age : 32 Localisation : Paris
| Sujet: Re: [Terminée][Violent][Humain][Crossover] Six and the Death Sam 24 Mar - 20:06 | |
| Ctrl+C, Ctrl+V
(Menteur, tu AS fait un chapitre, héhé...) |
| | | #Azardouz Brony squatteur
Date d'inscription : 12/11/2011 Age : 27 Localisation : Entre 1996 et nos jours... Oh, vous voulez dire Geographiquement ?
| Sujet: Re: [Terminée][Violent][Humain][Crossover] Six and the Death Sam 24 Mar - 20:50 | |
| - Iron Pony Maiden a écrit:
- Ctrl+C, Ctrl+V
(Menteur, tu AS fait un chapitre, héhé...) Dammit ! I've been spotted ! |
| | | #Azardouz Brony squatteur
Date d'inscription : 12/11/2011 Age : 27 Localisation : Entre 1996 et nos jours... Oh, vous voulez dire Geographiquement ?
| Sujet: Re: [Terminée][Violent][Humain][Crossover] Six and the Death Mar 10 Avr - 16:19 | |
| WOUHOU ! Je pete la forme ! Et la centaine de billes que je me suis pris dans le cul Samedi en faisant de l'airsoft Non, sans rire, j'ai une extinction de voix,j'ai mal à la tête depuis une bonne semaine, alors, soit vos sorts vaudou ont marchés, soi chui un poil malade... Toujours est-il que j'ai eu le temps de recopier le Chapitre 5 de Six and the death ET de finir le brouillon de mon chapitre d'Echec et mat (comprenez bien que recopier 10 pages recto/verso va prendre du temps. Beaucoup ) Enfin, j’espère que, après mon absence, vous ne voulez pas ma mort (Mes potes avec qui je fait de l'airsoft le font tres bien pour vous) et que vous continuez à me lire (et à m'ecrire des commentaires avec des critiques foireuses utiles dedans, ou simplement un "CONTINUERARGLEUH ! ") Non, sérieusement, merci de me lire, merci de me commenter, ect... Ceux qui veulent, filez moi votre adresse et je vous envoie un muffin par la poste Enfin, vous devez être vachement patient pour me suivre encore, donc j'espere ne pas vous decevoir avec mes 4 000 mots (pile poil en plus ! ) et je vous dit, merci, merci, merci et surtout, bonne lecture ! Donc... Comment on va l'appeler... Oh ! Je sais ! Chapitre 5 : Nightmare Night (Dieu que je suis pas inspiré...) - Spoiler:
Le toit était une bonne solution ; un vaste espace plat, avec pour seuls points d’accès un escalier bouclé par une porte en fer forgé, deux lourds cadenas que Rainbow avait dans son sac et un espace suffisant entre chaque toiture pour empêcher tout mort-vivant de s’agripper au rebord et de l’escalader, en supposant qu’ils puissent le faire sans tomber dans un gouffre de 3 étages, large d’un mètre.
Nous aurions pu allumer un feu, mais il nous était vite paru clair que les chasseurs parcouraient les toits sans être gênés par les défenses citées précédemment. Inutile donc de leur signaler que leur repas était servi. Après tout, nous avions pris des pulls et le fond de l’air du soir n’était pas si frais. Au cœur de notre groupe, le silence régnait, troublé par le bruit de la centaine de zombies tentant, sans succès, de briser la double baie vitrée renforcée 3 étages plus bas. Celle-ci ne les retarderaient pas trop longtemps, espérons, qu’au moins, personne n’ait eu la bonne idée de brancher l’alarme anti intrusion.
Nous étions assises, Fluttershy et moi, l’une contre l’autre. Je restais frustrée. Et si Spike était lui aussi immunisé, je l’aurais tué… Pour rien ? Et en plus, j’aurais tué le porteur d’un antivirus naturel capable de nous sauver tous ? Non, il fallait que je me débarrasse de ces idées noires… Je l’avais tué, à sa demande, pour abréger ses souffrances. À sa demande… Fluttershy était elle aussi dans un sale état, mentalement. Elle tremblait de tout son corps, resserrant son emprise sur moi, manquant de pleurer à chaque instant. Rainbow observait les alentours, sa nouvelle arme à la main, les pensées dans le vague, refusant de tourner son regard vers nous. AJ s’était assise, lâchant les lourds sacs remplis de vivres, de matériel de réparation et de munitions de divers calibres, face à nous, sans dire un mot pendant plus de deux longues minutes.
« Je crois qu’on ne pourra pas aller plus loin ce soir. » Déclara-t-elle, engageant finalement la conversation « On établit les tours de garde et on dort tout de suite ?
— Je ne préfère pas… » Avais-je répondu froidement « J’ai besoin de digérer tout ça.
— En parlant de digérer » Ajouta Rainbow, « Je crève la dalle !
— Comment tu peux encore, penser à bouffer ? » Dit la fille aux cheveux blonds, se levant d’un bond, jetant un regard noir à la fille aux cheveux couleur arc en ciel, toujours dos à nous, debout au bord du toit.
« À vrai dire… » Articula difficilement Fluttershy, trouvant la force nécessaire à contrôler ses émotions « J’ai moi aussi un peu faim… »
Pour toute réponse, nous entendîmes le ventre de la Cowgirl gargouiller dans une étrange mélodie.
« OK, va pour un repas. De toute façon, on n’ira pas loin sans force. » Elle s’assit, sorti une boite de conserve et une pomme, nous invitant à faire de même en nous lançant un chaleureux sourire. Elle sortit aussi, de son second sac, des couverts pour tout le monde. Nous avions les couverts, mais cependant pas d’assiettes… Je sentais qu’il fallait que je m’y habitue. « Eh, Madame la Colonelle ! Tu viens t’assoir avec nous, ou tu restes dans ton coin ? »
À ces mots, la militaire se rapprocha de nous, lança son barda de plus de six kilos, détacha son gilet pare-balles qui devait faire à peu près la moitié de ce poids et s’assit avec nous.
« Déjà, c’est mademoiselle… » Corrigea-t-elle
« Tu vois, ça ne m’étonne même pas ! » Railla AJ du tac au tac
« Ensuite, c’est sergent, sergent-chef pour être exact, et crois-moi, j’en ais chié pour atteindre ce grade…
— Et l’armée… » L’interrompais-je, « c’est comment ? »
Elle s’allongea sur le sol, croisant ses mains derrière sa tête.
« Je peux te dire que c’est quelque chose de dur. Je me suis engagée le jour de mes 16 ans. Ça a bien fait hurler mes parents d’ailleurs. Tellement bien que je ne les ai plus revus depuis le jour où je suis partie. J’étais la plus jeune de mon groupe et j’ai salement morflé aux entrainements. Et le jour de mes 18 ans, j’ai été appelée en Afghanistan, au service de déminage. Là-bas, j’ai appris beaucoup de choses… Trop de choses… » Elle se releva, pensive, croisant ses bras et les posant sur ses genoux. « Vous ne pouvez pas savoir à quel point l’humain peut être un enfoiré quand il ne s’agit pas de lui… Des pères de famille transformés en bombes IED, des rues transformées en cratères, des maisons transformées en brasiers et nos amis, en armure lourde pourtant, transformés si rapidement en cadavres sans vie. C’est là-bas que j’ai vraiment vécu. Je suis revenu à L.A. juste pour revoir mes parents, voir si sauver la patrie servait vraiment à quelque chose, ou si c’était juste un allez-simple vers la mort. Finalement, mes parents sont morts, ma famille est dispersée aux quatre coins du monde et moi, je suis piégée dans ce merdier. J’étais en permission quand ça a commencé. On nous a préparés à l’anthrax, aux bombes nucléaires, aux raids aériens nocturnes, mais pas à ça… Pas aux zombies. » Elle avait les larmes aux yeux. Elle essayait de les cacher derrière son pseudo cœur de pierre, la rendant encore plus vulnérable.
« Excuse-moi, » interrompis Fluttershy « Mais… dans ce monde de brutes… Je veux dire, l’armée, c’était dur à vivre, avec tout ces…
— Ces hommes ? » Termina Rainbow « À vrai dire, oui. Les premières semaines, t’es traitée comme un bleu, la bonne à tout faire, celle qui reste en arrière, un mouchoir à la main… Un jour, j’en ai eu marre. Lors d’une opération, j’ai éclaté les burnes de mon supérieur, littéralement, j’ai enfilé cette saloperie de combinaison de cosmonaute et j’y suis allée. Seule. Face à une bombe prête à se déclencher, avec mon chef qui me hurlait dans les oreilles de revenir, que c’était trop dangereux que je n’étais pas prête… J’en avais rien à foutre. Si je ne désamorçais pas cette bombe ce jour-là, jamais je n’en aurais désarmée de ma vie. Ce jour-là, j’ai fait ce qui était marqué dans les manuels et je l’ai fait, je l’ai sécurisée, facilement, simplement… Trop rapidement… Et finalement, j’ai récidivé. J’en ai désarmé 57 comme ça, mais ce jour-là j’ai prouvé quelque chose : que j’étais déterminée à être autre chose qu’une bleue et que j’étais faite de la même matière que les meilleurs. » Elle retomba dans ses pensées, un sourire aux lèvres. Finalement, après une courte pause, pendant laquelle nous avions pu terminer de manger, elle posa une question à tout le groupe. « Vous faisiez quoi avant tout ce bordel, vous ?
— Libraire » avais-je commencé.
Elle me regarda droit dans les yeux, s’empêchant de rire.
« Et ton appart rempli de livres… Tu passes toute ta vie dans les bouquins en fait !
— Je ne vois pas où est le mal… »
À mes mots, elle éclata de rire. Sans pouvoir s’arrêter, elle continuait à se moquer de moi. Une baffe bien sentie de la part d’AJ la ramena à la raison.
« Hé ! Ça fait mal tu sais ?
— C’est le but, crois-moi... Au Texas, si tu as peur de faire mal, tu t’en prends beaucoup dans la tronche. Perso, j’accumule les petits boulots, mais techniquement, je crois qu’on peut dire que j’étais fermière. J’suis venu à L.A. pour une livraison. Les « AppleJack’s Apple», c’est nous, enfin, c’est plus moi qui m’en occupe. J’ai bien une sœur et ma grand-mère, mais à part mon grand frère, j’suis la seule assez âgée et expérimentée pour diriger tout. » Son expression changea, comme si elle venait de se rendre compte d’un truc essentiel, qu’elle avait pourtant oublié. « Il faut que je quitte cette foutue ville rapidement…
— Crois-moi, on veut tous sortir de cet enfer... » Déclara Fluttershy.
— Et tu étais quoi avant, toi ? » Demanda Rainbow
La phrase de Rainbow venait de la percuter en plein cœur, elle s’en voulut d’avoir ouvert la bouche, ça se voyait à son expression.
« Je… J’étais vétérinaire… » Répondit-elle finalement
Le regard de la militaire brilla, comme si elle venait de trouver la solution à tous ses problèmes.
« Vétérinaire hein ? C’est un peu comme médecin, non ?
— Euh… Je… Je ne suis pas sûr de pouvoir te soigner d’une maladie…
— Et si je me blesse, genre, si je me fais tirer dessus ?
- Rainbow… » Commença AJ
« Attends, c’est génial ! Tu sais quoi fillette, je sens qu’on va devenir les meilleures amies du monde ! Elle doit surement connaitre des choses importantes en médecine, comme recoudre des plaies, stériliser du matériel de chirurgie, des trucs comme ça, non ? »
Fluttershy devint livide. Quelque part, elle semblait accepter la proposition d’amitié, mais la façon dont Rainbow l’avait amenée devait lui glacer le sang, elle qui est si sensible. AJ récidiva dans sa méthode de réponse à ce genre de question, la gratifiant d’une nouvelle frappe à la tête.
« T’as pas fini oui ? » Dit-elle à l’intention de la militaire « Traumatiser une fille aussi fragile, c’est vraiment bas ! En plus, on vient de manger, et on n’est pas toutes fans du sang, tu vois ? » Elle se tourna vers la fille aux cheveux roses. « Parle-nous un peu de toi, Nikita… Azimov, c’est ça ? C’est pas vraiment d’ici, non ? »
Fluttershy ravala difficilement sa salive, à la fois ravie et stressée de répondre à sa question, comme si elle jugeait si ce qu’elle avait à dire n’allait pas la compromettre.
« Allez… On est pas des zombies, on va pas te manger, sucre d’orge… »
La blague eut le don de la mettre en confiance et de lui décrocher un sourire.
« Tu… Tu peux m’appeler Fluttershy, si tu veux. J’ai grandi près de Kiev, en Ukraine, pendant 16 ans…
— Impressionnant… » La coupais-je « Quand tu parles, je n’ai pas l’impression que tu ais un accent.
— On me la souvent dit, pourtant, je ne peux pas t’expliquer comment ça se fait… Désolée.
— Et sinon, qu’est-ce qui t’a fait venir ici, en Amérique ? »
La voix de l’Européenne se bloqua, ses pupilles se rétractèrent et son teint devint une nouvelle fois livide. Elle se figea, paralysée par la peur. Elle semblait redouter cette question, comme si répondre à celle-ci allait la tuer instantanément.
« Je… J’ai… » Balbutia-t-elle « J’ai… suivit quelqu’un… »
AJ devint de plus en plus acharnée, déterminée à faire éclater la vérité au grand jour.
« Et qui as-tu suivi ? »
Fluttershy se referma peu à peu sur elle-même, croisant ses bras autour des genoux et plongeant sa tête dedans.
Profitant de la situation, Rainbow put se venger, rendant une claque qu’elle avait reçue à son agresseur.
« Traumatiser une fille aussi fragile, c’est vraiment bas ! En plus y a à peine une heure tu la traitais comme un zombie, maintenant tu la traites comme une criminelle ? » À la fin de sa phrase, elle se leva, s’étira et proposa que tout le monde prenne un repos bien mérité. « J’ai pas encore sommeil, je prends le premier quart. Je réveille l’une d’entre vous d’ici 3 heures, OK ? »
Tout le monde approuva. Sortant une boisson énergisante, ajustant sa casquette, dégainant une cigarette et son briquet, elle s’assit sur la bordure du toit, les pieds dans le vide, lâchant des cendres sur la tête des zombies désespérément en train de vouloir défoncer la porte du bas de l’immeuble. Ils devaient être des centaines en bas, ce qui était surprenant vu le temps qu’ils mettaient pour entrer. Un manque de coordination, certainement dû à l’état de décomposition auquel ils étaient confrontés, ainsi qu’un « léger » problème de cerveau… Heureusement pour nous, nous étions bien plus intelligentes que tous les zombies de Los Angeles réunis. Nous étions plus intelligentes, donc plus fortes. Il fallait garder ça à l’esprit : c’est cette perspicacité qui nous a permis de survivre depuis la préhistoire, alors c’est ça qui nous permettra encore de survivre aux zombies.
Tout le monde avait sorti son sac de couchage, l’avait déplié et s’était emmitouflé dedans, essayant de trouver un peu de réconfort, et part ailleurs le sommeil, au milieu des hurlements de zombies affamés, de coups de feu, d’explosions et de crissement de pneus. Les retardataires ne feraient pas long feu, j’espérais juste que nous n’étions pas dans ce cas.
Le sommeil avait été dur à trouver. Il fallait dire que la masse de voisins carnivores du dessous accentuait vainement leurs attaques au fur à mesure que la soirée s’avançait. Les zombies étaient donc influencés par l’heure et la luminosité, c’était bon à savoir. Le problème, c’est que songer au fait qu’il devenait de plus en plus violent à la nuit tombée ne réglait pas beaucoup le problème d’insomnie.
Étrangement, je m’étais souvenu ce que me disait mon père quand j’étais petite : « Si tu n’arrives pas à trouver le sommeil, compte les étoiles et laisse-les t’emporter. » À l’époque, le plafond de ma chambre était garni d’étoiles fluorescentes. Depuis le temps, j’avais grandi, et je n'imaginais pas qu’un jour, j’aurais dû compter les vraies étoiles pour trouver le sommeil. De plus, ce soir-là, le ciel était étrangement dégagé, chose assez rare en pleine zone urbaine.
C’est donc après en avoir compté une bonne centaine que je tombais dans les bras de Morphée, oubliant zombies, survie, morts, coups de feu et l’horreur de ce Nouveau Monde, pour celui des rêves… ou plutôt celui des cauchemars.
J’avais préféré oublier son contenu, mais il y avait cette voix, dans ma tête, dont je ne pouvais me séparer. Cette voix que je n’avais plus entendue depuis des années… Cette voix qui m’avait tout appris, de la vie, de la mort… Cette voix… Celle de ma mère… Dans ce rêve, nous étions dans une salle, vide, sans décor. Noire. Comme les abysses. Elle s’est retournée vers moi, s’est avancée, me lançant ces quelques mots :
« J’étais sûre que tu trouverais ta voie, que tu deviendrais quelqu’un ma fille. »
Trouver ma voie ? Devenir quelqu’un ?
Était-ce mon destin de vivre cette apocalypse ?
De sa manche, elle effaçait les traces de sang qui avait giclé sur mon visage, et avant même que je ne prononce quoi que ce soit, cette phrase sortit de sa bouche, se gravant à jamais dans ma mémoire :
« Sache que tu n’es pas comme tout le monde, tu es… spéciale. » Je refis surface, sortant violemment de mes songes et redécouvrant ce monde apocalyptique, dans lequel je vivais depuis quatre jours déjà.
« Tiens ? Tu te réveilles ? » Me demanda une fille adossée à une chaise de camping en ajustant son chapeau de cowboy d’une main et braquant la porte blindée de son fusil de l’autre. « Fluttershy m’a suppliée pour que tu prennes le dernier quart le plus tard possible, alors j’ai pas osé te réveiller. Bien dormi ? »
Je me levais, m’étirant, constatant que le Soleil n’était pas encore levé, et que la seule source de lumière était une minuscule lampe qui trainait au pied de la chaise.
« J’ai connu mieux… » Ai-je répondu
« Ouais, c’est jamais facile au début… Tu t’y habitueras, t’en fais pas. » Me cédant son siège, elle s’assit à même le sol, à côté de moi. Je gagnais le siège, ramenant vers moi mon lourd sac d’équipement.
« Dis-moi… Fluttershy, ça fait longtemps que tu la connais ? » Je n’étais pas vraiment surprise par la question, mais plutôt par l’intonation que la cowgirl avait utilisée en prononçant le nom de mon amie. « Tu m’excuseras, mais je la trouve… bizarre… Toujours en retrait, avec plein de secrets… Moi, ça me frustre qu’on ne me dise pas la vérité. »
Je me retenais de ne pas rire. Voyant tous mes efforts pour me contrôler, l’expression de la fille assise à côté de moi se renforça, me lançant un regard noir très profond. C’était un secret que Fluttershy m’avait fait jurer de garder, mais pour la bonne cause, j’allais le révéler à AJ.
« Ne t’en fait pas pour Fluttershy, elle juste très timide. Mais surtout, elle est amoureuse… »
Le visage de la cowgirl se desserra, comprenant enfin ce qui se passait autour d’elle. En partie. Redevenant sérieuse, je lui posais une question existentielle qui me trottait dans la tête depuis quelques jours déjà :
« tu crois qu’on s’en sortira ? Je veux dire... indemne, sans que l’une d’entre nous ne… trépasse ? »
Je venais de la plonger dans de profondes pensées
« On s’en sortira. Toutes. Tant qu’on reste soudées, on s’en sortira. Vous êtes toutes des filles bien. Rainbow, Fluttershy et toi… Vous êtes déterminées, amicales, bref, les compagnons rêvés dans ce genre de situations. De vraies amies… »
Amies…
Finalement, elle se leva, s’étira, me donna quelques instructions importantes à suivre.
« Je vous réveille vers quelle heure ?
— Le plus tard possible. Sur ce, je vais me recoucher. Que Dieu te garde, Twilight. »
Dieu ? Je doute qu’une quelconque entité supérieure n’ait encore d’autorité sur notre monde, pour peu qu’elle existe. De toute façon, si elle existait vraiment, elle devait bien profiter du spectacle de là où elle est, car, après tout, elle serait à l’origine de cette apocalypse, non ? Évitant de blesser celle qui m’avait sauvé la vie, je gardais ce genre de beau discours pour moi.
Elle soupira lourdement, me tapa deux fois sur mon épaule et regagna sa couche, le fusil à la main. Il devait être 4 heures du matin quand je la remplaçais à son poste, la main sur le révolver, à l’affut du moindre bruit.
Mais quel bruit ?
Tout était devenu si silencieux. Les rues de Los Angeles étaient vides de toutes vies, hormis celles des corbeaux, pour qui le paradis s’était invité sur terre. Les nombreux immeubles n’étaient plus que des masses de béton aux fenêtres brisées, et parfois en proie aux flammes. Au loin, les gratte-ciels, auparavant éclairés à cette heure-ci, n’étaient plus que l’ombre d’eux même, devenue des masses noires se fondant presque avec le ciel nocturne, dont seule la mémoire d’une observatrice habile, comme moi, pouvait encore indiquer leurs emplacements.
J’aimais observer la ville le soir, posant mes livres, ouvrant la fenêtre et laissant le froid de la nuit et la beauté d’une ville endormie m’emporter. Ce soir-là, je retrouvais ces sensations que j’avais oubliées et pour rien au monde je n’aurais voulu les quitter. J’avais même assisté au lever de soleil le plus beau que j’ai eu l’occasion de voir jusqu'à présent. Ces couleurs, allant de l’orange au rouge dans un magnifique dégradé de couleur, faisaient briller la ligne de l’horizon, cachée en partie par les immeubles.
Une fois celui-ci totalement levé, il n’y avait plus rien d’autre à observer. Il fallait que je retourne à mes « études ». Cherchant dans mon sac mon guide de survie, je balayais toutes ces choses magnifiques que j’avais vues, laissant la place dans mes pensées pour ces méthodes de survie qui m’assuraient une vie moins difficile.
C’est à ce moment-là que je l’avais remarqué…
Ma main blessée… Valide ? Je ne ressentais aucune douleur derrière le bandage ensanglanté qui me couvrait toute la main, juste une chaleur… Excessive. Je retirais avec précaution la bande, constatant avec surprise ce qui se cachait derrière. Les fils étaient encore là, plantés dans ma main, à l’endroit où, auparavant, se situait une profonde entaille. Sous ceux-ci, rien. Juste de la peau, pas même de cicatrice, comme si la blessure n’avait jamais existé. Complétant le tableau du surnaturel, je regardais le dos de ma main. Un cercle, orné d’un triangle entouré de symboles étranges, traversé de part en part par des lignes concentriques, marquées sur ma peau, comme un tatouage. Sur celui-ci, je sentais comme une chaleur, une brulure. Vraiment étrange… Cette marque, cette cicatrisation miraculeuse…
« Je n’avais jamais vu ça… »
Je sursautais. Fluttershy s’était levé et m’observait par au-dessus de mon épaule.
« Désolée » s'excusa-t-elle reculant lentement, arborant une expression de surprise semblable à la mienne à ce moment. « Vraiment… Désolée… Je ne voulais pas te faire peur… Tu peux… baisser ça ? » Je me rendais compte que je m’étais levé, braquant sur une fille aux cheveux rose pâle, mon lourd révolver d’une main tremblante. Je le baissais instantanément, le rangeant dans son étui.
« Désolé… Je n’aurais jamais dû…
— Je te pardonne… C’est ma faute... Je ne sais pas ce qu’il arrive à ta main, Twilight, mais si je peux te donner un conseil, c’est de le cacher à AJ et à Rainbow. Elles sont vraiment sur les nerfs, plus que nous deux. Tu veux que je te débarrasse de ces fils ? »
Lui indiquant que j’étais d’accord, elle sortit sa paire de ciseaux chirurgicaux de la trousse de premiers soins, qu’elle avait accrochée à sa ceinture. Avec une absolue précision, elle coupa les six fils, les tira légèrement, un par un, pour les faire sortir. Une fois ceux-ci enlevés, il ne restait que 12 points pour seule cicatrice. Ceux-ci disparurent sous nos yeux presque instantanément.
« J’avais jamais vu ça…
— Crois-moi, c’est bien la première fois que ça m’arrive. »
Je retournais ma main, restant fixé sur ce symbole. D’après le vieux grimoire de magie que je m’étais obstiné à prendre, seul souvenir de Spike que je possède encore aujourd’hui, il s’agissait d’un cercle d’alchimie. Un cercle d’alchimie ? C’était totalement irrationnel ! Comme la magie ! Croire qu’en dessinant un cercle et disposant des objets dessus, on pouvait faire apparaitre l’objet souhaité… Ça ne pouvait arriver que dans des livres !
Du moins, c’est ce que je croyais…
« Tiens, prends ma paire de gants, ça passera pour des protections. » Me dit Fluttershy, place accidentellement sa main sur la mienne. Elle la retira vivement dans un cri de douleur aussi silencieux que le vol d’une mouche. « Ta main… Elle est brulante… »
Je ne sentais rien, mais je voyais nettement l’air se troubler au-dessus. Je regardais la marque avant d’enfiler le gant qu’elle venait de me donner. « Spéciale… » Avais-je murmuré. La marque se barda de rouge, comme des braises que l’on ravivait au soufflet. Il m’était impossible de croire ce que je voyais, tant les explications me manquaient. Que symbolisait ce cercle ? À quoi sert-il ? Pourquoi sentais-je cette chaleur traverser tout mon corps ? Pourquoi était-elle apparue ? Pourquoi à moi ? Et cette guérison miraculeuse, était-elle de nature... magique ?
Trop de questions, pas assez de réponses.
Et déjà le jour était levé, les assauts reprenaient. Les coups de feu et explosions qui s’étaient tus reprenaient de plus belle, dans leurs grondements mécaniques, face aux hurlements morbides de la horde, le tout dans une macabre symphonie.
Nous n’en étions pas épargnées : les quelques dizaines de zombies restants, acharnés face à cette double vitre blindée, qui constituaient l’entrée de l’immeuble, réussirent à la faire voler en éclat, sous le strident cri de l’alarme qu’une sage personne avait pensé à brancher, attirant tous les zombies aux alentours, leur signalent qu’un buffet gratuit n’attendait plus qu’eux.
Le grondement d’une patrouille d’avions de chasse, mêlé à celui des chasseurs, symbolisait une chose des plus significatives : la traque des survivants avait repris, un sport où tous les coups sont permis, ou la victoire d’un des camps symbolisait le massacre de l’autre.
Les restes de la civilisation n’étaient qu’un terrain de jeu pour tous ces acteurs. Les survivants face à l’armée des morts, un match des plus violents, et des plus inattendus.
Dans ce paysage urbain, la nature, et principalement la loi du plus fort, avait repris ses droits.
Merci à Heypilgrim pour ses correction toujours aussi efficaces, son professionnalisme et ses conseils avisés (et ne me parle plus de Rousseau ><' )Certains passages sont des vrais pavés, je m'en excuse |
| | | #Arnaud5 Brony passionné
Date d'inscription : 18/12/2011 Localisation : Alsace
| Sujet: Re: [Terminée][Violent][Humain][Crossover] Six and the Death Mar 10 Avr - 18:14 | |
| Sympa, comme d' habitude, l' arrivée de la magie risque d' être cool. Arnaud5. |
| | | #Iron Pony Maiden Floodeur compulsif
Date d'inscription : 28/02/2012 Age : 32 Localisation : Paris
| Sujet: Re: [Terminée][Violent][Humain][Crossover] Six and the Death Mar 10 Avr - 18:17 | |
| A voir par la suite pour ces mystères entourant Twilight (et les autres aussi, faut pas croire). J'attend toujours l'arrivée de Pinkie et Rarity Par contre, j'ai un bémol. Par rapport au dernier chapitre? Non. "Violant" n'a rien a voir avec "violent". Mais plutôt avec "NSFW". Suivez mon regard *regarde les balises* |
| | | #Retik Brony passionné
Date d'inscription : 04/12/2011 Age : 31 Localisation : Quimper (29)
| Sujet: Re: [Terminée][Violent][Humain][Crossover] Six and the Death Mer 11 Avr - 17:01 | |
| CONTINUERARGLEUH ! Nan, franchement, c'est vraiment super, comme d'habitude, et ce symbole qui fait son apparition ... Ça sent bon pour la suite |
| | | #Selvest Brony confirmé
Date d'inscription : 14/02/2012 Age : 29
| Sujet: Re: [Terminée][Violent][Humain][Crossover] Six and the Death Jeu 12 Avr - 23:18 | |
| J'viens de lire les 5 chapitres,j'adore et j'attends la suite. |
| | | #Matigno Brony squatteur
Date d'inscription : 25/02/2012 Age : 28 Localisation : Moselle, Lorraine
| Sujet: Re: [Terminée][Violent][Humain][Crossover] Six and the Death Sam 14 Avr - 15:40 | |
| I want more ! Non serieusement, j´adore cette fic. Bonne continuation ! |
| | | #Azardouz Brony squatteur
Date d'inscription : 12/11/2011 Age : 27 Localisation : Entre 1996 et nos jours... Oh, vous voulez dire Geographiquement ?
| Sujet: Re: [Terminée][Violent][Humain][Crossover] Six and the Death Sam 28 Avr - 11:58 | |
| Hey hey hey tout le monde ! J'espere que vous allez tous bien, que la vie est cool chez vous, que vous ayez le soleil, ect... Perso, j'ai la patate ce matin ! (En même temps, j'ai fini Portal 2 une 3ème fois ya pas longtemps ) Donc je profite que mon correcteur, (le grand et divin) HeyPilgrim, m'ai rendu mon chapitre, oh combien difficile à corriger, il y a deux jours de ça. Alors oui, j'aurais pu le poster avant, mais je me suis dit que ce Week-end vous aurrez le temps de le lire et que ça vous fera chaud au coeur, vous qui allez reprendre les cours Lundi (Fuck you, ça fait une semaine que je bosse ! ) Bon, j'en profite aussi pour dire que j'ai commencé à recopier le nouveau chapitre d'échec et mat, et que si j'arrive à boucler ma dissertation de Français aujourd'hui, il y a des chances que je vous la poste ce week-end (même si c'est pas gagné...) Bon, bah... J'ai fait ma part du marché, a vous de faire la votre : ENJOY !!! Chapitre 6 : Premier sang (Je devrais VRAIMENT engager quelqu'un pour me trouver des titres...) - Spoiler:
Vers 8 h du matin, la porte blindée commença à être assaillie. Réveillés par le bruit, AJ et Rainbow nous signalèrent que l’heure du départ était venue. Mais pour aller où ?
Après avoir replié leurs sacs de couchage, fait un bref inventaire, avoir vérifié l’état de leurs armes, de leurs chargeurs et le nombre de munitions restantes, AJ déplia une des cartes trouvées chez Spike au sol. Elle pointa directement un bâtiment entouré d’un cercle bleu avec pour désignation le code suivant : « 30 ; 3 ; 12 ; 11 ; 55 ; P ; M ; F ; T ». Personne ne se souciait de la signification d’une telle nomenclature.
« Ça, c’est le magasin de sport » commença la Texane « on à juste à joindre l’avenue, puis la place, et on y est. »
Et de façon très scolaire, je levais la main pour demander la parole
« Euh… Oui Twilight ?
— Pourquoi devons-nous aller précisément à cet endroit ? »
Elle me regarda avec incompréhension, puis se frappa le front de la paume de sa main gauche.
« C’est vrai ! » s’exclama-t-elle « Ça fait qu’un jour que vous êtes dehors ! OK, ça, le magasin, c’est le principal abri des survivants. De là, on lance un appel et toute l’armée des États-Unis vient à notre rescousse ! C’est là qu’on s’est rencontré Rainbow et moi. On a vu la prime sur ta tête, et c’est là qu’on s’est dit que notre survie pouvait attendre. »
J’étais assez frustré de savoir que, pour nos deux héroïnes, nous n’étions que de simples moyens de se faire de l’argent.
« Bon, c’est bien sympa tout ça » Commença Rainbow « mais, quelqu’un à une idée de comment on pourrait sortir d'ici ? Y en a qui s’impatientent. »
Je regardais autour de moi avant de me diriger vers le bord, du côté de l’avenue qu’AJ avait désignée sur le plan. L’espace entre les deux toitures était, certes, très grand, mais, avec un bon élan, facilement traversable du fait que nous étions surélevées d’un étage par rapport aux autres immeubles.
« Si tu penses à ce que je pense… » Dit AJ en me rejoignant « Permets-moi de te dire que tu es malade.
— Alors, arrête d’y penser, parce que c’est notre seul moyen de sortie.
— Eh ! Ce n’est pas si dur » ajouta Rainbow « Regardez ! »
Vérifiant que son équipement était bien accroché, elle prit son élan, couru, et d’un bond, traversa le mètre d’espace qui se séparait les deux immeubles, se rattrapant sur le second toit d’une magnifique roulade. Se relevant, elle enleva et des morceaux de plâtre écaillé de ses vêtements, et nous signala que c’était à notre tour.
L'imitant, AJ traversa à son tour de la même manière, à ceci près que la roulade fut plus forcée qu’autre chose. Indiquant qu’elle n’avait rien de cassé, c’était au suivant de passer.
« Je… Suis pas sûre de pouvoir le faire… » Commença Fluttershy « Vous ferriez mieux de m’abandonner ici… Je vais vous ralentir plus qu’autre chose…
— Ne dis pas de bêtise… » Avais-je répliqué « On a besoin de toi…
— Le monde entier à besoin de toi ! » Enchérit AJ depuis l’autre toit « On t’aide, et tu nous aides tous ! C’est comme ça que ça marche !
— Je… Je vais ne jamais y arriver…
— Allez… tu l’as bien vu, c’est bien plus simple que ça en a l’air. Tu n’as qu’à courir, sauter et atterrir tout en douceur. »
Ravalant difficilement sa salive, elle prit son élan, courut puis sauta sur la bordure, avant d’être réceptionnée par deux paires de bras bienveillant.
C’était à mon tour. Suivant la même méthode je m’étais mis à courir vers la corniche. Pas de raison de sa rate.
Et si ça ratait ?
L’idée me traversa l’esprit, bloquant ma réactivité, le faisant rater mon saut. Une fraction de seconde plus tard, je heurtais de plein fouet la corniche du bâtiment voisin en plein dans ma cage thoracique, bloquant ma respiration pendant quelques secondes, mais sans tomber dans le vide qui se décrivait sous mes pieds.
In extremis, je m’accrochais d’une seule main à la bordure, la tenant de toutes mes forces, priant je ne sais quel Dieu de me venir en aide. Au lieu d’une main divine, ce furent trois déesses qui me tirèrent de ce mauvais pas.
« Bon sang… Pour rater un saut comme ça, faut vraiment le vouloir… Tu m’expliques ce qu’il t’es passé par la tête ? »
Me relevant, reprenant mon souffle, je lui répondis :
« J’ai vraiment foiré sur ce coup… Merci de m’avoir tiré de là.
— Hé ! S’il y a bien une chose que l’armée m’a apprise, c’est qu’on n’abandonne personne. Allez, on va dire que c’est ton sac qui t’a alourdi et qu’un manque de sport n’a pas arrangé les choses. » Elle eut un petit rire puis continua. « Allez, on est bientôt sortis de ce merdier, en avant ! »
Le toit de cet immeuble était long d’une centaine de mètres, au bout duquel se dressait un énorme gouffre correspondant à une avenue. Une fois arrivé à celui-ci, le choix de la direction se fit attendre.
« Soit on descend ici en rappel, soit on monte encore sur un autre toit » Dit Rainbow en désignant l’immeuble conjoint se dressant à gauche. La hauteur de celui-ci n’excédait pas à un mètre de plus que celui sur lequel nous étions.
« Je serai d’avis que l’on reste sur les toits », commençais-je. « C’est plat, à découvert et sans zombie, mis à part les chasseurs…
—…Et les baveux. » Coupa Rainbow « T’inquiète pas, ils sont rares à L.A. »
— Twilight a raison. Les toits s’ront plus sûrs qu’la rue. Pas d’objection ? » Dit la cow-girl à l’égard de Fluttershy et de Rainbow.
— Je… Fait confiance à Twilight » annonça timidement la fille aux cheveux pales.
— OK, on grimpe alors ? » Fit la militaire.
Alliant la parole au geste, elle posa ses mains sur la bordure du toit, puis d’une puissante impulsion, souleva son propre poids, celui de son équipement et de ses trois armes, et d’un mouvement rotatif, s’assit sur cette même bordure, face à nous. L’imitant, AJ se retrouva dans la même position. Le duo ainsi formé nous aida, Fluttershy et moi, à monter à notre tour, étant plus faibles de constitution.
Une impasse.
Le gouffre qui formait la rue était beaucoup trop large pour être traversé par un saut. L’autoroute qui se décrivait sur notre coté droit, quant à elle, était bouchée sur des kilomètres, bloquant cette sortie si facile vers d’autres horizons.
« Bon, on va où maintenant, petite génie ? » Demanda Rainbow à mon attention.
- Y a que 3 immeubles derrière celui là, et juste derrière, la place et le magasin. On peut passer par l’autoroute…
- Trop risqué, AJ. » Coupa Rainbow « Avec toutes ces caisses, y a même pas la place pour dégainer…
- On pourrait continuer à passer par les toits » Proposais-je « On à toujours le grappin, donc on peut descendre en rappel et monter par l’immeuble en face. La rue est assez dégagée…
- Et de toute façon, c’est mieux que l’autoroute. » Coupa Rainbow « Va pour ça. »
Sortant de son sac le grappin, vérifiant sa solidité, elle l’accrocha au rebord du toit. Nous stoppant dans notre élan, Fluttershy pointa l’autoroute. Elle nous montrait une berline noire en feu encastré dans un char d’assaut, le tout coincé dans la barrière de sécurité.
« Regardez… »
Un éclat de lumière brilla à cet endroit. Sortant ma paire de jumelles, je me mis à observer la nature exacte de ce point. Après une rapide mise au point, je pus le déterminer avec précision.
Un duo de jeunes femmes sortait du mastodonte d’acier, apparemment encore engourdi par un sommeil difficile. L’une d’elles était assez svelte, aux traits assez fins et aux cheveux bleu clair et blancs, portant un T-shirt turquoise à manches longues en dessous d’un gilet pare-balles couleur camouflage sans manche et un jean de la même couleur que son T-shirt. Elle avait pour toutes armes une batte de base-ball métallique ensanglantée dans son dos et une paire de grenades accrochée à sa ceinture, à côté d’une lyre dorée, surement à l’origine de l’éclat lumineux. Sa suivante était plus âgée qu’elle et légèrement plus corpulente qu’elle, portant un pull et un pantalon jaune sable, contrastant énormément avec sa chevelure noire et rose. Elle tenait un fusil à canon court, surement scié, et un hachoir à sa ceinture. L’endroit où elles se trouvaient était encerclé par des cadavres de soldats, surement pris au piège par des zombies, après avoir été arrêtés au milieu de la route. Elles s’étaient mis en marche dans la même direction que nous, descendante, l’arme à la main, du char, parcourant les carcasses d’acier, abandonnées à jamais par leurs occupants.
« On pourrait les rejoindre, non ? » Proposa Fluttershy, se dégageant de la lunette de son arbalète.
« Non. » Répondirent nos deux amies dans une parfaite synchronisation, créant une forte exclamation au lieu d’une simple affirmation, coupant court à toutes formes de discussions. Fluttershy pris sur elle et nous descendîmes deux étages en rappel, chacune à notre tour.
Rainbow passa en premier, sécurisant la zone, puis vint le tour de Fluttershy, puis le mien et enfin celui d’AJ. Au moment où celle-ci allait atteindre le sol, le morceau de métal céda et la fit retomber sur les fesses. La porte de l’hôtel dans lequel nous devions entrer, une lourde porte en bois de plus de deux mètres de hauteur, renforcés par des barreaux richement décorés derrière lesquelles se cachaient des vitraux colorés, aux gravures chaleureuses, nombreuses et détaillées, inspirait un sentiment de confiance et de respect. Celle-ci avait été forcée à l’explosif au niveau de son lourd verrou mécanique.
« On entre ? » demanda Rainbow, se plaçant contre l’entrée.
— Laisse-moi au moins le temps de me relever, veux-tu ?
— Regardez là-bas… » Disais-je alors que AJ se faisait aider par Fluttershy.
Une ombre humanoïde descendait lentement, les bras en avant et le regard vide, la pente que formait la rue, vidée de tout véhicule. C’est au milieu de cette rue dégagée que, dos au soleil levant, le zombie avançait, trébuchant, tombant, mais à chaque fois se relevant.
« J’avais justement besoin de l’essayer. »
Rainbow leva son arme et se mit en position de tir, écartant ses jambes, bloquant ses appuis, plaçant l’index de sa main gauche sur la détente, dégageant la sécurité et armant projectile de sa main droite avant de le placer sur la poignée avant de l’arme. Elle alignait sa cible avec son viseur et pressa la détente.
De la détonation brisa le silence qui s’était établi en 10 secondes, secoua tout le monde, tant la puissance dégagée par celle-ci été impressionnante, il fait éclater le crâne du mort-vivant comme s’il ne s’agissait que d’un ballon de fête foraine. Le cadavre tomba terre et ne se releva plus.
De toutes parts, les hurlements grondaient, signalant à tout le monde que nous avions été repérés. Nous entrâmes rapidement dans le bâtiment, barricadant avec tout le mobilier possible.
Dos à la porte, je m’asseyais sur l’un des sièges que nous venions de bouger et j’observais la pièce. Un escalier en chêne, un vieil ascenseur désaffecté, un unique hall d’entrée, une cabine de concierge avec le cadavre de celui-ci en travers de la vitre, le tout dans une ambiance glauque par excellence : pas de lumière, rats et cafards dégustant des cadavres au crâne percé, placé devant un même mur couvert de sang, avec pour seul odeur, celle de la mort.
« Chut ! » Ordonna AJ. « Écoutez… »
Une longue complainte se fit entendre, ainsi que des bruits de plancher et aux étages supérieurs
« On n’est pas seules ici. Oh, et pas de torches. »
L’ordre était clair, bien que très peu argumenté. Dans un silence qui se voulait parfait, et fut gâchée par le bruit du vieux bois, nous montâmes trois des cinq étages avant d’être bloqué par un escalier démoli. Nous étions condamnés à passer par un long couloir avant de pouvoir atteindre une échelle de service permettant de joindre directement le toit.
Et quel couloir… nous ne voyions rien, mais le cœur y était. Nous passions au-dessus de cadavres, sans cesse, piétinant parfois leurs membres, dont les os se cassaient comme du verre sous notre poids, dans un déchirement écœurant et sanglant. L’odeur aussi était forte, celle du sang séché, mêlé à décomposition des corps et l’odeur notre propre sueur tant l’atmosphère était oppressante. L’odeur de la mort. Celle qui vit à nos côtés depuis quatre jours déjà. Tous ces cadavres, ces familles déchirées, qui ne pouvaient se douter que la mort elle-même et les attendaient sur leur palier, dans leur maison. Plus nous avancions, plus toutes ces sensations s’intensifiaient, repoussant encore les limites de l’horreur. Ce couloir noir, où tous les malheurs humains semblent être déposés, n’était pas qu’un immense charnier, mais aussi un piège mortel : toutes ses portes pour refermer un Zombie, avide de chair fraîche, renforçant encore plus l’angoisse que tout le monde éprouvait déjà.
Mais le danger ne se situait pas derrière ses portes, mais droit devant nous.
À chaque pas, la complainte s’intensifiait. Ces pleurs, véritable preuve de la misère humaine, me transperçaient le cœur de part en part.
« Elle est où, cette salope ? » murmura Rainbow dont le bruit commencé à rendre hargneuse
« Au bout du couloir… » Lui répondit AJ sur le même niveau sonore « Regarde. »
Elle montrait deux points rouges qui coloraient l’horizon. De là semblait prendre source la tragique complainte. Il fallait cependant nous en approcher, car il semblait bloquer l’accès à cette porte, notre seul salut.
« Ne me dis pas qu’il faut la buter… » Demanda Rainbow.
« Je crois qu’on peut passer… »
Nous avançons calmement, prêtes à tirer vers ce nouvel ennemi. AJ s’arrêta juste devant, rangeant son fusil dans son dos et nous invitant faire de même.
« OK, petite mise au point. Ce truc-là, c’est un déchiqueteur. Vous passez sur le côté discrètement et vous atteignez l’échelle. Vous ne toussez pas, vous ne lui parlez pas, vous ne la touchez pas et, surtout, vous ne braquez pas une lampe torche sur elle, bien compris ? »
Tout le monde acquiesça et s’en tint au plan, contournant cette petite masse anorexique, ce Zombie à l’apparence inoffensive. Aujourd’hui je peux vous dire que le danger que représente un déchiqueteur est bien plus menaçant que la bombe nucléaire elle-même. Cette créature, toute droite sortie de la boîte de pandore, a l’apparence d’une jeune femme, équipée d’une paire de griffes acérées, preuve que son nom n’est pas dû au hasard. Par contre pas moyen de savoir pourquoi il pleure…
Nous grimpâmes alors à l’échelle des services, regagnant le toit, mais aussi l’air frais et pur de l’extérieur.
Ou du moins, l’air le moins nauséabond…
Une fois toutes montées sur le toit, AJ referma la trappe et nous nous apprêtâmes à continuer notre route.
« Mains en l’air ! Personne ne bouge ! »
Comme sortie d’une boîte, tels des diables sur ressort, deux hommes en armure lourde, marquée du symbole de l’AUDEC, portant tous deux un casque à visière blindé de couleur orange, braquaient leurs armes, deux fusils d’assaut, en hurlant sur nos des ordres incompréhensibles, tant l’action s’était intensifiée et l’adrénaline coulait à flots dans nos veines.
Prise de panique, Fluttershy pris son arbalète entre les mains, visa brièvement avant de décocher un carreau, aussi mortel que précis, sur l’un des deux soldats.
Éclatant la visière, le projectile perfora le crâne de sa cible comme une pastèque, répandant son contenu sur le sol, dans une flasque et sanguinolente salade.
Voyant son équipier à terre, le sang de l’autre ne fit qu’un tour. Dans un grand déchirement, une balle de gros calibre sorti de son arme et arriva droit sur Rainbow, dont la rapidité et l’incohérence des actions laissait dubitative. Elle fut projetée au sol, se tordant de douleur et lâchant son arme, lorsque le projectile d’acier la toucha en plein thorax.
AJ reprit les rênes du combat, tirant une double décharge de plombs vers celui qui venait de tirer.
Comme un appel à la paix universelle, je levai ma main gauche criant de toutes mes forces « STOP ! ».
Rouvrant les yeux, je constatais la chose avec stupeur.
Le temps… arrêté net dans sa progression.
Était-ce moi qui venais de faire ça ?
Je… venais d’arrêter le temps ?
Les billes de calibre 12, tirées par AJ, flottaient dans les airs. Celle-ci était figée sur place, tentant de crier. Rainbow tombait, une expression de douleur insoutenable sur son visage. Fluttershy à genoux, les pupilles rétrécies, face à ce qu’elle venait de faire, l’arme de son crime entre les mains, le tout s’alliant avec l’horreur et l’incompréhension de la scène. Elle venait de tuer pour la première fois, un homme, pas un zombie… Un humain... Derrière cette vitre qui constituait la visière de son casque, je sentais toutes ces émotions parcourir l’homme en face de nous.
Ma main me faisait mal… Elle me brûlait de plus en plus, puisant sur les forces profondes pour maintenir l’action suspendue.
De la magie… je venais de stopper le temps… par magie ?
Profitant de cet « aléa temporel », je sortais mon revolver et visait l’homme.
C’était lui, ou nous…
La balle sortie du canon dance une longue agonie puisse stoppa dans les airs. Le recul me faisait mal dans la totalité de mon bras, martelé déjà par les courbatures.
Sans le vouloir, le temps repris son cours, laissant du répit a mon pauvre corps que la douleur rendait fébrile. L’homme en armure finit sa vie sur le sol, transpercé par les divers projectiles que le kevlar n’avait pas su arrêter.
Relevant une Rainbow enragée par la douleur, AJ me fit signe de m’occuper de Fluttershy. Celle-ci se tenait à terre, les genoux au sol et le regard fixé sur celui-ci, laissant tomber et au sur le sol des larmes chargées de sentiments. Malheureusement pas les bons. Levant la tête pour me parler, je puisse voir son expression cauchemardesque.
Un sourire sadique, les pupilles rétractées et des larmes coulantes sur ses joues… Tant éléments contradictoires.
« Je… Suis… Un… Monstre… »
Elle se leva et tomba dans mes bras, pleurant à chaudes larmes sur mon épaule.
« T’as fait ce qu’il fallait… Tu nous as à toutes sauvé la vie… Il nous aurait tués si tu ne l’avais pas abattu. »
Je mentais. Si elle n’avait pas tiré, nous aurions pu éviter un bain de sang de plus.
Par la suite, AJ et Rainbow fouillèrent les corps encore chauds des deux hommes. Par chance, la lourde plaque de céramique du gilet pare-balles de la jeune femme suffit à arrêter le projectile, ne lui cassant qu’une côte, sans lésion grave, ni perforation.
Après avoir récupéré quelques munitions, nous descendîmes sur le second toit. Le dernier immeuble était plus haut de deux étages par rapport à celui sur lequel nous nous trouvions.
« OK, on grimpe comment ? » Demanda Rainbow luttant avec une insoutenable douleur.
« On entre par une fenêtre et on s’arrête sur le toit, ça vous va ? » proposais-je.
Tout le monde accepta. Personne n’étaient contre le fait de se reposer un peu.
« Y a un truc pas net avec ce toit… » Déclara AJ. « J’ai un mauvais pressentiment… Une intuition… » Dit elle, remarquant nos nombreux regards interrogateurs.
Sans avoir pu en demander plus, les hurlements synchronisés de trois chasseurs retentirent dans les airs. Tous nos sens, exténués par la douleur, le stress permanent, la fatigue et cette envie de tout lâcher, se mirent à nouveau en action. Il fallait voir, abattre et aider plus rapidement que la morsure de celui qui voudra agripper l’une d’entre nous.
« Putain de merde… » Jura AJ.
De toutes parts, le danger pouvait surgir, d’autant plus qu’ils étaient trois…
« Gauche ! » Hurla Rainbow de toute la force de ses poumons avant de passer en mode « automatique » et de déchaîner une pluie de métal sur une bête en capuche volant vers notre position depuis un toit voisin à une distance plus de 30 mètres.
La masse, devenue rapidement une véritable passoire, tant la précision de l’arme de la militaire était parfaite, s’écrasa sur la façade de l’immeuble. Sans attendre, Fluttershy fut plaqué au sol, face contre terre. Le sang d’AJ ne fit qu’un tour et, pointant de son fusil le Zombie qui agressait l’une de ses coéquipières, déchaîna un essaim mortel de plombs, issu d’une double décharge de calibre 12. La bête s’écrasa sans vie sur les jambes de la fille aux cheveux roses et celle-ci se dégagea rapidement.
Puis, après une hésitation, qui lui valut d’être criblé des dernières balles du chargeur de Rainbow, le dernier de ces monstres à capuche se jeta sur moi.
(Il parrait que c'est à la mode de mettre des musiques dans ses fics, voici celle qui m'a inspirée)
J’étais bloquée, dos au sol. Lui était assis sur mon ventre, le regard éteint, un sourire sadique aux lèvres. De son corps dégoulinait et des flots incessants d’hémoglobine, tombant brutalement sur le mien. Impossible de réagir, de me dégager, de sortir mon arme, un couteau, de lui donner un coup de poing, de tête. Rien.
La bête maîtrisait complètement. Assise de tout son poids sur mon ventre, me maintenant fermement les bras, bloquant ma circulation sanguine.
Même mes amies ne pouvaient plus rien pour moi. Leurs armes étaient déchargées et étaient trop faibles ou trop loin pour renverser ce monstre qui baissait déjà sa tête vers moi, tel un vampire cherchant aspirer le sang de la jeune femme trop téméraire pour s’être introduits dans son manoir. Mais contrairement à un vampire, il allait juste déchirer ma chair et me laisser me vider de mon sang avant de recommencer, sur quelqu’un d’autre.
J’étais finie…
Sans espoir, je faisais mes adieux à la vie, à celles qui m’avaient de nombreuses fois sauvée, celles qui m’avaient redonnées foi en l’humanité et surtout à celle qui avait bouleversé mon quotidien, se tenant désespérément debout, rechargeant son arbalète à une vitesse impressionnante, mais bien trop lente. Je fermais les yeux, pensant à mes parents, mon enfance… Les livres disaient vrai : quand la vie s’efface, les souvenirs remontent… Comme un film, ma vie défilait devant moi.
Déjà la marque qui me brulait la main ne me causait plus aucun mal, comme si le feu qui me tiraillait depuis 2 jours s’était éteint. Je n’étais pas triste, j’étais déçue… Déçue de ne pas avoir pu survivre plus longtemps, de n’avoir pas pu aider plus. Et puis… J’allais résoudre un mystère que l’humain n’a jamais su expliquer : ce qu’il y a après la mort.
Puis soudain, un grand bruit sourd, le hurlement de victoire, suivi d’une vive douleur et cette sensation, caractéristique du sang giclant sur ma peau nue. J’allais m’éteindre. Dans le bain de mon propre sang, j’allais m’éteindre… Je ne sentais déjà plus les deux forces sur mes avant-bras. Curieuse de voir ma propre mort en face, j’ouvrais les yeux.
Mais la chose était tout autre.
Tel un « Deus-ex-machina », une balle de très gros calibre avait transpercé le crâne du zombie, devenu subitement inerte, logé à côté de mon visage, sur mon épaule, avant de finir sa course mortelle dans mon thorax, où elle fut arrêtée par le gilet.
Se jetant sur moi, me débarrassant de la masse inerte qui pesait sur mon corps, Fluttershy me leva à moitié pour me prendre dans ses bras, versant des larmes de joie, lavant l’odieux sang qui avait giclé sur moi. Mes propres larmes se joignaient à la cascade d’émotions qui avait coulé aujourd’hui.
Me relâchant finalement au bout d’une minute, ce fut AJ qui m’accueillit, tel un nouveau née.
« Crois-moi, tu reviens de loin, sucre d’orge… Besoin d’aide ? »
Elle me tendit sa main vers moi. Je l’attrapais fébrilement, mais sans hésiter. Elle me leva, plaçant ma main sur son épaule et la sienne sur la mienne, tenant son fusil de sa main gauche. J’étais trop faible pour faire quoi que ce soit, excepté regarder le point lumineux que montrait Rainbow. Une série de flashes répétitifs, ce qui donnait en morse : « Morsures ? Combien êtes-vous ? »
Sortant ma lampe de ma ceinture, je lui répondais par un message bref : « Non, 4 ».
« Tu m’excuses Twi, » Articula Rainbow, le souffle court, captant mon attention en passant répétitivement sa main devant mon visage avant de placer sa tête devant la mienne. « J’ai séché les cours de morse, tu m’expliques ? »
J’étais encore sonnée, par le violent choc que j’ai reçu à la tête lors de ma chute forcée, par le passage de la faucheuse et par la douleur qui me prenait tout le thorax, dû à la balle qui m’avait touchée. Celle-ci ne m’avait rien cassé, aussi étrange que ça puisse paraitre. Mobilisant toutes mes forces, étant à deux doigts de tomber dans les pommes, je lui répondis
« …Demande si ça va… Combien on est… »
Pour toute réponse, une échelle de corde se déroula le long de la façade, depuis le toit d’où venait la lumière et part ailleurs le coup de feu salvateur.
Nous avançâmes vers celle-ci de toutes nos forces, c'est-à-dire très lentement. En haut de cette échelle se tenait une femme à la coiffure violette impeccable, toute de blanc vêtue. Elle nous accueillit avec un grand sourire et une tasse de chocolat chaud pour chacune d’entre nous. Elle possédait un sacré campement sur ce toit : 3 tentes de camping, un réchaud au gaz, une batterie de casseroles et un tas de munitions et d’armes.
Ce fut AJ qui engagea la conversation, alors que tout le monde tentait de regagner des forces, assises par terre, profitant de la chaleur de la boisson pour pallier à la douleur.
« Merci madame, vous nous avez à toutes sauvé la vie, je crois… »
Elle posa sa tasse sur le sol.
« Je crois que le terme « madame » ne me convienne plus désormais… Et je suis désolé de ne pas pouvoir vous proposer de siège, ni de table…
— En tout cas… Mademoiselle, on peut dire que vous savez manier un fusil ! » Dit Rainbow en pointant le lourd fusil de sniper posé sur un bipied, juste à côté d’elle, au bord du toit.
Elle eut un léger rire, très gracieux.
« Je vous en prie, appelez-moi Rarity… »
Toujours un grand merci à tout ceux qui lisent ma ou mes fics, n'oubliez pas de mettre à commentaire ^^ Petite remarque à ceux qui écrivent des fics, relisez bien après si vous utilisez un logiciel de diction... |
| | | #Iron Pony Maiden Floodeur compulsif
Date d'inscription : 28/02/2012 Age : 32 Localisation : Paris
| Sujet: Re: [Terminée][Violent][Humain][Crossover] Six and the Death Sam 28 Avr - 13:01 | |
| ET bien, le moins qu'on puisse dire, c'est que tu nous fait patienter. C'est marrant, j'ai jamais joué à Left 4 Dead, mais j'en sais assez pour savoir que ça t'a inspiré (un peu de Prototype aussi, non?).
C'est toujours plaisant à lire, quelques fautes sont toutefois passées au travers du filet. J'aime beaucoup. Et enfin, on a une nouvelle Mane6. Par contre, qui sont les deux qui s'extirpent du char? Elles sont connues? (Au sujet des balises, tu me vire de suite le [violant] pour l'orthographier normalement, et à moins de mettre une scène de cul prochainement, je pense que tu peux virer le [NSFW])
Continu comme ça, mon grand. |
| | | #Azardouz Brony squatteur
Date d'inscription : 12/11/2011 Age : 27 Localisation : Entre 1996 et nos jours... Oh, vous voulez dire Geographiquement ?
| Sujet: Re: [Terminée][Violent][Humain][Crossover] Six and the Death Sam 28 Avr - 13:25 | |
| - Iron Pony Maiden a écrit:
- ET bien, le moins qu'on puisse dire, c'est que tu nous fait patienter.
C'est marrant, j'ai jamais joué à Left 4 Dead, mais j'en sais assez pour savoir que ça t'a inspiré (un peu de Prototype aussi, non?). Jamais joué à Prototype, mais il est sur la liste des nombreux jeux à m'acheter si je gagne au loto... Pour L4D, oui, chui a fond dedans, c'est pas un secret... Mais il y à aussi du S.T.A.L.K.E.R., du PayDay, des morceaux de Dead Island et même un soupçon de Call of Duty (Quoi ? Pourquoi vous me regardez comme ça ?) - Iron Pony Maiden a écrit:
- C'est toujours plaisant à lire, quelques fautes sont toutefois passées au travers du filet. J'aime beaucoup.
Et enfin, on a une nouvelle Mane6. Par contre, qui sont les deux qui s'extirpent du char? Elles sont connues? (Au sujet des balises, tu me vire de suite le [violant] pour l'orthographier normalement, et à moins de mettre une scène de cul prochainement, je pense que tu peux virer le [NSFW]) Pour les fautes, faudra que tu me dise par Mp, histoire que je corrige Et en effet, les deux filles du char sont assez connues. Au passage, l'une d'elle est un de mes personnage secondaire préféré de ma serie préféré (J'offre un bonbon à celui qui me donne leur noms. Oui, un bonbon, pas un gâteau) Pour les balises, je corrige ça |
| | | #Matigno Brony squatteur
Date d'inscription : 25/02/2012 Age : 28 Localisation : Moselle, Lorraine
| Sujet: Re: [Terminée][Violent][Humain][Crossover] Six and the Death Sam 28 Avr - 13:27 | |
| Toujours aussi plaisant à lire ! L'histoire avance rapidement et sûrement, j'espère que la fin n'arrivera pas de sitôt - Iron Pony Maiden a écrit:
Par contre, qui sont les deux qui s'extirpent du char? Elles sont connues?
Pour les cheveux bleu clair et blancs, je pense directement colgate, mais aucune idée pour celle avec la "chevelure noire et rose" (et lyre dorée -> Lyra, of course ) |
| | | #Iron Pony Maiden Floodeur compulsif
Date d'inscription : 28/02/2012 Age : 32 Localisation : Paris
| Sujet: Re: [Terminée][Violent][Humain][Crossover] Six and the Death Sam 28 Avr - 13:35 | |
| Noire et rose... J'aurais dit "Bon Bon", à cause de la récompense, mais ils sont bleu foncé et rose, non? Pour bleu clair et blanc, Colgate ou Lyra. |
| | | #Dragonfly Dragueur du Dimanche
Date d'inscription : 27/08/2011 Age : 28 Localisation : Unyu?
| Sujet: Re: [Terminée][Violent][Humain][Crossover] Six and the Death Sam 28 Avr - 13:35 | |
| Y'as un truc que je déteste chez toi. POURQUOI T'ESSAYE DE NOUS FAIRE CROIRE TOUT LE TEMPS QUE TWI VAS CREVER?! Et pis, je vois pas ce que je pourrais dire... Mais j'ai trouvé un défaut a ta fic!! Un gros défaut, celui qui touche tout les écrits, même les meilleurs artistes, le VIRUS!! - Spoiler:
TROP COURT!!!!
|
| | | #Azardouz Brony squatteur
Date d'inscription : 12/11/2011 Age : 27 Localisation : Entre 1996 et nos jours... Oh, vous voulez dire Geographiquement ?
| Sujet: Re: [Terminée][Violent][Humain][Crossover] Six and the Death Lun 4 Juin - 20:24 | |
| YOP, tout le monde ! ça faisait un bail, non ? Bon, j'ai plusieurs nouvelles : - Je suis toujours aussi lent - Donc toujours aussi en retard - Mon correcteur aussi, mais il fait un super boulot, alors, ça va - J'ai fini Six and the death ! (yaaaay) sur feuilles... - Donc en gros, faut que je recopie... - Arrrg... 24 pages... 32 ? Fuck... Enfin, merci à tous de me lire, ça fait chaud au coeur N'oubliez pas, laissez un commentaire Donc, mon chapitre... Euh... Chapitre 7 : La couturièreOuvrez une page wikipedia, vous comprendrez après... - Spoiler:
Fluttershy sortit de son silence naturel, questionnant la grande dame en robe blanche qui se tenait face à elle.
« Vous êtes Miss Rarity ? Comme la célèbre couturière française ? »
L'intéressée eu un petit rire à peine perceptible avant de répondre.
« En effet, je suis cette même personne, vous m’avez démasqué.
- Célèbre couturière française, hein ? » Dit AJ, tout de suite après elle. « M’étone même pas de ne jamais avoir entendu parler de vous… »
Vexée, Rarity se leva avant de lui répondre.
« Cela doit venir du fait que vous veniez d’un coin paumé. Ne pas avoir eu vent de mon succès fulgurant… Quel comble ! »
Je me sentais aussi assez mal à l’aise de ne pas la connaitre… Il fallait dire que je ne m'intéressais pas beaucoup à cet univers qu’est la mode, trop plongée dans mes livres dirons certains…
La cow-girl se leva doucement, sans gestes brusques, attrapant au passage un donut qu’elle déchira et mâcha lentement.
« Je rêve, ou tu viens de traiter le Texas, ma terre natale, de coin paumé ?
- … Peuplé de dégénérés consanguins, en effet. » Répondit la grande dame, remuant le couteau dans la plaie et agressant la texane du regard.
Celle-ci termina son donut tout en regardant froidement celle qui lui faisait face. Elle cracha par terre à quelques centimètres de la dame blanche.
« Tu vas VRAIMENT regretter ce que tu viens de dire…
- Vous oseriez me menacer ? Vous êtes encore plus pitoyable que je ne le pensais, rustre paysanne sans éducation quelconque ! Lever la main sur une personne comme moi, relève de la folie, ou de l’ignorance, ce qui l’un comme l’autre est une terrible tare mentale.
- Je ne vais pas vous frapper. » Dit elle froidement, comprimant la colère qui menaçait d’éclater d’elle. « Je ne vais pas vous frapper, mais du calibre 12 devrais vous expliquer les bonnes manières. »
Alliant paroles et gestes, AJ tira son fusil de chasse, arma les deux percuteurs et pointa de son canon double la couturière. Prévoyant un malheur arriver, Rainbow et moi nous levions et foncions sur AJ pour lui faire ranger son arme.
« Oh, par pitié… » Railla la dame, avant de se diriger vers un tas d’armes et de boites de munitions recouvertes d’une bâche bleue. « Si vous deviez me tuer, faites le avec autre chose qu’une arme de ploucs. Attrapez ! »
Elle lança à la Texane une arme à l'apparence beaucoup plus sérieuse : Toute en polymères et acier, avec une poignée mieux structurée, un viseur holographique et une lampe torche au bout du canon. D’une seule main elle attrapa l’arme noire mat que Rainbow se mit à examiner en même temps qu’elle.
« Un Benelli M4 ? Où as-tu pu en trouver un à LA ?
-Ce n’est pas moi qui l’aie trouvé, jamais je ne me serais encombré d’une arme aussi barbare que celle-ci. Si vous voulez savoir, demandez à cet idiot de Francis.
-Et on peut savoir où est ce Francis ? »
Elle montra le bord de l’immeuble d’un geste désinvolte.
« Tu veux dire qu’il est tombé ? » demandai-je
Elle se mit à rire :
« Non ma chérie, il n’est pas tombé, je l’ai jeté… Enfin, aucune importance. C’était un biker misogyne et brutal, convaincu que sauver une personne suffisait à te donner droit de vie et de mort sur elle. Comme ses deux imbéciles d’amis…
-Et eux… Où sont-ils ? » dit AJ avec appréhension.
-Vous venez de les tuer. »Déclara-t-elle froidement « Une bonne chose de faite si vous voulez mon avis. Mais assez parlé de moi, racontez moi plutôt votre histoire. »
Alternant chacune notre temps de parole, nous racontions notre histoire, à peu près de la même manière dont je vous la raconte aujourd’hui.
« Donc vous dites que dans le magasin, une radio nous permettrait d’appeler un hélico ? Ca explique le nombre de personnes qui se sont réfugiées. Par contre, je n’ai jamais vu un seul de ces engins se poser dans le coin, donc il se peut qu’on ait de la marche à faire.
-Bon, alors qu’est-ce qu’on attend ? »Dit AJ en se levant, remettant son barda sur son dos.
« Attendez une minute ! »Ordonna Rainbow « Je souffre, moi ! Y a-t-il un médecin dans la salle ? »
Fluttershy leva timidement la main avant de se lever à son tour.
« Je… Suis vétérinaire, je crois que je peux t’aider.
-Impeccable »Dit Rarity « Pendant que tu t’occupes de notre amie la militaire, je vais faire mes affaires. Les filles ? » Demanda-t-elle à l’intention d’AJ et de moi-même « Vous pouvez m’aider avec les caisses et les armes ? »
L’accompagnant vers ce qui semblait être une armurerie à ciel ouvert, à côté des tentes, elle nous équipa de la tête au pied. Elle possédait une sacré collection d’armes, allant du simple couteau de chasse a la mitrailleuse lourde. Cependant, ce n’était pas ces genres de « gadgets » comme l’avait dit AJ qui l’intéressait. Elle nous donna à toutes deux une paire de genouillères, de coudières et recousant nos vêtements partiellement déchirés et ensanglantés à même notre corps, « question de principe », d’après la grande couturière. Elle donna aussi un gilet renforcé possédant un nombre incroyable de poches à AJ. Puis, elle s’arrêta sur moi, intriguée :
« Ton gilet… » Dit-elle en s’approchant très près de moi « Je peux ? » Dit-elle en faisant mine de poser sa main sur moi. Je lui indiquais qu’elle pouvait d’un hochement de tête.
Elle parcourut de sa main mon buste, s’arrêtant à quelques endroits, comme les boucles de serrage, elle donna même quelques petits coups comme pour en tester la solidité. Elle prit un coin, puis une bretelle protégeant mon épaule, la tordit tentant de la déchirer.
« Ma chérie… » Finit-elle par dire sous le regard perplexes d’AJ « Tu ne peux pas savoir la chance que tu as eu de trouver ce gilet. C’est un gilet en biosteel, un biopolymère encore plus solide et plus léger que le kevlar. J’ai déjà travaillé sur cette matière fascinante, et je peux te dire que c’est une chance inouïe d’avoir trouvé ce gilet. Si tu savais le nombre d’utilisation que j’ai du remplir pour faire une seule robe… Enfin, elle est si magnifique… »
Elle retourna au tas d’armes et prit l’une d’elle délicatement. Elle la montra à AJ avant de me la présenter une fois que la cow girl approuva d’un hochement de tête. L’arme en elle-même ressemblait à un fusil d’assaut noir à canon court, doté d’une crosse rétractable et un chargeur vertical.
« Tiens, je te l’offre. Tu n’iras pas très loin avec un simple revolver…
-Je… J’ai jamais tiré avec un fusil. Garde-le pour quelqu’un de plus qualifié…
Elle se mit à rire.
« Et à qui ? Ecoute-moi : on est seules, on a des armes, autant en profiter pour survivre. Je sais que ça ne fait pas si longtemps que t’es sortie, mais il faut que tu t’y habitue. Croit moi, ça à été aussi dur pour moi aussi, mais j’ai appris que ton arme est ta seule amie dans cette situation, excepté tes compagnons. Elle est légère, précise et pas très encombrante. Je suis sûre que vous allez bien vous entendre. »
Je remarquais que deux chargeurs étaient scotchés l’un à l’autre. Curieuse, je retirai celui imbriqué dans l’arme et regardai la munition au-dessus : elle ressemblait à une pile que l’on aurait coupé en deux.
AJ regarda par-dessus mon épaule et me conseilla de ne tirer qu’en mode semi-auto.
« Ou « coup-par-coup » si tu préfères. Le 2° cran de ton sélecteur, celui marqué d’un T. Au fait, tu ne jettes surtout pas les chargeurs ! C’est assez dur de trouver du d’en trouver calibrés en .45 ACP pour MPS, contrairement aux balles.
- En parlant de balles » disais-je en sortant le revolver du holster « comment je fais pour le recharger ? »
D’un air amusé, AJ me le prit des mains. Appuyant à un certain endroit, elle dégagea le barillet de 6 coups. Sortit les étuis vides et les remplaça par des cartouches neuves venant d’une boîte située dans son sac.
« Tiens, t’en aura bien besoin » dit –elle en me redonnant le revolver suivit de sa boîte de cartouches.
Je les rangeais et remarquais Rarity, perplexe devant l’énorme fusil de sniper.
« Cherche pas, t’arriveras pas à le transporter. » Railla la cow girl « Non, sérieusement, laisse-le là. Il doit peser facile 10 kilos et t’en servir en plein combat, sans un minimum d’entraînement équivaut à se jeter dans les bras baillant d’un zombie.
-Il fait 14 kilos, pour être précise. Mis à part le poids, je suis d’accord avec toi, même si ça me fait mal de le reconnaître… Enfin, je me contenterais de celui-ci. »
Elle ramassa un fusil long, équipé d’une lunette, d’un pointeur laser et d’un silencieux.
« 5 kilos, ça devrait aller.
-Mais ça reste un fusil de longue portée... T’as pas d’armes secondaires ? »
Elle sourit à son interlocutrice, ce qui produit un haussement de sourcil sur cette dernière.
« Personne ne l’a remarqué ? Vraiment ? »
Restant perplexes, elle ouvrit sa veste de cuir blanc aux bords de fourrures, révélant une arme automatique aussi grosse qu’un pistolet ainsi que six chargeurs, trois de chaque côté, disposés dans les poches internes. La détachant de sa lanière, elle nous la montra, toujours avec un regard amusé. L’arme était en polymère et semblait d’une légèreté incroyable pour un pistolet mitrailleur, de plus, elle était équipée d’une poignée, certainement pour certifier un meilleur maintient. AJ siffla :
« Joliment cachée. Garde là en réserve, c’est pas le genre d’arme à avoir une grande précision.
-Je confirme. Dit Rainbow en se massant les côtes.
-Alors, cette blessure ? Demandais-je à Fluttershy.
-Oh, euh… Rien de très grave… La côte est juste fêlée, le gilet à bien amorti le choc. Je lui ai donc fait un bandage bien serré. Ca devrait suffire pour que ça se refasse.
-Et tu t’es bien démerdée ! Comme une pro ! Toi et le corps humain n’êtes pas étrangers. »
Elle rougit de gêne, avec un petit sourire amusé.
« Bon, on remballe et on se tire ? Demanda Rainbow, avalant ce que j’identifiais comme un cachet anti-douleur.
- Ouais. Fluttershy, Twilight, vous vous occupez des tentes ? Je dois encore régler le problème des munitions…
-Comment ça ? Demandai-je, m’attardant sur le sujet.
-Deux fusils, c’est encombrant. D’autant plus que je n’ai pas envie d’en laisser un là… »
Réfléchissant rapidement, je lui conseillai de scier le canon de sa première arme.
« … Comme ça, tu pourras t’en servir comme arme d’appoint.
-Pas mal. J’ai justement une scie à métaux. »
La sortant, elle raccourcit son canon pendant que Fluttershy et moi nous occupions de ranger les tentes. Je n’avais pas envie d’encombrer cette pauvre fille, donc je m’occupais de les porter. Pendant ce temps, Rainbow et Rarity faisait le tri des munitions.
« … 45 ACP ?
- Twilight. Met lui trois boîtes. »
Rarity donna à la fille aux cheveux arc-en-ciel les boîtes qu’elle rangea dans son sac.
« 7.62 OTAN ?
- 6 boîtes. Pour toi et moi.
- Calibre 12 ?
- 2 boîtes. AJ en a déjà plein son sac.
- 5.56 OTAN ?
- Pas d’intérêt. Idem pour les .50 BMG.
- OK, on a fait le tour. On peut y aller. Prêtes ? »
Armant nos armes, enlevant les sécurités et prenant nos sacs ainsi qu’une grande inspiration, nous acquiesçâmes, nous approchant de la barricade du toit.
Le plan était simple – en théorie : descendre, remonter une avenue totalement vide et rejoindre l’abri, saines et sauves si possible.
En ce début d’après-midi, la porte de la fin de ce cauchemar n’a jamais été aussi proche.
Merci à Skilganon pour son aide précieuse et immuable |
| | | #Iron Pony Maiden Floodeur compulsif
Date d'inscription : 28/02/2012 Age : 32 Localisation : Paris
| Sujet: Re: [Terminée][Violent][Humain][Crossover] Six and the Death Lun 4 Juin - 21:52 | |
| Je remercie S.T.A.L.K.E.R. pour m'avoir enseigné tous ces types de balles.
Par contre, y'a deux armes que t'as pas nommées (le sniper et le pistolet-mitrailleur), j'aimerais bien en savoir plus.
(Bon, il se passe pas grand-chose dans ce chapitre, alors je dit trop rien, sinon qu'on a l'impression que c'est un catalogue d'arme, et que Rarity est PUTAIN DE BADASS).
Ah, oui, j'avais relevé : AJ est sur le point de buter Rarity, et... Oublie, ou quoi? |
| | | #Hannibal Brony passionné
Date d'inscription : 02/12/2011
| Sujet: Re: [Terminée][Violent][Humain][Crossover] Six and the Death Lun 4 Juin - 22:41 | |
| Beau travail de documentation... Ca fait plaisir de voir quelqu'un qui sait de quoi il parle... Néanmoins, j'ai une remarque. Rien de vital, mais vu la précision de tes description, je me sens obligé de la faire. D'après ce que j'ai pu comprendre (ref. au Texas, etc...) ton histoire se passe en Amérique du nord. Le wild nuance appears. En effet, tu as des variantes. Par exemple, le .308 winchester est un calibre très répandu qui a donné naissance à la variante militaire 7.62 NATO. Seulement, le 7.62 n'a pas la même puissance. Essaye de mettre une de ces cartouches dans une remington 700, et tu comprendra ton malheur. Pourquoi je dis ça? Et bien parce que le 7.62 est une exclusivité militaire assez peu répandue en Amérique du nord, où le .308 est préféré. Tu me diras, Rarity a chopé du matériel militaire...(C'est vrai qu'il faut se lever tôt pour trouver du 50 browning dans le commerce.) Néanmoins, si elle se trouve au US, ce ne sera pas du 7.62 mais des M80, versions sous-chargées de la munition 7.62 NATO. Peu d'armes américaines utilisent le 7.62 de façon native (le M24 par exemple). La plupart utilisent les M80. Bon, c'est de la nuance, et je ne sais pas si tu m'as suivi... Tant que j'y suis... Une carabine de précision chambrée en 12.7x99 pesant 14kg... Je ne vois que l'hécate II polymère. Est-ce que j'ai visé juste ? Et sinon, je ne vais pas épiloguer sur la fic... Une humanisation réussie, que je prends toujours plaisir à lire. |
| | | #Azardouz Brony squatteur
Date d'inscription : 12/11/2011 Age : 27 Localisation : Entre 1996 et nos jours... Oh, vous voulez dire Geographiquement ?
| Sujet: Re: [Terminée][Violent][Humain][Crossover] Six and the Death Mar 5 Juin - 8:37 | |
| - Hannibal a écrit:
- Beau travail de documentation... Ca fait plaisir de voir quelqu'un qui sait de quoi il parle...
Pricipalement de la doc Wikipédia (histoire de pas passer pour un con non plus...) mais merci, ça me va droit au coeur - Hannibal a écrit:
- Néanmoins, j'ai une remarque. Rien de vital, mais vu la précision de tes description, je me sens obligé de la faire.
D'après ce que j'ai pu comprendre (ref. au Texas, etc...) ton histoire se passe en Amérique du nord. Le wild nuance appears. En effet, tu as des variantes. Par exemple, le .308 winchester est un calibre très répandu qui a donné naissance à la variante militaire 7.62 NATO. Seulement, le 7.62 n'a pas la même puissance. Essaye de mettre une de ces cartouches dans une remington 700, et tu comprendra ton malheur. Pourquoi je dis ça? Et bien parce que le 7.62 est une exclusivité militaire assez peu répandue en Amérique du nord, où le .308 est préféré. Tu me diras, Rarity a chopé du matériel militaire...(C'est vrai qu'il faut se lever tôt pour trouver du 50 browning dans le commerce.) Néanmoins, si elle se trouve au US, ce ne sera pas du 7.62 mais des M80, versions sous-chargées de la munition 7.62 NATO. Peu d'armes américaines utilisent le 7.62 de façon native (le M24 par exemple). La plupart utilisent les M80. Bon, c'est de la nuance, et je ne sais pas si tu m'as suivi...
Tant que j'y suis... Une carabine de précision chambrée en 12.7x99 pesant 14kg... Je ne vois que l'hécate II polymère. Est-ce que j'ai visé juste ?
Et sinon, je ne vais pas épiloguer sur la fic... Une humanisation réussie, que je prends toujours plaisir à lire. Les balles sont vraiment des versions militaires. Dans les premiers chapitres, j'ai expliqué que l'armée était passée par là (Tanks, Jeeps, hélicoptères...). Comme ceux ci n'étaient pas préparés à une "attaque" de ce genre, ils ont vite battu en retraite, et pour la plupart, se sont fait bouffés. Rainbow à survécu car elle était dans le coin et en permission (Voir chapitre 5) mais aussi parce-que c'est la meilleure, et aussi un des personnage principal... Donc oui, c'est l'armée qui à amené armes et munitions, pour le plus grand plaisir des survivants sachant utiliser une arme de ce genre. Et pour le sniper, je dit "Bingo" Si tu me trouve pourquoi ce sniper en particulier et pas un autre, chapeau bas... |
| | | #Hannibal Brony passionné
Date d'inscription : 02/12/2011
| Sujet: Re: [Terminée][Violent][Humain][Crossover] Six and the Death Mar 5 Juin - 13:32 | |
| - Azardouz a écrit:
Si tu me trouve pourquoi ce sniper en particulier et pas un autre, chapeau bas... Sachant que cette carabine n'est pas non plus super connue... Enfin bref, je dirais:
- C'est du made in France. Un peu de chauvinisme, de temps en temps, ça ne fait pas de mal (Besançon Rpz)
- C'est une référence à cet awesome fanart où Rainbow utilise un Hécate
- Spoiler:
- Contrairement à ses homologues (barrett et autres), le frein de bouche est un reverse. Au final, tu n'as presque plus rien des 35kg de recul du 12.7x99. Pour une lady comme Rarity, ça doit avoir son importance.
Bon, j'en reviens pas d'avoir réussi à placer ça sur French Brony... Il faut que je me calme. |
| | | #Iron Pony Maiden Floodeur compulsif
Date d'inscription : 28/02/2012 Age : 32 Localisation : Paris
| Sujet: Re: [Terminée][Violent][Humain][Crossover] Six and the Death Mar 5 Juin - 16:31 | |
| IPM approuve cette dicussion. |
| | | #Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: [Terminée][Violent][Humain][Crossover] Six and the Death | |
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| | | | [Terminée][Violent][Humain][Crossover] Six and the Death | |
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