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| [Aventure][Humour][Normal] Le Manoir | |
| Auteur | Message |
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#Rainbow Flash Brony squatteur
Date d'inscription : 07/01/2012 Age : 26 Localisation : A Cloudsdale... Attendez, le temps de le dire, je suis déjà à Manehattan!
| Sujet: [Aventure][Humour][Normal] Le Manoir Jeu 8 Mai - 11:57 | |
| Salutations, tous les poneys! C'est encore moi! Ce sont encore les mêmes tags! On ne change pas une recette qui gagne! Cette fois-ci... Eh bien, lisez la fanfic et découvrez de quoi ça parle. Le Manoir Lire la fiction J'espère que vous apprécierez cette nouvelle histoire! N'hésitez pas à commenter ;3 Pour ceux qui seraient sur 3DS: - Chapitre 1:
Les chauds rayons du soleil illuminent la petite vallée. Le village aux toits de chaume fourmille déjà d’activité. Une pégase grise flâne avec nonchalance dans les rues. Sa tournée est finie pour aujourd’hui, sa fille est à l’école, elle est libre d’aller où elle veut. La jument décide de se faire plaisir en s’achetant une petite gâterie : elle se dirige vers Sugarcube Corner, la pâtisserie du village. Mais la jument remarque alors une tache noire dans le ciel. Levant le nez vers les nuages, elle en remarque un, vert foncé, couvert d’épines bleues. Un nuage d’Everfree ? Elle hésite un instant à le courser, un peu inquiète. Mais elle aperçoit déjà d’autres poneys ailés qui semblent le pourchasser. Rassurée, la pégase pénètre dans le Sugarcube Corner et est accueillie par une jument rose sautillante. « Bonjour Derpy ! s’écrie la ponette. Ce sera quoi aujourd’hui ? Cupcakes ? Tartes ? Biscuits ? -Est-ce que tu as… -Nonononon, laisse-moi deviner ! s’empresse d’ajouter l’équidé rose. Tu veux un baba au cidre ? Ou alors une religieuse ? Oh, pourquoi pas une part de gâteau au chocolat ? Ou bien des cookies ? -Ça ira, Pinkie ! J’aimerais bien un… -Un brownie ! C’est ça, hein ? Tu veux un brownie ? s’exclame Pinkie Pie, de plus en plus enthousiaste. Ou alors… -PINKIE ! » Derpy regrette aussitôt son accès de colère. Elle se mord les lèvres, embarrassée, tandis que Pinkie la regarde avec des yeux ronds et la bouche grande ouverte. La pégase secoue la tête pour reprendre ses esprits. « Désolée, marmonne-t-elle. Est-ce que tu as un muffin en stock ? N’importe lequel fera l’affaire. » A l’origine, la jument aux crins blonds est venue chercher une « surprise citronnée », coiffée d’une rondelle de citron, mêlant sucre et acidité. Mais elle ne veut pas passer pour une mal élevée colérique. Pinkie Pie disparaît dans l’arrière-boutique et en ressort avec un muffin au chocolat. Les yeux de Derpy s’agrandissent et elle passe sa langue sur ses lèvres. Elle paye son muffin avant de l’avaler d’un coup, puis son regard se porte sur le nuage vert foncé qui trouble le ciel. « Tu n’aurais pas un nuage, Pinkie ? demande-t-elle. -Un nuage de lait dans du thé, tu veux dire ? Comme un vrai gentlecolt ? -Non, non… Un nuage… Tu sais, – elle dessine en l’air avec ses sabots – comme le haut d’un muffin… Enfin… Oublie ça. » Derpy sort de la boutique. Les nuages d’Everfree ne viennent jamais au-dessus de Ponyville, pourtant… Elle lève à nouveau les naseaux vers les cieux. L’équipe chargée de la météo, conduite par une jument aux crins irisés, poursuit l’intrus. Celui-ci voltige, va à droite, à gauche, comme s’il cherchait quelque chose. La pégase grise grimace, mais tant que le nuage est pris en charge par l’équipe de la météo, rien de mal ne peut arriver. Elle décide de se relaxer un peu.
La pégase prend son envol. Le vent fait danser sa crinière alors qu’elle prend de la vitesse. Elle savoure le plaisir de voler pour rien, sans pression, sans soucis, sans courrier à livrer. Elle cabriole avec bonheur, sa queue battant ses flancs. Toute heureuse, elle finit par se poser sur un nuage blanc, exténuée. D’un œil distrait, elle observe Ponyville tandis que son autre œil est dirigé vers le ciel. C’est une belle journée, que personne, pas même cet idiot de nuage perdu, ne pourrait troubler. Elle regarde l’école aux portes closes. Les enfants sont sans doute en cours. Qu’apprennent-ils ? Des mathématiques ? De la grammaire ? Elle essaie d’imaginer sa fille Dinky en train de poser des questions à mademoiselle Cheerilee.
Derpy bascule sur le dos et ferme les yeux. Elle se rappelle ses propres problèmes à l’école, son écriture tarabiscotée, sa fâcheuse tendance à casser ses crayons et tout ce qu’elle touchait… La pégase chassa ces pénibles souvenirs d’un mouvement de sabot. Elle penche sa tête sur le côté et ouvre les paupières. Une ombre apparaît alors dans le ciel bleu. Un nuage d’un vert sombre et couvert d’épines dérive tranquillement vers elle, suivi par plusieurs pégases. Les yeux de Derpy s’alignent parfaitement tandis qu’elle se concentre intensément sur l’intrus. C’est le nuage qu’elle a remarqué à Sugarcube Corner !
« Mais… Qu’est-ce que tu fais là ? » crie-t-elle de sa voix éraillée. Elle se précipite à toute allure vers l’objet volant nouvellement identifié, prête à le repousser là d’où il vient. Mais le nuage n’a pas vraiment envie de retourner au-dessus de la forêt Everfree : il envoie un éclair en direction de la jument, qui corrige sa trajectoire juste à temps. Les pégases de l’équipe météorologique crient à Derpy de s’éloigner le plus loin possible. Ils agitent des filets spéciaux pour enfermer les nuages récalcitrants comme celui-ci, mais le fauteur de trouble les évite avec une surprenante agilité. Ses épines déchirent même l’un des filets, tandis qu’il se rapproche de Derpy. « Il a vraiment quelque chose contre moi, ma parole ! » pense-t-elle tout en essayant de voler le plus vite possible.
La jument grise fonce vers Rainbow Dash, en charge de la météo. La pégase bleue, qui stationne au-dessus de la forêt Everfree, prête à rattraper le délinquant, est une des meilleures pour chasser les nuages. Derpy lui adresse un regard suppliant que la jument ne semble pas remarquer, mais elle fonce vers le poursuivant comme pour dire « Je prends la relève ! ». Derpy se rend soudain compte qu’elle est au-dessus de la dangereuse forêt ; elle doit revenir vers Ponyville. Si quelque chose lui arrive, elle tombera directement dans l’Everfree ! Dash est soudain projetée en l’air : le nuage lui est rentré dedans, la couvrant d’épines ! La pégase grise ouvre de grands yeux terrifiés, alors que la calamité venue de l’Everfree file droit vers elle.
Plusieurs éclairs partent dans tous les sens, alors que la pauvre factrice fait de son mieux pour les éviter. Soudain, une décharge la frôle et elle perd le contrôle de son vol. La voilà qui surfe au-dessus de la cime des arbres de la forêt ! Affolée, elle bat frénétiquement des ailes : non, non et non, elle va s’en sortir ! Elle agite les sabots, rétablit son assiette, mais un nouvel éclair la déstabilise totalement. Deux des agents météorologiques plongent en piqué vers elle pour la rattraper, mais Derpy chute inexorablement. Un nouvel éclair file droit vers elle, et il lui est impossible de l’éviter. Elle pousse un hennissement de frayeur alors que la forêt obscure se rapproche dangereusement. Une fulgurante douleur à l’aile la plonge dans une nuit froide et terrifiante.
La jument bat des paupières. Tout autour d’elle, le monde est blanc. Blanc comme un duvet de poussin albinos, blanc comme les ailes d’un ange… Soudain, elle saute sur ses sabots. Est-elle morte ?! Non, ce n’est pas possible, elle doit revenir à la vie, elle ne peut pas abandonner Dinky ! Elle saisit sa jambe antérieure pour prendre son pouls… Pas facile avec un sabot ! Elle déploie ses ailes, et soudain, une douleur se réveille. La jument aux yeux divergents tombe à terre, dents serrées. Elle effleure doucement les plumes tordues pour les remettre en place. Quelle barbe ! Elle s’est blessée ! Impossible de s’envoler !
Au moins, elle est en vie. Il faut vite qu’elle rentre chez elle. Dinky a besoin de sa maman, la pauvre ! Mais Derpy ne voit absolument rien. Avec son aile valide, elle brasse le blanc, qui daigne révéler plusieurs broussailles menaçantes. Les taillis de ronces semblent vouloir l’attraper avec leurs épines crochues. La jument, effrayée, recule lentement. L’herbe moite lui chatouille les jambes d’une façon désagréable. Ses flancs sont griffés par une branche d’arbre et son aile blessée se retrouve encore plus abîmée. Complètement désorientée, la pauvre pégase grise se raccroche à la douce saveur du chocolat qui n’a pas quitté sa bouche. Comme elle voudrait être à Ponyville, comme elle souhaiterait pouvoir embrasser sa petite Dinky ! La jument ailée sent les larmes lui monter aux yeux. Mais non, il faut qu’elle se ressaisisse. Tout en agitant l’aile pour dissiper le brouillard, la jument progresse en se cognant de temps en temps contre des pierres.
La jument observe avec difficulté son environnement. La brume est si épaisse qu’elle a l’impression de patauger dans du yaourt. Elle s’approche dangereusement d’un arbre caché sournoisement dans l’ombre blanche, mais elle l’aperçoit juste à temps. Elle tend le sabot vers le tronc de l’arbre et croit y entrevoir un visage. Est-ce seulement possible… ? Inquiète, elle aperçoit – elle aurait pu le jurer – une forme verte passer à toute vitesse. La brume lui donne-t-elle des hallucinations ? Le nuage est-il là, prêt à la griller comme un toast ? La pégase accélère le mouvement et dérape dans la boue. Elle se relève avec difficulté, se secoue dans tous les sens pour se débarrasser de la gadoue dégoûtante. Un soupir franchit ses lèvres. Mais pourquoi, pourquoi ça doit lui arriver ? Et pourquoi ce vilain nuage l’a-t-il pourchassée ? Et surtout… Pourquoi n’y a-t-il personne ? Les pégases auraient dû la suivre… Ou alors auraient-ils abandonné les recherches ? Etait-elle restée trop longtemps inconsciente ? La peur et le doute prennent sa gorge en étau.
Une seule certitude : elle est coincée dans la Forêt Everfree. Derpy se ronge le sabot. Sans ses ailes, comment faire pour s’échapper ? Elle piétine la terre avec inquiétude. Ses oreilles rabattues en arrière, elle observe les alentours. Soudain, elle aperçoit quelque chose. Elle galope vers l’objet non identifié, trébuche dans la boue, se relève, se secoue et continue à courir. Concentrée sur son objectif, elle ouvre grand les yeux. Ses quatre fers se plantent dans le sol tandis qu’elle cherche du regard le mystérieux objet. Elle ne tarde pas à le trouver. Elle croit rêver, mais sa douleur à l’aile la garde éveillée : il y a bel et bien une lumière dans ces bois…
- Chapitre 2:
Plissant les yeux pour mieux voir, Derpy essaie de distinguer autre chose. Mais il n’y a qu’une lumière, suspendue dans la brume, comme une lanterne morbide. La jument hésite mais se rappelle que Zecora vit dans ces bois : soulagée, elle galope vers la lumière. La zèbre connaît la forêt comme ses livres de recettes, elle lui sera sûrement d’un grand secours ! La pégase aux yeux dorés court toujours plus vite, quand d’un coup, le brouillard se lève. Perplexe, elle se retourne et constate que la brume se tient derrière elle, telle un gros tas de plumes. Un peu intriguée, elle décide cependant de regarder en direction de la lumière : surprise ! Elle découvre une grande bâtisse !
Deux hautes tours percent le ciel, coiffées de toits ressemblant à des griffes. La façade est parsemée de plusieurs fenêtres, mais seule l’une d’entre elle est illuminée. Du lierre court çà et là sur les pierres taillées. Ce bâtiment est gigantesque, et encore, il ne s’agit là que de la façade ! La jument, intimidée, se retourne une dernière fois vers le brouillard. Soudain, elle a une illumination. Ce château peut très bien être le vieux château des Princesses, restauré par Twilight et ses amies ! Ça semble évident ! Derpy hoche la tête comme pour approuver sa propre pensée. Aussitôt, l’idée du danger s’envole comme par enchantement. Elle s’engage sur le sentier boueux menant aux lourdes portes de bois.
La jument s’arrête devant l’entrée. Les portes sont immenses. Elles doivent faire cinq fois sa taille ! « Les Princesses aiment la démesure », se rassure-t-elle. De toute façon, elle n’a pas vraiment le choix, c’est ça ou rester dehors pour toute… la nuit. Derpy regarde le ciel, effarée. Elle est restée évanouie jusqu’au soir ? Il était très tôt quand elle s’est écrasée ! Dinky doit être terrorisée, seule, la pauvre ! Pendant un instant, l’angoisse qui emporte la jeune mère la force à faire demi-tour. Cependant, elle reprend vite ses esprits : dans une purée de pois pareille, elle n’a aucune chance de retrouver son chemin. Elle hésite, piétine devant l’entrée. Après tout, le château n’est plus habité, non ? Il n’y a pas de souci à vouloir y rester pour la nuit… Au petit matin, elle sortira, fraîche et dispo, le brouillard aura été dissipé par un coup de vent, elle se mettra en marche et retourna à Ponyville, elle fera un gros câlin à sa fille et lui préparera un bon petit-déjeuner. Puis elle effectuera sa tournée, comme si rien ne s’était passé. Derpy respire à fond, puis toque à la porte.
Un ange passe. La jument insiste. Elle frappe de nouveau. Puis encore une fois. Elle rue ensuite dans la porte, furieuse qu’on ne vienne pas ouvrir. Puis elle se souvient d’un coup que le château est abandonné… Son sabot vient frapper sa tête. Quelle idiote elle peut faire, parfois ! La force de l’habitude, sans doute : elle n’arrête pas de livrer le courrier à domicile… « Euh… Bon… » hésite-t-elle. Le château est peut-être fermé à clé, et les fenêtres sont trop haut perché. Néanmoins, elle pousse la porte avec son sabot. Avec un long grincement de charnières mal huilées, la masse de bois bascule vers l’intérieur. Intimidée, Derpy attend quelques instants, avant de risquer sa tête à l’intérieur. Le clair de lune illumine faiblement le plancher de pierre recouvert d’un tapis écarlate. La jument aperçoit deux portes, une à droite et une à gauche ; au centre de la pièce, elle voit les hautes marches d’un escalier. Elle voit également quelques meubles, là un buffet, ici une commode… La pégase passe le reste de son corps à travers la porte, hésitante. Elle avance à pas de loup sur le tapis.
Quel drôle d’endroit… Il y a un énorme lustre cristallin dépourvu de bougies, les fenêtres ressemblent à des vitraux, les marches sont celles d’un palais, le tapis de velours a perdu de son ancien éclat. Des millions de grains de poussière flottent dans l’air, la font tousser. Derpy n’a plus très envie de dormir ici. Sa tête est tiraillée entre sa prudence et son épuisement. Soudain, elle sent un fort courant d’air dans sa crinière, une bourrasque si puissante qu’elle doit se camper sur ses jambes pour ne pas être emportée. Un bruit sourd retentit derrière elle et la jument se retrouve dans le noir. Elle pousse un cri de frayeur, galope vers la porte, essaie de la pousser, puis tente de la tirer… Rien à faire, elle s’est refermée sur elle ! Elle s’est littéralement jetée dans la gueule du loup !
La pauvre jument factrice tente désespérément de se calmer. Elle se couche contre le tapis, respire la poussière à grosses bouffées, éternue et tousse jusqu’aux larmes. Comment cela a-t-il pu lui arriver ? Comment sortir, maintenant ?! Elle ne peut pas rester là ! Elle doit rentrer chez elle ! A son angoisse succède la colère. Très bien, château, tu te crois malin ? Derpy Hooves te lance un défi : elle sortira et te fera un sabot-de-nez dont tu te souviendras ! Personne ne peut la retenir longtemps ! La jument se relève, frappe le tapis, tousse à cause de la poussière et crie sa fureur aux murs de pierre. Elle se lance des encouragements, rabaisse ce misérable château princier et piaffe d’impatience à l’idée de le ridiculiser. Il aura beau avoir des pièges ou des couloirs secrets, rien n’arrête une Derpy Hooves !
Alors que la jument se motive, un nouveau courant d’air surnaturel se lève. D’un coup, le lustre de cristal au plafond s’illumine de flammes verdâtres. Les yeux de Derpy se dilatent sous l’effet de la terreur. Ce lustre n’a pas de bougies ! Comment peut-il s’allumer ? Et qui l’a allumé, d’ailleurs ?! Un fantôme ? Une baguette magique ? Un gros méchant pas beau ? « Euh… Bien tenté ! Mais je n’ai pas peur ! » crie-t-elle sans aucune conviction. Sa voix tremble, ses genoux font des claquettes. Ses ailes sont collées à son dos, sa voix l’abandonne. Elle entend alors un bruit sourd, comme un sabot qui touche le sol. Ses oreilles se rabattent en arrière alors que ses dents s’entrechoquent au rythme de sa terreur. Un autre bruit de pas se fait entendre. Puis un autre. Lentement, mais sûrement, les pas s’approchent de Derpy. Celle-ci réalise d’un coup qu’elle doit s’enfuir, et pronto. Elle se cabre en hennissant de frayeur et galope à toute vitesse vers la porte de gauche. Son cœur bat à cent à l’heure. Elle ouvre la porte d’un coup de sabot, bondit dans un couloir éclairé par des lueurs vertes, regarde à gauche, à droite, remarque une porte blanche différente des autres, l’ouvre et la referme très vite. Chance, il y a un verrou ! Elle ferme la salle avec difficulté, saute loin de la porte, puis elle attend, campée sur ses membres vacillants.
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| | | #blaze Floodeur compulsif
Date d'inscription : 18/12/2013 Age : 26 Localisation : *Classifiée*
| Sujet: Re: [Aventure][Humour][Normal] Le Manoir Jeu 8 Mai - 20:35 | |
| Tiens , tiens . Mais qui voila ? Ravi de voir que tu as reprise ta plume pour nous faire partager une autre de tes creations qui sont toujours si interressantes ^^ . Ca te derange si (encore une fois) je suit et commente les chapitres comme avec ta derniere fic ? Mon avis sur les deux chapitres : Cette fois ce sera Derpy ? Ok pourquoi pas , ca rajoutera de l'originalite . Quelle frayeur , le suspens est grand et ce bruit de pas mysterieux ... classique mais efficace . Vivement les prochains chapitres ! |
| | | #Rainbow Flash Brony squatteur
Date d'inscription : 07/01/2012 Age : 26 Localisation : A Cloudsdale... Attendez, le temps de le dire, je suis déjà à Manehattan!
| Sujet: Re: [Aventure][Humour][Normal] Le Manoir Jeu 8 Mai - 20:55 | |
| Bien sûr que je veux que tu commentes et que la fic t'intéresse! Je l'écris pour vous, après tout! Merci d'être là en tout cas, ça fait plaisir <3 Eh oui, Derpy, il n'y aura pas beaucoup d'OCs dans cette fic-là ^^ Merci! <3 |
| | | #Rainbow Flash Brony squatteur
Date d'inscription : 07/01/2012 Age : 26 Localisation : A Cloudsdale... Attendez, le temps de le dire, je suis déjà à Manehattan!
| Sujet: Re: [Aventure][Humour][Normal] Le Manoir Sam 10 Mai - 21:56 | |
| Puisqu'aujourd'hui, c'est tristement le final de la saison 4 et que nous serons privés de poneys pendant 8 mois... Voici un lot de consolation: Chapitre 3: ... mais ça fait peur - Spoiler:
Derpy, malgré sa terreur, inspecte la pièce en quelques coups d’œil. Il y a une large baignoire, un gros évier, des étagères remplies de médicaments, un toilette, deux armoires. Elle regarde autour d’elle. Le rouleau de papier hygiénique blanc lui donne une idée qu’elle pourra mettre en œuvre plus tard. Elle repère aussi des pansements. Ni une ni deux, elle arrache le rouleau et coince la boîte de pansements sous son aile valide. Mais derrière la porte, quelque chose bouge… et cogne. Le cœur de Derpy s’emballe. Paniquée, elle se précipite vers une des armoires de la salle de bains. Elle ouvre les portes en grand pour révéler une serviette rose solitaire qui se balance. Frustrée, elle se retourne et court vers l’autre armoire, qu’elle s’apprête à ouvrir, quand elle entend un vent surnaturel souffler. Un nouveau coup sur la porte sonne comme un glas.
Ça y est… C’est fini, tout est fini. Elle s’effondre en tremblant. Le monstre va ouvrir la porte. L’énergie du désespoir la pousse à se relever. Non, lui dit son corps, non, on va trouver une sortie… Mais où ? Elle se retourne, il n’y a pas de fenêtre. D’où vient le vent ? Soudain, une image lui traverse la tête. Une serviette qui se balance. Un minuscule détail. Elle se tourne vers l’armoire où la serviette ondule paisiblement. Comme sous l’action du vent. Elle cligne des yeux, mais un nouveau coup sourd, accompagné d’un craquement sinistre, la pousse à galoper droit vers la serviette de toilette. Elle ferme la porte de l’armoire derrière elle : mieux vaut ne donner aucun indice !
La jument aux crins blonds passe la tête sous la serviette. Tout est noir, elle ne voit rien… Elle avance prudemment son sabot, puis tente de le poser sur le sol… Qui a disparu. Elle tombe en avant, pour atterrir sur une sorte de toboggan de terre craquelée. La jument lâche boîte de pansements et papier hygiénique. Elle tente de crier mais la serviette lui rentre dans la bouche, comme pour l’empêcher de parler. Elle glisse sur sa serviette rose, comme sur une luge… La descente est longue… Soudain, elle voit un tunnel qui semble mener à une autre partie du château. La brave factrice déploie difficilement ses ailes grises pour planer jusqu’au trou qui la conduira à la liberté, ou alors dans un endroit sûr…. Et elle s’écrase la tête contre le mur. Sa maladresse légendaire a encore frappé.
Derpy tombe en arrière, mais heureusement pas de très haut. Elle finit sa course sur la bienveillante serviette rose, qui amortit sa chute. Derpy sert ensuite elle-même d’amortisseur à la chute de la boîte de pansements et du rouleau de papier toilette. « Sauvée… » souffle-t-elle, à la fois secouée et étourdie par le choc. Elle n’entend plus les bruits de sabot. Elle se dresse péniblement sur ses jambes puis s’accorde quelques minutes de répit. Après avoir repris son souffle, la jument ailée se saisit du rouleau de papier toilette et tend avec difficulté son aile meurtrie. Avec plusieurs mouvements rapides, elle l’enveloppe de bandages improvisés. Elle couvre ses flancs griffés avec des pansements, puis elle décide enfin d’observer son environnement.
La pégase est tombée dans un long boyau de pierre circulaire. Les parois sont sales, couvertes de mousse et du lierre serpente entre les pierres. Le but de cette construction, Derpy n’en sait fichtre rien, mais commence à avoir la désagréable idée qu’il s’agit d’une oubliette. Une façon de punir ceux qui se rateraient dans leur quête du passage secret ? La jument se mord les lèvres et regarde tout autour d’elle. Elle se croit condamnée à mourir de faim quand elle découvre un trou dans le mur de l’« oubliette », un trou qui conduit tout droit à un jardin.
Silence radio dans la tête de la jument. Un trou dans une oubliette. Un gros trou, assez large pour faire passer un poney. La pierre a été fracassée de façon experte. Seul un dragon pourrait être assez fort pour ouvrir un tel passage ! Derpy sort timidement la tête. Lentement, elle sort un sabot, puis l’autre. Le souffle court, elle n’ose pas avancer. Si le dragon était là, tapi dans l’ombre ? Elle déglutit avec peine. Finalement, prenant son courage à deux sabots, elle se décide à sortir dans le jardin. L’endroit a été laissé à l’abandon depuis longtemps. Des foules de mauvaises herbes ont remplacé les fleurs. Un gros chêne vénérable est parasité par un lierre qui grimpe sur son tronc. D’épaisses broussailles épineuses tendent leurs branches griffues vers la pégase, qui préfère éviter de s’approcher. Chacun de ses pas est lent et mesuré. Ses yeux fixent à la fois ciel et terre pour guetter un éventuel dragon.
Cependant, même si Derpy avance doucement, elle ne peut pas éviter le sournois piège qui la fait trébucher. Elle s’écrase dans les mauvaises herbes et une branche basse lui griffe les naseaux. Elle se relève péniblement, furieuse. Qui est le responsable ?! Qu’il ose se montrer ! Elle lui refera le portrait, à ce sale voyou ! Elle sautille en tournant sur elle-même pour le trouver. « Montre-toi, espèce de… De… De bâton ? » La responsable de sa chute est bel et bien une branche morte séchée par le temps. La pégase grise avance prudemment un sabot, puis lui donne un petit coup. Aucune réaction, ce n’est donc pas un bâton maléfique enchanté des ténèbres de l’Enfer. La jument approche son mufle, puis ouvre la bouche, la referme, hésitante, avant de prendre l’objet. Ça peut servir d’arme, tant qu’elle y pense. Elle se relève, son épée improvisée entre les dents. Une vague d’énergie nouvelle la remplit. Elle est une héroïne qui entreprend une quête épique : se sortir d’un château hanté. La nouvelle dimension prise par son aventure lui donne du courage, et elle avance un sabot victorieux vers le reste du jardin.
L’héroïne ne croise ni bestiole à trucider ni énigme à élucider. Tant mieux, elle préfère encore le calme du jardin aux cris du monstre dans la salle de bains. D’ailleurs, il ne la poursuit pas… Peut-être ignore-t-il l’existence du passage secret ? Ou alors, il pense qu’elle est tombée dans l’oubliette et qu’elle s’est brisé les os ? Derpy frissonne. Il vaut mieux ne pas penser à ce qui aurait pu lui arriver sans la serviette rose. Elle continue d’avancer parmi les épais taillis. L’un d’eux essaie de lui piquer son arme. La pégase, furieuse qu’on cherche à lui dérober son moyen de défense, tire. Elle résiste si bien qu’elle finit par déraciner le buisson… « J’espère que le monstre ne va pas m’en vouloir », pense-t-elle, penaude. Elle fait attention aux autres plantes pour ne pas contrarier la créature, avant de s’enfoncer plus loin dans le jardin.
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| | | #blaze Floodeur compulsif
Date d'inscription : 18/12/2013 Age : 26 Localisation : *Classifiée*
| Sujet: Re: [Aventure][Humour][Normal] Le Manoir Dim 11 Mai - 8:41 | |
| Ne me parle pas de " fin de la saison 4" car c'est deja trop dur pour moi de l'admettre ... et de toute facon nous avons toujours des trucs fan-made pour nous faire patienter non ? Bref j'arrete le hors sujet et me concentre maintenant sur ce chapitre : Un peu de rire comme je l'esperais Un jardin ? Qui sait ce qu'un truc abandonner de ce genre nous reserve ? Interressant . Vivement le prochain chapitre ^^ |
| | | #Kokopelli Petit nouveau
Date d'inscription : 29/04/2014 Age : 27
| Sujet: Re: [Aventure][Humour][Normal] Le Manoir Lun 12 Mai - 21:47 | |
| Bah écoute. Tu veux que je poste, alors je vais poster, mais je te l'ai déjà dit : je n'ai RIEN à dire. C'est juste parfait. xD
Entre le discours indirect libre qui me tue à chaque fois (ou presque) et le récit qui permet d'instaurer une belle angoisse, tout ceci instauré avec juste mesure et sans aucune erreur, qu'est-ce que tu veux que je te dise pour te conseiller, m'enfin ? :<
Non, sérieusement, si tu veux vraiment que je te dise quelque chose, je n'ai rien d'autre que "JE VEUX LA SUITE DEDIEU *^*" à te proposer. %) |
| | | #Rainbow Flash Brony squatteur
Date d'inscription : 07/01/2012 Age : 26 Localisation : A Cloudsdale... Attendez, le temps de le dire, je suis déjà à Manehattan!
| Sujet: Re: [Aventure][Humour][Normal] Le Manoir Lun 19 Mai - 21:01 | |
| Merci d'avoir posté, Kokopelli <3 Mes pauvres chéris, j'ai pitié de vos âmes et je vous offre donc un chapitre 4 avant de me coucher (il viendra plus tard sur GDocs, je vous promets) (celui qui ne reconnaît pas la référence pour le titre, je mange ses cookies) Chapitre 4: La mort aux trousses - Spoiler:
Derpy continue d’avancer parmi les broussailles. La jument grise dresse brusquement les oreilles quand un cri perçant retentit. Son cœur rate un battement, elle laisse tomber son bâton. Le cri se poursuit et de nombreux bruissements, tels des battements d’ailes, se font entendre. Un fracas de sabots retentit dans le jardin. Ni une ni deux, elle saisit son arme et court vers la source des cris… Mais le bâton n’a pas l’air de vouloir la suivre. Il résiste, comme s’il venait de prendre racine. La jument grise tire plus fort, mais son arme est vraiment décidée à rester là. Elle regarde le végétal, énervée, et constate qu’elle était en train d’arracher l’une des branches d’un arbuste à proximité. Son bâton l’attend sagement au sol. Elle le ramasse et court vers la source des cris.
Soudain, la lune est recouverte d’un voile noir. Les cris s’intensifient. La brave pégase garde fermement son bâton avec elle. L’obscurité ambiante la terrorise, mais elle tient bon. Elle combattra le monstre, puisqu’il le veut ! Même s’il éteint la lune, elle vaincra ! Soudain, l’obscurité s’en va, et quelques bêtes ailées d’une taille impressionnante passent. Les cris se rapprochent, et c’est là que Derpy, médusée, voit une licorne galoper droit vers elle. Ses sabots verts la portent à toute vitesse. Derrière elle, une nuée d’énormes chauves-souris recouvrent ciel et étoiles. La jument pose son regard d’or sur Derpy, avant de crier, paniquée : « Courez ! » La jument grise est persuadée de l’avoir déjà vue quelque part, mais elle n’a pas le temps de plus détailler.
La pégase ne réfléchit pas plus et suit le mouvement intimé par la licorne. Côte à côte, elles galopent vers les oubliettes. Leurs sinistres poursuivants poussent des cris insupportables. La jument verte semble faiblir : elle a dû courir longtemps, elle est à bout de forces ! Derpy lui donne un petit coup de tête pour l’encourager : le trou des oubliettes est proche ! Mais sa camarade équine halète, puis chancelle. Avec un cri victorieux, les chauves-souris plongent en piqué vers elle. La pégase grise panique : comment l’aider ? Un réflexe salvateur lui vient. Elle lance son bâton droit dans la figure de la plus grosse des bêtes. Etourdie, celle-ci tombe au sol. Les autres créatures ont un mouvement de recul, tandis que Derpy se précipite sur son arme. « Ouste ! Ouste ! » crie-t-elle en agitant sa branche dans les airs. Par mégarde, elle assomme quelques-unes des bêtes qui n’ont pas reculé assez vite. Le buisson au bout du bâton se prend dans la figure d’une des chauves-souris, qui tombe à terre. Bien vite, les autres créatures reculent, avant de s’enfuir face à la furie de la jument grise.
La pégase aux crins blonds se penche vers la licorne vert clair. Elle lui donne un gentil coup de sabot sur le flanc. La jument évanouie ouvre d’un coup les yeux puis bondit en arrière : sa corne s’illumine d’une aura dorée. « Ne me touchez pas ! Sales bêtes !... » Elle remarque alors les chauves-souris vaincues et la jument grise qui essaie de la regarder droit dans les yeux. Avec un soupir de soulagement, elle éteint la lumière magique. « Merci de m’avoir aidée... -Que fais-tu ici ? demande Derpy, intriguée. -Je n’ai pas vraiment eu le choix ! grogne la licorne. Je discutais avec mon amie et un gros nuage vert est arrivé ! L’instant d’après, je me suis retrouvée là ! -Moi, j’étais sur un nuage et pouf… » confie la jument grise. Elle se rappelle alors qu’elle ne s’est pas présentée à son acolyte. « Au fait, moi c’est Derpy Hooves ! -Derpy ?! s’écrie la jument verte. C’est moi, Lyra ! » Une ampoule imaginaire s’allume dans le cerveau de Derpy. Comment a-t-elle pu ne pas reconnaître son amie ? Toute peur la quitte en un instant. Elle se jette sur Lyra et la serre fort contre elle. Elle est si heureuse ! Non seulement elle n’est pas seule mais en plus elle est avec une jument qu’elle connaît ! « Peut-être que Bon Bon est aussi ici ! » s’écrie la pégase en esquissant un pas de danse. Mais Lyra secoue la tête, un air triste sur le visage. Selon elle, son amie aux crins bicolores n’a pas été emportée, à croire que le nuage est venu pour elle… « Je préfère savoir que Bon Bon est en sécurité à Ponyville, plutôt qu’ici, à lutter contre je-ne-sais-quelle créature… », soupire Lyra en baissant la tête. La honte submerge Derpy. Souhaiter que la meilleure amie de Lyra soit perdue dans ce manoir avec elles ? Elle se sent coupable. Elle tend son aile valide et effleure les flancs de son amie. Celle-ci relève la tête et sourit malgré ses yeux humides. Les deux juments décident finalement de de partir : les chauves-souris suceuses de sang pourraient se réveiller…
Les deux poneys progressent parmi les hautes herbes. Armée de son bâton qui ressemble de plus en plus à une branche d’arbre, Derpy écarte les ronces. Soudain, à la lueur de la corne de Lyra, elle remarque une sorte de cabane. Elle s’arrête, puis montre la construction d’un signe de tête. Lyra dirige son faisceau lumineux vers la maison de bois. L’endroit est trop grand pour être un simple lieu de commodités. Poussées par leur curiosité, les deux compagnes s’avancent. Finalement, elles parviennent à pousser la porte. Des toiles d’araignées viennent les saluer, Lyra panique, Derpy secoue la tête d’un air agacé. Une fois débarrassées de leurs dégoûtantes parures, elles peuvent observer l’intérieur de la cabane.
C’est petit, mais il y a là une grosse quantité d’outils de jardinage : une vieille bêche en deux morceaux, un râteau tordu, une hache brisée, une pelle rouillée, une pioche pleine de toiles d’araignées, une grande faux, un arrosoir bouché, des sacs de terreau et d’engrais qui doivent être périmés depuis une éternité… « Y a plein de trucs ! » s’écrie Derpy. Lyra voit aussitôt une opportunité incroyable : il y a des objets coupants là-dedans ! Des armes ! De quoi se défendre contre les gros méchants monstres qui hantent probablement les couloirs du manoir ! Elle fait aussitôt part de son idée à sa camarade, qui approuve d’un hennissement joyeux. La licorne musicienne emploie sa magie pour soulever l’imposante faux dans le fond de la cabane. L’outil s’envole gracieusement, touche le sabot de Lyra et le manche tombe en poussière. La lame rouillée se casse en deux en touchant le sol de pierre. « Mais… Des termites ! » s’écrie la jument verte, abasourdie et furieuse. « Ces outils sont inutilisables ! -Hé, Lyra ! Regarde ! » Derpy agite joyeusement la pioche et la pelle. Couverte de poussière et de toiles d’araignées, la pégase bondit vers son amie, souffle sur les deux outils et les regarde avec un grand sourire. « Ils sont un peu sales mais ça ira, non ? Les autres sont tout cassés mais ceux-là sont quasi-neufs ! » La jument verte hésite, puis retire rapidement les toiles d’araignées autour de la pioche. Celles-ci sont pleines de termites morts. Elle réprime un frisson de dégoût, puis considère la pelle, dont le manche est en fer. Un sourire vient finalement se dessiner sur ses lèvres. « Formidable ! On ferait mieux de filer, maintenant ! »
Derpy pose son bâton dans la cabane à outils avant de rejoindre sa comparse. Le monstre leur en voudra peut-être moins si elles lui laissent un dédommagement. En quelques enjambées, elle rejoint Lyra devant une porte ouverte. La licorne lui explique qu’elle avait voulu entrer par ici et que la pluie de chauves-souris enragées de tout à l’heure lui avait sauté dessus. « Bon ben… On y va ? » Les deux juments, tenant fermement leurs armes nouvellement acquises, pénètrent dans le couloir obscur. Presque par réflexe, Lyra projette son faisceau de lumière pour éclairer les alentours. Aucun trou ne se trouve sur leur chemin, alors elles avancent. Le bruit de leurs sabots résonne sur la pierre et rebondit sur les murs. On dirait qu’une horde de poneys marche avec elles. Au bout du couloir, les deux juments distinguent quelque chose d’étrange. La musicienne dirige sa lampe-corne vers le mur et elles découvrent alors une large fissure qui court le long du mur tout entier. On dirait que quelqu’un a frappé la pierre avec tellement de force qu’elle s’est ouverte ! Il y a même des traces d’impact ! « Qui peut bien avoir fait ça ? » murmure Lyra, qui n’ose pas en croire ses yeux. Derpy frissonne des naseaux jusqu’au bout de la queue. Elle a sa petite idée. Un courant d’air qui allume un chandelier sans bougies, une ombre qui la poursuit, un énorme trou dans le mur des oubliettes, une tempête de chauves-souris vampires… « C’est sûrement un empereur dragon-vampire avec un souffle magique, le pouvoir de se changer en ombre, et qui a une force colossale! » dit-elle en hochant la tête, persuadée que son argument est irréfutable. Lyra hausse un sourcil mais finit par accorder un tant soit peu de crédit à l’hypothèse de Derpy. Un dragon pourrait faire ce genre de dégâts. S’il y en a un dans le château, elles doivent tripler de prudence ! Licorne et pégase poursuivent leur chemin, certaines d’être observées par une sombre présence…
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| | | #blaze Floodeur compulsif
Date d'inscription : 18/12/2013 Age : 26 Localisation : *Classifiée*
| Sujet: Re: [Aventure][Humour][Normal] Le Manoir Mar 20 Mai - 20:53 | |
| Ca commence a me faire flipper grave .... Comment j'ai fait pour ne pas reconnaitre Lyra ? Honte a moi mais je pense que c'est du au fait qu'elle est verte mente et pas verte tout court (on peut aussi dire qu'elle est turquoise) Un peu de rire comme au dernier chapitre . Vivement le prochain , pas vrai Lyra ! |
| | | #Rainbow Flash Brony squatteur
Date d'inscription : 07/01/2012 Age : 26 Localisation : A Cloudsdale... Attendez, le temps de le dire, je suis déjà à Manehattan!
| Sujet: Re: [Aventure][Humour][Normal] Le Manoir Mar 27 Mai - 16:52 | |
| Mais c'est que ma fic descend! D8 Allez, allez, coup de boost >:C Chapitre 5: Retrouver les égarées - Spoiler:
« C’est affreux ! Ecoutez-moi ! Je vous en supplie ! » Un grand groupe de poneys commence à se réunir devant la pauvre marchande désemparée, juchée sur l’estrade placée devant la mairie. Ses crins d’ordinaire soigneusement coiffés sont tout emmêlés, son regard fou scrute la foule. Mais la jument terrestre beige ne voit pas celle qu’elle cherche. Elle se mord les lèvres puis secoue la tête. Elle n’a pas l’habitude de parler à autant de monde… Mais elle se lance. « Lyra… Lyra a disparu ! » Vent de peur dans la foule. Tous les poneys commencent à discuter entre eux : qu’a-t-il pu se passer ? Qui est le responsable ? Comment cela s’est produit ? Seul un étalon terrestre solitaire garde le silence. Une voix s’élève alors, venant d’une jument d’âge mur aux crins grisonnants. « Bon Bon, calmez-vous. Depuis combien de temps n’avez-vous pas vu Lyra ? -Madame la Maire… » Bon Bon fait une pause. Elle cherche à reprendre ses esprits. « Elle… Elle a disparu sous mes yeux. Il y a eu un éclair, et Lyra n’était plus là. » Un silence de mort s’installe sur l’assemblée. Confus, certains se regardent en espérant lire la réponse à la folie de la jument beige dans les yeux d’un compatriote. D’autres haussent les épaules et s’en vont. La marchande de sucreries parcourt la foule du regard, en plein désarroi. L’étalon brun dans la foule semble perdu dans ses pensées. Bon Bon comprend bien que cette histoire est capillotractée… Mais ils doivent la croire ! Elle a vu Lyra disparaître ! Elle n’est pas du genre à mentir ! « S’il vous plaît… » appelle-t-elle, la gorge serrée. De plus en plus de poneys commencent à s’éloigner. Les jambes de la jument beige se dérobent sous elle. Elle ferme les yeux. C’est injuste ! Pourquoi personne ne la croit ? Pourquoi est-ce si dur de dire la vérité ? Dans la foule, l’étalon fixe la terrestre, plongé dans un abîme de réflexion.
Devant le désespoir de Bon Bon, certains poneys s’interrogent sur la véracité de ses propos. Une voix éraillée s’élève alors du haut du ciel. « Bon Bon dit vrai ! Ce matin, c’est Derpy qui a disparu ! » Cette fois, tous les yeux se dirigent vers la pégase. Dans la foule, le poney aux crins brun sombre se fige. Bon Bon, surprise, lève les yeux vers celle qui vient lui apporter son soutien, et constate qu’elle possède une alliée de poids : Rainbow Dash, ancienne porteuse d’un Elément d’Harmonie. La fière jument cyan défie la foule du regard. « Un nuage venant de la forêt Everfree l’a prise en chasse. J’ai tenté de le repousser, mais il a lancé un éclair sur elle. J’ai placé une équipe au-dessus de la forêt pour tenter de la retrouver. » explique-t-elle, l’air sombre. La confusion se répand parmi l’assemblée. Rainbow Dash a sauvé de nombreux poneys au cours de sa vie ; personne n’oserait remettre sa parole en question. C’est alors qu’un cri de terreur retentit : « Quelle horreur, quelle horreur ! Nous allons tous disparaître ! C’est affreux ! » La jument rose qui a crié se cabre, hennit et s’enfuit. Presque aussitôt, la quasi-totalité des poneys présents se mettent à crier, puis foncent au triple galop vers leurs maisons. Rainbow Dash et Mayor Mare essaient désespérément de calmer les esprits effrayés. Bon Bon gémit. Ponyville la laisse tomber…
Cependant, un sabot vient se poser sur l’épaule de la marchande de sucreries. Elle lève ses yeux turquoise et rencontre un regard bleu perçant qui la met tout de suite mal à l’aise. On dirait qu’un univers entier est contenu dans ces yeux qui la fixent. On y lit le savoir, la sagesse mais aussi une tristesse et une mélancolie qui semblent venir du fond des âges. « Bon Bon, c’est cela ? Je m’appelle Time Turner. Je peux vous aider. Parlez-moi des circonstances de la disparition de Lyra, s’il vous plaît. » La voix est calme et douce, encourageante. Mais la marchande n’est pas dupe. Contrairement à Lyra qui serait prête à croire n’importe qui, Bon Bon est dotée d’un naturel sceptique. Elle se relève, passe son sabot dans sa crinière pour se donner un semblant de dignité et dit d’une voix qu’elle espère être assurée : « Et comment pouvez-vous m’aider ? -Disons que… Mon amie Derpy s’est volatilisée, elle aussi. Miss Dash vient de me l’apprendre… Je suis convaincu que ces deux disparitions sont liées. » commence le poney aux crins en épis, l’air sombre. Puis un sourire apparaît sur son visage : « Il se trouve que je suis l’heureux propriétaire d’une machine qui pourrait nous être très utile pour retrouver nos amies. » Bon Bon hésite. Elle piétine le sol. Elle a certes besoin de toute l’aide possible, mais ce Time Turner ne lui inspire pas vraiment confiance. Pourquoi a-t-il l’air si triste et si joyeux en même temps ? Plus elle le regarde, plus elle a l’impression que quelque chose cloche. « C’est très impoli de dévisager les gens, mademoiselle. » sourit le poney terrestre. Elle renâcle, surprise. Puis elle finit par soupirer. « D’accord, d’accord. Mais je veux que vous me montriez cette machine d’abord. » Une ombre d’inquiétude passe dans le regard de l’étalon, mais son sourire reste intact. « Très bien. Elle se trouve dans la maison de Derpy. »
Après une petite marche dans les rues désertes de la ville, les deux poneys arrivent devant une chaumière sans jardin. L’étalon ouvre la porte sans prendre la peine de toquer. Il avance dans le salon, la jument sur les talons. « Maman ? Tu es rentrée ? » crie une voix fluette mais joyeuse venant de l’étage. Une petite licorne à la robe mauve et aux crins d’or descend les escaliers à toute vitesse… Elle s’immobilise en voyant les deux nouveaux arrivants. Une expression triste passe sur son visage en voyant que sa maman n’est pas là, mais elle retrouve très vite son sourire. « Docteur ! s’écrie-t-elle, toute heureuse. -Docteur ? demande Bon Bon en haussant un sourcil. -Mademoiselle Bon Bon, permettez-moi de vous présenter Dinky Hooves, la fille de Derpy Hooves, sourit Time Turner. -Docteur ! Vous êtes venu voir comment va Sexy ? questionne la petite en sautillant. -Sexy ?! s’exclame la marchande, de plus en plus confuse. -Je crois qu’il va falloir expliquer certaines petites choses… » rit le poney, gêné.
« Donc, si je comprends bien, vous êtes un docteur, vous voyagez dans l’espace-temps grâce à une machine que vous surnommez parfois Sexy et Derpy vous accompagne dans toutes sortes d’aventures rocambolesques ? conclut Bon Bon en se passant un sabot sur le front. -Je ne suis pas un docteur, mais le Docteur ! gémit l’étalon. Sinon, vous avez tout bon. -Vous êtes… malade ! Je vais vous ramener à l’asile tout de suite ! -Non, madame, s’il vous plaît, supplie Dinky. Allez voir sa boîte, elle est dans le grenier ! » Le Docteur se frappe la tête avec le sabot. Avec toutes ces explications, il en a carrément oublié la raison de sa présence ici ! Il demande à Dinky si elle sait où est sa maman et la pouliche répond tristement par la négative. En rentrant à la maison, elle n’a vu personne. Elle a trouvé son goûter, comme d’habitude, mais rien d’autre. Le Docteur se lève, puis galope vers les escaliers. « Suivons-le ! Il est parti dans sa boîte magique ! » rit Dinky en courant à sa suite. Bon Bon est moins enthousiaste, mais elle suit tout de même la petite pouliche aux crins d’or. Elles montent un escalier, puis un autre, pour arriver au grenier. Dedans, c’est étonnamment propre. Pas une seule araignée, pas un grain de poussière. Mais Bon Bon ne voit rien de spécial dans l’obscurité ambiante. Une lumière jaune orangée venant de la corne de Dinky lui permet de voir un peu plus clair, et elle remarque aussitôt une grande boîte bleue. Le Docteur a disparu. « Il est… Là-dedans ? Mais c’est minuscule… » soupire la jument beige. « Ce Time Turner n’est qu’un charlatan. » Soudain, la porte s’entrebâille et l’intéressé sort sa tête aux crins ébouriffés. Avec un grand sourire, il crie à ses partenaires de monter à bord. Dinky rit et se faufile dans l’ouverture. « On ne rentrera jamais », grommelle la marchande de douceurs en tirant la porte. C’est là qu’elle s’arrête d’un coup, les yeux exorbités, ne pouvant y croire.
L’intérieur de la « minuscule » boîte bleue est tout sauf minuscule. Il est plus grand encore que l’intérieur de la maison de Derpy. Les murs sont recouverts de lueurs rondes. Plusieurs passerelles permettent d’accéder à un faisceau de lumière bleue éclatante. Autour de ce tube cyan, il y a une sorte de table pleine de boutons, de leviers et d’autres trucs. De grandes structures ressemblant à des coraux semblent soutenir le plafond. Dinky court dans tous les sens en poussant des cris euphoriques. Bon Bon s’avance sur le sol de métal en tremblant. Soudain, le propriétaire de l’endroit fait son apparition, une cravate verte dans le sabot. « Bienvenue, mademoiselle ! Faites comme chez vous, s’exclame-t-il avec politesse. Je vous présente le TARDIS ou Temps A Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale pour les initiés. Pouvez-vous m’aider à mettre cette cravate ? ajoute-t-il, un peu penaud. Quand j’avais des mains, c’était plus pratique, mais je ne me suis pas vraiment accoutumé à mes sabots… » Bon Bon reste de glace. Elle tremble violemment en répétant « Mais c’est impossible… ». Ses pupilles sont réduites à deux minuscules ronds tandis qu’elles voyagent d’un bout à l’autre de la pièce. Dinky s’approche tout sourire pour lui proposer un muffin. La marchande, complètement chamboulée, finit par sortir en courant, fait trois fois le tour de la cabine en haletant, retourne à l’intérieur, ressort, la regarde, rerentre, reressort, puis s’arrête, la bave aux lèvres, les veines des yeux palpitantes, les crins encore plus emmêlés qu’avant… « C’est… C’est… C’est de la sorcellerie ! C’est plus grand… -A l’intérieur, oui, oui, affirme le Docteur en hochant la tête. Vous entrez, oui ou non ? Ah, et Dinky, peux-tu aller me chercher la casquette de ta mère ? Je vais en avoir besoin. Oh, mademoiselle Bon Bon, ma cravate, s’il vous plaît… ? » La jument beige cligne des yeux. A l’incompréhension succède la colère. Elle gifle le Docteur avec une force peu commune. Une éternité semble passer. L’étalon finit par reprendre ses esprits, puis jette à Bon Bon un regard outré. « Pourquoi avez-vous fait ça ?! Qu’est-ce que j’ai fait ? -A votre avis ?! Vous débarquez de nulle part, vous avez un… Un truc, là – elle désigne le TARDIS d’un mouvement de sabot éperdu – et en plus vous vous comportez comme si c’était normal, comme si je devais gober tout ça et, et, – elle colle son visage à celui du Docteur de façon à le regarder droit dans les yeux – ET JE DOIS AUSSI NOUER VOTRE CRAVATE ?! crie-t-elle. -Ben… Oui… Je ne vois pas le problème, Derpy m’a cru sur-le-champ… -Je ne m’appelle pas Derpy, je ne suis pas naïve et surtout, je n’ai pas de problèmes mentaux ! » hurle la jument au comble de la fureur.
C’est alors que l’attitude du Docteur change du tout au tout. Il se raidit, muscles tendus. Son visage se fige, son sourire gêné s’efface. Ses pupilles, pareilles à deux trous noirs, expriment une colère infinie. Mais le plus terrifiant, c’est qu’hormis ces détails, il semble très calme. Bon Bon sent ses sabots trembler et son instinct lui crie de fuir, comme si elle faisait face à un terrible danger. « Je vous interdis, je répète, interdis de la traiter de la sorte, lâche-t-il enfin. Derpy n’est peut-être pas la plus intelligente des poneys qui existent, mais elle possède une rare qualité – il inspira profondément – elle a un cœur d’or. Elle m’a cru, elle m’a accueilli, elle m’a sauvé la vie nombre de fois. Je lui dois tout. Il est hors de question, hors de question que je l’abandonne et que je laisse votre amie subir le même sort. Vous ne me portez peut-être pas dans votre cœur mais je vous demande de tolérer ma présence à défaut de l’apprécier. Je peux aider Lyra, à condition que vous m’aidiez. Ai-je été clair ? » Le ton froid du poeny brun la fige. Bon Bon avait pris cet étalon pour un hurluberlu évadé d’un asile, mais elle comprend à son ton calme et décidé qu’il ne lâchera pas l’affaire. Elle hoche lentement la tête, et le Docteur se détend. Une petite voix vient amenuiser la tension entre les deux adultes. « Désolée de vous embêter, euh… J’ai la casquette de maman. » dit timidement Dinky en l’agitant dans l’air. Le couvre-chef bleu foncé tombe au sol. « Oups… » Un sourire doux vient illuminer la figure du Docteur. Un instant, Bon Bon se demande pourquoi il est aussi gentil avec la fille de Derpy. Il va ramasser la casquette et rentre dans son TARDIS. Dinky le suit en courant, et Bon Bon hésite un instant avant de rouvrir la porte. L’intérieur de l’endroit la déstabilise toujours autant, mais elle prend sur elle et s’avance jusqu’à la console de commande où s’affaire l’étalon. « Avec tout ce bric-à-brac, vous n’avez pas d’attacheur de cravate ? -Un… Brillante idée ! Je devrais avoir ça dans mon dressing », s’exclame le Docteur d’un ton joyeux. Il presse un bouton, tire un levier et appuie sur un autre bouton. Un escalier en tournicotons descend du plafond sous les yeux écarquillés de Bon Bon. A toute vitesse, le poney brun grimpe les marches et disparaît dans une sorte de grenier. Ravie de pouvoir visiter un endroit qu’elle n’a jamais vu, Dinky monte quatre à quatre en criant au Docteur de l’attendre. Bon Bon reste immobile, prend une grande inspiration, puis se retourne en se disant qu’elle ne va pas poser plus de questions.
Une fois cravaté, le Docteur et la petite pouliche redescendent, les escaliers disparaissent et l’étalon brun s’empare de la casquette. Il regarde un instant à l’intérieur, puis un sourire satisfait passe sur son visage. « Parfait, un cheveu avec son bulbe intact ! » s’exclame-t-il. Il court droit vers une manette, la pousse, et un étrange engin sort du sol. L’étalon dépose précautionneusement la casquette, puis saisit délicatement le crin avec une pincette. Il le place sur une plaque de verre et laisse la machine faire son travail, c’est-à-dire produire une lumière verte et faire apparaître une carte d’Equestria sur un écran. « Il ne reste plus qu’à attendre », sourit-il. « Oh, savez-vous comment fonctionne cette machine ? C’est tout simple, en fait… » Sous les élucubrations du Docteur, Dinky fait un sourire à Bon Bon puis bâille. La journée va être longue.
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| | | #blaze Floodeur compulsif
Date d'inscription : 18/12/2013 Age : 26 Localisation : *Classifiée*
| Sujet: Re: [Aventure][Humour][Normal] Le Manoir Mar 27 Mai - 19:09 | |
| Jerry vivement la suite bien que je trouve que ca tourne vers la science -fiction.... |
| | | #Rainbow Flash Brony squatteur
Date d'inscription : 07/01/2012 Age : 26 Localisation : A Cloudsdale... Attendez, le temps de le dire, je suis déjà à Manehattan!
| Sujet: Re: [Aventure][Humour][Normal] Le Manoir Mar 27 Mai - 19:23 | |
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| | | #blaze Floodeur compulsif
Date d'inscription : 18/12/2013 Age : 26 Localisation : *Classifiée*
| Sujet: Re: [Aventure][Humour][Normal] Le Manoir Mar 27 Mai - 19:28 | |
| Eeyup , je pense que c'est du au TARDIS et de ce qui se passe a l'interieur... |
| | | #Rainbow Flash Brony squatteur
Date d'inscription : 07/01/2012 Age : 26 Localisation : A Cloudsdale... Attendez, le temps de le dire, je suis déjà à Manehattan!
| Sujet: Re: [Aventure][Humour][Normal] Le Manoir Mar 27 Mai - 21:43 | |
| Je voiiiiis xD J'ai toujours rêvé d'intégrer le Docteur dans une de mes fics. owo |
| | | #Pegasisteria Brony squatteur
Date d'inscription : 03/05/2014 Age : 23 Localisation : Rochefort
| Sujet: Re: [Aventure][Humour][Normal] Le Manoir Mer 28 Mai - 4:30 | |
| Ah! J'ai adorée le début Pinkie "Brownies" et Derpy "Muffins"! :3 Très bien! Continue comme ça! Hâte pour la suite |
| | | #Rainbow Flash Brony squatteur
Date d'inscription : 07/01/2012 Age : 26 Localisation : A Cloudsdale... Attendez, le temps de le dire, je suis déjà à Manehattan!
| Sujet: Re: [Aventure][Humour][Normal] Le Manoir Mer 28 Mai - 12:00 | |
| UNE NOUVELLE LECTRICE \m/ Merci d'avoir pris la peine de commenter c: |
| | | #Rainbow Flash Brony squatteur
Date d'inscription : 07/01/2012 Age : 26 Localisation : A Cloudsdale... Attendez, le temps de le dire, je suis déjà à Manehattan!
| Sujet: Re: [Aventure][Humour][Normal] Le Manoir Ven 13 Juin - 13:39 | |
| Chapitre 6: La nuit au musée - Spoiler:
A force d’errer dans les couloirs, Derpy et Lyra finissent par ouvrir une porte menant sur une sorte de galerie d’art. Une lourde moquette rouge sert de tapis, quelques tables sont disposées contre les murs. La chose la plus notable est la forêt de peintures qui s’étend devant leurs yeux. Des petits poulains, des vieux chevaux, des juments aux coiffures tellement grandes qu’elles sont hors-cadre, des paysages bucoliques… De plus, les cadres sont luxueusement ornementés, avec des dorures, des parures, des fioritures… « Le propriétaire devait être riche », suppose la licorne verte. Armées de leur pioche et pelle respectives, Derpy et Lyra avancent parmi les images. Mais les deux se sentent très mal à l’aise. Une sorte de présence dresse leurs crinières sur leurs têtes. Les yeux divergents de Derpy remarquent rapidement quelque chose, mais elle pense que c’est l’effet de son imagination : les tableaux ont l’air de les suivre des yeux. « Dis, Lyra… » demande-t-elle. La licorne se retourne et la pégase hésite. Faut-il qu’elle effraie son amie pour rien ? Elle remarque alors l’air terrifié de sa camarade. On dirait qu’elle a vu un dragon-vampire au souffle magique. « Qu’est-ce qu’il y a ? -De… Derpy… Les… Ils… » bégaie la pauvre jument, les yeux exorbités. La cavale cendrée se retourne et pousse un cri.
Les tableaux ne se sont pas contentés de les suivre des yeux. Ils se sont mis à flotter, et leurs occupants observent les juments d’un air moqueur. Ceux qui représentent des paysages semblent vouloir une seule chose : un sujet. « Attention ! » crie Lyra en désignant l’autre bout du couloir. Les voici prises en sandwich par les peintures. Un capitaine poney dans son uniforme, posant fièrement devant sa caravelle, tire son sabre et son tableau plonge vers la licorne verte. Ni une, ni deux, elle brandit sa pelle en visant l’arme élégante. C’est alors que la pauvre pelle plonge dans la peinture. Le corsaire dévoile ses dents cassées avec un sourire carnassier et s’apprête à trancher le manche avec son sabre ; Lyra a la bonne idée de tirer son arme vers l’arrière, emportant le cadre avec elle et libérant sa pelle. Le tableau du pirate est projeté vers la peinture d’un salon avec une famille de pauvres paysans. Les personnages de la toile semblent surpris de voir le portrait d’un corsaire se casser la figure chez eux. Branle-bas de combat chez les œuvres d’art : elles foncent droit vers les juments. Avec habileté, pelle et pioche entament un gracieux ballet. Elles se gardent de frapper directement la toile : elles préfèrent frapper le cadre qui ne risque pas de les absorber. Derpy résiste bravement, mais elle se sent soudain tirée vers l’arrière. Lyra arrive à la rescousse pour frapper le tableau derrière la jument grise : il est en train de lui manger la queue ! La factrice donne un puissant coup de rein et parvient à projeter le cadre loin d’elle. « Ils sont trop nombreux ! Cours ! » crie la licorne verte. A toute vitesse, les deux comparses courent entre les peintures. Celles-ci s’envolent pour former une barrière d’art à l’air franchement menaçant. Les juments font volte-face et courent dans la direction opposée, le mur se reconstitue devant elles. Elles se retournent à nouveau, les tableaux ont encore bougé. Les grands maîtres refusent de les laisser passer…
Le mur de peintures avance lentement vers les juments pour les aspirer. Chaque figure dans les cadres affiche une expression de joie morbide. Seul le tableau du corsaire coincé chez celui des paysans tire une tête de trois pieds de long. Lyra et Derpy reculent avec crainte. Quoi qu’elles fassent, les tableaux seront là. Que se passera-t-il quand elles seront absorbées ? Elles seront sûrement condamnées à moudre du grain, comme les deux terrestres du coin supérieur gauche, ou alors elles devront poser pour l’éternité… Le regard terrifié de Lyra tombe soudain sur une des tables qui se trouvent contre les murs. Dans sa tête, tout se fait très vite. C’est plus lourd qu’une lyre mais… Sa corne s’enveloppe d’une aura dorée. Aussitôt, les tableaux se précipitent sur la licorne. La table bouge un peu, puis s’envole d’un coup et percute les œuvres d’art ; elles se font blackbouler. Certaines volent tellement vite qu’elles passent par les fenêtres, d’autres se retrouvent encastrées dans les murs ! Derpy pousse un cri de joie avant de galoper à toute vitesse vers le fond du couloir. Un peu plus fatiguée par son brutal effort, Lyra court légèrement moins vite. Le couloir est long, long, long, la pâle lumière de la lune ne suffit pas à l’éclairer. Dans cette obscurité, les deux juments ne voient rien. Aussi Derpy est très surprise lorsqu’elle sent son visage plonger dans de l’eau. Elle s’arrête un instant. Qui, par Celestia, mettrait un aquarium ou une baignoire dans une galerie de portraits ? Pourquoi l’eau est-elle salée ? Tiens, un poisson ! Que se passe-t-il ? Elle ne voit rien, elle ne comprend rien ! Si seulement on pouvait lui sortir la tête d’ici ! Des chapelets de bulles s’échappent de ses lèvres tandis qu’elle tente vainement de sortir la tête de l’eau.
Lyra se fige en voyant le corps de sa partenaire se trémousser devant elle. Derpy n’a plus de tête… Si, comprend la licorne. Sa tête est devenue une peinture, tout comme sa queue avait failli le devenir tout à l’heure. Le corps de la pégase essaie de retirer sa tête de l’œuvre d’art, qui représente… De l’eau ? Réflexion faite, Lyra lève la tête et voit une alicorne absolument magnifique, la crinière blonde flottant dans les embruns. Elle se tient sur ses deux jambes arrière, dans une conque, sa robe de nacre scintillant au soleil. Autour d’elle, plusieurs autres poneys semblent se réjouir. Et en bas du tableau, Derpy en train de se noyer dans une flaque d’eau. Lyra lui saisit l’arrière-train et tire de toutes ses forces en s’aidant de sa magie. Mais l’alicorne née des flots regarde les deux juments d’un air sévère. Sa corne s’illumine d’une aura rose tandis que les trois quarts du corps de Derpy sont aspirés d’un coup. Lyra lui saisit la queue et tire, tire, tire le plus fort qu’elle peut… Les jambes arrière de Derpy battent frénétiquement l’air alors que la reine du tableau éclate d’un rire que Lyra ne peut entendre.
La pauvre pégase grise sent le rouleau de papier toilette se ramollir et se décoller de son aile. C’est malin, ça... Elle se sent également tiraillée de deux côtés différents. Ses naseaux sont collés à un énorme coquillage. Avec l’énergie de la peur, Derpy colle ses sabots contre lui et pousse. Elle en est convaincue, elle a sauté tout droit dans un tableau, maintenant, il faut qu’elle en sorte ! Elle sent ses flancs ressortir de l’eau. Allez, encore un effort ! Elle y est presque ! Lyra tire Derpy avec sa magie et en même temps essaie de manipuler une table. Mais elle est musicienne, pas déménageuse… Si elle lâche Derpy, celle-ci sera aspirée par le tableau et n’aura peut-être aucun moyen d’en sortir... Elle voit soudain un morceau de papier toilette qui flotte dans l’océan. L’alicorne dans sa conque le remarque aussi. Elle fronce le nez avec dégoût, l’aura rose de sa corne abandonne Derpy pour se concentrer sur le bout de papier. La voilà, la chance de Lyra ! Elle tire Derpy d’un coup sec, la lâche un instant et jette la table dans la peinture.
Derpy parvient enfin à sortir la tête de l’eau. Elle se retrouve naseau à sabot avec une magnifique alicorne qui tient un morceau de papier toilette avec sa magie. L’arrivée inopinée d’une table dans sa tête lui fait lâcher le papier mouillé, qui tombe sur la crinière de la pégase grise. Soudain, quelqu’un la tire par la queue, et elle sort du tableau, trempée, coiffée de papier hygiénique, mais sauvée ! Lyra la serre dans ses sabots, mais les réjouissances sont de courte durée. « Attention ! Elle revient ! » Cette fois-ci, le sujet du tableau a un peu changé. La belle alicorne a un énorme coquard, quelques dents en moins, les cheveux emmêlés, le nez qui saigne, la bave aux lèvres et ses ailes ont perdu quelques plumes. Elle jette rageusement la table contre un des poneys qui soutiennent sa conque et vocifère nombre d’injures que les juments ne peuvent heureusement pas entendre. Soudain, la peinture fonce vers les deux aventurières. Elles galopent en arrière, pour se retrouver face à un mur d’œuvres d’art. Elles se figent, une grande épée de glace les traverse. La terreur. D’un côté, une immense déesse alicorne née d’une conque et qui leur en veut terriblement, de l’autre des dizaines de tableaux plus petits mais soudés. Elles reculent, effarées. Derpy se maudit. Comment a-t-elle pu imaginer qu’elles avaient vaincu tous les tableaux d’un coup ?
La peur les paralyse, le désespoir les étreint. Plus rien ne peut les sauver. Elles resteront enfermées dans ces tableaux jusqu’à la fin des temps. Des larmes roulent sur les joues des deux juments. Pardon, Dinky, pardon, Bon Bon… Elles ne rentreront pas. Elles ne rentreront plus jamais. « Sabotticelli. Hum. » énonce alors une voix monotone venue de… Derrière le tableau de l’alicorne ? La toile représentant la déesse née d’une conque est soudain transpercée en son centre par on-ne-sait-quoi. Les occupants du tableau, effarés et horrifiés, contemplent le trou fait pile sur le nombril de l’alicorne. L’œuvre d’art tombe au sol tandis que ses sujets crient, un masque de terreur et de douleur sur le visage. Un puissant coup de sabot envoie la toile vers le mur de tableaux. Terrorisés, les œuvres spectrales s’enfuient, se collent aux murs avec précipitation. Certains se suspendent à l’envers, d’autres s’enfuient par les fenêtres. Bientôt, le couloir devient silencieux. Un bruit de sabot lourd et lent se fait entendre. Mais Lyra et Derpy préfèrent regarder avec des yeux exorbités l’objet qui vient de les sauver. C’est un petit caillou. Minuscule. Ridicule. Pourtant, c’est bien lui qui a vaincu la déesse alicorne malveillante. Derpy le prend doucement dans son sabot, puis elle le porte dans les rayons de lune. « Le dieu des cailloux nous a sauvées ! crie-t-elle, complètement chamboulée. -Gloire au dieu des cailloux ! renchérit Lyra, tremblante et perdue. -Pouvez-vous me le rendre ? » demande alors une voix calme. Les deux juments se tournent vers la silhouette d’un poney, qui avance parmi les ombres… Le premier qui me trouve le tableau a droit à un cookie |
| | | #Rainbow Flash Brony squatteur
Date d'inscription : 07/01/2012 Age : 26 Localisation : A Cloudsdale... Attendez, le temps de le dire, je suis déjà à Manehattan!
| Sujet: Re: [Aventure][Humour][Normal] Le Manoir Jeu 10 Juil - 10:25 | |
| Désolée de vous avoir fait attendre... Voici un nouveau chapitre! Chapitre 7: Une compagne lapidaire - Spoiler:
La mystérieuse jument avance lentement et finit par apparaître dans la lumière de la lune. Elle a des crins améthyste et une robe grise. Elle porte une petite robe bleue qui ne paie pas de mine. Ses yeux turquoise sont mi-clos et elle fixe un regard indéchiffrable sur les deux compagnes. Derpy et Lyra sont figées. Leurs yeux vont du caillou à la jument, de la jument au caillou. Soudain, la nouvelle venue tend le sabot. Les deux amies se prosternent. « Pitié, ne nous ôtez pas le saint-caillou ! supplie Derpy. -Ce n’est pas un saint-caillou. C’est un fragment de roche sédimentaire. Il s’appelle Boulder. » Un long silence suit cette déclaration. Une pierre qui a un nom ? Un fragment de roche quoi ? Qui donc est ce poney ? « Il s’appelle… ? Il a un nom ? hésite Lyra. -Il est vivant ?! s’écrie Derpy. -C’est mon ami. Je peux le ravoir ? » demande l’étrange jument. Comme Derpy reste sans voix, Lyra décide finalement de rendre le caillou. Au passage, elle l’observe rapidement sous tous les angles pour comprendre ce qu’il a de spécial, mais elle ne voit qu’une pierre ordinaire. Après un haussement d’épaule, elle le dépose dans le sabot de la nouvelle arrivante. Cette dernière remercie la licorne verte d’un signe de tête. Elle glisse la roche dans la poche de sa robe. Puis elle reste immobile. Elle ressemble presque à une statue. « Euh… Comment t’appelles-tu ? demande Lyra en tentant un sourire gêné. -Maud Pie, répond-elle d’une voix monotone. -Oh…! Moi, c’est Lyra… Et, euh… » La jument couleur menthe réfléchit à sa prochaine question, mais leur interlocutrice ne semble pas très causante. Cependant, pourquoi reste-t-elle plantée là ? Derpy décide à son tour de briser la glace. « Comment es-tu arrivée ici ? -En poussant la porte, dit la jument en haussant un sourcil, comme si la réponse était évidente. -Ah, oui, bien sûr… sourit Derpy, un peu honteuse. Mais tu n’as sûrement pas trouvé ce château par hasard. Il n’y avait pas de nuage vert foncé bizarre ? -Si. Comment le sais-tu ? demande Maud, qui semble intéressée. -On va t’expliquer, intervient Lyra, mais on devrait partir. Cet endroit n’est pas sûr », ajoute-t-elle en jetant un œil vers les tableaux. Les juments acquiescent. Elles se dirigent vers la porte en bout de couloir, après avoir soigneusement piétiné le tableau de l’alicorne vaincue.
Les trois comparses pénètrent dans une grande pièce très simplement meublée. Les rayons de la lune coulent sur un tapis poussiéreux. Plusieurs canapés sont rassemblés autour de petites tables. Cependant, une vaste partie de la chambre est dépourvue de meubles ; il s’agit probablement d’une salle de bal. Derpy galope vers l’un des canapés et se jette dessus avec bonheur. Lyra suit plus calmement et s’installe d’une façon étrange : au lieu d’être allongée, elle laisse ses jambes arrières se balancer dans le vide, les jambes avant sont collées le long du corps et la queue forme une grosse touffe posée à côté d’elle. Sa tête dépasse le dossier du canapé. « Ça n’a pas l’air très confortable », grimace son amie. Maud finit enfin par arriver, lentement mais sûrement. Elle monte sur le canapé libre, sort Boulder de sa poche et le pose sur la table.
Derpy raconte ce qu’il lui est arrivé : le muffin à Sugarcube Corner, le petit vol de détente, sa traque par le nuage d’Everfree. Puis elle raconte son arrivée au manoir et tout ce qui lui est arrivé. Maud ne réagit pas tandis que Lyra a les yeux humides. « Moi… Je ne faisais que discuter avec Bon Bon », finit-elle par articuler. Elle évoque ensuite le nuage qui apparaît, la lumière blanche qui l’a emportée, son réveil dans la forêt noyée de brouillard, sa découverte du château. La jument verte relate son avancée jusqu’au jardin et la fuite face aux chauves-souris vampires. « Voilà, tu sais tout, Maud, soupire la licorne. Comment t’es-tu retrouvée ici, toi ? » D’abord, la terrestre grise ne réagit pas. Elle caresse son petit caillou. Derpy se demande si elle a entendu la question. Elle finit par lever la tête. « J’étais dans la ferme à rochers. Il y avait un nuage vert au-dessus de la carrière. » Elle fronce les sourcils et sa voix se fait ferme. « J’ai voulu le chasser. Il y a eu un éclair et je me suis retrouvée dans du brouillard. J’ai trouvé ce manoir. » Soudain, elle lève les yeux vers le plafond, comme pour se souvenir d’un détail important. « Murs de granite. Et tuiles en ardoise. Je suis entrée. Il y avait quelque chose d’étrange, j’ai voulu me cacher et j’ai dû activer un piège. Je suis tombée dans une prison, j’ai cassé le mur, et je me suis enfuie. » La jument lève la tête vers Derpy. « On dirait que tu es passée après moi. Les fissures dans les murs, c’est moi qui les ai faites. » Les deux juments se regardent, croyant halluciner. La pensée de la pégase grise évolue. Elles ont donc affaire à un empereur dragon-vampire avec un souffle magique et le pouvoir de se changer en ombre. La force colossale revient à Maud. « J’ai erré longtemps », continue celle-ci d’un ton calme et un peu ennuyeux. « J’ai ouvert beaucoup de portes. J’ai vu des statues. Marbre rose. Et j’ai trouvé une peinture qui me bloquait la voie, alors Boulder a voulu m’aider. Je vous ai trouvées, et voilà. »
Les équidés gardent le silence pendant un moment. Derpy est de plus en plus certaine que ce n’est pas le château des sœurs royales : les princesses ne garderaient pas des tableaux aussi effrayants chez elles. D’ailleurs, où auraient-elles pu les trouver ? Peut-être chez une sorcière ? Est-ce que les princesses vont aux vides-greniers ? Ou elles les auraient enchantées pour protéger le château ? C’est tellement compliqué ! Sa pensée décide de partir ailleurs… vers Ponyville, vers Dinky, vers tout ce qu’elle a perdu en posant le sabot ici. Que fait sa fille en ce moment ? A-t-elle bien mangé le goûter qu’elle lui a laissé ? Comment fera-t-elle pour se préparer à manger ? Elle ne sait que faire des muffins à la myrtille. Ne manger que des gâteaux tout le temps, c’est dangereux… Sauf si on s’appelle Pinkie Pie, mais c’est autre chose. La pégase grise essaie de se rappeler le goût du muffin au chocolat qu’elle a mangé avant d’arriver ici… Mais il est déjà parti. Elle relève la tête, déterminée à ne pas laisser tomber. Elle va retrouver sa fille, elle ne faiblira pas. Maintenant, elle a trois amies avec elle ! Plus rien ne peut leur arriver !
Alors que Derpy se motive, elle croise soudain le regard de Maud. Est-ce que c’est son imagination… ou y discerne-t-elle une pointe d’amusement ? La jument cendrée se concentre pour décrypter le regard de la terrestre. Ses yeux dorés sont parfaitement alignés. Cependant, elle n’arrive pas à découvrir les pensées secrètes de l’énigmatique jument. Un peu honteuse, elle finit par lui demander : « Qu’est-ce qu’il y a, Maud ? -Tu as du papier toilette sur la tête », répond cette dernière, sans trouble apparent. Derpy l’avait totalement oublié ! Un peu penaude, elle le fait tomber avant de le poser sur son aile abîmée. Elle tente désespérément de se refaire un bandage, mais elle a peur de l’endommager. Maud se lève soudain, sans une parole. Elle saisit le papier toilette, Derpy tend son aile et Maud s’applique à l’envelopper. Puis, toujours sans rien dire, elle retourne s’allonger. « Euh… Merci ! » La terrestre grise se contente d’un hochement de tête. Quant à Lyra, elle s’est finalement affalée dans une position à peu près normale, étalée sur le dos, ronflant légèrement. Maud la regarde un instant avant de croiser les sabots puis de poser sa tête dessus. « Bonne nuit. -Oui, bonne nuit aussi ! » Après tout, elles ne peuvent pas faire grand-chose d’autre. Elles sont toutes fatiguées, c’est vrai. Mais elle est inquiète. Derpy regarde par la fenêtre. La lune est haute dans le ciel… Elle a pourtant été emmenée dans cet endroit le matin… La nuit ne peut pas s’être levée aussi rapidement… Ses pensées sont interrompues par un gargouillement. Elle a faim… Bon sang ! Elles sont dans un manoir abandonné, comment vont-elles trouver de la nourriture ? Est-ce qu’il a été abandonné à temps pour contenir un frigidaire ? Est-ce que le monstre qui les pourchassait a tout mangé depuis longtemps et n’a plus que des poneys à se mettre sous la dent ? Elle tremble… Non, non, arrête de penser au pire, calme-toi, reste sereine… Elle sent une larme rouler sur sa joue. Non, il faut qu’elle se contrôle… Elle sortira de cet endroit avec ses camarades, elle n’abandonnera pas… Derpy finit par fermer les yeux, angoissée à l’idée que le monstre puisse les trouver dans leur sommeil, mais surtout terrifiée à l’idée d’abandonner sa petite fille chérie, et de mourir de faim dans cet infâme manoir… Alors elle se raccroche aux souvenirs joyeux, elle s’agrippe à sa fille. Une pensée vient alors la réconforter. Elle ne pensait qu’à sa fille… Mais il y a aussi un allié de poids sur qui elle peut compter. Un très bon ami, qui voyage à bord d’une boîte bleue…
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| | | #blaze Floodeur compulsif
Date d'inscription : 18/12/2013 Age : 26 Localisation : *Classifiée*
| Sujet: Re: [Aventure][Humour][Normal] Le Manoir Jeu 10 Juil - 11:08 | |
| J'étais sur que ce caillou était celui de Maud ! Rien à dire d'autre à part vivement le prochain chapitre |
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| Sujet: Re: [Aventure][Humour][Normal] Le Manoir | |
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