|
|
| [Traduction][Romance][Tragédie][Triste] Apple Bloom's Family | |
| Auteur | Message |
---|
#Ginster Steed Floodeur compulsif
Date d'inscription : 26/05/2013 Age : 31 Localisation : Alsace 67
| Sujet: [Traduction][Romance][Tragédie][Triste] Apple Bloom's Family Ven 2 Aoû - 22:34 | |
| Voilavoila. Un moment que je voulais la faire, et maintenant que j'ai des vacances, c'est parti. Pour les anglophobes, voici la traduction de la fanfic Apple Bloom's Family de HopeFox, la première que j'ai lue et qui reste une de mes favorites, voire ma favorite. Pour l'instant, seul le premier chapitre est fait... mais la suite arrivera vite! Toute critique est bienvenue, notamment pour les certains mots intraduisibles... et j'ai pas l'habitude d'écrire "^^ ------------------------------------------------------------------------- Apple Bloom's FamilyPar Hopefox - Traduction par Ginster Steed Applejack n'a jamais caché le fait qu'Apple Bloom était adoptée. Elle est née après la mort des parents d'Applejack, après tout. Mais elle ne lui dira pas qui ils étaient avant qu'elle ait suffisament grandi. Apple Bloom, bien sûr, ne peut pas attendre aussi longtemps, et avec l'aide des autres chercheuses de talents, est déterminée à découvrir la vérité!- CH1 - Qu'est-ce que tu viens de dire sur ma mère?:
« Bien, mes petits poneys, aujourd’hui nous allons étudier l’histoire du reigne de la princesse Celestia en cours d’histoire. Continuez de travailler vos mathématiques jusqu’à ce que je ramène le premier volume des cahiers. »
Cheerilee se glissa par la porte derrière son bureau, en espérant que les enfants se contrôleraient pour au moins cinq minutes. Malheureusement, cette journée n’était pas mieux que n’importe quelle autre de ce côté-là.
« Excuse-moi, Apple Bloom ?" lança Silver Spoon depuis son bureau dans la partie gauche de la salle de classe, mettant ses sabots arrière sur la chaise devant elle. « Je ne peux pas lire le tableau d’ici. Qu’est-ce qu’il y a d’écrit ? » Elle avait la voix douce et cultivée de sa mère, et cela suffisait pour qu’Apple Bloom baisse assez sa garde pour tomber dans le piège.
« Sur le tableau ? » répondit Apple Bloom, allongant son cou pour jeter un œil au bout de la salle. « Heu, je vois rien ici, je crois qu’il est vierge. » Derrière elle, Scootaloo cachait déjà son visage dans ses sabots. « oh, tu as raison, il est vierge ! » dit Silver Spoon dans un ton moqueur. « Comme ton flanc ! » Diamond Tiara gratifia la salle d’un rire bruyant, suivie plus modestement par d’autres élèves.
Apple Bloom grinça des dents embarrassée et frustrée, avant de remettre sa crinière en arrière comme si de rien était. « Oh, très drôle, Silver Spoon. Je ne j’ai jamais entendue avant. Au moins, quand j’aurais ma marque de beauté je montrerais aux gens à quel point je suis géniale, et pas à quel point ma mère est riche. »
On entendit un « boum » quand Silver Spoon poussa sa chaise en arrière et se mit debout sur ses pattes arrières. « Je n’ai pas honte de ma marque de beauté, flanc vierge. Elle montre à quel point ma mère m’aime. D’un autre point de vue… » elle continua, un regard malin se dessinant petit à petit sur son visage. « Peut être que tu AS ta marque de beauté après tout, et qu’elle montre AUSSI à quel point ta mère t’aimes. Elle t’aimait tellement qu’elle t’a abandonnée ! »
Le rire et les gloussements dans la salle de classe cessèrent soudain. Tout le monde se tourna pour regarder Silver Spoon et Apple Bloom et personne n’osait bouger. Le son de la chaise d’Apple Bloom grinçant sur le sol sonnait dix fois plus fort qu’il ne l’était, et Apple Bloom se tenait déjà sur ses quatre pattes, regardant Silver Spoon droit dans les yeux. Elle n’éleva même pas la voix, s’addressant simplement à l’autre pouliche dans son accent habituel, dangeureusement calme. « Qu’est-ce que tu viens de dire sur ma mère ? »
Sweetie Belle se faufila vers le flanc d’Apple Bloom, lui tirant la queue. « Apple Bloom, on n’a pas besoin de faire ça, » murmura-t’elle désespérément, mais Apple Bloom l’ignora, se concentrant sur Silver Spoon. Pendant ce temps, Diamond Tiara s’était levée de sa chaise se s’adressa à Silver Spoon « Tu devrais t’arrêter là maintenant, tu vas trop loin… »
Mais Silver Spoon venait juste de commencer. « Tu m’as bien entendue ! » répondit-elle à Apple Bloom. « Ta mère ne t’a jamais aimée et c’est pour ça qu’elle t’a abandonnée à Applejack, et ma mère dit que ta mère n’était probablement pas mieux qu’elle n’en avait l’air, et je ne sais pas ce qu’elle veut dire par là mais hé, lâche moiiaaAAAIIe ! » pendant que Silver Spoon parlait, Apple bloom avait marché droit vers elle, la rage dans les yeux, s’était retournée et l’avait frappée de ses pattes arrière, projetant son corps vers le mur d’en face dans un mouvement qui aurait rendu Applejack très fière.
Cette fois, le silence choqué n’a tenu qu’une demi seconde avant que toute la salle n’explose dans le chaos. Apple Bloom sauta sur Silver Spoon, sabots d’abord, la colla au sol avant qu’elle puisse se lever, la mordant au flanc. Diamond Tiara essaya de séparer Apple Bloom et son amie, mais Scootaloo chargea à travers la salle et la projeta vers des bureaux qui s’écroulèrent au contact. Sweetie Belle marchait près de la bataille, se demandant si elle devait aider Apple Bloom ou essayer de la retenir, et se disant qu’elle ne pourrait probablement faire ni l’un ni l’autre. Quelques autres élèves étaient sur leurs pattes, encourageant Apple Bloom, pendant que d’autres essayaient simplement de se rendre invisibles.
« LES ENFANTS ! C’EST ASSEZ ! » hurla Cheerilee en courant vers la salle, les cahiers oubliés quelquepart sur le sol. Elle se fraya un chemin dans la mêlée et pris Apple Bloom avec ses dents, la déposant à l’autre bout de la salle. Diamond Tiara et Scootaloo se séparèrent très vite, et Silver Spoon essaya tant bien que mal de se lever, respirant bruyamment.
« Apple Bloom ! » dit Cheerilee à Apple Bloom dans un ton solennel. « J’espérais mieux de toi. Te bagarrer dans ma salle de classe. Encore ! Tu viendras dans mon bureau après l’école. »
Apple Bloom baissa les yeux, grattant le sol avec un sabot. « Oui, miss Cheerilee. Je suis désolée, miss Cheerilee. »
Tintant de l’autre bout de la salle, Silver spoon dit : « C’était horrible, miss Cheerilee, j’étais assise à ma table en train de travailler sur mes mathématiques et… »
« Toi aussi, Silver Spoon. » interrompa Cheerilee. « N’essaye pas de jouer l’innocente avec moi. Je saurais ce qui s’est passé sous peu. Maintenant, tout le monde, à vos tables. On va quand même tenter d’apprendre quelquechose aujourd’hui, non ? »
-----------------------------------
Cheerilee montra la chaise devant son bureau, et Apple Bloom s’assit, se détestant pour avoir perdu son sang-froid et mis Cheerilee en colère contre elle. Pourtant, bizarrement, le professeur n’avait pas l’air aussi énervée qu’elle l’attendait.
« Apple Bloom, je viens de parler à Silver Spoon, et elle m’a dit tout ce qu’elle t’avais dit. Et très franchement, je suis consternée. Tu as eu tort de la frapper, bien sûr, mais je suis désolée que tu l’aies entendue débiter de tels mensonges à propos de ta mère.
Apple Bloom serra ses sabots. « C’est pas des mensonges. »
Cheerilee cligna des yeux, puis lança un regard vers le fond de la salle ou elle avait placé Silver Spoon pour écrire des lignes de « je n’insulterais pas les familles des autres poneys ». « Je te demande pardon, Apple Bloom ? Qu'est-ce que tu as dit ? »
La pouliche leva sa tête et parla plus clairement, mais ses yeux tombèrent. « C’est pas des mensonges. Elle dit la vérité. Ma mère m’a vraiment abandonnée. »
Cheerilee était pétrifiée, et ne put rien dire pendant un moment. Elle regarda Apple Bloom comme si elle ne l’avais jamais vue auparavant.
« Je suis vraiment désolée Apple Bloom, je n’en savais rien. Tout le monde disait tellement de bien de Mr et Mme Apple. »
Apple Bloom a presque souri à la phrase. « Ouais, mais ils sont morts deux ans avant que je sois née. Applejack me l’a dit, elle me mentirait pas. »
Cheerilee regarda la pouliche en face d’elle. « Oh. Donc, ils le sont. » Son expression s’adoucit considérablement. « Ya-t’il quelquechose dont tu voudrais me parler ? Cela reste une chose terrible que Silver Spoon a dit, même si elle a sa part de vérité. » Je suis sûre que ta mère t’aimait beaucoup, et aurait aimé ne jamais avoir à t’abandonner. » En fait, elle n’était sûre de rien, mais quelqu’un se devait de dire ce genre de choses aux enfants.
Apple Bloom secoua la tête. « Ca ira, merci. Applejack et Big Mac sont la meilleure famille que je puisse espérer. Peu importe qui étaient mes parents. »
Cheerilee passa une patte par-dessus le bureau pour la poser sur l’épaule d’Apple Bloom. « Tu devrait rentrer chez toi, ma puce. Je peux voir que ça a été une dure journée pour toi. » Apple Bloom s’illumina à l’idée, et se téléporta presque en dehors de la salle avant que Cheerilee n’ajoute « Tu auras ta retenue demain à la place. »
Sweetie Belle et Scootaloo attendaient Apple Bloom sur le chemin menant vers la cour de récréation. Apple Bloom était perdue dans ses pensées en quittant l’école, se demandant, et pas pour la première fois, quelle était la vérité sur ses parents. Son expression s’illumina en voyant ses deux fidèles amies l’attendant. Ils l’encerclèrent rapidement, Scootaloo se promenant autour d’elle et Sweetie Belle la serrant contre elle.
« Alors, qu’est-ce qu’il s’est passé ? » demanda Scootaloo en sortant les casques des chercheuses de talents de la remorque du scooter. « On pensait que tu serais là dedans pendant des heures ! T’as pas eu de retenue ? »
Apple Bloom souriait joyeusement maintenant qu’elle était avec ses amies, en sortant par le portail de l’école. « Ouais, mais Cheerilee me la donne demain. Elle pensait que ça m’énerverait – elle ne savait pas que j’étais adoptée. »
Sweetie Belle opina. « Silver Spoon n’aurais pas du dire ça de ta mère. Je suppose qu’Applejack ne t’a toujours rien dit à ce propos ? »
Peu après qu’elles ne soient devenues amies, Apple Bloom avait dit aux autres chercheuses de talents tout ce qu’elle savait sur ses parents, mais ce n’était toujours pas grand-chose. « Nan. Elle arrête pas de dire qu’elle me dira quand j’aurais l’âge de comprendre correctement. J’suis plus un bébé, je devrais… hé, qu’est-ce qu’elle fait la ? »
Diamond Tiara était perchée sur la cloture de la cour, lançant un disque brillant et incrusté de diamants de sabot en sabot pour essayer de passer le temps. Au son de la voix d’Apple Bloom, elle regarda les trois amis et rangea les disques dans son sac à dos. « Oh, c’est vous trois. J’attends que Silver Spoon ait fini sa retenue. Quoi ? » demanda-t’elle, regardant Apple Bloom et son air sceptique. « "Vous pensez avoir inventé le concept de la loyauté, flancs vierges ? »
Apple Bloom remis sa crinière en arrière et metta son casque. « Peu importe, Diamond Tiara. A demain. »
« Attendez ! » appela Diamond Tiara pendant que Scootaloo grimpait sur son scooter et commençait à battre des ailes. La pouliche pégase s’arrêta et regarda Diamond Tiara, mais elle marqua une pause avant que le scooter ne puisse bouger. « Quoi ? Ca a intérêt à valoir le coup. »
Diamond Tiara regarda en direction de l’école, puis directement à Apple Bloom. « Je voulais juste que tu saches que ce que Silver Spoon a dit n’était pas juste. »
« Oh ça non ça l’était pas ! » lança Apple Bloom, mais elle s’arrêta. « Attends. Tu t’excuses ? A moi ? Pour elle ? »
La pouliche endiamantée approuva. « On a plein de raisons de se moquer de toi. Tu es pauvre, tu as un accent, tu es maladroite, tu ne sais pas t’habiller, tu n’as pas encore ta marque de beauté… Mais pas ta famille. La famille est trop importante pour s’en moquer. Surtout la tienne, Apple Bloom. »
Scootaloo et Sweetie Belle regardèrent Diamond Tiara comme si une seconde tête avait poussé sur elle, complète, avec son propre diadème. Apple Bloom, par contre, descendit de la remorque pour se mettre à côté de la cloture. « Ma famille ? Mais je suis pas une Apple. J’suis adoptée, tout le monde sait ça maintenant. »
« Woah. Je vais ajouter « lente » à la liste, hein ? tu n’est peut être pas la sœur d’Applejack, mais sa cousine, ou quelquechose du genre. Tu as définitivement les mêmes couleurs qu’Applejack et Big Macintosh, tu as le nez et les épaules des Apple. Ma mère dit que ta mère était probablement une cousine qui est morte jeune. Silver Spoon ne comprend pas vraiment les valeurs familiales. Ses grands parents cultivaient du blé avant que son grand père ne trouve une mine d’argent sur leurs terres, et maintenant, sa mère a honte de ce qu’était sa famille. Personne ne devrait avoir honte de sa famille. »
Apple Bloom secoua sa tête, surprise. « C’est juste ce qu’Applejack dit. Ie pensais que Diamond Ring connaissait même pas ma famille. »
Diamond Tiara roula des yeux. « Vraiment ? Fais-tu au moins attention à ce qu’est le monde en dehors de ta ferme ? Quand le maire dit que ‘Ponyville a été fondée par les poneys terrestres’, elle veut dire que ‘Ponyville a été fondée par les Diamond et les Apples’. Vous êtes en dessous de nous dans la hiérarchie, mais tes parents… -bon, les parents d’Applejack- sont les pionniers de la communauté. Je n’étais même pas née que je savais déjà ça. Tu as toutes les raisons du monde d’être fière de ta famille, et je te parie mon diadème contre ce scooter que tes parents sont plus proches d’Applejack et Big Mac que tu ne le crois.
Apple Bloom cligna des yeux et regarda, pensive. « Eh bé. Merci, Diamond Tiara . Je me sens beaucoup mieux maintenant. »
« Bien. Maintenant, pourquoi vous n’iriez pas chercher si votre talent spécial n’est pas « me lâcher la crinière » ? » Diamond Tiara retourna à son lancer dde disque, pendant qu’une Apple Bloom étonnée grimpait dans la remorque et Scootaloo démarra, battant des ailes.
« Je l’avais pas vue venir », marmonna Scootaloo. « Bizarre de la voir si gentille… enfin, gentille pour une Diamond Tiara. »
« Tu penses qu’elle a raison, Apple Bloom ? » demanda Sweetie Belle, doucement, cherchant son confort dans la remorque. « Que tu sois vraiment une Apple, comme une cousine ou quelquechose du genre ? »
Apple Bloom était silencieuse pour la majeure partie du trajet jusqu’au quartier général des chercheuses de talent. « Je pense qu’elle a raison », dit-elle finalement. « Elle avait l’air sérieuse. Donc si ma mère n’est pas le même poney que la mère d’Applejack, qui c’était ? Et si elle était encore en vie ? Et qui est mon père ? Oh la vache, je veux vraiment savoir ! »
Scootaloo détacha la remorque une fois arrivées au QG, et récupéra les casques des pouliches. « Mais Applejack ne te le dira pas encore, ou bien ? »
Apple Bloom secoua la tête. « Elle dit encore que j’suis trop jeune. Mais ça nous arrêtera pas ! Il doit bien y avoir une lettre ou un truc comme ça que mes parents ont laissé à Applejack ou Big Mac. On peut le trouver par nous même ! »
Sweetie Belle lança un large sourire. « C’est un mystère ! Séparons nous et cherchons des indices ! Ta maison est très grande, on regardera chacune dans un endroit différent pour le secret. Et on pourra peut être même acquérir no marques de beauté ! »
Scootaloo et Sweetie Belle enlacèrent Apple Bloom dans le traditionnel calin groupé des chercheuses de talents. « Les chercheuses de talents, détectives généalogiques ! Ouais ! »
- CH2 - La version de Sweetie Belle:
Scootaloo attendait Apple Bloom quand sa retenue se finit enfin le jour suivant. « Hé, Apple Bloom ! » la salua-t’elle en lui tendant son casque. « Comment c’était ? »
« Je ne dois pas frapper les autres élèves, » dit-elle en secouant sa crinière. « c’était pas si mal. On a parlé avec Cheerilee. Je lui ai dit ce que Diamond Tiara avait dit, elle a dit que c’était vrai – Les Apple ont toujours été une famille très importante à Ponyville. » Elle marqua une pause, contemplative. « Je sais que j’ai fait beaucoup de bêtises, comme quand j’ai aidé Applejack a vendre des pommes au marché. Est-ce que ma famille est déçue de moi ? Je travaille pas aussi dur qu’Applejack, et je suis pas aussi forte que Big Mac. Si je suis vraiment une Apple, comment je vais pouvoir faire aussi bien qu’eux ? »
Scootaloo et Apple Bloom se regardèrent pendant quelques moments, Apple Bloom avait l’air d’être au bord d’une crise de larmes. Puis elles se lançèrent de larges sourires. « En trouvant ta marque de beauté, bien sûr ! » dit Scootaloo. Apple Bloom ria et pris son amie dans ses bras. « Evidemment, question idiote ! »
Scootaloo battit des ailes et le scooter « décolla » vers la Ferme de la Douce Pomme. (c’est bien parce que j’essaye de respecter les termes de la VF…). « Sweetie Belle est déjà au QG. Elle a trouvé quelquechose et pense que c’est un gros indice ! Allez, on y va ! »
--------------------------------
Scootaloo tira une vieille caisse de pommes au milieu de la cabane et la couvrit d’une nappe. « Le premier meeting de l’enquête des chercheuses de talents sur les parents d’Apple Bloom vient de commencer ! Sweetie Belle, avez-vous des preuves à présenter ? »
« Bien evidemment, madame le juge ! » prononça Sweetie Belle, avant de sortir une enveloppe de ses sacs à dos avec un grand geste, et de la déposer sur la table. « Indice A, une lettre de Monsieur Orange Counter à Applejack, datée de 5 mois avant la naissance d’Apple Bloom. Et aussi, indice A1, le talon d’un chèque de la banque Steeplechase de Manehattan, destiné à Applejack. Madame le juge, dois-je lire l’indice ?
« Hé, attends une minute. » intervena Apple Bloom. « On fouille dans le courrier d’Applejack maintenant ? Le courrier privé d’Applejack ? Applejack m’a toujours dit qu’elle tannerait ma peau pour ses nouvelles bottes si je faisais ça ! »
Sweetie Belle lança : « Tu veux savoir qui sont tes parents, ou pas ? Je crois que je le sais déjà, rien qu’en lisant cette lettre ! »
Les doutes d’Apple Bloom s’évaporèrent tous en même temps. « Vraiment ? Ben, qu’est-ce qu’on attends, lis-la ! »
Sweetie Belle sourit et s’éclaircit la gorge . « Lecture de l’indice A ! »
« Chère Applejack,
Je suis heureux de vous annoncer que les derniers détails du prêt de la banque Steeplechase de Manehattan à la Ferme de la Douce Pomme ont été établis. Vous et Big Macintosh vont pouvoir retirer de l’argent du compte de prêt à la branche de Ponyville du bureau. Je suis certain que, sous votre responsabilité ce prêt sera plus que suffisant pour vous remettre de la Rouille de cette année et rétablir l’état originel des finances de la Ferme de la Douce Pomme.
Veuillez trouver ci-joint le premier de mes chèques personnels, comme nous en avons convenu. Si vous trouviez ce montant insuffisant, faites-le moi savoir afin que je puisse en envoyer plus. Je ne supporterais pas la pensée de ne pas remplir mes responsabilités auprès de ma famille.
Amicalement votre,
Orange Counter. »
Sweetie Belle rangea la lettre dans son enveloppe. « Tu vois ce que ça veut dire, Apple Bloom ? »
Apple Bloom opina frénétiquement. « Oui ! Oui, heu… ouais, nan. Tu crois que ça veut dire quoi, Sweetie Belle ? »
Sweetie Belle tira un vieux fauteuil et s’installa dedans, prenant la pose d’un conteur. « Voila ce que, je pense, est arrivé. »
---------------------------
Applejack regarda en direction des vergers, ou plutôt ce qu’il en restait après que la Rouille soit passée. Quatre arbres sur Cinq portaient les horribles feuilles noires qui témoignaient du passage de la rouille, et les pommes sur les branches étaient pourries jusqu’au trognon. Elle et Big Macintosh venaient de finir de faire tomber les pommes des arbres qui avaient été épargnés, et la moitié étaient toujours vertes d’avoir été cueillies trop tôt. Certaines ne seraient bonnes que pour la cuisine, mais elle n’était pas sûr de comment elle allait pouvoir vendre tant de biens cuits. La seule consolation était que le prix des pommes allait monter en flèche après cette rouille, mais compte tenu du faible volume à vendre, ce n’était qu’une maigre consolation.
« Je sais pas quoi faire, frangin. », soupira-t’elle, se tournant vers le plus grand poney derrière elle. « Je sais plus. Papa aurait su comment nous sortir de la. »
« Ouep, » commenta Big Macintosh. « Si seulement il était toujours là. »
« Eh ben, il l’est plus. » dit Granny Smith en trottant doucement derrière eux. « Mais mon fiston a pas élevé des feignasses. Vous allez trouver une solution !
« Mais comment, Granny ? » demanda Applejack, en faisant les cent pas sur la cour devant la ferme. « La moitié de ces arbres vont devoir être abattus pour que la rouille se propage plus. Ca va prendre des années aux nouvelles graines pour produire assez de fruits pour couvrir nos pertes. Je vois pas comment on peut se tirer de ça. »
Granny Smith secoua ses sabots avant devant Applejack. « Arrête ça, p’tite pouliche. Cette famille a traversé plus de rouilles, sécheresses, incendies, inondations et tremblements de terre que t’as mangé de tartes dans toute ta vie. On est des Apple, on peut TOUT traverser. Je suis sûre que tu sais très bien ce qu’il faut faire, mais tu veux pas le faire ! »
Applejack soupira et regarda de sa grand-mère à son grand-frère. « Ben… on peut semer des graines sur certains des prés, et acheter des jeunes pousses pour d’autres. Ca va nous couter un sacré paquets de bits à court terme, mais ça va nous faire faire des profits plus tôt. Par contre, après les ventes de cette année je vois pas comment on pourrait s’acheter des jeunes pousses. Même le travail pour nettoyer les arbres pourris va couter plus que ce qu’on peut payer. »
Granny Smith acquiesca. « Donc, on a un plan, mais on a pas l’argent pour le faire marcher. On fait quoi dans ces cas là ? »
« Ben, on peut parler d’un prêt à une banque, je pense… Ah ça non. » Applejack tapa des sabots nerveusement, secouant sa tête. « Je retourne pas à Manehattan. Je déteste cette ville ! Les poneys se regardent pas dans les yeux, ya pas d’arbres à voir, pas d’oiseaux à entendre, ils te regardent de travers si tu manges pas du bon plat au diner, c’est bon, j’ai donné avec cette ville. Big Mac, pourquoi t’irais pas toi ? »
« Nan. »
Granny Smith secoua la tête. « C’est toi qui doit y aller, Applejack. Je peux pas faire tout ce chemin. Big Mac pourrait, mais ils le mèneraient en bateau dans la ville. T’as la jugeotte pour les négociations, Applejack. Tu sais ce que t’as à faire. »
« Mais j’suis trop jeune ! » Applejack pleura presque, lançant un regard de mendiant à Granny Smith. « Ils vont tous penser que je suis une pouliche qui joue à la jument ! Ils vont pas m’écouter ! »
« Oh si, ma p’tite jument. J’ai vu la façon dont t’as géré ce verger cette année, et je sais qu’on est entre de bons sabots. Et tu connais Manehattan mieux que nous. Nos cousins t’ont bien aimé la dernière fois que t’y étais. Ils vont s’arranger pour que la banque t’écoute. Maintenant va chercher tes habits de ville et ramène ton derrière à Manehattan ! »
- CH3 - Manehattan:
Quand Applejack arriva à Manehattan, elle était exactement comme elle s’en rappelait de sa dernière visite. Les rues étaient étroites et bondées, les immeubles hauts et sans personnalité, et les poneys traversaient les rues sans un regard de côté pour leurs compagnons. Cette fois, Applejack avait le mal du pays dès le premier sabot mis dans la ville. Les grands champs ouverts de la Ferme de la Douce Pomme et la communauté amicale de Ponyville lui manquaient. L’illusion de pouvoir trouver une maison et une vie dans cette ville lui avait totalement passé maintenant – elle était là strictement en voyage d’affaires.
Applejack pris conscience des nombreuses paires d’yeux se posant sur elle pendant qu’elle se frayait un chemin vers chez les Orange. Sa fourrure orange était souillée de la poussière de la route, et son Stetson n’était décidément pas dans les standards de l’endroit. Tout autour d’elle, des poneys bien habillés l’évitaient et faisaient des messes basses en lançant des regards discrets dans sa direction. Elle se demanda si elle n’avait pas été tout simplement trop jeune pour remarquer ces regards lors de sa dernière visite. Finalement elle arriva à l’immeuble de son oncle et sa tante. Cette choses familière suffisait à la mettre à l’aise, et elle trotta joyeusement les escaliers et toqua à la porte. Les Orange étaient des cousins distants - au troisième ou quatrième degré – mais cela suffisait pour se considérer de la famille, que l’on soit un Apple ou un Orange.
Tante Orange était exactement comme Applejack s’en rappelait – Elegante et gracieuse, mais aussi cœur d’or, saluant Applejack avec un sourire ; « Applejack, ma chère ! Cela fait si longtemps, regarde comme tu as grandi ! Entre, entre ! » la jument à la crinière orange amena Applejack vers le salon, appelant son mari. « Chéri, devine qui est de retour pour nous rendre visite ? »
En quelques minutes, Applejack et ses oncle et tante étaient confortablement installés dans le salon, avec du thé chaud et des scones à l’orange servis par la licorne maître d’hotel des Orange. « Aurons-nous le plaisir d’avoir votre compagnie pour longtemps, chère cousine ? » demanda oncle Orange. « Nous avons toujours quelques unes de tes vieilles affaires stockées quelque part – Je peux dire à Hoof de te préparer la chambre d’amis si tu y tiens. »
Applejack sourit doucement et baissa les yeux sur sa tasse de thé, gênée. « C’est très gentil de votre part , » murmura-t’elle, se rendant compte que son accent cultivé de Manehattan lui revenait après tout ce temps. « Je pense être ici pour quelques temps. Je serais heureuse de pouvoir dire que c’est une visite de courtoisie mais j’ai bien peur que les affaires m’amène à Manehattan cette fois-ci.
Tante Orange opina. « Je m’y attendais, ma chère. Nous avons reçu la lettre de Granny Smith à propos de tes parents. J’ai entendu que tu avais géré la Ferme de la Douce Pomme depuis ? Quelle tâche pour une pouliche de ton âge ! J’ai pourtant entendu que tu faisais un très bon travail. Et tu as la marque de beauté qui va avec. »
Applejack soupira et acquiesca. « Je fais simplement ce que mon père aurait fait. L’année dernière s’est passée raisonnablement, mais cette année… Il y a eu la rouille. La moitié de nos terres est ruinée et nous avons besoin de tomber les arbres morts pour faire de la place aux jeunes pousses. Nous pouvons supporter la charge de travail, mais les dépenses vont dépasser nos moyens. »
Sa tante sourit. « Je comprends parfaitement. De combien avez-vous besoin ? »
Surprise, Applejack secoua la tête. « Oulah non, j’cherche pas la charité ! » elle rougit et plaça un sabot devant sa bouche. « Je veux dire… je ne… c’est certainement très généreux, mais je ne pourrais pas… »
Oncle Orange tapota l’épaule d’Applejack. « Du calme, ma chère. Nous sommes les derniers poneys à Manehattan que tu as besoin d’impressionner. Nous sommes de la famille. »
Applejack se détendit un peu et caressa le sabot de son oncle du museau. « Merci. Et vraiment, merci pour l’offre, mais je ne peux pas accepter la charité. J’espérais, par contre, que vous pourriez m’aider à parler à l’une des banques pour un prêt. »
« Bien sûr que tu ne pouvais pas, ma chère, et je n’aurais pas du offrir, » répondit tante Orange. « Un prêt serait le meilleur choix ici, je pense. Notre cousin Orange Bloom et sa famille gèrent tous nos investissements. Chéri, le fils d’Orange Bloom ne travaille-t’il pas à la banque Steeplechase ? »
Orange Counter ? Bien sûr que si. » approuva oncle Orange. « Pourquoi ne les inviterions nous pas tous les deux au thé demain ? Nous n’avons pas vu Orange Bloom depuis des semaines. »
Oncle Orange disparut dans son écriture d’invitations pendant que tante Orange montra à Applejack le chemin vers la chambre d’amis. La chambre avait déjà été remise dans l’état dans lequel Applejack l’avait laissée, jusqu’aux draps sur le lit et à sa petite collection d’animaux en peluche sur l’armoire ; « Oh, tante Orange, ce n’était pas la peine de se donner tant de mal, » dit Applejack en prenant l’autre poney dans ses bras. « je suis une jument maintenant, ce n’est pas la peine de me traiter comme une pouliche qui quitte la maison pour la première fois. »
« Mais bien sûr que si, ma chère. Tu sais que l’on ne peut pas avoir d’enfants… Docteur Crescent dit qu’on ne va probablement jamais pouvoir… alors le moins qu’on puisse faire c’est de prendre soin du reste de la famille, non ? Nous serons toujours la pour toi si tu as besoin de nous. Maintenant que tu as traversé une longue journée, va te reposer. Je suis sûre que mon cousin pourra t’aider demain. »
Applejack grimpa sur le lit, se souriant à elle-même. Sacrés oncle et tante, pensa-t’elle, me traiter comme une petite pouliche. Dans un sens c’est très gentil d’eux de m’accueillir. Je commence à penser que je vais pouvoir faire marcher ce plan.
Avant de fermer les yeux, elle s’étira pour attraper son vieux dragon en peluche préféré dans le lit avec elle, et le calina avant de tomber dans les bras de Morphée.
-----------------------------
Aux premiers rayons de soleil pénétrant la fenêtre d’Applejack, ses yeux s’ouvrirent. Ou était le cri de son coq pour accueillir le matin ?
Bientôt, elle s’assit et se rappela d’où elle était. Au moins, elle n’avait pas fait la grasse matinée. Elle bailla une fois et s’étira hors du lit, fonçant vers la fenêtre pour voir le soleil se lever. « Cocorico ! » appela-t’elle doucement, en pensant à tout le travail que Big Mac et Granny Smith avaient déjà achevé à cette heure-ci. Big Mac aurait commencé son travail de tomber les arbres infectés pour les faire brûler, et Granny Smith serait en train de s’occuper de la maison, comme elle n’était plus aussi jeune qu’avant. Elle espérait que Big Mac pourrait tenir le rythme de la ferme pendant qu’elle vivait la grande vie à Manehattan, et se promit d’être de retour à la maison dès que l’affaire serait conclue.
Elle retourna vers sa chambre, et fouilla dans ses sacs à dos, vérifiant que tous les papiers étaient là ou elle les avait laissés. Le document le plus important était le titre de propriété de la ferme, pour l’instant au nom de Granny Smith. Manquant d’autres choix, elle devra donner toute la ferme en garantie pour le prêt. L’idée l’effrayait, mais la ferme serait condamnée de toutes façons sans ce prêt, donc ils n’avaient pas le choix. A côté du titre se trouvaient une pile de papiers documentant la taille et l’historique financier de la ferme, pour montrer à la banque qu’ils pouvaient, effectivement, rembourser le prêt une fois que les difficultés actuelles auraient disparu.
Même après avoir revu les documents, le soleil était toujours très bas dans le ciel de l’est. L’estomac d’Applejack grondait à cette heure, habitué à manger tôt le matin. Elle sortir dans le couloir et se dirigea vers la salle à manger, surprise par la quiétide de l’endroit. Un regard rapide en bas du hall lui montra que son oncle et sa tante étaient toujours bruyamment endormis. Un tintement léger pouvait se faire entendre de la cuisine, elle y jeta donc un œil pour constater que le maitre d’hotel, « Hoof », était déjà au travail pour préparer une grande omelette pour le petit déjeuner des Orange.
« Bonjour, miss ! » dit-il, plein d’entrain pendant qu’Applejack se glissait dans la cuisine. Il était plus âgé que ses oncle et tante, dans la fleur de l’âge, avec une fourrure grise et une marque de beauté d’un sabot portant un plateau en argent. « Le lever de soleil t’empêche de te rendormir ? »
Applejack gloussa nerveusement en cherchant une place ou elle resterait en dehors du chemin de Hoof. « Ca fait drôle, de ne pas avoir une journée de travail devant moi. J’ai l’impression d’avoir tellement de temps devant moi et de ne pas savoir quoi en faire. »
La licorne sourit, son expression bien plus douce que le visage qu’il tenait en compagnie des Orange. « Je connais ce regard. Tu peux presser le jus d’orange si les sabots te démangent. Et si il se trouve que tu t’y connais en cuisine, monsieur Orange voulait des tartelettes aux fruits pour le thé avec Madame Orange Bloom cette après-midi. »
Applejack coupa les oranges et les pressa presque en même temps, contente de s’occuper. « Z’êtes sûr que vous allez pas avoir des ennuis avec ça ? » demanda-t’elle en travaillant. « Mon oncle pensera pas que vous traitez mal ses invités ? »
Hoof rit. « Il m’a dit ce à quoi je devais m’attendre de toi, ma petite. Si ça avait été n’importe qui d’autre, il se serait acharné sur moi pour laisser un invité se salir les sabots dans la cuisine. » au regard horrifié d’Applejack, il continua. « Oh, pas littérallement. Monsieur Orange est le poney le plus aimable que je conanisse. D’un autre point de vue, j’ai travaillé pour son père. C’est dur de craindre un poney quand vous vous rappelez de lui apprenant à marcher. Ne lui dites pas que j’ai dit ça. »
Applejack versa le jus d’orange dans une cruche en porcelaine et tourna son attention vers les tartelettes. « On dirait que vous êtes bien ancré ici, alors. Votre nom est vraiment Hoof ? On dirait qu'on avait déjà prévu que vous seriez maître d’hotel depuis que vous êtes né. »
La licorne haussa les épaules, lévitant avec expérience une poêle à frire et sortant l’omelette pour la servir. « Mon nom complet est Arthur Hoofington troisième du nom. Oui, troisième du nom, mon père travaillait pour le grand-père de votre oncle, c’est une tradition de famille. Et, peut être qu’ils l’avaient prévu. C’est mon talent spécial, après tout. » continua-t’il, en pointant sa marque de beauté du museau. « J’adore les Orange, et j’adore m’occuper de leurs invités. En parlant de ça, c’est l’heure du petit déjeuner !
-----------------------------
Oncle Orange sourit à Applejack qui s’asseyait pour le petit déjeuner, et Hoof servit le jus d’orange. « Bien dormi, ma chère ? »
Applejack acquiesca. « J’ai assez dormi. J’espère juste que Granny Smith et Big Macintosh se débrouillent bien sans moi. Je ne peux pas m’empêcher de penser au travail à faire là bas. »
Tante Orange se servit une grande part d’omelette. « Tu seras de retour là bas sous peu, j’en suis sûre. Nous n’allons pas te garder pour nous. Néanmoins, nous sommes très fiers de toi. Nous savons dès que nous t’avons vue que tu allais accomplir de grandes choses. »
Applejack rougit et pris une grande gorgée de jus. « Booaah, c’est rien de spécial. J’fais juste ce qui doit être fait, c’est tout. »
Son oncle secoua la tête. « Un grand nombre de poneys disent ça en faisant quelquechose que personne d’autre ne fais, ou ne veux faire, ou ne peux faire. Je suis sûr que tes parents seraient fiers du travail que tu fais. »
Tante Orange renifla l’air et, pour répandre la bonne humeur, annonça « Ces préparations aux fruits pour le thé de cette après-midi ont une odeur divine, Hoof ! Avez-vous fait quelquechose de différent cette fois-ci ? Vous vous êtes vraiment surpassé ! »
Hoof tendit la tête vers tante Orange. « J’ai pensé qu’une petite pomme serait très utile dans la cuisine aujourd’hui, madame. » Oncle Orange lança un clin d’œil à Applejack et elle attaqua son omelette, pétillante.
Le reste de la matinée se passa lentement, trop lentement pour Applejack, jouant avec les documents de la ferme ou se plongeant dans les livres de la bibliothèque des Orange. Après le déjeuner elle était sortie un peu, se promener dans un parc à proximité pour regarder les canards jouer dans une petite rivière, mais ça ne ressemblait toujours pas à la quiétude de la ferme. Elle resta dehors pour aussi longtemps qu’elle le pouvait, puis retourna à l’appartement ou Hoof préparait la table pour le thé.
Applejack avait à peine le temps de s’habiller convenablement avant que les invités n’arrivent, et de les rencontrer au salon. Orange Bloom était une jument un peu plus âgée que tante Orange, avec une crinière rose brillant et une fourrure orange clair. Elle avait une paire de lunettes perchées sur le museau, et sa marque de beauté était une orange à côté d’une pile de bits. Elle se leva et offrit à Applejack un salut très courtois. « Applejack, honorée de vous rencontrer. Ma chère cousine m’a tout dit à votre propos. J’espère pouvoir vous aider. Voici mon fils, Orange Counter. Dis bonjour, mon cher. »
L’étalon assit à gauche d’Orange Bloom avait peut être un an de plus qu’Applejack, et avait l’air d’avoir attendu impatiamment de pouvoir la saluer. Sa fourrure était d’un vert olive clair, un contraste frappant avec le reste de la famille. Sa queue et crinière étaient d’un très joli Orange vif. Il portait une cravate rayée rouge et blanche nouée délicatement à son cou, et son flanc portait une marque d’un livre et d’une pile d’oranges. Il sourit largement à Applejack en se levant de son siège et lui offrit son sabot. « Orange Counter. Heureux de vous rencontrer. Ma mère m’a tout dit sur votre ferme. J’espère qu’on pourra rétablir l’état normal en quelques années. »
Applejack s’assit à côté d’Orange Counter, pendant que ses oncle et tante échangeaient des nouvelles de la famille et de l’économie avec Orange Bloom. Elle était plutôt rassurée que son « conseiller » était de son âge, et pas un vieux businessman qui aurait été incapable de voir les choses de son point de vue. En y pensant, Applejack avait rarement eu la chance de parler à des étalons de son âge, étant donné que la majorité de ses voyages hors de Ponyville ont été pour vendre des pommes et acheter des fournitures au marché.
« Une chose qui pourrait nous faire défaut est que tant d’autres fermes ont été affectés par la rouille. » introduit Orange Counter pendant que le thé fut servi. « Ca n’a pas été que les Apple. Ma mère s’est démenée pour s’assurer que nos propres producteurs d’oranges se sortent de cette rouille intacts. Elle a pris des fonds de nos autres investissements pour être sûre que tout le monde puisse effectuer le travail de nettoyage des arbres infectés nécessaire pour éviter qu’une autre rouille ne fasse rage l’an prochain. »
« Attends, tu t’y connais sur tout ça ? » demanda Applejack, impressionnée. « Je pensais que les Orange n’étaient que du business et de la haute société ? »
Orange Counter gloussa. « La majorité le sont. Exemples A et B, mon oncle et ma tante. Bon, cousins, mais ils sont également de bons oncles et tantes pour tout le monde, non ? De bons poneys, qui font des fêtes magnifiques, des hôtes charmants, mais je ne les mettrais pas derrière un stand de jus d’orange. » il souria gracieusement à tante Orange qui passait avec un plateau de biscuits. « Mais ma mère gère tout l’investissement de toute la famille, et c’est beaucoup de poneys. On a fait toute notre fortune de la vente d’oranges, et elle sait comment faire faire des profits à une ferme. Et moi, elle m’a fait venir à ses visites de fermes depuis que je suis un petit poulain, donc je connais quelques principes. »
Applejack but une gorgée de thé. « Mais tu ne travailles pas la terre toi-même. Ca se voit à tes sabots. »
Le jeune étalon rit. « Oh mon dieu non. Tu m’imagines tirer une charrue ? Je me casserais le dos avant qu’elle n’ait bougé de dix pieds. J’ai essayé de frapper un oranger une fois, et je suis sûr qu’il m’a rendu le coup. Non, je crois que je serais bien inutile en dehors de Manehattan. »
« Oh, allez, je ne dirais pas ça, » Applejack le rassura, même si elle aurait dit la même chose de toute la famille Orange plus d’une fois chez elle. « Je suis sûr que tu serais très utile. Nous aurions pu avoir quelqu’un avec tes talents pour gérer tous les papiers de la ferme l’an dernier. Maman gérait ça, et j’ai toujours pensé que j’aurais le temps d’apprendre ces choses d’elle. » Elle secoua la tête. « Désolée. Je ne veux pas… »
Il opina sympathiquement. « Ca va, je sais comment c’est. J’ai perdu mon père il y a quelques années. Ce poney était un génie financier. J’avais l’habitude de m’asseoir à côté de lui et de le regarder placer ses investissements quand j’étais petit. Notre famille n’a jamais été aussi prospère que sous sa gestion. Et maintenant, je dois prendre le flambeau, mais je sais que je finirais par décevoir ma famille – Je ne suis pas aussi bon que lui. »
Applejack avait retenu sa respiration pendant qu’Orange Counter parlait, l’entendant dire les mêmes choses qu’elle avait ressenti depuis la mort de ses parents. « C’est pour ça que je suis ici. Je ne sais pas si je peux travailler aussi dur que Papa, ou diriger les choses aussi bien que Maman, mais je dois essayer. Ma famille a fait pousser des pommes depuis la fondation de Ponyville, et je ne veux pas être le poney qui ruinera ça. »
Orange Counter souria. « Je pense que de décevoir les parents est traditionnel. Ma mère me parle toujours de la brillance de son père et de comment elle ne pourra jamais suivre son exemple. Peut être que c’est de famille. Dans ce cas, j’espère pouvoir suivre au moins une partie de son exemple ! »
Applejack pencha la tête. « Ca n’a pas trop de sens ce que tu dis, tu sais. »
« Mon travail en a. Et je vais m’arranger pour que tu puisses garder le business familial sur pattes. Et c’est aussi le business de ma famille. Donc on sera tous les deux gagnants. »
SUITE ICI, problème de limite de post atteinte, tout ça... en fait buck it j'arrive pas à bricoler un lien, c'est quelques posts plus bas sur cette page en gros "^^
Dernière édition par Ginster Steed le Mer 7 Aoû - 1:52, édité 4 fois |
| | | #Invité Invité
| Sujet: Re: [Traduction][Romance][Tragédie][Triste] Apple Bloom's Family Dim 4 Aoû - 21:43 | |
| Bah c'est pas si mal comme histoire. Après je ne m'y connais pas trop en trad, d'autre te diront sûrement ce qu'il y a de bon ou non, mais ça se lit plutôt bien même s'il y a quelque phrases étrange. Et pour l'histoire en elle même, ça à l'aire de nous offrir un nouveau canon, pourquoi pas |
| | | #Pony Croc Brony passionné
Date d'inscription : 22/08/2012 Age : 31 Localisation : Belgique
| Sujet: Re: [Traduction][Romance][Tragédie][Triste] Apple Bloom's Family Dim 4 Aoû - 23:06 | |
| - Spoiler:
Je ne sais pas. Disons que j’ai surtout apprécié le côté sympathique que l’auteur a donné à Diamond Tiara.
La première partie clash sévère en tout cas… Pour le fond, le fait qu’Apple Bloom annonce tout d’un coup qu’elle a été adoptée me laisse perplexe. En fait c’est vraiment balancé comme ça, ce qui fait que je n’arrive vraiment pas à m’y mettre dedans.
Pour la trad… ben je suis comme toro, donc, va falloir attendre le suivant.
|
| | | #Arty Buveur de bière de l'extrême
Date d'inscription : 01/08/2013 Age : 84 Localisation : Parti combattre Karaba la sorcière.
| Sujet: Re: [Traduction][Romance][Tragédie][Triste] Apple Bloom's Family Lun 5 Aoû - 1:55 | |
| Très bonne histoire et une traduction qui semble plutôt bonne J'attend impatiemment la suite |
| | | #Ginster Steed Floodeur compulsif
Date d'inscription : 26/05/2013 Age : 31 Localisation : Alsace 67
| Sujet: Re: [Traduction][Romance][Tragédie][Triste] Apple Bloom's Family Mar 6 Aoû - 15:48 | |
| Update Chapitre 2!
Note: Je fais exprès d'altérer le langage des Apple, pour trancher avec le passage ou Applejack sera à Manehattan. Juste au cas ou "^^
[EDIT] Update chapitre 3! |
| | | #Invité Invité
| Sujet: Re: [Traduction][Romance][Tragédie][Triste] Apple Bloom's Family Mar 6 Aoû - 21:15 | |
| - Spoiler:
Dans ce chapitre trois? Y'a...comment dire...trop d'Orange (je devrais aimer ça non?) Du coup tout ce blabla m'a un peu larguer sur les origines d'AppleBloom, après on en est qu'aux chapitre 3.
|
| | | #Ginster Steed Floodeur compulsif
Date d'inscription : 26/05/2013 Age : 31 Localisation : Alsace 67
| Sujet: Re: [Traduction][Romance][Tragédie][Triste] Apple Bloom's Family Mer 7 Aoû - 1:37 | |
| J'avoue, j'ai moi même failli décrocher la première fois que je l'aie lue. mais le suivant a bien rattrapé [EDIT] En parlant de ça, ben, Chapitre 4! Par contre, limite atteinte sur le post de départ, alors je poste ici... J'vais devoir bricoler pour assurer la continuté des chapitres "^^ - CH4 - Orange Counter:
Orange Bloom avait arrangé un entretien avec l’un des gérants de prêts de la banque pour le jour suivant, juste avant le déjeuner. Orange Counter et Applejack avaient passé la matinée à survoler les papiers de la ferme, s’assurant qu’ils avaient toutes les informations qu’ils auraient besoin de présenter à la banque. Encore une fois, Applejack fut impressionnée par la profondeur des conaissances que ce poney qui avait l’air purement urbain avait sur les hauts et les bas de l’agriculture. En cette fin de matinée, ils étaient assis dans un bureau à la banque, devant une licorne dans la fleur de l’âge avec un air hautain et un une grande pile de papiers.
Applejack croisa les sabots nerveusement entre ses cuisses en s’asseyant devant le bureau, se sentant sans défense. Cette conversation allait déterminer le futur de sa ferme, de sa famille, et était entièrement entre les sabots de cette licorne qui avait l’air de ne jamais avoir travaillé un seul jour dans sa vie. Elle savait savait que ça serait très simple d’envoyer cet étalon dans le mur derrière lui d’un coup de sabots, mais ça n’aurait pas aidé. C’était frustrant.
Orange Counter, quant à lui, était assis à côté d’elle, calme, ses papiers rangés proprement sur le bureau en face de lui. Ses sabots avant étaient posés solenellement sur le bureau et il gratifia la licorne d’un sourire poli qui avait même l’air purement naturel.
La licorne avait une fourrure dorée, une crinière argentée et portait une marque d’une porte de coffre-fort fermée sur son flanc. La plaque sur son bureau l’identifiait comme « Penny Saved ». « Donc, miss Applejack, » commença-t’il, se penchant vers la jeune jument. « Je vois que vous cherchez un prêt pour payer les travaux et les fournitures nécessaires pour votre verger de pommiers. Quelle assurance pouvez-vous donner à la banque Steeplechase de Manehattan pour nous assurer que vous serez capable de remonter votre capital à un niveau assez haut pour rembourser ce prêt ? »
L’humeur d’Applejack se dégrada dès les premiers mots de la licorne. Elle pouvait dire qu’il la prenait de haut à cause de son âge, son manque de sophistication, et maintenant il questionnait ses compétences à travailler assez dur pour rembourser le prêt ? « Ecoutez-moi, monsieur Penny Saved. J’ai travaillé dans cette ferme pendant… »
Elle s’arrêta quand Orange Counter plaça son sabot sur le sien, et le laissa la couper. « Miss Applejack a un plan de prévu pour remettre la Ferme de la Douce Pomme sur pieds. Si vous examinez les archives financères des dix dernières années ayant précédé cette rouille, vous verrez que les profits naturels de la propriété sont plus que suffisants pour couvrir les mensualités de ce prêt. »
Applejack acquiesca. « Oh ouais. Je vais faire venir pour quelques rangées de jeunes pousses pour les profits à court terme, et je remplirai les prés restants en moitié graines, moitié porte-greffes de Moon-Mare 106. Cela nous donnera un pic de production dans 8 ans dans le pire des cas, et nous donnera les profits rapides dont nous avons besoin pour nous remettre sur pied et vous rembourser. »
Applejack gagnait en confiance en soi au fur et à mesure qu’elle parlait, et la licorne écoutait attentivement, en prenant des notes avec sa plume flottante. Orange Counter commença à retirer son sabot pour bouger ses papiers, mais Applejack plaça son autre sabot par-dessus le sien, le serrant doucement en expliquant les détails plus précis de son plan pour la « guérison » de la ferme.
« Ma foi, vous me donnez des arguments convaincants, miss Applejack, » répondit Penny Saved une fois qu’Applejack avait fini. « Si vous pouvez vraiment accomplir tout ce que vous dites, je n’ai aucune hésitation à recommander ce prêt à mes supérieurs. Maintenant, au même titre que les archives de productivité de votre propriété, je dois voir vos archives financières. »
La licorne lévita page après page les documents d’Applejack par-dessus son bureau, grimaçant à la première page, intrigué par la deuxième et prenant la troisième des deux sabots pour l’examiner de près. « Cela ne peut pas être vrai. Tant de paniers par are par an, pour dix ans consécutifs… Ces données sont elles exactes ? »
Applejack sourit et leva un sabot pour remonter son chapeau, avant de se rappeler qu’elle était habillée pour la ville. Elle laissa son sabot retomber sur sa cuisse à côté de celui d’Orange Counter. « Oh ouais mon pote. C’est la famille Apple, on sait tout c’qu’y faut savoir pour faire pousser des pommes. »
Penny Saved lévita le titre de propriété de la ferme vers le centre de son bureau, et scanna la liste des propriétaires. « Famille Apple, vous dites… Granny Smith… Ginger Gold… Golden Russet… Paula Red… Red Stream… Dois-je comprendre que cette propriété a appartenu et a été cultivée par votre famille depuis son installation ? Et que votre famille entière a des noms en rapport avec les pommes, et, permettez moi.. des marques de beauté ? »
Applejack grimaça. « Heu, oui, je pense… Toute la famille que je connais fait pousser des pommes… Mais ou est le rapport ? C’est pas comme si on avait de la magie Licorne, on est des simples poneys terrestres. »
Orange Counter et Penny Saved échangèrent un regard qu’Applejack n’aimait pas du tout, et elle donna discrètement un coup à son cousin sous la table. « Quoi ? Pourquoi vous vous regardez comme ça ? »
La licorne sourit, condescendant, à la jeune jument. « Miss applejack, je ne sais pas comment vous avez pu passer à côté de cette information, mais les fermes cultivées par des poneys terrestres ont depuis toujours et de façon constante produit plus que des propriétés équivalentes gérées par des licornes ou des pégases. Le taux actuel approche des 40%, est-ce bien ça, Orange Counter ? C’est votre domaine d’expertise. »
« Plus près de 50%, mais cela varie suivant les industries. Les tables sont dans ‘Statistiques d’investissements de l’agriculture’. »
« Merci. Maintenant, la marque de beauté d’un poney est indéniablement en lien avec leurs succès et leurs efforts. C’est une vérité générale et évidente. Et comptez 60% de gains supplémentaires par rapport aux poneys sans marque de beauté liées à leur travail. Qu’on appelle ça « Magie de poney terrestre », « Talent spécial » ou « On travaille juste très dur », la magie est bien présente dans ce marché. La vraie magie, pourtant, vient des anciennes familles, des dynasties. Je suis sûr qu’Orange Counter ici présent vous a déjà fait part de l’histoire de la famille Orange – la production tenue par sa famille est vraiment effarante. La famille Carrot détient 85% de la production de carottes de tout Equestria. Même l’industrie des carrières s’effondrerait sans les efforts des Cliff et des Pie. L’influence des familles ancestrales est difficile à juger, mais les conservatifs l’estime à 80% par rapport aux jeunes familles. »
Les yeux d’Applejack s’était significativement ouvertes pendant que Penny Saved parlait, mais elle fit oui de la tête en conclusion. « 50%, 60%, et maintenant, 80% ? Ca veut dire que les vieilles familles font 130% de pommes, de carottes ou de n’importe quoi d’autre ? »
Penny Saved roula des yeux, pendant qu’Orange Counter se contenta de serrer le sabot d’Applejack sympathiquement. « Oui… Bon… » la licorne continua, « Ce que je voulais dire, c’est que votre famille produit un nombre impressionnant de paniers par are par an. Si vous pouvez ramener la production à ces niveaux encore une fois, vous pourrez rembourser ce prêt rapidement. Je parlerais de cette demande à mes supérieurs avec toutes mes recommandations. Vous entendrez parler de nous sous peu. »
Les trois poneys se levèrent, et Applejack joua sa plus belle révérence avant de sortir. A l’extérieur de la banque, Orange Counter enlaça Applejack avant de la serrer dans ses bras. « Tu as été épatante, Applejack. Ton plan pour sauver la ferme est brillant. C’est entre de bons sabots. »
Applejack hénnit doucement avant de lui rendre l’étreinte. « Oh, c’est bon, c’était rien. J’aurais rien pu faire si tu t’étais pas démené pour moi dès le début. Je peux pas supporter les poneys de Manehattan. »
Il gloussa. « Tu sembles bien me supporter pourtant. » Il sortit sa montre à gousset et l’ouvra. « Juste à temps pour le déjeuner. Viens, laisse-moi t’emmener dans un bon endroit. »
------------------------------
Le procédé prit plus longtemps que d’habitude, bien sûr. Il a fallu plus d’entretiens, plus de négociations sur la taille du prêt, le taux d’intérêts et les prévisions de remboursement. Apparemment, ça a pris une semaine à la banque pour s’assurer que oui, Granny Smith était vraiment la propriétaire de la Ferme de la Douce Pomme et que ça n’était pas une des réserves privées de la princesse Celestia ou quelquechose du genre. « Oh, je pourrais t’en raconter, des histoires, » ria Orange Counter quand Applejack lui raconta ça. « Des choses encore plus étranges se passent dans cette ville, tous les jours. »
Quand elle n’était pas occupée avec la banque, ou en train de visiter des bureaux de fournisseurs agricoles pour voir pour les jeunes pousses dont la ferme aurait besoin pour lancer une nouvelle production, elle prit le temps de visiter Manehattan. La plupart de ce que les poneys considéraient comme des « attractions » de la grande ville n’étaient que des places pleines de bruit et de bousculades, mais oncle Orange avait réussi à la ramener sur Broadmane pour quelques soirées au théâtre, en insistant sur le fait qu’elle doive avoir une « éducation culturelle ». Tante Orange et Orange Bloom l’avaient amenée à une soirée de charité pour collecter des fonds pour une meilleure éducation dans l’Equestria rurale, pendant qu’Applejack ne comprenait pas pourquoi quelqu’un voudrait payer plus de mille bits pour un demi-plat de carottes et de laiture, peu importe comment ça a été cuit, la générosité des poneys invités l’impressionnait. Et Orange Counter vint la voir aussi souvent qu’il pouvait après le travail, lui montrant les parcs et les musées de la ville, et généralement se contenant de lui tenir compagnie. Ce n’était pas la même compagnie qu’elle avait à Ponyville, mais ça valait la même chose, et elle serait de retour chez elle sous peu.
Au bout de quelques semaines, oncle Orange annonça qu’ils iront à un bal tenu sur plusieurs nuits chez Dame Silverhooves, une personne de la famille éloignée de la princess Celestia. « Cela ne sera pas un grand évènement, » expliqua oncle Orange, « seulement une douzaine de familles de Manehattan, mais nous pouvons amener un invité, et j’ai pensé que tu apprécierais la compagnie. »
« Un bal ? » demanda Applejack, sceptique. « J’sais pas… Ces diners de charité étaient une chose, mais un bal ? Tout le monde sera habillé tout pimpant, avec les dances, et tout … Je suis juste votre pauvre cousine de Ponyville. Je dirais des trucs stupides et vous gêneraient tous. Et j’ai rien à me mettre pour danser. »
« Ta tante peut te trouver une robe en peu de temps, ma chère. Et ne t’inquiètes pas, tu ne nous gènera pas, tu sais y faire. Et même si tu le faisais… nous sommes fiers de toi, fiers de t’avoir avec nous et nous serions heureux que nos amis te connaissent comme nous te connaissons. Peu importe ce que tu fais, nous n’aurons jamais honte de toi. Personne ne doit avoir honte de sa famille. »
Ce n’était pas dans les habitudes d’Applejack, mais elle n’avait pas envie de laisser tomber son oncle et sa tante, pas après qu’ils aient été si gentils envers elle. Et elle s’amusait toujours aux danses chez elle, même si ces danses étaient loin de celles d’ici. Elle était toujours hésitante…
« D’ailleurs, ça ne sera pas comme si tu ne connaissais personne. Orange Bloom et son fils seront là, bien sûr. »
Applejack leva la tête brusquement. « Orange Counter sera la ? J’veux dire, heu… » bégaya-t’elle, n’ayant jamais voulu rendre aussi clair son intérêt pour le jeune étalon, « il a toujours une bonne conversation, je suis sûr qu’il pourra m’éviter de trop m’ennuyer. J’irais. »
Son oncle lui donna un sourire indulgent, lui tapotant l’épaule avec un sabot. « Heureux de l’entendre. Maintenant va avec ta tante et elle te trouvera une robe. Ce sont des affaires de filles, alors je resterai ici.
-----------------------------------
La salle de bal était dans un grand hall avec une vue sur l’un des plus grands parcs de Manehattan. L’immeuble en lui-même était impressionnant – vieille architecture avec des piliers dans le style de Cloudsdale supportant l’atrium. Applejack se sentit boulversée par la majesté de ce hall pendant qu’un servant prit son manteau et la conduit à la salle de bal avec son oncle et sa tante.
Même si oncle Orange avait insisté pour arriver tôt, il y avait déjà une petite foule réunie dans la salle de bal. Des poneys était réunis autour d’une licorne à la fourrure argentée, habillée d’une robe gris clair et de bijoux dorés. De jeunes poneys se dirigèrent vers les Orange alors qu’ils approchaient et la licorne les salua avec enthousiasme.
« Mes chers Orange. Contente de vous voir ! Bien que je n’avais aucun doute sur le fait que vous viendriez, je ne crois pas vous avoir vu louper un bal depuis que je vous connais tous les deux. Et qui est cette charmante pouliche que vous avez là ?
Applejack portait une robe verte avec des coutures et fers à cheval rouges. Elle se sentait surhabillée, mais tout le monde l’était. Elle fit sa plus belle révérence à la licorne en face d’elle, pliant ses pattes droites et baissant la tête.
« Dame Silverhooves, puis-je vous présenter Applejack, une cousine du côté de ma mère, » dit son oncle pendant la révérence d’Applejack. « Applejack, voici Dame Silverhooves, qui a été notre amie pour plus longtemps que nous n’oserions l’admettre. » La licorne et les Orange rièrent, et Applejack les rejoint nerveusement, se sentant toujours boulversée.
« Très heureuse de vous rencontrer, ma chère. N’importe quels cousins des Orange sont mes amis. Trève de plaisanteries, d’où venez-vous ? Votre cousin a mentionné la branche Apple de la famille, mais je ne crois pas que je puisse faire le lien. »
Applejack ravala sa salive nerveusement avant de parler. « Ben, j’suis de… Je veux dire… Je viens de ma ferme à l’extérieur de Ponyville. Les Orange ont été très généreux de me montrer les environs et de m’aider auprès des banques.
Dame Silverhooves leva un sourcil. « Ponyville ? J’ai bien peur de ne jamais avoir entendu parler de cette ville, mais elle m’a l’air charmante. Vous êtes entre de bons sabots avec les Orange, bien entendu. Je vous en prie, profitez de mon hospitalité, trouvez vos cavaliers. La première danse va bientôt commencer. »
Applejack se fondit dans la foule pendant que son oncle et sa tante se racontaient des potins avec leur hôte. Elle se sentait isolée de nouveau, la foule n’offrant aucune consolation quand elle entendut les murmures autour d’elle. « Ponyville ? Je n’ai jamais entendu parler d’un tel endroit. Ou est-ce dans Manehattan ? » « Une communauté fermière, je crois. Elle doit être une propriétaire de terres, comme les Orange. » « Non, non. Regardez ses sabots, et sa crinière. C’est une fermière. » « Vraiment ? mais, pour l’amour du ciel que fait-elle ici avec les poneys de la haute ? »
La jeune jument n’a pas pu s’empêcher de prendre part à cette dernière conversation en entendant cette dernière phrase, sentant une montée d’adrénaline. « Il me semble, » dit-elle au parleur, une dame pégase en robe rouge clair, « que sans nous les fermiers, les ‘poneys de la haute’ comme vous n’auraient pas une miette à manger. »
La pégase regarda Applejack de haut en bas. « Et il me semble que vous donner votre opinion de façon très sûre pour un poney de votre âge. » La pégase et ses compagnons tournèrent le dos et se glissèrent vers un autre groupe de poneys. Applejack soupira en silence, grattant son sabot sur le sol de la salle de bal.
Elle fut sauvée de toute tentative de conversation par le quartet de cordes jouant les premières notes de la première dance. Tante Orange lui avait appris les pas de base des danses qu’elle était censée connaître, et étant à l’aise avec ses sabots, elle devrait se débrouiller. Bien que de rester à l’écart durant ce premier round de danses risquait de la laisser stagner dans le ridicule. Pour empirer les choses, Orange Counter n’était nulle part en vue.
Les plus vieux couples s’étaient déjà formés pour la première danse, et les jeunes étalons et juments se trouvaient à une vitesse alarmante. Personne ne semblait vouloir danser avec elle. Chez elle, elle s’en serait fichu et aurait dansé pour elle ou avec une de ses amies femelles, mais là, c’était différent. La dernière chose qu’elle voulait était de se faire remarquer, seule.
« M’accorderez-vous cette danse ? » demanda un étalon en se glissant auprès d’elle. Il était de plusieurs années son ainé, avec une fourrure rouge clair et une crinière bleue. Applejack se tourna vers lui, reconnaissante, et approuva.
L’étalon la guida vers la piste de danse, et alors que certaine poneys se tournèrent pour les regarder, la plupart gardait leur attention vers leurs partenaires. Les permiers pas de danse consistaient à se « balader » auprès de son partenaire, au rythme de la musique sans en venir au contact. Applejack suivait les pas de l’étalon facilement, les sabots légers et sûre d’elle.
« Je vous avais à l’œil depuis que j’ai entendu que vous veniez de Ponyville, » murmura son partenaire pendant qu’ils trottaient l’un vers l’autre dansd un pas de danse de la deuxième partie de la danse. « J’ai rencontré plein de pouliches de la campagne. Elles finissent toussent par venir à Manehattan, pleines de charme et de vivacité de la campagne. »
Applejack sonna son alarme mentale, et se rappela de tout ce sa mère lui avait dit à propos des étalons. « Je ne suis pas sûre de vous avoir compris, mon cher, » répondit-elle, faisant un effort pour garder sa voix calme et cultivée. « Je ne suis vraiment qu’à Manehattan pour les affaires, et je devrais retourner à ma propriété une fois cette affaire conclue. »
La licorne se glissa auprès d’Applejack pour la troisième partie de la danse, sortant son sabot avant droit pour rencontrer son gauche. « Eh bien, vous devriez tenter votre chance pendant que vous le pouvez encore. Vous amuser un peu avant de devoir rentrer chez vous, si vous voyez ce que je veux dire ? Allez, tout le monde sait que les pouliches de la campagne sont toujours prêtes. »
C’était définitivement le genre d’étalon dont sa mère lui avait parlé. « Je n’aime pas votre ton, mon cher, » dit-elle silencieusement, en gardant les yeux sur les poneys autour d’elle, ne voulant pas créer de grabuge. « Me sociabiliser et garder compagnie à mes oncle et tante n’est pas ma priorité. Je ne cherche pas de… » elle s’arrêta et ses yeux s’écarquillèrent quand un des sabots de la licorne vint se poser intimement sur sa croupe.
Sa mère lui avait dit exactement comment s’occuper des étalons comme celui là.
Sans réfléchir, Applejack planta ses sabots avant sur la piste et frappa la licorne en plein dans la poitrine avec ses deux sabots arrière. Son cri fut très vite couvert par le son de verre brisé alors qu’il fut propulsé par-dessus la rambarde du balcon.
Les musiciens s’arrêtèrent, tenant leurs archets en position en attendant ce qu’il allait arriver. Tout le monde dans la salle de danse s’était tourné vers Applejack, ou vers la glace cassée sur le sol devant ce qu’il restait des portes du balcon. Les seuls sons audibles étaient les cris de l’étalon et des branches cassées qu’il remuait en essayant de s’extirper du buisson dans lequel il était tombé.
Applejack voulait disparaitre. S’évanouir, ou mourir. Elle attendait les rires, moqueries et fuites. Elle avait créé un désastre, elle avait embarrassé son oncle et sa tante même après qu’ils lui aient assuré que ça n’arrivera pas. Tout allait mal. Horriblement mal.
« Eh bien. On dirait qu’un poney a bu un Tequila Sunrise de trop. »
Un poney terrestre de couleur Olive sortit de la foule et divertit l’attention de tout le monde avec des phrases bien placées. « Vous savez, un poney devrait d’abord apprendre à trotter avant de vouloir galoper. » il jeta un œil vers le balcon et aux buissons en contrebas. « Ou voler. » La foule ria et la musique recommença, et les poneys reprirent leurs pas de danse pendant que les servants nettoyaient le verre cassé.
Orange Counter vint en face d’Applejack et lui donna une révérence profonde. « Pardonnes mon retard, chère cousine. Si j’avais été là à temps, je n’aurais jamais laissé le vieux Grabbyhooves s’approcher de toi. M’accordes-tu cette danse ? »
Applejack laissa s’échapper un soupir rassuré et se mit très vite en position, les sabots en parfaite union avec ceux d’Orange Counter. « C’était vraiment bien ce que t’as fait, » le remercia-t’elle, abandonnant son accent de Manehattan. « Tu m’as sauvée. »
orange Counter secoua sa crinière en trottant auprès d’Applejack. « Vraiment ? On dirait plutôt que tu t’es sauvée toi-même. Toutes les juments de Manehattan ont voulu au moins une fois dans leur vie faire ce que tu as fait, mais n’ont jamais eu le courage de le faire. »
Applejack se sentit rougir, et se tut pour le reste de la danse, se contenant d’apprécier les mouvements et la proximité d’Orange Counter. Après la danse vint une autre, puis une autre, avant qu’ils s’excusèrent auprès de leurs hôtes et sortirent prendre l’air frais.
--------------------------------------
Applejack régala Orange Counter avec des anecdotes de Ponyville pendant qu’il prenait sa veste du vestiaire. « Et cette dernière pomme voulait pas tomber peu importe comment je frappais l’arbre, Big Macintosh avait essayé mais il a pas réussi non plus, et au final il a frappé tellement fort que tout l’arbre est tombé ! Ca nous a pris jusqu’au diner pour le replanter, et il se trouve que quelqu’un avait cloué la pomme à la branche ! On a jamais su qui c’était, mais à mon avis c’était le pégase gérant de la météo, Rainbow Dash. Le regarde Big Mac quand il a entendu les racines sortir de terre valait le coup, quand même . »
Ils étaient sorti dans le parc, et Orange Counter se posa sous un grand arbre, riant. « Ponyville a vraiment l’air d’une belle ville. Il faut absolument que j’y vienne te rendre visite un de ces jours. » Il regarda en l’air pour voir l’arbre sous lequel il était. « Oh, c’est un prunier. Et c’est la saison. Dommage que ça soit la propriété royale, nous ne pouvons pas prendre de fruits pour nous. » Applejack regarda dans les feuilles, puis frappa le tronc de l’arbre d’un coup vif avec son sabot arrière droit. Deux prunes mures tombèrent des branches, atterrissant dans ses pattes avant. « Je vois pas de gardes royaux nous regarder, et toi ? Mange, c’est du bon fruit, tout juste mur. » elle plongea ses dents dans un des fruits, lançant l’autre à Orange Counter.
Orange Counter regarda intensément Applejack, en admiration, en attrapant le fruit. « Tu es incroyable. En cinquante ans je n’aurais jamais l’occasion d’apprendre la moitié de ce que tu fais. »
Applejack secoua la tête, avalant le reste de sa prune. « C’est rien de spécial, j’ai juste un… », commença-t’elle, mais elle s’arrêta en sentant les lèvres d’Orange Counter contre les siennes.
Applejack était pétrifiée, mais ne s’arrêta que pendant un moment avant d’enrouler une patte avant autour du cou d’Orange Counter et de retourner le baiser, en fermant les yeux. Sa mère lui avait aussi dit quoi faire avec les étalons comme celui là, mais elle avait décidé de faire une exception, juste pour celui là. Ce n’étais pas exactement comme ça qu’elle imaginait son premier baiser, mais il était parfait.
Après quelques longs moments, Orange Counter sépara ses lèvres de celles d’Applejack en caressant sa joue. « Tu es … Oui. Epatante. » Il baissa les yeux, se sentant rougir. « Hem… Tu penses qu’on a fait une bêtise ? »
Applejack sourit et pris son sabot dans le sien. « Non, c’est parfait, mon petit sucre. C’était… très agréable. T’es incroyable. Tu… veux qu’on marche un peu plus loin ? »
Ils marchèrent à travers le parc, flanc contre flanc, en échangeant des blagues et des histoires, s’arrêtant toutes les cinq minutes pour s’embrasser et se serrer dans leurs bras. Ils arrivèrent dans une clairière ou ils ont pu s’asseoir et regarder les chauves-souris voler dans le ciel sous la lumière de la lune, se tenant les sabots et en appréciant la compagnie de l’autre simplement.
Quand la lune approcha de son zénith, Orange Counter se releva. « Eh bien, cette nuit fut merveilleuse… De toutes les façons possibles… Mais je pense que je devrais te ramener maintenant. »
Applejack regarda Orange Counter, son cœur battant à 200 à l’heure. Sa bouche était sèche d’excitement et de nervosité. Sa mère avait été très claire à propos des moments comme celui là, mais maintenant, elle s’en fichait. Elle n’allait pas laisser ce moment lui passer entre les sabots.
« Ca… a été un long chemin de chez mon oncle et ma tante jusqu’à ici… Peut être que je peux… passer la nuit chez toi ? Si ça te dérange pas. »
Orange Counter avait l’air aussi nerveux qu’Applejack, mais lui offra un sabot et l’aida à se lever. « Je… Ca serait… Oui. Oui, ça ne me dérange pas. J’adorerais… Oui. »
La route vers l’appartement d’Orange Counter était courte, et bientôt, ils furent en sécurité à l’intérieur, à l’abri des regards indiscrets et des mauvaises langues, avec seulement le confort de l’autre et le bonheur de la compagnie. »
--------------------------------------
« Et après, il s’est passé quoi ? » demande Scootaloo, se penchant sur ses sabots, son visage radiant de l’excitement. Apple Bloom était perchée sur sa chaise, écoutant attentivement, mais pas sûr d’aimer entendre des choses sur sa sœur qui embrasse un étalon.
Sweetie Belle avait l’air gênée. « Ben… tu sais… » marmona-t’elle. « Des… trucs d’adultes. »
Scootaloo pencha la tête sur le côté. « Quoi, comme travailler, payer les factures, des trucs comme ça ? »
La pouliche licorne secoua la tête. « Non, comme… Comme ce dont Cheerilee nous a parlé le mois dernier ? »
Apple Bloom et Scootaloo étaient sans expression.
Sweetie Belle persista. « Avec les diagrammes ? »
La réalisation vint enfin, et Scootaloo gloussa. Apple Bloom, par contre, avait l’air dégoutée. « Sweetie Belle ! C’est ma sœur ! Je veux pas imaginer ma sœur en train de… faire… de… Eeeurk ! Qu’est-ce que tu sais de ça de toutes façons ? »
Sweetie belle haussa les épaules. « Rarity a ses romans à l’eau de rose sur l’étagère du dessus ou elle croit que je peux rien prendre. »
Scootaloo se mangea un sabot pour éviter de continuer à rire. « Mpfh. OK, qu’est-ce qu’il s’est passé après ça ? »
|
| | | #Arty Buveur de bière de l'extrême
Date d'inscription : 01/08/2013 Age : 84 Localisation : Parti combattre Karaba la sorcière.
| Sujet: Re: [Traduction][Romance][Tragédie][Triste] Apple Bloom's Family Mer 7 Aoû - 2:23 | |
| Deux chapitres en quelques heures , bravo , ça a du te demander un boulot incroyable ! En tout cas merci et très bonne traduction là aussi ^^ |
| | | #Invité Invité
| Sujet: Re: [Traduction][Romance][Tragédie][Triste] Apple Bloom's Family Mer 7 Aoû - 19:46 | |
| Va pas trop vite non plus, je vois quelques fautes et des oublies de mots voir même des répétitions. Après pour l'histoire : - Spoiler:
Consanguinité pawa , elle aurait fait. Koujoukoujoukoujou avec machin et puis.... C'est ça?
|
| | | #Arty Buveur de bière de l'extrême
Date d'inscription : 01/08/2013 Age : 84 Localisation : Parti combattre Karaba la sorcière.
| Sujet: Re: [Traduction][Romance][Tragédie][Triste] Apple Bloom's Family Jeu 8 Aoû - 19:24 | |
| - ToroPicana a écrit:
- Va pas trop vite non plus, je vois quelques fautes et des oublies de mots voir même des répétitions.
Naaan mais c'est pas génant ! |
| | | #ponoxy Touriste intergalactique
Date d'inscription : 17/07/2013 Age : 26 Localisation : loin
| Sujet: Re: [Traduction][Romance][Tragédie][Triste] Apple Bloom's Family Ven 23 Aoû - 14:21 | |
| La traduction et le texte sont bons, mais a ce niveau d'écart, peut-on encore parler de consanguinité? Si tu as traduit la suite (ce dont je doute car je ne trouve rien), tu peux me dire ou elle est, juste au cas ou? |
| | | #Ginster Steed Floodeur compulsif
Date d'inscription : 26/05/2013 Age : 31 Localisation : Alsace 67
| Sujet: Re: [Traduction][Romance][Tragédie][Triste] Apple Bloom's Family Ven 23 Aoû - 16:05 | |
| La suite arrive, j'ai été pas mal occupé ces temps-ci, intérim + changer les suspattes de la voiture "^^ Si je suis motivé, ce soir Et merci pour les critiques |
| | | #Arty Buveur de bière de l'extrême
Date d'inscription : 01/08/2013 Age : 84 Localisation : Parti combattre Karaba la sorcière.
| Sujet: Re: [Traduction][Romance][Tragédie][Triste] Apple Bloom's Family Ven 23 Aoû - 16:08 | |
| - Ginster Steed a écrit:
Si je suis motivé, ce soir
Owi vite je pars en vacance sans internet demain matin ! |
| | | #ponoxy Touriste intergalactique
Date d'inscription : 17/07/2013 Age : 26 Localisation : loin
| Sujet: Re: [Traduction][Romance][Tragédie][Triste] Apple Bloom's Family Ven 23 Aoû - 16:10 | |
| Ok, en attendant bravo pour la traduction, c'est vraiment du bon travail tant que tu es là il reste combien de chapitres a peu près c'est plutôt une fic longue ou non? si ce n'est que le début, c'est passionnant en vacances sans internet, sa existe encore?? |
| | | #Ginster Steed Floodeur compulsif
Date d'inscription : 26/05/2013 Age : 31 Localisation : Alsace 67
| Sujet: Re: [Traduction][Romance][Tragédie][Triste] Apple Bloom's Family Ven 23 Aoû - 16:21 | |
| 10 chapitres en tout OK OK je vais faire de mon mieux pour ce soir alors |
| | | #ponoxy Touriste intergalactique
Date d'inscription : 17/07/2013 Age : 26 Localisation : loin
| Sujet: Re: [Traduction][Romance][Tragédie][Triste] Apple Bloom's Family Ven 23 Aoû - 22:03 | |
| |
| | | #Ginster Steed Floodeur compulsif
Date d'inscription : 26/05/2013 Age : 31 Localisation : Alsace 67
| Sujet: Re: [Traduction][Romance][Tragédie][Triste] Apple Bloom's Family Ven 23 Aoû - 22:53 | |
| En fait nope :/
Trop fatigué, ça fait trois jours que je décharge des camions de 20 tonnes et que je me bats avec des vis grippées couché par terre, donc l'énergie pour traduire... moyen "^^
désolé Arty :/ |
| | | #ponoxy Touriste intergalactique
Date d'inscription : 17/07/2013 Age : 26 Localisation : loin
| Sujet: Re: [Traduction][Romance][Tragédie][Triste] Apple Bloom's Family Ven 23 Aoû - 23:01 | |
| ok c'est plus important de se reposer traduit quand tu le sens |
| | | #Arty Buveur de bière de l'extrême
Date d'inscription : 01/08/2013 Age : 84 Localisation : Parti combattre Karaba la sorcière.
| Sujet: Re: [Traduction][Romance][Tragédie][Triste] Apple Bloom's Family Ven 23 Aoû - 23:36 | |
| Oui tout à fait , je le lirai à mon retour , bon courage pour la trad |
| | | #ponoxy Touriste intergalactique
Date d'inscription : 17/07/2013 Age : 26 Localisation : loin
| Sujet: Re: [Traduction][Romance][Tragédie][Triste] Apple Bloom's Family Sam 24 Aoû - 15:19 | |
| ce qui me rend triste c'est que c'est sur que apple bloom n'est pas la fille d'applejack et d'orange couter c'était bien mis en scène par l'auteur et ça le ferait bien on verra |
| | | #Arty Buveur de bière de l'extrême
Date d'inscription : 01/08/2013 Age : 84 Localisation : Parti combattre Karaba la sorcière.
| Sujet: Re: [Traduction][Romance][Tragédie][Triste] Apple Bloom's Family Lun 28 Oct - 11:49 | |
| La fic est abandonner ? |
| | | #Ginster Steed Floodeur compulsif
Date d'inscription : 26/05/2013 Age : 31 Localisation : Alsace 67
| Sujet: Re: [Traduction][Romance][Tragédie][Triste] Apple Bloom's Family Lun 28 Oct - 12:33 | |
| *Se débat*
...
*pas par pas, arrive peu a peu a extirper un bras, puis l'autre, et finalement la tête de la montagne de procrastination qu l'engloutit*
NOOOOOOON, CA VIENT, CA VIEEEEEEEENT
*perd ses forces et se fait happer*
...
Plus sérieusement, j'avais du boulot, mes études, mon cosplay de Soarin, des détails administratifs à régler, résultat j'ai eu beaucoup de mal à. réunir temps libre et motivation pour continuer la trad "^^ En plus d'une panne de PC...
Maintenant que les BronyDays sont passés je vais tenter de m'y remettre o/ |
| | | #Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: [Traduction][Romance][Tragédie][Triste] Apple Bloom's Family | |
| |
| | | | [Traduction][Romance][Tragédie][Triste] Apple Bloom's Family | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|