Une journée d'après-midi ensoleillée comme d'habitude sur Ponyville. Deux poneys se dirigeaient vers Sweet Apple Acres, c'était Miss Rarity accompagnée d'une licorne que l'on avait quasiment jamais aperçu par ici : Le Prince Blueblood.
Tout en marchant, Rarity le questionna :
-On vous avait quasiment jamais aperçu par ici, c'est gentil à vous de m'accompagner.
-Oh merci. En fait c'est qu'on m'a conseillé de faire des promenades en pleine campagne et aussi de me calmer sur les soirées mondaines.
-Elles sont si épuisantes que ça ?
-Oh non, en général j'y suis complètement faya mais les lendemains j'ai l'impression que ma corne me rentre dans le crâne tellement j'ai des maux de tête.
-Il est vrai que recevoir toutes ces personnes ne doit pas être facile.
-Recevoir oui...
Les deux arrivèrent devant la ferme, Rarity aperçut Applejack qui lui faisait signe depuis la porte d'entrée puis s'adressa à Blueblood :
-Bon je vais m’occuper de cette robe pour Applejack, je vous laisse ici respirer le bon air de la pommeraie. Vous avez l'air un peu pâle.
-Merci ça ira... attendez...
Soudain le choc d'une ruade sur un arbre se fit ressentir puis une chute de pommes s'en suivit. C'était juste un étalon rouge qui remplissait sa charrette mais le prince semblait subjugué par sa musculature d'éphèbe finement recouverte d'un filet de transpiration due au labeur et son visage qui semblait dégager le charme campagnard d'un Charles Ingalls des pommeraies.
L'étalon rouge prit une petite serviette, s'essuya la sueur puis la jeta par terre. Ni une ni deux, le prince ramassa la serviette puis prit une grande inhalation :
-Snnnnnf...ahhhhhh je me demande si ses autres secrétions sentent aussi la pomme.
-C'est Big Macintosh , disait Rarity d'un air légèrement troublé, il est pas très causant mais il est adorable.
-Je...vais lui parler d'un truc. Je reviens dans quelques instants.

Toujours à la ferme de Sweet Apple Acres mais à deux heures du matin cette fois. Tout le monde dormait, sauf une ombre qui semblait se diriger vers la cave de la ferme.
C'était Big Mac qui entrait, descendit les quelques marches puis alluma la lumière :
-Ah ha alors finalement tu a accepté mon rendez-vous, s'exclama joyeusement le prince qui se tenait à côté d'un tonneau. Je me suis permis de goûter ta liqueur de pomme, tu ne m'en veux pas j'espère ?
-Euhh...nope, rétorqua Big Mac d'un air confus.
Le prince légèrement alcoolisé fit signe a l'étalon rouge de s’asseoir à côté de lui, ce qu'il fit aussitôt dans la confusion la plus totale. Il lui tendit un verre :
-Allez détends-toi, je veux que ça aille avant que l'on discute des choses dont je t'avais parlé...

Cave de Sweet Apple Acres toujours, une heure plus tard. Les deux étalons sont complètement raides et le prince parle beaucoup :
-... et c'est là que je lui ai répondu à ce malotru « Écoute-moi donc petit prétentieux, j'ai sniffé des longueurs de rails de coke que tu peux même pas imaginer ! C'est pas pour rien que dans la Jet Set Pony on me surnomme Equestria Express ! » ha ha ha bonjour comment j'avais les naseaux qui pissaient le sang après ! Il faudrait vraiment que tu viennes à mes soirées, je suis sur que... hey c'est l'alcool qui passe pas ?
-EeeeeyuUAARGLHHBLBLB , répondit Big Mac qui venait de recouvrir le costume du prince de son vomi.
-HA HAH HAH ça me rappelle la soirée chez Lady Flowerbloom. Elle était complètement raide et criait « Je suis une toilette » C'est là qu'on s'est tous mis autour et...ho ho ho... qu'elle s'est repris toutes les jolies entrées salées qu'elle nous avait servies sans sa tête !
-T'es un peu bizarre comme gars, répondit Big Mac en rigolant et en s'essuyant la bouche.
-Oh mais c'est qu'il se lâche ?! C'est vrai que tout le monde me prend pour le gentil prince charmant tout ça mais bon il faut bien se détendre de temps en temps ! Justement je vais en venir au but de notre rendez-vous...
Silencieusement, Blueblood attrapa les joues de Big Mac, s'approcha lentement puis d'un coup se mit à l'embrasser langoureusement. L'étalon rouge se serait sûrement débattu si il n'avait pas l'esprit aussi alcoolisé, mais finalement se laissa faire.
Le prince arrêta le baiser :
-Le petit goût de vomi rajoute du charme campagnard je trouve...MAINTENANT VIL MANANT JE TE SOMME DE T'OCCUPER DU ROYAL POSTERIEUR DE TON PRINCE ! hurla le prince d'un air autoritaire en giflant Big Mac.
Suite à la gifle, l'étalon rouge devient furax puis envoya balader d'une ruade le prince qui tomba sur le dos dans un tas de foin. Il accourut vers lui :
-MISERABLE CUL-TERREUX ! TU N'OSERAIS PAS T'EMPARER DE TON PRINCE QUAND MEME ?!
Big Mac attrapa une puis l'autre patte arrière du prince affalé dans le foin.
-ALERTE ! LE SERF TENTE DE S'INTRODUIRE DANS LE CHATEAU !

Trois heures et vingt minutes du matin, toujours à Sweet Apple Acres. Tout le monde dormait lorsque soudain les animaux furent réveillés et affolés par le strident « AOUUUIIIHOHOIUIIIIIIIIIIIII » qui se fit entendre. Heureusement, les autres poneys n'ont rien entendu et par conséquence n'ont jamais su ce qu'il s'est passé ce jour.

Pourtant, Big Macintosh s'est mis à aller dans la cave à deux heures du matin un jour par semaine désormais.

FIN

(Cette fois, c'est du sérieux, si c'est vrai)

Ahem, ahem. Laissez-moi, mesdames et messieurs, vous conter la magnifique histoire de l'amour improbable entre un petit poney nommé Pipsqueak et celui d'un poney overbuildé sa race, j'ai bien nommé : Snowflake.

Ce fut lors du dernier Festival du Cauchemar (ou encore NightMare Moon Festival en version original, mais on est en France, on parle Français, didiou de sacrebleu !). Tous les petits chiards s'amusaient de ci, de là, vagabondant un peu partout pour le plus grand plaisir et celui de leurs parents (sarcasme).

Nous retrouvons donc notre jeune Pipsqueak, déguisé en pirate, en train de jouer avec sa princesse favorite : Luna, qui elle, n'était pas costumée (son costume en chauve souris c’était fait la malle). Cette dernière adorait faire peur aux petits enfants et, contrairement à la propagande de masse de ces foutus Solariste, elle ne mange pas les galopins et ne risque pas de redevenir méchante. Elle était devenue douce et gentille, et particulièrement avec notre ami Pip. En fait, il s'avère que cette dernière était amoureuse de ce dernier. Elle sait parfaitement que cet amour était non seulement impossible, mais aussi complètement interdit par la loi equestrienne. Elle vivait donc dans le regret de ne pas pouvoir avouer ses sentiments véritables envers son camarade qui lui a appris à croire en elle (C'est-y pas mignon, ça ?)

Pipsqueak était donc avec elle en train de jouer à leur jeu favori : le lancer d'araignée. C'est non sans mal que Pip réussit, au bout de plusieurs tentatives infructueuses, à atteindre la cible, tandis que, de son côté, Luna avait remporté plusieurs manches.
"Tu es beaucoup trop forte pour moi, Luna", gémit Pip, "je ne serais jamais à ton niveau."
"Oh, mais non, il ne faut pas dire ça", tenta de réconforter Luna, "tu n'as effectué que 13 lancées, ce n'est rien, tu peux y arriver."
"Wah ! Merci Luna, t'es vraiment ma princesse préférée !"

Pip se blottit entre les pattes de Luna. Cette dernière rougit.

"Ah, euh…", balbutia Luna, "Oh, mais… C'est, euh… ce n'est rien, c'est… c'est normal pour une princesse d'aider ses sujets, après-tout." (Si vous avez pas poussé un "daw", vous n'avez pas d'âme)

Et ils continuèrent de jouer à leur petite distraction – vous noterez que Luna joue nettement moins bien depuis. –

Pendant ce temps-là, de l'autre côté de Ponyville, nous rejoignons un petit groupe de poneys habillé de façon original. L'un d'entre eux se démarque des autres de par sa musculature. Snowflake était son nom. Tout comme Blanche-Neige, son appellation lui vient de sa fourrure, blanche comme la neige (sans déconner ?). Sa carrure imposante ne l'empêcher pas d'être des plus sympathiques et des plus conviviales. Ses "YEAH !" étaient appréciés de tous. Il était très plaisant et rieur. Bref, c'était un poney de bon vivant. Il était vêtu d'un simple voile blanc percé au niveau des yeux et des ailes qui lui faisait ressembler à un fantôme, ou du moins, était censé imiter un spectre. Alors que lui est son groupe d'amis cavalcadaient (hop, un mot pour le scrabble, vous avez maintenant des chances de battre votre mamie 4 fois championne d'affilée au tournoi annuel de Saint-Honoré-les-Bain) un peu partout, il remarqua notre jeune pirate s'essayer de façon maladroite au lancer d'araignée. Bien que Luna soit présente pour l'encourager, il n'arrivait pas à atteindre la cible. De par sa nature agréable, Snowflake décida de lui venir en aide.

"YEAH !", hurla-t-il alors que Pip faillit de peu le but. Ce dernier, ne l'ayant pas vu venir, sursauta et parti se réfugier dans les sabots de Luna.
"QUI ETES VOUS POUR OSER FAIRE PEUR A MON PROTEGE ?!", vociféra-t-elle avec sa voix tout-en-majuscule.
"SNOW ! FLAKE !", beugla en retour le fantôme.
"ETES VOUS UN AMI ?", demanda la princesse.
"YEAH !" beugla-t-il de nouveau.
"Je… j'imagine que c'est bon alors… voulez-vous… euh… vous joindre à nous ?"
"YEAH !"

Et c'est ainsi que notre imposant ami se rejoignit au petit groupe de Pip. Et c’est de cette façon que démarrèrent les aventures de Pip, le pirate des mers, l'intrépide vagabond des océans et… Oups, je m'éloigne de mon histoire.

Ahem, bref. Et c'est ainsi que notre imposant ami se rejoignit au petit groupe de Pip. Ensembles, ils jouèrent à de nombreux jeux tels que le lancer de citrouille ou bien encore à "Attache la queue de l'âne" (c'est de la vf, si si). A chaque jeu différent, Snowflake montrait à Pip comment faire pour pouvoir gagner tandis que Luna, elle, ne faisait que l'encourager. Plus le temps passait, plus elle remarquait que les deux nouveaux amis se rapprochaient de plus en plus. Elle n'aimait pas ça, elle avait l'horrible impression que Snowflake allait lui voler Pip, son amour. Pourtant, Snowflake n'en avait pas la moindre intention, ce dernier n'était qu'un simple poney qui, comme Pinkie Pie, aimait faire ami avec tout le monde (quoi que Pinkie finirait à un moment ou à un autre par se farcir son nouvel ami).

"Ouah ! J'ai réussi ! Je t'ai battu Luna !", s'égosilla de joie le flibustier, "Snowflake montre très bien comment faire pour réussir à gagner un jeu ! Merci Snowflake !". Il fit un câlin à l'ectoplasme qui exclama un "YEAH !" de contentement. Luna, voyant la scène, commença à frémir d'haine envers Snowflake. Elle semblait littéralement bouillir sur place.

"Luna ? Ça va ?", demanda Pip, inquiet.
"Oui, ça va… ça va très bien." pesta Luna entre plusieurs grincements de dents, elle s'efforçait de sourire, mais il était indéniable que l'on voyait sa colère.
"D'accord !", se réjouit Pip, "Je suis content que tout aille bien."

…

Oui bon, presque indéniable.

Le groupe recommença à se promener de stand en stand. De plus en plus, la colère de Luna se faisait importante. Quand bien même elle faisait de son mieux pour que Pip ne puisse pas la battre, ce dernier l'anéantissait à plate couture et toujours grâce aux conseils de Snowflake. Il montrait toujours le bon geste pour pouvoir réussir à chaque coup. Jusqu'à ce moment fatidique…

"Tu es mon poney préféré", confessa Pip à Snowflake.

En entendant ces mots, Luna ne put s'empêcher de retenir ses larmes. Elle était complétement ébranlée, et pour cause, elle n'était plus la ponette (chut) favorite de Pip. Pip qui n'a toujours était que son seul et véritable ami.

"TU NE M'AIME PLUS, PIP, C'EST CA ?", hurla-t-elle de colère et de tristesse, "TU PREFERE SNOWFLAKE A MOI !"
"Hein, mais… QUOI ?" bégaya Pip, "Mais non, je…" mais il n'eut pas le temps de finir sa phrase que Luna s'était enfuit en pleurant abondamment.
"Je… je dois la rattraper… je …" bredouilla le pirate.

A cet instant, Snowflake posa son sabot sur l'épaule de Pip. Ce dernier se retourna vers lui.

"Que… tu… Tu veux y aller à ma place, c'est ça ?" demanda le sacripant.
"YEAH !", s'égosilla le Snowflake en retour.
"Je… bon, j'imagine que tu sais ce que tu fais… Fait attention à toi, Luna est très puissante."
"YEAH !"

Pip ne pouvait pas regarder Snowflake dans les yeux, il était larmoyant.
"Reviens-moi en vie !", dit-il d'une traite.

Et c'est ainsi que Snowflake se lança à la poursuite de Luna, il bouscula tout sur son passage, il n'avait plus qu'une seule et unique idée en tête : rattraper Luna et lui faire reprendre raison. Cette dernière galopait très vite. Notre corpulent ami avait du mal à la rattraper, mais Luna est taillée comme un guépard, elle peut courir très vite, mais uniquement sur de faibles distances, tandis que Snowflake, lui, pouvait tenir des kilomètres grâce à ses cours de système A par correspondance (54 bits le mois, il faudrait être fou pour refuser une telle offre). C'est ainsi qu'après quelques longues minutes de course frénétique, Luna s'arrêta dans une clairière, non loin de Ponyville.

"Tu ne me lâcheras pas comme ça, hein ?", s'essouffla-t-elle.
"YEAH !", rétorqua Snowflake.
"ET BIEN NOUS VOUS DEFIONS PROMPTEMENT ! LE VAINQUEUR REMPORTERA L'AMOUR DE PIP !", vociféra Luna avec sa voix tout-en-majuscule.




Une Luna sauvage est apparue !
Luna utilise Canterlot Voice
Ce n'est pas très efficace.

"NOUS NE VOUS LAISSERONS PAS LA VICTOIRE, NOUS GAGNERONS COUTE QUE COUTE !", gronda la princesse.

Snowflake utilise Ruade.
Coup critique !
C'est très efficace !

"AH ! NOUS NE… VOUS LAISSERONS PAS… GAGNER !", injuria de nouveau Luna. Elle n'a apparemment pas appréciée le coup que lui a porté Snowflake.
Elle réunit ses dernières forces.

Luna utilise Ultralaser

"PRENEZ CA ! VIL CREATURE !", hurla encore la princesse de la nuit.
Snowflake semblait mal au point.

Snowflake utilise Métronome.
Snowflake utilise Trempette.

Il ne se passe rien.



"HA ! HA ! HA !", rit ouvertement Luna, "CE N'EST PAS AVEC CE GENRE DE TECHNIQUE QUE VOUS REUSSIREZ A NOUS VAINCRE !"

Luna sauvage recharge son énergie.

"AH ! CORNEGIDOUILLE ! NOUS AVIONS OUBLIER CE LEGER DETAIL !", s'inquiéta Luna.

Snowflake utilise Coupe.
Ce n'est pas très efficace.

Luna sauvage est K.O !



"NON ! NOUS SOMMES DEFAITES ! COMMENT CELA PEUT-IL ETRE POSSIBLE ?!", jura la vaincue. (vingt cul, ha ha, ho ho, hu hu).

Vous remportez 34 xp.

Snowflake s'approcha de Luna.

"Tu… arg... tu es fort", murmura-t-elle, "je vois que je ne peux… rien faire contre toi… Je… je te souhaite d'être… heureux avec Pip… Je… Je l'aime et … je ne souhaite… que son… bonheur…"
Elle referma ses yeux humectés par les larmes de son amour impossible.

Snowflake, ému par la scène, décida de recouvrir Luna de son voile blanc, non pas pour cacher les preuves de son meurtre, mais par respect pour elle, cette pauvre créature qui n'auras pas la chance de connaître un amour pur et sincère.

Ainsi, Snowflake retourna voir Pip qui était assit sur un banc, il était très inquiet, il savait qu'un seul des deux poneys ne ressortirait vivant de ce combat colossal. Il avait malheureusement raison. Lorsqu'il vu Snowflake revenir, sans son voile symbolisant la pureté, il comprit que Luna n'était plus. Pourtant, il fut soulager de voir Snowflake revenir. Il voulait le voir, lui, revenir sain et sauf.

"Luna est… est…" bégaya le poulain.
"YEAH !", hurla Snowflake.
"Je le savais.", il commença à pleurer, "Elle était gentille, je l'aimais bien et… maintenant… elle…"
Il regarda Snowflake.
"Elle, t'a demandé de veiller sur moi, non ?", demanda tristement Pip.
"YEAH !"
"Je vois… Elle me manquera… mais je suis heureux que tu reviennes en vie, Snowflake. Luna était une princesse géniale, elle était gentille, mais toi, depuis que je te connais, tu m'as toujours montré comment avancer, je… je…", il pleura de plus belle, "je me sens plus fort que jamais grâce à toi ! Je te dois tout ! Je crois que… je… je t'aime !"

Il bondit sur Snowflake et il l'embrassa langoureusement.

De cette fin tragique, un amour pur et véritable fut créé. La destruction de l'un pour celui de l'autre. Luna avait accomplie une belle action.
Pip est Snowflake vécurent heureux depuis ce jour. Chaque année, lors du Festival du Cauchemar, ils revenaient sur les lieux du meurtre décès de Luna et comme chaque année, ils faisaient l'amour de façon sauvage sur l'emplacement exacte où se trouvait jadis le corps de la princesse.

En ce qui concerne la princesse, elle n'ait pas morte, elle était simplement évanouis. Par chance, elle put récupérer très vite lorsqu'un dresseur l'emmena dans un centre Pokémon non loin d'ici. Luna avait d'ailleurs développé un amour inébranlable envers lui et c'est ainsi qu'elle vécut heureux avec Sacha pour le restant de leurs jours.

Ondine, elle, était très jalouse (il fallait avoir de plus gros seins, pauvre conne ! AH AH !).

Fondu en vert-fluo.

C’était un jour d’hiver radieux, dans la petite ville de Ponyville, et comme tous les jours, trois pouliches tentaient en vain de trouver leurs cutie marks par des moyens plus improbables les uns que les autres. Pourtant, cette fois ci, elles avaient décidé de… la jouer solo ! En effet, sur l’idée de Sweetie Belle, chacune était partie chercher son talent en solitaire, et elles comptaient se réunir dès que le crépuscule ferait son apparition, en se promettant d’avoir quelque chose sur les flancs.

Sweetie Belle était donc parti près de la petite montagne, histoire de voir si son talent ne se trouverait pas dans la fabrication de boules de neige. AppleBloom, quant a elle, se trouvait chez Pinkie pour apprendre à faire des tartes à la crème. Il ne restait donc plus que cette pauvre petite Scootaloo, que Cheerilee avait engagé pour tondre le gazon. La tâche était ardu, surtout que la tondeuse ne marchait qu’une fois sur deux. Le travail devenait problématique dans ces conditions. La jeune pégase se décida donc à aller voir son institutrice, qui lui tint ce discours. « Eh bien, mon élève, si tu ne peux plus tondre avec la tondeuse, mange l’herbe ! » Scootaloo refusa en secouant vivement la tête. Mais sa professeur lui proposa un marché : elle tondait l’herbe avec sa bouche et elle repartirait avec de l’argent, et des bonnes notes. La Cutie Mark Crusader se dit que ça pouvait être intéressant, et commença donc à brouter le jardin.
Cheerilee s’était installée sur la terrasse, et regardait son élève s’abaisser au sol pour y avaler directement le gazon. La professeur ressentait une irrésistible excitation dans cette relation de domination. « Oh, oui ma belle, tu aimes ça, hein ? Tu aimes t’abaisser devant ta maîtresse, esclave ? » Soudain, un petit éclat apparu sur le flanc de la pégase. Elle se retourna, et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle vit, a la place de son flanc blanc, une mâchoire croquant de l’herbe a pleines dents. Scootaloo poussa un petit cri de joie. Elle avait enfin eu sa cutie mark ! Même si ce n’était pas exactement ce qu’elle attendait, ça suffirait ? Sans plus de manières, elle partit au grand galop vers la pâtisserie de Pinkie, où elle pourrait la montrer à AppleBloom. La maîtresse n’eut pas le temps de dire « Attends, je ne me suis pas finie ! » qu’elle était déjà partie.


Twillight venait d’envoyer un rapport a la Princesse, elle était donc tranquille pour la semaine. Elle décida de s’accorder une petite marche. Mais a peine sortie elle fut interrompue par Scootaloo qui, en filant à toute allure, lui était rentrée dedans. « Oh, Twillight, excuse-moi ! » Fit-elle en se redressant. Mais son esprit restait concentraité sur une seule chose. « J’ai eu ma Cutie Mark ! Tu veux voir, dis ? » La bibliothécaire, intrigué, regarda avec attention la mâchoire dévorant du gazon. Elle était assez dubitative. « Scoot’, suis-moi, j’ai un livre qui décrit les cutie marks et leurs significations, car la tienne n’est pax évidente.

La licorne attrapa un vieux grimoire et l’ouvrit. La pégase, d’abord impatiente à l’idée d’en savoir plus, finit par s’endormir au bout de seulement deux petites heures. Finalement, lorsque le vint le crépuscule, Twillight réveilla la pouliche, rougissante, le livre fermé a coté d’elle. « Scootaloo, j’ai cru comprendre que voulais dire ta Cutie Mark… Mais il faudrait d’abord tester, non ? » Elle acquiesça vivement. Alors la licorne entrouvrit les pattes arrières, et poussa la tête de son hôte a l’intérieur. Scootaloo avait compris la tâche sinistre qui l’attendait, désormais.


Spike donna un coup de pied dans un caillou, l’envoyant valser au loin, tandis qu’il marchait près de la rivière. Il contempla l’eau quelques secondes, puis sauta avec intention de ne pas refaire surface. Heureusement, un dragon-serpent de la rivière le recueilli. Il lui demanda : « Pourquoi donc voulais-tu te suicider ? » La dragonnet rétorqua que son ancienne maitresse l’avait chassé de sa demeure, car ayant trouvé une esclave plus doué que lui. Il ne comprenait pas !Il avait une langue de deux mètres cinquante, comment pouvait-il être battu ? La serpent des mers fut fort intéressé de savoir que son nouvel amant possédait une langue si longue, et ils s’embrassèrent.
Fin.