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| [Incomplet][Comédie][Slice of Life] Personnalités Multiples | |
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Auteur | Message |
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#Klenfer A la réponse
Date d'inscription : 28/09/2013 Age : 24 Localisation : En Aufigne. Les poneys y font un vin des plus raffinés. Et ils ont un accent.
| Sujet: [Incomplet][Comédie][Slice of Life] Personnalités Multiples Ven 14 Fév - 22:30 | |
| Avant de lire le premier chapitre, j'aimerais vous donner quelques informations concernant cette fic ! Tout d'abord, le terme de 'fanfiction' prend tout son sens, car je dédie cette histoire à un podcast que j'affectionne tout particulièrement, l'émission 'Salut Les Geeks'. Donc, si vous ne voulez pas vous retrouver complètement perdu ou si vous n'aimez pas les fics de ce genre, vous pouvez retourner à la page précédente, soit les topics. Enfin, je ne suis que très peu expérimenté avec les fics, donc allez-y mollo Sur ce, voici le premier chapitre d'une histoire que j'espère ne pas abandonner dans la première semaine de sa publication ! - Spoiler:
Tous, depuis des temps immémoriaux, connaissent la paix d'Equestria, domaine du beau, du vrai et du bien, dans lequel tout signe de maléfice est immédiatement exterminé par le bien. D'une armée de mutants, croisement entre des poneys, le pokémon Métamorph et des scarabés, à un seigneur du mal des ténèbres de l'enfer de la mort qui fait vivre à ses ennemis leurs pires cauchemars au lieu de les tuer sur le coup comme devraient le faire tous les vrais génies du mal, rien n'a eu raison de la nation propageant la paix et l'amour ...
On arrête tout, ça, c'est le scénario de base. Maintenant, enfourchons notre DeLorean et retournons au début. Non, pas ce début-là, la génération une était à vomir des arcs-en-ciel, ni au début de la supposé ligne de temps de la dyarchie sous Celestia, Luna et éventuellement Star Swirl, le vieux barbu au rôle douteux dans l'Histoire, mais bien le début de Friendship is Magic. Ou Les Amis, C'est Magique pour nos chers confrères puristes.
Ahem, ahem ... il y a fort longtemps, dans la contrée magique d'Equestria, deux soeurs maintenaient ensemble la paix, et créairent une harmonie certaine pour tout le pays. Pour cela, l'aînée usa de sa magie pour se faire lever la jour; la cadette usa de la sienne pour faire tomber la nuit. Ainsi, les deux soeurs, le yin et le yang, la mayo et le ketchup, maintenirent l'équilibre pour tous les poneys.
Fin.
... non, ça serait pas drôle. Au fil du temps, la cadette se sentit rejetée. Les poneys de toute la lande dansaient et chantaient toute la journée, mais à part les vilains petits poulains qui n'avaient pas fait leur devoir et priaient le Dieu en lequel personne ne croyait car Celestia et Luna étaient vénérées comme des déesses, personne ne daignait rester éveillé pendant la nuit. Ce qu'elle aurait compris comme étant strictement normal si elle n'avait pas séché les cours d'anatomie équestre, notamment sur l'utilité du sommeil. Bref, un jour, elle fit sa difficile et refusa de laisser le soleil se lever en maintenant sa lune bien au dans le ciel, telle un doigt glorieux adressé à sa soeur.
Mais on déconne pas avec Celestia, donc, en guise de punition, elle utilisa les pouvoirs à sa disposition ainsi qu'une minuscule aide de six artefacts magiques antiques mystérieux pour bannir l'incarnation du courroux de Luna, Nightmare Moon ... heu, la Jument Cauchemardesque, parce qu'on est fiers d'être français, sur la lune, pendant ... mille ... ah non, la transcription original de l'épisode un m'indique que Luna a été bannie pour une durée indéterminée. Lisez 'permanente'.
Et c'est depuis ce jour que Celestia, seul maître à bord, prit la responsabilité de conduire le jour et la nuit dans leur cycle long et ennuyeux.
Refermant le livre dont elle venait de lire et de comprendre les 600 pages en une demi-heure, Twilight Sparkle ( ... vous savez quoi, en fait j'ai rien dit, 'Nightmare Moon' va très bien ) appela son esclave-je-veux-dire-assistant-numéro-un Spike, et lui commanda d'écrire une lettre à la princesse.
La suite, vous la connaissez, donc on va directement passer à la case voyage à deux cent mètres d'altitude sur un carosse qui laisse à désirer au niveau de la sécurité. Alors que les deux gardes volaient furieusement vers la coin paumé qu'était Ponyville, l'un deux leva les yeux et ne put s'empêcher de remarquer ce qui ressemblait à un de ces marécages bourbeux, en suspens, vu sous LSD, en considérant le nombre de couleurs qui le formaient. "T'as vu ça, Chevalier ?" Dit-il à son camarade. "Ça coûterait rien d'y jeter un oeil, non ?"
"Y'en a qui ont essayé." Grogna Chevalier, gardant son regard vers l'horizon. "Ils ont eu des PROBLÈMES, Las Pegales. Maintenant tais-toi et vole, si on ramène ce tas de ferraille avant trois heures, on est promus, j'te rappelle."
Et c'est ainsi que Chevalier et Las Pegales décidèrent de ne pas voir pourquoi cette faille spatio-temporelle était là. Peu après leur passage, un étrange poney en sortit. Sa fourrure était verte clair, et sa crinière ainsi que sa queue vert foncé. Il portait des lunettes de soleil aux verres ronds, un chapeau rond et mou comme ceux qu'on vous faisait porter sous la pluie, couvert de mots plus étranges les uns que les autres, tels que 'Peace' ou 'Gros'.
Il avait autour de son cou un collier ou un gri-gri, fait de minuscules perles ou de noyaux de pêches, personne ne sait. De sa bouche pendait un morceau de papier calciné au bout. Sur son flanc l'on pouvait constater la présence d'un symbole mystérieux, un cercle remplit de quatre branches qui, en sémaphore, permettent de lire 'Nuclear Disarmament' ( merci Wikipédia ).
Il tomba à toute allure, sans trop donner l'impression de paniquer malgré le fait qu'il était conscient. Avant d'entrer en collision avec la meule de foin à l'arrière d'une caravane en direction d'un village proche, ces mots s'échapèrent de sa bouche : "J'crois bien qu'j'en ai trop pris ..."
Pendant ce temps-là, Twilight faisait le tour des préparatifs pour la Cérémonie de Célébration du Soleil, une traduction de moi-même. Alors qu'elle venait de tenter de passer le bonjour à un ressort rose sur caféine, un véhicule qu'elle avait reconnu comme étant une de ces roulottes qui amenaient diverses marchandise fit son apparition à l'entrée du village. Il était tiré par trois poneys sanglés par une jument, et pas au sens 4chanesque du terme. "Bien l'bonchour !" Dit-elle de son accent d'auvignat, parce que tout dans Ponyville est un calembour. "Che viens apporter le foin et le fin doux ! Fous chauriez pas où che troufe le ferger de la famille Apple ?"
"J'y vais." Répondit Twilight. "Suivez-moi, je vous montrerai le chemin."
Au bout de quelques minutes de marche, pour Twilight et les trois poneys fermement sanglés à la caravane, du moins, le verger de pommiers était en vue, ainsi qu'un attroupement de poneys de toutes tailles et de tout âges étrangement similaire. Twilight allait parler, mais fut interrompue rudement par un long "Yee-haw !" Du centre d'attention, une jument arborant fièrement un stetson marron.
"Finissons-en ..." chuchota Twilight dans un soupir. "Beau temps, n'est-ce pas ? Mon nom est Tw-"
"Bien l'bonjour dans c'cas, mad'moiselle ! Mon nom à moi, c'est Applejack ! On aime bien s'faire des amis, dans l'coin !" Coupa à nouveau la dénommée Applejack tout en faisant une poignée de ... sabot à en faire frémir Rocky à Twilight, qui s'en sortit tout de même en un seul morceau. "Donc, qu'est-ce qu'on peut faire pour vous ?"
Twilight se racla la gorge. "Eh bien ... je supervise la Cérémonie de Célébration du Soleil. Il me semble que vous vous chargez de la ... nourriture ?"
"Aussi sûr qu'deux et deux font trois !" Répondit Applejack avec enthousiasme. Elle sortit un triangle de nulle part et le fit tinter. "À la soupe, tout l'monde !" Hurla-elle à tous les poneys qui arrivaient déjà à l'entendre sans qu'elle ne crie. "Pendant qu'j'y suis, j'vais t'présenter la p'tite famille !"
Twilight allait répondre, quand le bruit du foin qui implose fit régner un silence de mort sur la foule. Toutes les têtes se tournèrent vers la caravane de la vignerone d'Auvirgne. L'une des meules de foins était à présent éparpillée tout autour, et tous purent voir le poney terrestre le plus étrange qu'ils n'eurent jamais vu. Ignorant la réaction de curiosité générale, il se tourna vers l'assemblée, et dit d'une voix dénuée d'énergie "Vous êtes en accord avec la nature, les mecs ... c'est cool ..."
Il allait descendre quand la conductrice de la roulotte lui lança "Attends un peu, clandechtin, t'as pas payé to pillet ! Ça te f'ra vingt pits !"
L'un des poneys sanglé intervint "Mais m'dame, on est pas des tranchports offichiels ! Pourquoi qu'on f'rait payer un pauvre type ?"
L'intéressée lui lança un regard exprimant très clairement qu'il aurait dû se taire, avant de pousser le poney terrestre à terre et de partir avec le reste de sa cargaison. "Pas cool, gros ..." Dit-il en se relevant. Les autres n'ayant pas encore compris ce qui venait de se passer, ils restèrent là, bouche bée. Certains semblaient baver. Face à cette molesse qui lui convenait bien, le poney marcha vers la table où étaient amassés les plats aux pommes. "Je peux ?" Demanda-il à personne en particulier, en soulevant une tarte aux pommes. Applejack répondit en acquiesceant lentement. Il en pris une part, puis croqua dedans. "J'aime bien votre calme, les mecs. C'est cool."
Après cet imprévu, Twilight se vit obligée à manger assez de mets aux pommes pour nourrir toute une famille, et repartit vers de nouvelles aventures, à la rencontre d'une dénommée Rainbow Dash, qui serait censée s'occuper d'éclaircire le ciel. Elle allait commenter sur la présence abondante de nuage, quand elle remarque que le poney terrestre du verger l'avait suivie, et le bout de papier dans sa bouche émettait un peu de fumée. "Et ... pourquoi es-tu encore là ?" Dit elle du plus poliment qu'elle put.
"Parce que ton pote allume mes pétards, gros ..." Répondit-il d'un air plus distrait qu'avant, tout en pointant une patte maladroite en direction de Spike. "Et vue qu'il te suit partout, faut bien qu'je reste près d'mon briquet, gros."
Sans essayer de défier ce raisonnement qui avait autant de sens que la théorie du multivers, Twilight leva les yeux au ciel, où elle constata à nouveau la présence de nombreux nuages. "Cette Rainbow Dash n'a pas l'air de faire son travail ..." murmura-elle. L'univers l'ayant entendue, il lui envoya un missile sous la forle d'un arc-en-ciel, qui la précipita droit dans la boue.
Se relevant, Twilight vit deux choses : celle qu'elle devina être Rainbow Dash, et le poney terrestre loufoque. "J'aime bien tes ch'veux, gros ..." Dit-il au pégase qui leva un sourcil avant de se retourner vers celle qu'elle venait de percuter.
Elle rit doucement. "Heu ... désolé ?" S'excusa-elle. "Attends, tu vas voir ..." Elle tourna autour de Twilight, créant une petite tornade qui s'éleva un temps avant de disparaître, laissant Twilight à la merci de la troisième loi du mouvement de Newton, avec une coiffure digne des plus grandes sex symbols ou de la mode du XVIe siècle. Rainbow éclata de rire avec Spike, tandis que le poney non identifié, satisfait de l'état de son bout de papier mâché, pris une direction au hasard et s'aventura dans la ville.
Il arriva devant un arbre, avec des fenêtres et une porte. Ne questionant pas la logique et rejetant ça sur un bad trip, il poussa la porte. Ce qu'il vit à l'intérieur le surpris. Pas à cause de la multitude de poneys qui s'empressaient de décorer l'intérieur d'un arbre, mais bien parce qu'il vit un poney assez familier se tenant devant un énorme gâteau.
Sa fourrure était beige, sa crinière et sa queue rousses. Ou blond vénitien, si vous préférez. C'était un poney terrestre, avec une casquette rouge mise à l'envers, et deux dents de lapin qu'on voyait à peine. "Hé, gros ..."
Il sursauta, avant d'observer son interlocuteur un instant et, de sa voix criarde, de hurler de joie, en voyant que son bon copain était aussi dans le pays merveilleux d'Equestria. Après l'instant émotionnel, il raconta comment il était arrivé. Qu'un instant, il était un fragment de l'imagination d'un certain individu, et qu'à un autre, il était dans sur un arbre, et attendait beaucoup de bruit de l'intérieur.
Pendant qu'il racontait son histoire, le cocktail d'adrénaline rose sur patte s'approcha d'eux. "Ha ! Vous deux ! Je vous ai jamais vus ici, mais je m'occupe déjà d'une fête surprise ... vue qu'on a pas le temps de se présenter car Twilight arrivera dans exactement quarante-six secondes, dites-moi vos noms !"
"J'suis le Hippie, gros." Répondit le poney terrestre vert qui venait de jeter un bout de papier étrange qui était dans sa bouche. "Et lui, c'est l'Gamin, gros. Enfin, c'est comme ça qu'le Patron l'appelle, gros."
"Dans ce cas, on va faire vite !" Déclara Pinkie Pie. "Bienvenue au Hippie ! Bienvenue au Gamin ! Bienvenue à Po-ny-ville ! Maintenant, éteignez les lumières !" Dit-elle au poney le plus près de l'interrupteur.
Tout se passa très vite. Dans une synchro parfaite, la porte s'ouvrit au moment ou les lumières s'étaient éteintent. Un choeur criant "SURPRISE !" Et une fête digne des plus indécentes boîtes de votre région, sans l'alcool.
Le lendemain matin, le Hippie et le Gamin, qui s'étaient couchés sur le canapé de la bibliothèque sans vraiment demander l'avis de Twilight, se réveillèrent au son de la panique générale. Il faisait nuit, une brume mauve se dirigeait vers la forêt, et six juments la poursuivaient. "Tu penses qu'on devrait les aider ?" Demanda le Gamin.
"Nan, gros, elles peuvent bien s'débrouiller, gros." Répondit le Hippie.
"Mais regarde ..." Dit le Gamin, en pointant une figure sombre derrière un arbre, guettant nos six protagonistes. Pour n'importe quel poney, ça aurait été un poney terrestre portant des lunettes de soleil. Pour n'importe quel être humain, ça aurait été un des Men in Blacks qui serait passé par une expérience assez louche. Mais pour le Hippie et le Gamin ...
"Elles sont foutues si on les aide pas, gros. Faut s'bouger."
Ainsi, nos deux héros partirent sauver l'innocent arrière-train de ces demoiselles du vicieux individu qu'ils avaient reconnu derrière un arbre : rien de moins que le Patron lui-même.
Edit du 15.02.2014 à 18:50:50 : Je viens de finir le chapitre deux. Le voici ! - Spoiler:
"On arrive quand ?" Demanda une voix évidemment dans les tréfonds du pré-pubère. Cela faisait presque deux heures que le Hippie et le Gamin erraient sans but dans cette forêt dense en pleine nuit.
"J'crois qu'on est perdus, gros." Répondit le Hippie d'une voix tranquille, sûrement dûe au bout de papier brûlant douteux coincé dans sa bouche. "Mais tant qu'on suit l'odeur d'la semence et du sang, ça veut dire qu'on est sur la bonne piste."
Soudain, le Gamin crut voir un mouvement du coin de l'oeil. "Dis, tu crois qu'il y a des dragons, ici ? On est des chevaux qui parlent, quoi ..." Demanda-il, en fixant un buisson suspect.
"C'est pas impossible, gros. Et vive la biodiversité !" Répondit le Hippie, ayant pris une pleine bouffée de son pétard. Cependant, le buisson mentionné ci-dessus fit tellement de bruit qu'il attira aussi son attention. "Il est tout p'tit, ton buisson, gros. J'vois mal quelque chose de plus gros qu'un ourson en sortir."
À ces mots, le Gamin se figea. "J'aime bien les oursons !" Déclara-il tout sourir, en s'approchant du buisson. "Bah t'es où, monsieur l'ourson ?" Demanda-il à la végétation en face de lui. Aussitôt qu'il en fut assez près, une bête de la taille d'un Américain en accord avec mes clichés d'ignorant en surgit. Une vraie erreur de la nature, avec une tête de lion, des ailes identiques à celle d'un OC tR0 d4Rk et une queue de scorpion.
"Je fais quoi ?" Dit le Gamin, en fixant la bave aux lèvres du manticore enragée. Mais, en se retournant, il s'aperçut que son partenaire était déjà bien loin.
"Tu fais comme moi, gros !" Lui cria-il de l'autre bout de la clairière dans laquelle ils étaient, même si je l'avais pas mentionnée avant.
Après avoir couru pendant ... mettons, un quart d'heure, ils s'aperçurent que le manticore ne les avait même pas poursuivis, et s'arrêtèrent devant un château, vieux et délabré. "J'ai pas envie de dormir dehors, on entre ?" Demanda le Gamin.
"Je sais pas, gros, c'est comme ça qu'ça commence dans tous les films d'horreur." Lui répondit la Hippie, ayant craché son pétard éteint depuis un moment.
"Je sais ..." Dit le Gamin, et ils entrèrent tous dans le manoir d'où l'âme du grand-oncle du facteur de la réincarnation du rêve d'un grand guerrier ninja peut sortir de n'importe où et vous hanter jusqu'à la fin de votre vie. Parce que sinon c'est pas drôle.
Ils arrivèrent, après un petit tour des lieux, à un grand hall bordé de vitraux, avec un trône au fond. À peine avaient-ils fait un pas, que le même brouillard mauve qui était à la sortie de la ville apparu devant eux, se changeant en une jument noire en armure et aux airs de prédateur.
"Insignifiants petits poneys, agenouillez-vous devant votre reine !" Commanda sa voix désincarnée, un éclair fracassant la forêt juste devant une vitre comme il se passe dans toutes les scènes de super-méchant.
Mais ils ne bougèrent pas. "Osez-vous vous dresser contre votre reine ? CONNAISSEZ VOUS LE CHÂTIMENT QUI VOUS EST RÉSERVÉ POUR CET AFFRONT ?!" Hurla-elle de sa voix royale de Canterlot, faisant presque s'envoler les couvre-chefs des deux poneys terrestres.
"L'interdiction des manifestations pacifiques ?" Demanda l'un.
"La censure du prochain Call Of ?" Demanda l'autre.
"SILENCE !" Cria l'alicorne ( car c'en était une ). "Je m'occuperai de votre cas plus tard, de plus importantes affaires m'attendent à l'entrée de ce château ..." Et elle disparu dans un nuage violet, pendant qu'un rire machiavélique résonnait dans toute la pièce.
"Tu crois vraiment qu'elle va censurer Call of Duty ?" Demanda le Gamin.
"Les armes c'est mal, gros." Répondit le Hippie.
"Pourtant t'as un objet tout à toi dans Team Fortress 2, l'enfumé ..." Dit une voix rauque de derrière le trône.
Le Gamin et le Hippie se dirigèrent vers la source de la voix. Sans surprise, ils virent un poney terrestre légèrement plus grand qu'eux, avec une fourrure grise, une queue et une crinière noire, des lunettes de soleil plus prononcées que celles du Hippie, et l'image d'une bande noire, marquée du mot 'CENSORED' sur le flanc. "J'espère que j'vous ai manqué, gamins." Dit le Patron d'un air mécontent.
"T'es pas en forme, gros." Déclara le Hippie. "T'as pas encore dis une insulte ou fait un jeu de mot dégueulasse. Comment ça s'fait ?"
"Et bien voyez vous, c'est très simple !" dit une voix solennelle semblant venir de partout à la fois. "Vous êtes actuellement dans un univers à part, dit de 'tout public'. Or, 'tout public' inclut les plus jeunes enfants, qui doivent rester purs devant leur écran de télévision. Ainsi, toute insulte proférée sera métamorphosée en nom d'oiseau. Et si le délinquant sexuel a pas encore fait de blague sur la taille de son paquebot, c'est parce qu'il n'en a pas encore eu l'occasion. Ne la lui donnez pas !"
"Ouais, en gros, c'est ça." Fit le patron. "Mais ça explique pas pourquoi on est là, alors crache le morceau, Einstein !"
"Oui, oui, ça vient !" Dit à nouveau le Professeur. "Donc, si vous êtes là, c'est tout d'abord parce que vous avez pris une place assez importante sur Internet pour pouvoir y voyager avec votre propre personnalité ! Ensuite, c'est parce que j'ai voulu tester une nouvelle version de DeLorean, plus développée, sous la forme d'un portail. D'ailleurs, j'y ai aussi envoyé la Fille et le Panda. Les auriez-vous vus ?"
Le silence parla pour eux, et le Professeur reprit "Il se peut qu'ils aient aterri ailleurs, auquel cas il vous faudra les retrouver ! Et si vous vous demandez, il faut attendre la fin du dessin animé qui compte trois saisons complètes et une en cours ! Sur ce, je vais aussi passer le portail !"
L'écho se tut. Ils attendirent une minute. Puis deux. Puis cinq. Et rien ne se passa. "On l'a perdu, gros." Dit le Hippie, faisant honneur à tous les Captain Obvious de cet univers.
Le Gamin allait dire quelque chose pour remplir son quota de présence et d'importance dans ce chapitre, quand une licorne violette et une alicorne en armure apparurent dans la salle du trône. "Surtout faites rien, les gars. J'ai un plan." Chuchota le Patron. Un bon oeil aurait vu un éclat de perversité derrière ses lunettes de soleil.
L'alicorne fit son discours de domination du monde, et la licorne fonça. MAIS C'ÉTAIT UNE FEINTE ! Et la voilà juste devant le trône, quelques pierres disposées devant elle. "Allez, marche !" Pria-elle. Mais trop tard, car l'alicorne super badass s'était téléportée juste devant elle, et avait usé de sa magie pour détruire les pierres qui semblaient si précieuses à ses yeux.
Reculant, la licorne vit ses amies enfoncer la porte, apportant leur soutien. C'est alors qu'elle se lança dans un monologue sur ses amis et les Éléments de l'Harmonie.
L'alicorne était certes stupide, mais dans un éclair d'ingéniosité, elle charga un puissant sortilège alors que la licorne parlait. Cette magie allait les oblitérer toutes les six. Remarquez l'utilisation de mots compliqués, m'oui.
Elle était presque prête à passer à l'action, quand elle entendit une voix juste derrière elle. "T'as un beau derrière, tu sais ..." Fit ce qui pouvait s'apparenter au pire cauchemar de n'importe quelle femelle de quelque espèce en pleine concentration. Oubliant tout des Éléments, elle fit volte-face, ou un 180° pour nos amis gameurs, et se trouva face à face avec un poney terrestre, tout ce qu'il y a de plus naturel ... hormis le rictus maléfique qui déformait son visage.
Il fit un bond en arrière, et, le temps que l'alicorne comprenne pourquoi, une tornade arc-en-ciel l'entourait déjà. "Hasta la vista ... baby." Dit le poney aux pensées ma foi fort malsaines, alors que l'incarnation du mal se traduisant par la nuit éternelle fut purifiée et bannie à jamais de ce monde.
Ne restait sur le trône que le corps, mais pas la carcasse, d'une alicorne plus petite, plus claire, et moins ... reptilienne. "T'as vachement assuré, gros." Dit le Hippie en applaudissant. "Où est-ce que t'as appris à gerer des problèmes comme ça ?"
Fier de lui-même, le Patron répondit "Eh bien vois-tu, gamin, l'autre jour, j'ai renconté une situation similaire dans un bar à-"
"Et qui seriez-vous ?" Fit une voix pure et sage, celle d'une alicorne blanche à la crinière arc-en-ciel qui flottait malgré l'absence de le vent. "J'ai observé vos actions. Bien que peu recommandables, vous êtes les héros du jour. Puis-je au moins connaître vos noms ?"
"J'ai envie de faire les présentations, madame. Je peux ?" Demanda timidement le Gamin, recevant un regard agacé du Patron, qui décida de ne rien dire en voyant que l'alicorne le fixait d'un air autoritaire.
"Tu as pour cela mon autorisation, jeune poney terrestre." Lui répondit l'alicorne.
"Alors moi je suis le Gamin, lui c'est le Hippie, et lui là, celui qui fait peur, c'est le Patron !"
"Quand à moi, je suis la Princesse Celestia." Dit l'alicorne. "Suite à votre geste, vous avez plus que mérité l'asile dans la ville la plus proche, appelée Ponyville. Et à propos de vos noms, pourquoi sont-ils si ... descriptifs ? Je verrai plutôt ça comme des surnoms."
"C'est mieux que de tous s'appeler Mathieu, m'dame." Répondit le Hippie. Satisfaite de cette réponse sans chercher plus loin, Celestia leur sourit, et tous - les Élément, Celestia, Luna, le Gamin, le Hippie et le Patron - retournèrent à Ponyville, où eu lieu une grande fête, identique à celle de la semaine d'avant, et de la semaine d'encore avant.
Ayant démontré une grande ignorance de l'Histoire d'Equestria, le Gamin, le Hippie et le Patron furent assignés à la bibliothèque. Ce soir-là, après s'être assurés que Twilight dormait, comprenez par là que le Patron l'a assomée personnellement alors qu'elle roupillait déjà, les trois discutèrent de leur sort. "Bon, le bigleux a dit qu'on devait attendre la fin du dessin animé. Je suppose donc qu'on va devoir vivre tous les épisodes. Gamin, tu connaîtrais pas ce monde remplit de poneys rose bonbons à m'en péter la rétine ?" Commença le Patron.
"Non, moi je regarde Pokémon et Yu-Gi-Oh." Répondit le Gamin. "D'ailleurs, ma peluche Pikachu me manque."
Ignorant sa tête toute triste, le Hippie intervint "Mais j'croyais qu't'aimais aussi Sailor Moon, gros." C'est alors que le Gamin, plus rouge que le drapeau chinois, enfonça sa tête sous un oreiller.
"Bon ! J'crois qu'on est au point." Conclut le Patron. "Je sais pas de quel genre d'épisodes ça va être, mais j'en toucherai deux mots à l'intello quand on rentrera."
Et c'est sur ces mots qu'ils s'endormirent au rez-de-chaussée de l'arbre bibliothèque, se préparant psychologiquement à coopérer avec un monde apparemment trop parfait pour leur caractère respectif.
Edit du 25.02.2014, à 21:00:03 : Chapitre trois enfin ! Je vous aurai fait attendre ... - Spoiler:
"On a un problème, gros." Dit le Hippie, se tenant comme ses camarades debout devant le lit de Twilight Sparkle. Heureusement pour eux, Spike dormait encore, et vue que seule une magie puissante pouvait le réveiller, ils ne risquaient rien. Pour l'instant.
"Pas ma faute si elle peut pas tenir un choc de rien du tout." Répondit le Patron. En effet, leur hôte ne s'était pas réveillée ce matin-là, et l'on présuma que ce fut à cause du bon coup de matraque que lui avait donné le Patron la veille.
"Mais il faut appeler l'ambulance ..." Fit le Gamin, en cherchant dans la pièce le téléphone qui n'existait pas. Il allait descendre pour sortir, mais le Patron l'en empêcha.
"Écoute, gamin, on est dans un monde coloré rempli de licornes magiques, donc a pas spécialement envie de s'attirer des ennuis, c'est compris ?" Il hocha la tête silencieusement et alla se mettre au coin. "Bonne initiative, gamin. Maintenant, on va trouver un livre sur les docteurs ... heu, les médocs ... ah, t'appelles ça comment, l'enfumé ?"
"La médecine, gros." Répondit le Hippie, occupé à rallumer son pétard grâce aux ronflements de Spike.
"Ouais, c'qu'il a dit ... venez en bas, vous deux, on va devoir lire ..."
Après quelques heures, le Gamin trouva un livre intitulé 'Remèdes Pour Tout, VRAIMENT Tout' et l'ouvrit. Enfin, il l'aurait ouvert, si le Patron ne lui avait pas arraché des pattes pour voir s'il y avait mention de pratiques physiques profitable. "Alors ... 'P' ... 'Pe' ..."
"T'es dangereux, gros." Dit le Hippie, en voyant que son compère cherchait désespérément un moyen de satisfaire ses viles envies. Maheureusement pour lui, il n'y avait rien de genre dans le livre, et il dut se rabattre sur le massage cardiaque.
"Attends, j'ai quelques flashback de l'Afrique du Sud, je pense que ça pas être si mal, finalement ..." Déclara le Patron avant de remonter à l'étage, tout sourire. Pendant ce temps-là, le Hippie et le Gamin réfléchirent un peu pour comprendre le sens de ces paroles, et l'auteur assura son public qu'il lui faudra attendre avant de signaler cette fic aux modos, rien de foncièrement dégoûtant n'aura lieu.
En effet, le Patron, d'un air grincheux, redescendit peu après, suivi par Twilight et Spike. On sut alors que Twilight s'était réveillée avec un énorme mal de crâne peu après leur départ. Bien évidemment, la source de ce mal ne fut jamais identifiée.
Après un petit-déjeuner pour le moins frugal, composé de fruits, de légumes et de fruits, Twilight lu les instructions de la Princesse "Au Gamin, au Patron et au Hippie, voici ce que vous ferez une fois en ville : visitez, trouvez de quoi gagner votre pain, et, éventuellement, construisez un logis pour ne pas être obligés de rester dans la bibliothèque."
Après le départ de Twilight et de Spike vers le verger des Apple, les trois restants décidèrent d'explorer chacun de leur côté, pour trouver un boulot, et, selon le Patron, "Les mettre en confiance pour frapper fort et dur."
"Bon," commença le Patron, "je sais pas ce que vous allez faire, mais moi, je vais voir si ils ont un poste qui m'permettront de défoncer des trucs. Tout en restant légal, bien sûr." Finit-il, en croisant ses doigts inexistants dans son dos avant de partir vers la forêt.
"Moi j'vais voir si ils vendent de l'herbe, gros." Déclara le Hippie en allant dans une direction prise au hasard. Ce qui laissa le Gamin seul devant la librairie.
Alors qu'il prit, comme le Hippie, une direction au hasard dans la ville, le Gamin arriva devant une grande boutique surplombé d'un carosse. Un CAROSSE. Ignorant cette vue complètement badass mine de rien, il entra, et remarqua immédiatement l'abondance de robes à l'intérieur.
Après avoir jeté un coup d'oeil sans voir la présence de poneys à l'intérieur, la porte se referma brutalement derrière lui. Il entendit une voix rauque derrière lui, de laquelle il ne put comprendre que "Horreur ..." répété plusieurs fois.
Il se tourna lentement, et en face de lui se tenait une licorne blanche qui fixait intensément sa casquette. Le panier de diamants qu'elle tenait en lévitation tomba violemment sur le sol. Le Gamin se serait précipité sur ce qui pourrait remplacer l'argent de poche qu'il n'avait jamais eu, si le regard que la licorne portait à son couvre-chef ne lui rappelait pas les trois quarts des films d'horreur qu'il n'avait pas le droit de regarder.
"Cette abomination ..." fit la licorne, tout en chargeant une énorme quantité de magie, "DOIT ÊTRE EXTERMINÉE."
Quelques instants plus tard, il se retrouva à courir partout à travers la boutique pour sauver sa vie. Ou son chapeau. Ou les deux. Toujours est-il que, même si, de dehors, on ne voyait rien de différent, l'intérieur était une vraie pagaille, à croire que Jean-Claude Van Damme y avait réalisé son premier film tragique, et, au bout d'une course effrénée, le Gamin arriva enfin à sortir en barricadant la porte derrière lui avec le carosse qui avait failli lui tomber droit dessus.
Tous les poneys dans la rue se tournèrent vers lui. Au bout d'un moment, il affirma "J'ai rien fait, j'vous jure !" Évidemment, ça aurait été beaucoup plus crédible si la boutique ne s'était pas effondrée juste derrière lui. "... ou juste un tout petit peu, alors."
Pendant ce temps-là, le Hippie, en quête de substances illégales dans la plupart des pays sur Terre, tomba sur un restaurant qui se voulait anglais. Ou 'sanglais', comme le disait l'affiche. Arrivé, il remarqua que la pluie commença à tomber inexplicablement partout autour de lui, sauf sur la table de la libraire et de son briquet sur pattes.
Il alla vers eux pour rester au sec, mais aussitôt qu'il y fut, la pluie se mit à tomber sur leur table aussi. "J'ai bien fait l'tri sélectif, hier. Pas cool, gros !" Cria-il en pointant les nuages de pluie au-dessus de lui. Regardant à nouveau la table, il vit que la nourriture était trempée, mais que Twilight et Spike n'étaient plus à leur table.
Plus personne n'était à sa table, à vrai dire : ils étaient tous partis sans raison apparente en laissant leur plat sur la table. Alors le Hippie leva à nouveau les yeux aux ciel. "On est quittes, gros." Dit-il avant de manger les légumes pourrissant lentement à la pluie.
Le Patron, lui, revenait d'une balade dans la forêt, durant laquelle il trouva un bon souvenir qui avait dû être ammené avec lui, qu'il mit dans sa veste noire. Il avait aussi trouvé un boulot, auprès d'une zèbre dans les profondeurs de la forêt. Tout ce qu'il devait faire, c'était passer régulièrement pour lui dire quand les marchés étaient ouverts.
En arrivant à Ponyville après sa longue promenade, il remarqua tout d'abord que tous les poneys semblaient chercher désespérément quelque chose. Il interrogea une poney après poney, sans jamais obtenir quelque chose de plus cohérent que "Où est-elle ?!", "Le ticket !" ou "Mais je te JURE qu'ils existent, Bon-Bon !" Perdant patience, il s'approcha d'un poney au hasard, avec un sablier comme Cutie Mark, et lui braqua son beau souvenir contre la tempe.
"Écoute-moi bien, mon mignon ..." commença-il, tenant inexplicablement un revolver avec une de ses pattes, "Tu vas m'dire c'qu'il se passe ou j'te fume. Compris ?"
La réaction ne fut pas celle attendue. Il pensait recevoir un air de terreur ou d'incompréhension face à ce boomerang miniature difforme en métal qu'il tenait. Au lieu de ça, le poney regarda curieusement ce qui pourrait s'avérer être son fatal décès. "Ils ont déjà ça, par ici ? Intrigant ..." commença-il. Voyant le sourcil levé du Patron, il se ressaisit. "Oh, oui, pardon, ce qu'il se passe ... une certaine jument aurait reçu des tickets pour un grand évènement ... deux, deux tickets. Maintenant, tout le monde se bat pour qu'elle leur donne le deuxième ticket. Amusant, non ?"
Après avoir un peu inspecté le poney en face de lui et décidé qu'il était réglo, le Patron rangea son flingue. "Okay ... quelle jument ?"
"Oh, j'ai oublié ..." dit le poney. "Une certaine mademoiselle ... Twa- non, Twilight Pringles."
"Sparkle. Compris." Répondit le Patron. Avec un peu de chance, le Gamin et le Hippie seraient encore en train de chercher ce fichu ticket. Avec un peu plus de chance, Twilight aurait opté pour se cacher là où personne ne la chercherait. Et avec encore plus de chance, le petit dragon serait aussi en train de chercher le ticket, ce qui voudrait dire que la licorne serait seule chez elle. Et qui dit femme seule chez elle, dit-
Le cour de sa pensée s'arrêta lorsqu'il se prit la porte de la librairie en pleine face, faute de ne pas avoir regardé où il allait. Vérifiant d'abord qu'il n'y avait pas de casse, il ouvrit lentement la porte, pour y trouver Twilight, ainsi que ses cinq amies. "Damned !" Murmura-il, avant de se faire discret dans un coin de la pièce.
Après un discours long et ennuyeux sur l'importance de partager, tout ça, les cinq jument partirent, et Spike et Twilight allèrent se coucher à l'étage. N'ayant pas vu le Hippie ou le Gamin entrer, le Patron supposa qu'ils avaient décidé de passer la nuit ailleurs.
Ce qui voulait dire que ...
Montant lentement les escaliers, aussi silencieux que son expérience le lui permettait, ce qui était déjà pas mal, il ne fit aucun bruit en montant les marches. Arrivant à la chambre de Twilight, il tourna lentement la poignée. Après quelques minutes, il poussa la porte moins vite que la petite aiguille d'une montre, et se faufila à l'intérieur.
Il se voyait déjà commettre son horrible méfait. Il avait une arme, il pouvait facilement s'échapper à n'importe quel moment et se réfugier chez la zèbre. Rien donc ne l'empêchait de faire ce qu'il voulait faire, les droits de la femme ne s'appliquant pas à cette contrée. Il venait de fermer la porte aussi lentement qu'il l'avait ouverte, quand soudain ...
Un éternuement. Trop grave pour appartenir à Twilight. Tournant lentement la tête, il vit, dans un même lit, le Hippie entouré de mouchoirs et de sacs en papier remplis de son déjeuner, et le Gamin, plâtré des pattes à la tête.
"... bon, au moins, ça fera de bons moyens de les raquetter." Chuchota-il avant de se coucher sur la paillasse, déçu de ne pas avoir pu accomplir ses sombres et malsains desseins.
Il faisait nuit noire sur Ponyville, et le même vortex que Chevalier et Las Pegales décidèrent d'ignorer apparu dans la librairie, matérialisant un poney des plus extravagants. Sa fourrure était blanche, penchant vers le rose. Sa crinière et sa queue étaient noires. Il portait des lunettes rectangulaires bien trop grandes pour lui et un noeud papillon à la taille desdites lunettes. "Fascinant ..." dit-il avant de faire le tour de la bibliothèque.
Edit du 28.02.2014, 22:01:05 : Chapitre quatre déjà. C'est merveileux, on est tous contents, youpi. - Spoiler:
"C'est grasse mat', gros." Dit le Hippie, presque rétablit d'un rhume, d'une intoxication alimentaire et d'une intoxication tout court. Dans le même style, le Gamin n'était plus dans le plâtre, alors qu'il venait d'essuyer le courroux de la fashionita propriétaire de feu la Boutique au Carosse. Le Patron, qui avait dormi sur la moquette, ne l'écoutait pas, et insistait pour sortir et trouver une ruelle somber près de laquelle beaucoup de juments passent quotidiennement. Heureusement, l'apparition d'un poney familier dans la librairie le retint.
"Bonjour chers collègues !" Dit le poney terrestre, qui était entouré d'un fort de livres à en faire pâlir ceux que Twilight construit lorsqu'elle rencontre des problèmes. "Votre bon Professeur est enfin là ! Quelle chance, j'aurais pu arriver dans un endroit complètement différent !"
"On a une différente vision de la chance, dans c'cas." Répondit le Patron. "T'as dis qu'elle avait combien d'épisodes, cette série, déjà ?"
"Et bien vois-tu, c'est très simple !" Rétorqua le Professeur. "Lors de la formation de la Terre, des extra-terrestres venus d'Andromède ont apporté la wasabi à la Pangée. Ce nouveau met, complètement opposé à ceux des cow-boys robots de l'époque, causa-"
"Tu divagues, gros." Fit le Hippie en regardant par la fenêtre. "Regardez, y'a la fermière en accord avec la nature qui frappe des arbres."
"Oui, bon ça va !" Répondit le Professeur. "Bref ... à vrai dire, la série se prolonge encore aujourd'hui, donc il faudra attendre. En attendant, vous pouvez me faire faire le tour de la ville, ça a l'air charmant, par ici !"
On décréta alors que le Gamin devait montrer tous les recoins de Ponyville au Professeur, sans rien omettre, sans quoi on lui coudrait un slip qu'on lui mettrait de force pour l'accrocher à un lampadaire. Bien évidemment, il objecta, mais un revolver braqué entre les deux yeux vaut tous les argument du monde. Ainsi, il partit en pleurant, n'essayant même pas d'avoir l'air intéressé par les explications du Professeur sur le fonctionnement de cet univers.
"Faudra quand même surveiller tes pulsions, gros." Fit remarquer le Hippie au Patron.
"T'inquiète pas, j'ai été doux et galants qu'une seule fois cette année, et ça risque pas d'se reproduire. T'entendras parler d'moi, l'enfumé. En attendant, va chercher de quoi voir des éléphants roses dans les buissons." Lui répondit le Patron avant de sortir, déjà à la recherche d'un coin discret duquelle on n'entendrait pas les cris d'une jeune demoiselle en détresse.
"Et ici c'est la boutique de la licorne méchante qui m'a fait très bobo." Conclut le Gamin, en pointant quatre piquets reliés par des rubans entourés de ruines en voie de reconstruction. Voyant le Professeur s'approcher de la machine à couture et de la licorne infernale, seules rescapées de l'effondrement de toute la boutique, le Gamin le retint. "Mais je suis sérieux, elle est très très méchante."
"Tu te fais des histoires, mon petit !" Répondit le Professeur. Arrivé devant la pile de robes à côté de la machine à couture, il hésita un moment. Jetant un oeil à la licorne qui travaillait sans même le remarquer, il vit trois choses : ses cernes, très prononcées, ses dents, serrées d'une manière qui avait l'air très douloureuse, et les pupilles de ses yeux, qui arrivaient à peine à la taille d'un pois chiche. Voulant montrer le bon exemple au Gamin, il lui adressa tout de même la parole. "Bonjour mademoiselle ! C'est bien beau ce que vous faites, hum, là. Combien, pour un noeud papillon ?"
Elle leva la tête d'un coup, arrêtant son travail, souriant comme un maniaque. "B-BiEnVeNuE dAnS mA bOuTiQuE ..." commença-elle d'une voix qui s'apparenterai au hit parade des succubes. "pOuR uN nOeUd PaPiLlOn ? D-DiX bItS, sAnS-"
Elle s'arrêta net, posant ses yeux grands ouverts sur le Gamin, qui fit un pas en arrière, un air de terreur sur le visage. "TOI." Hurla-elle d'une voix désincarnées de mille monstruosités en même temps. Sa corne brilla de multiple façons différentes, tantôt vert en forme de losange, tantôt orange en forme de cercle.
Tel un signal d'alarme, cela suffit au Gamin et au Professeur pour se résumer la situation. La licorne oublia complètement son travail et un cercle étrange se forma autour d'elle. Peu après, des milliers d'orbes de lumière en surgirent et foncèrent toutes vers le Gamin. Dans ses cris de rage, on jura entendre que la licorne dit "Spellcard : Destruction de Tout et de Rien".
Pendant que la moitié de la ville observait la fuite de deux poneys terrestres de loin, l'autre moitié était à l'hôpital suite à une intoxication alimentaire. Le Hippie, suivant l'exemple de son briquet qui avait pris une dizaine de ces cupcakes démoniaques, se retrouva vite au lit, comme ses prédécesseurs. "T'as l'estomac solide, gros." Dit-il à Spike qui s'occupait de rallumer son pétard tous les quarts d'heure. "Dis, t'aurais pas vu mon pote, celui qui est habillé en noir, gros ?"
Enfin, le Patron, qui avait passé plus d'une heure dans une allée noire près de la boulangerie-patisserie-machine-à-sucreries locale, décida enfin qu'aucune jument n'allait passer par là, et pris la direction du verger des Apples. À en croire ses vagues souvenirs du matin, il y avait une bonne raison d'y aller.
Sur le chemin, il vit beaucoup de poneys trotter partout autour de lui, joyeusement, remplis d'insouciance et d'allégresse. Étant de mauvaise humeur, l'univers s'étant retourné contre lui pour éloigner toute femelle de son entourage, il décida de jouer les rabats-joie, sortant son six-coups et tirant dans une vitre sans raison apparente. Ladite vitre se brisa et toutes les têtes se tournèrent vers les éclats volant, le canon fumant et le poney terrestre souriant comme un enfant à qui on aurait donné une sucette.
Les réactions furent celles auxquelles le Patron s'attendait : cris, fuite, chaos. Admirant la foule affolée, il attrapa un jeune poulain à la volée. "Salut, toi ..." lui dit-il de la voix d'un vieil homme possédant un van et des sucreries. Le poulain voulut s'enfuir, mais le Patron le tenait fermement du champ magnétique naturel que possèdent tous les poneys. "Écoute-moi bien, gamin, tu vas m'dire où s'trouve le verger plein d'pommes, et en vitesse, sinon-"
"C'est par là, m'sieur !" Hurla le petit en pleurant. Le Patron regarda la direction qu'il pointait de sa pa- ahem, JAMBE. En effet, on pouvait distinguer au loin des arbres s'agitant, comme frappés d'une force de moins en moins importante.
"C'est bien, gamin, on a b'soin d'gens comme toi, dans l'armée. Ton nom ?"
"P-pip !" Fit le poulain avant de détaler en direction de sa maison.
Marchant droit devant, le Patron arriva à un verger rempli intégralement de pommiers. Il se dirigea vers la direction d'où les coups de sabot sur l'écorce devenaient de moins en moins énergiques. Il arriva devant une jument, poney terrestre, les cernes aux yeux, donnant des coups de pat- DE JAMBES dans l'air, à côté d'un arbre. Elle ne semblait pas le remarquer, ce qui lui convint parfaitement, le rictus des actes fort désapprouvés par la société se dessinant sur son visage. "Viens par là, ma grande ..."
Pendant ce temps-là, le Professeur et le Gamin continuaient de courir, et, ayant fait le tour du village, ils arrivèrent, comme par hasard, au verger des Apples. "Mais au fait, heu, jeune associé, pourquoi est-ce que je cours, si c'est après toi qu'elle en a ?" Demanda le Professeur, évitant de justesse une boule d'énergie parmi tant d'autres, s'arrêtant net. Satisfait de voir que la licorne se concentrait uniquement sur le Gamin, qui hurlait comme une fillette, il décida de se reposer à l'ombre d'un pommier.
L'herbe étant fraîche, la brise était douce, et un cri féminin, quoique plein d'un accent, retentit à travers tout le verger. "Étrange." Pensa le Professeur. "La dernière fois que j'ai entendu ce genre de cri, c'était quand ..."
Il y a quelques mois de cela, le Professeur cherchait un nouveau travail depuis que Mathieu l'avait viré. Ayant raté ses tests pour devenir scientifique, cuisinier ou croque-mort, il dut se rabattre sur nettoyer les ordures de sa propre cave à vin. Alors qu'il balayait une à une toutes les bouteilles de la consommation personnelle du Patron, il entendit un bruit distant du fond de la cave, qui s'évanouit rapidement. Des ombres sortit plus tard le Patron, couvert, entre autre, de sang. "Va m'nettoyer c'placard, le bigleux." Lui dit-il. "Ça risque de sentir fort pendant un moment."
De retour au moment présent, le Professeur prit un moment avant de se redresser d'un coup. "N'ayez crainte, mademoiselle !" Cria-il au vent. "Ou ... plutôt ... si, ayez peur, vous auriez tout à fait raison." Et il se hâta en direction des cris. Après avoir couru assez longtemps pour être essoufflé, il arriva à la scène du crime. Ce qu'il y vit était affreux. La majorité de la ligne de temps de tout le dessin animé pourrait en avoir été perturbée, ce sont de ces choses qui auront forcément des répercussions !
Puis, décidant qu'il réagissait peut-être trop émotionnellement, il alla aider la triste victime à se relever. "Malheureusement, il n'y a pas d'assurance, ici, donc pour ce qui est des coups et blessures, hum ... il y a un hôpital, pas trop loin d'ici."
"Tu sais quoi, l'bigleux ?" Lui répondit le poney terrestre, occupé à réarranger son museau qui avait pris un bon coup de sabots. "Aujourd'hui, j'ai appris une bonne leçon. Les apparences sont parfois trompeuses. Ouch."
Pendant ce temps-là, Applejack, qui, dans un moment d'adrénaline, avait délivré le high kick le plus glorieux de sa carrière, tomba de fatigue. Alors que le Professeur partait avec le Patron pour faire le faire soigner, littéralement comme figurativement, Twilight arriva devant Applejack pour lui proposer une dernière fois son aide.
Plus tard, à l'hôpital de Ponyville, le personnel, bénévole pour la plupart, était débordé. Le Professeur veillait sur le Hippie et le Patron à la fois, leur racontant, pour les aider à s'endormir, l'histoire des bouteilles en aluminium interdites par les nazis en 1942 car elles auraient chuchoté aux martiens de Vénus qu'Hitler couchait secrètement avec un poste de radio. Arrivé au terme de son conte, son audience s'étant endormie au passage sur la façon dont Zgjxnr le martien reçu le message des bouteilles par l'intermédiaire d'une patate de l'espace, il prit un moment pour réfléchir. "Il me semble qu'on a quand oublié, hum, quelqu'un ...
En guise de réponse, il vit le Gamin, couvert de bleus, tomber du plafond. "Au ... sec-" essaya-il de dire, mais la licorne, propriétaire des trente mètre au carré plats qui furent sa boutique, atterrit gracieusement au-dessus de lui.
Le Patron, qui ne dormait que d'un oeil, murmura discrètement "Vas-y, cochonne ..." pendant que le Professeur calcula la vitesse à laquelle un cerveau équestre se liquéfierait au contact d'une énorme quantité de magie. Alors, la licorne leva une de ses patt- JAM-BES avant en l'air, et dans un drame exagéré ... l'abattit violemment sur le visage du Gamin.
"Goujat !" Cracha-elle avant de sortir la tête haute.
"Finalement, tu t'en sors pas si mal gamin ... en voyant son regard, j'était sûr qu'elle allait te-" le Patron fut interrompu par le bruit facilement reconnaissable d'un arrêt cardiaque dans chaque dessin animé digne de ce nom : le son d'un tuyau mou qui craque.
"Me ... dic ..." dit le Gamin avant de sombrer dans les profondeurs pleines de fillers et de flashbacks de l'inconscients.
Le Professeur alla vite chercher de l'aide auprès d'une des infirmières, qui était occupée à remplir formulaire après fomulaire. Et, loin de là, à l'abri des regards, suite à ces événements peu ordinaires, dans un des jardins royaux de Canterlot, une fissure se forma dans l'une des statues exposées.
Edit du 03/03/14, à 14:26 : Chapitre cinq, déjà là ! - Spoiler:
C'était là un beau matin comme un autre dans Ponyville. Les oiseaux chantaient, le soleil brillait, et il y avait un embouteillage plus monstrueux que devant la Fnac le jour des soldes à l'entrée de l'hôpital. Le Patron, le Hippie et le Gamin allaient forcer le passage, mais le Professeur suggéra une attente prolongée jusqu'à ce que tous les poneys soient sortis. Alors qu'ils se reposaient dans la salle d'attente, car le séjour dans une chambre devenait payant à partir de 24 heures, deux invitées innatendue se pointèrent dans l'hôpital.
L'une était un poney terrestre rose avec une crinière et une queue qui étaient évidemment passées dans un mixeur. L'autre était un pégase qui se serait teinte la crinière selon tout sens logique. Devant la confusion des squatteurs, elles s'approchèrent toutes deux du Professeur, un grand sourire sur leur visage. "Que puis-je pour vous, hum, mesdemoiselles ?" Demanda-il.
"La phrase suivante est vraie." Dit l'une.
"La phrase précédente est fausse." Répondit l'autre.
Le Professeur réfléchit un moment, puis ses pupilles devinrent minuscules. Il cessa de cligner des yeux, la bouche entrouverte. Puis, sans dire un mot, il alla dans un coin de la pièce, et se recroquevilla en position foetale, se balançant d'avant en arrière tout en balbutiant des choses incompréhensibles. Les deux juments firent un brohoof, puis repartirent. "C'était quoi, ça ?" Demanda le Patron au Hippie.
"Elles font des farces à tout le monde, aujourd'hui, gros." Lui répondit-il. "D'ailleurs, j'y suis passé aussi."
"T'as pas l'air traumatisé."
"Elles ont remplacé mon herbe par du blé, gros."
Le Patron le regarda, réfléchit, pensa à divers moyens de droguer un poney, puis leva un sourcil confus. "Alors pourquoi tu fûmes encore ton pétard ?"
"Parce que ça reste de la bonne, gros."
Les poneys étant tous sortis de l'hôpital, le Patron, le Hippie et le Gamin sortirent à leur tour, laissant le Professeur aux soins du service psychiatrique. "Vous croyez qu'elles vont aussi me faire des trucs méchants ?" Demanda le Gamin.
"T'inquiète pas gros. Il t'arrivera rien tant qu'tu restes sur tes gardes, que t'as beaucoup d'chance, qu'tu t'enfermes dans une cave noire et qu'tu la fermes à triples tour avec cinq serrures différentes." Répondit le Hippie, recevant un regard vide du Gamin. "J'ai essayé, gros."
Après que le Patron ait décidé d'amener le Hippie avec lui pour s'en servir comme d'un bouclier humain au cas où les deux juments essaieraient de lui faire quoi que ce soit, auquel cas se serait lui qui finirait par leur faire quelque chose de toute façon, le Gamin se retrouva seul dans Ponyville. "Bon ... alors, il a dit qu'il faut rester sur gardes ... avoir de la ... heu ..."
Alors qu'il méditait aussi durement que le lui permettait sa cervelle de piaf, il entendit le bruit d'un objet tombant derrière lui. Se retournant, il vit une chose qui le laissa sans voix. La jacquette aux contours verts, le logo en haut, et l'image sombre d'un homme tenant un fusil à pompe ...
"Call Of ..." Murmura-il, ses yeux grands et ovales se remplissant peu à peu d'étincelles. Oubliant les avertissements du Hippie, il sauta dessus, sans même réfléchir à la façon dont il allait y jouer sans console ni poste de télévision. Mais, au moment où il allait atterrir, le boîtier recula d'un mètre. Trop pris par sa vision tunnel pour remarquer le bout de ficelle sur la jacquette, il refit un bond, et elle recula à nouveau.
Il sauta encore et encore, jusqu'à ce que le boîtier arrive dans un cercle en corde suspect. Il prit un moment pour réfléchir. Cette corde ne pouvait pas être là par hasard. Le noeud qui la raccrochait à l'arbre au-dessus était trop bien fait pour être naturel. Il se méfia encore quelques secondes avant de se rappeler du plus important. "CALL OF !" Cria-il de la voix de fillette dont il avait le secret, avant de faire un dernier bond vers la jacquette. Au moment où il toucha terre, le cercle de corde se referma sur une de ses jambes et le tira vers le haut, où il se retrouva pendu à l'envers.
Il vit les deux juments sortir d'un buisson, explosant de rires. "Comment tu savais qu'il allait se faire rouler par un bout de plastique ?" Demanda la pégase entre deux gloussements.
"L'intuition !" Répondit le poney terrestre avant de repartir dans son fou rire. Puis, elle se tourna vers le Gamin, qui venait de rejeter la moitié de son déjeûner auprès de son arbre. "On reviendra te rechercher cet après-midi !" Lui dit-elle. "En attendant, cupcake !"
Et ainsi le Gamin dût survivre plusieurs heures avec pour seule nourriture le cupcake coincé dans sa bouche.
Pendant ce temps-là, le Patron, convaincu que rien ne lui arriverait, laissa le Hippie faire ce qu'il voulait, et décida de chercher une nouvelle technique d'approche. Il avait désormais appris deux choses : personnes ne passe près des ruelles sombres, et un poney fatigué n'est pas un poney sans défense. Il décida donc de rendre service à une ou deux femelles pour les mettre en confiance. Alors qu'il cogitait sur qui aurait besoin d'aide, il vit une singulière créature sur la place du marché.
Visage d'aigle corps de lion à plumes, ailes ... "M'ouais, bon, un griffon, quoi !" S'exclama-il. En regardant de plus près, il remarqua les yeux anormalement grands du griffon en question, et en conclut que c'était une femelle. Il continua de regarder le paysage à la recherche d'une jeune demoiselle en détresse, jusqu'à ce qu'il entende un cri assez faible venant d'un des stands du marché. Regardant ce dont il était question, il vit le griffon de tout à l'heure, l'air fière, tenant une pomme avec sa ... queue.
Sauf qu'elle n'était pas la propriétaire du stand de pommes. Le Patron marqua une pause. Vue que les quatre cinquièmes de la population de Ponyville étaient des femelles, il avait quatre chances sur cinq de rendre service à une jeune ponette innocente. "Plus innocente pour très longtemps ..." ricana-il. Il saisit son revolver et tira sur le bec du griffon. La vibration de la balle vibra dans tout son corps, et elle lâcha prise, la pomme retombant droit dans son stand. Elle regarda le simple poney qui avait osé lui faire ça avec mépris, avant de remarquer deux choses. De un, son bec lui faisait encore atrocement mal, malgré la petite taille du caillou qu'elle avait reçu. De deux, son bec était parfaitement troué d'un côté à l'autre. Faisant confiance à ses réflexes de prédateur, elle s'envola aussi vite qu'elle le put en directoin de l'hôpital de Ponyville, qui était déjà débordé.
Le Patron, satisfait, rechargea son arme avec les munitions de rechange qu'il portait toujours sur lui, et alla voir la propriétaire du stand. En effet, il s'agissait bien d'une femelle. Maheureusement, il fut pris dans une étreinte couplée d'un syndrome de Parkinson évident. "Mon héros !" Fit une vieille jument terrestre. Puis, elle le regarda un moment, et fit une tête sérieuse, mettant bien ses rides en valeur. "Mais c'est qu't'es blanc comme un linge, mon grand ! Tu viendras au verger, on va t'donner des bonnes pommes, ça va t'faire reprendre des couleurs. Allez, va !"
Après cet énorme doigt que l'univers lui avait fait, le Patron, dégoûté de faire quoi que ce soit en ce jour funeste alla s'assoir sur un banc. C'est là qu'il découvrit que la position assise à laquelle il était habitué était effroyablement douloureuse sous sa forme équestre. Mais, boudant, il s'en foutait pas mal. À côté de lui, une licorne à la fourrure couleur menthe, dans la fleur de l'âge, qui était assise de la même façon que lui, lui adressa la parole. "Je savais bien que j'étais pas la seule à faire ça ! C'est quoi ton nom ?"
"La ferme."
Le Hippie, quant à lui, entendu dire qu'une fête allait avoir lieu cinq minutes après qu'il en fut avertit, dans la patisserie locale. N'ayant rien d'autre à faire, il décida d'y aller. La fête était organisée par le même poney terrestre qui avait remplacé son herbe habituelle par du blé. Apparemment, elle était en l'honneur d'une certaine 'Gilda'. Ayant rarement entendu un prénom normal dans cette ville, il décida de la rencontrer. Entrant, il vit un griffon, avec un énorme bandage sur le bec, les yeux bandés, essayant de mettre une queue de poney factice sur un dessin de poney sur le mur.
Il regarda son pétard, puis la scène qui se jouait devant lui. Puis de nouveau son pétard. "Roh, le bad trip ... faudrait que j'fûme du blé plus souvent, tiens." Dit-il à personne en particulier, prenant un verre au hasard.
Au bout de quelques instants, le griffon craqua, laissant éclata sa voix de cochon qu'on égorge à travers toute la pièce, se mettant à crier sur tous les poneys dans la salle. "La violence résoud rien, gros." Lui dit le Hippie, qui se fit jeter par la fenêtre du deuxième étage quelques secondes après. Il atterrit dans un buisson de ronces, qu'un poney terrestre arrosait. Il mit quelques épines dans son pétard. "C'est pas mal non plus, ça ..." Dit-il en regardant le jardinier.
Pendant ce temps-là, ledit jardinier regarda ce poney terrestre étrangement vêtu qui faisait brûler des ronces dans un bout de papier. "C'est la chose la plus bizarre que j'aie pu voir depuis que j'me suis mis à arroser des ronces, tiens !" S'exclama-il.
Plus tard ce jour-là, à l'accueil de l'hôpital de Ponyville, on eu beaucoup de patients ce jour-ci. Une griffonne qui s'était perforé le bec, un poney terrestre qui faisait une crise existentielle, un autre déprimé, un troisième qui se serait foulé la cheville de façon très brutale, et un dernier, couvert d'égratinures, qui mâchouillait un bout de papier calciné en bavant, riant bêtement de temps à autre.
"Lifraichon de fin !" Dit un pégase tout en déposant le contenu de son sac à dos sur le comptoir de l'hôpital. "Les meilleurs t'Aufirgne ! Au nom de matame Redheart. Ch'est fous ?"
"Oui. Oui, oui." Répondit une infirmière, avachie sur le comptoir, une bouteille vide à la main. "Pour ma consommation personnelle."
"Si ch'peux m'permettre, c'est un peu peaucoup ce que fous pufez." Fit le pégase. "Ch'est pas pon pour la chanté, cha, pas pon tu tout. Pourquoi fous en conchommez autant ?"
"Pour oublier." Lui répondit Redheart, relevant la tête, montrant ses cernes bien profondes. "Pour oublier."
Bon ! J'ai atteint la limite de mots pour ce post, apparemment ... suite en page 2.
Dernière édition par Klenfer le Jeu 6 Mar - 11:15, édité 13 fois |
| | | #Akela Petit nouveau
Date d'inscription : 13/07/2013 Age : 32
| Sujet: Re: [Incomplet][Comédie][Slice of Life] Personnalités Multiples Sam 15 Fév - 17:33 | |
| J'aime bien - Spoiler:
Les personnalités sont doucement introduites et j'imagine bien le Hippie vivre là-bas, même si je trouve que tu as eu la main un peu lourde avec les "gros". Le style de la narration diffère de celle du Présentateur, mais c'est normal, et la chute avec le Patron en mode stalker lui va parfaitement. Et c'est le Professeur qui les a tous amené dans Equestria ?
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| | | #Klenfer A la réponse
Date d'inscription : 28/09/2013 Age : 24 Localisation : En Aufigne. Les poneys y font un vin des plus raffinés. Et ils ont un accent.
| Sujet: Re: [Incomplet][Comédie][Slice of Life] Personnalités Multiples Sam 15 Fév - 18:17 | |
| Je vais essayer de limiter le 'gros' Et pour ce qui est de leur présence dans Equestria ... j'y travaille |
| | | #triton25 The Pinkie Joker
Date d'inscription : 02/10/2013 Age : 27 Localisation : Au plus profond du trou du cul du Web intersidéral
| Sujet: Re: [Incomplet][Comédie][Slice of Life] Personnalités Multiples Sam 15 Fév - 20:57 | |
| J'aime beaucoup, la narration est originale, et la suite promet d'être intéressante ! En plus, j'aime beaucoup SLG, donc c'est encore mieux. D'ailleurs, ya aussi le templier comme personnage (mais il apparaît assez rarement). |
| | | #VpourVictoire A la réponse
Date d'inscription : 25/01/2014 Localisation : on s'en fout
| Sujet: Re: [Incomplet][Comédie][Slice of Life] Personnalités Multiples Lun 17 Fév - 16:15 | |
| bien,mais cependant j'ai une question conte tu faire ca avec d'autre "web-show" |
| | | #Wegge Garde Impérial
Date d'inscription : 05/03/2012 Age : 27 Localisation : Cadia IV; Caserne 3B, Secteur 17, sous-département 34, salle 6542 bis
| Sujet: Re: [Incomplet][Comédie][Slice of Life] Personnalités Multiples Mer 19 Fév - 23:05 | |
| C'est tellement barré. J'ai réellement l'impression de lire une de mes fics pour le coup. |
| | | #Klenfer A la réponse
Date d'inscription : 28/09/2013 Age : 24 Localisation : En Aufigne. Les poneys y font un vin des plus raffinés. Et ils ont un accent.
| Sujet: Re: [Incomplet][Comédie][Slice of Life] Personnalités Multiples Ven 21 Fév - 18:44 | |
| Hiya ! Bon, je suis en train d'écrire le troisième chapitre. Pour répondre à la question, je pense pas faire avec d'autres web-séries, mais, pourquoi pas. Si je trouve des bons personnages. Et je pense pas qu'un médiator grincheux et une boule de poil trop kawaii aient beaucoup de personnalité |
| | | #theo980926 Le chat-crifieur
Date d'inscription : 14/09/2013 Age : 26 Localisation : Temple de Molestia
| Sujet: Re: [Incomplet][Comédie][Slice of Life] Personnalités Multiples Ven 21 Fév - 21:55 | |
| Faut avouer que ces bestioles sont pas adaptées. Quoi que ... Au pire, y a toujours Minute Papillon ... Sinon, j'ai bien aimé, perso. |
| | | #Klenfer A la réponse
Date d'inscription : 28/09/2013 Age : 24 Localisation : En Aufigne. Les poneys y font un vin des plus raffinés. Et ils ont un accent.
| Sujet: Re: [Incomplet][Comédie][Slice of Life] Personnalités Multiples Mar 25 Fév - 22:44 | |
| Voilà, voilà ! Le troisième chapitre est là, et ... je m'assure que les intéressés puissent le voir, car les edits sont pas marqués comme étant des nouveaux messages. Si c'est considéré comme du déterrage honteux de sujet ... Heu ... REGARDEZ ! Biceps ! --> |
| | | #Akela Petit nouveau
Date d'inscription : 13/07/2013 Age : 32
| Sujet: Re: [Incomplet][Comédie][Slice of Life] Personnalités Multiples Mer 26 Fév - 23:39 | |
| Tu fais du bon boulot avec cette fic mais... les poneys ont des jambes, pas des pattes ! - Puis :
je dois avoir un côté malsain parce que j'ai été un peu déçue quand j'ai vu que le Patron n'avait rien pu commencer de sale...
Dernière édition par Akela le Jeu 27 Fév - 1:06, édité 1 fois |
| | | #night_storm Floodeur compulsif
Date d'inscription : 24/09/2012 Age : 37 Localisation : Luna Nobis Custodit
| Sujet: Re: [Incomplet][Comédie][Slice of Life] Personnalités Multiples Jeu 27 Fév - 0:51 | |
| Content de voir que je suis pas le seul a me demander ce que donnerai cette fic en PEGI18. |
| | | #Klenfer A la réponse
Date d'inscription : 28/09/2013 Age : 24 Localisation : En Aufigne. Les poneys y font un vin des plus raffinés. Et ils ont un accent.
| Sujet: Re: [Incomplet][Comédie][Slice of Life] Personnalités Multiples Dim 2 Mar - 8:04 | |
| Chapitre Quatre, enfin fini ! Et si quelqu'un demande : oui. Il y a beaucoup de chances que je fasse un chapitre par épisode. |
| | | #Midnight Moon Frony
Date d'inscription : 26/12/2013 Age : 26 Localisation : Belgique
| Sujet: Re: [Incomplet][Comédie][Slice of Life] Personnalités Multiples Dim 2 Mar - 12:00 | |
| Mais cette fic est géniale J'ai trop hâte pour la suite x) Mais pauvre Applejack |
| | | #blaze Floodeur compulsif
Date d'inscription : 18/12/2013 Age : 26 Localisation : *Classifiée*
| Sujet: Re: [Incomplet][Comédie][Slice of Life] Personnalités Multiples Dim 2 Mar - 12:18 | |
| Si comme tu dit , un chapitre par episode sors , dans ce cas bonne chance a toi car il y a 4 saison et si tu ne te depeche pas bientot 5 . Pour le reste j'aime cette fic elle est accrocheuse et marrante j'attend la suite !!! |
| | | #Aladriel Petit nouveau
Date d'inscription : 12/01/2014 Age : 31 Localisation : Cherche à échapper à un groupe de Raiders
| Sujet: Re: [Incomplet][Comédie][Slice of Life] Personnalités Multiples Dim 2 Mar - 14:09 | |
| Touche pas au poney patron, c'est des mignonnes petites créatures gros |
| | | #Klenfer A la réponse
Date d'inscription : 28/09/2013 Age : 24 Localisation : En Aufigne. Les poneys y font un vin des plus raffinés. Et ils ont un accent.
| Sujet: Re: [Incomplet][Comédie][Slice of Life] Personnalités Multiples Lun 3 Mar - 14:51 | |
| Bon ! Étant en zone C, mes vacances viennent de commencer, donc j'ai décidé de passer à la vitesse supérieure. Chapitre cinq posté ! blaze -> Oui, ça risque de prendre du temps. Mais y'a bien un mec sur FiMfiction qui a bouclé une histoire de 600.000 mots en un an, donc c'est plus que faisable |
| | | #Akela Petit nouveau
Date d'inscription : 13/07/2013 Age : 32
| Sujet: Re: [Incomplet][Comédie][Slice of Life] Personnalités Multiples Lun 3 Mar - 19:56 | |
| - Chapitre 5, une faute !:
" les yeux abnormalement grands du griffon en question"
Bouh ! Granny Smith est la meilleure \m/ \m/, le Patron devient difficile ? |
| | | #Klenfer A la réponse
Date d'inscription : 28/09/2013 Age : 24 Localisation : En Aufigne. Les poneys y font un vin des plus raffinés. Et ils ont un accent.
| Sujet: Re: [Incomplet][Comédie][Slice of Life] Personnalités Multiples Lun 21 Avr - 2:27 | |
| Quelle faute ? Je ne vois pas de faute ... Et le Patron fait qu'une de ses p'tites crises, ça lui passera. ... ou pas, ça pourrait justifier l'étrange quantité de politiquement correct émanant de lui Bon, le premier post a atteint la limite de mots Voici donc, juste là, l'edit du 04/03/14, à 17:25 : Chapitre 6 ! Il aura l'air brouillon ou court, parce que je l'ai fait d'une traite, et que je suis pas vraiment motivé pour le réécrire intégralement. Donc, si il a l'air décevant par rapport aux autres ... considérez-le comme un filler ._. - Spoiler:
Faisant bien attention de ne pas réveiller l'infirmière endormie sur son comptoir, entourée de bouteilles vides, le Gamin, le Hippie et le Professeur sortirent de l'hôpital tout en retenant le Patron, qui avait repris du poil de la bête et comptait bien commencer la journée dans la joie et la bonne humeur. Son type de joie et de bonne humeur, ce qui n'était pas toujours beau à voir.
Une fois sortis, on put constater facilement que le Patron était tenté de flinguer tout son entourage. Le Hippie décida donc de trouver un sujet de conversation. "La Princesse nous a bien dit de trouver un travail, gros." Dit-il. "J'espère que t'as trouvé quelque chose de légal, j'aime pas la police."
"Légal, ouais." Fit-il. "D'ailleurs, faut qu'j'y aille." Ajouta-il avant de prendre la direction de la forêt.
"Mais la madame qui vend des livres, elle a dit que c'est dangereux, dans la forêt ..." Affirma le Gamin.
"Jamais assez dang'reux pour lui, gros." Répondit le Hippie avant d'aller chercher un travail dans la ville. Le Gamin et le Professeur firent de même, faisant bien attention de ne pas trop s'approcher de la boutique en reconstruction.
Le Patron s'aventurait dans la forêt. Mais contrairement aux autres poneys qui la visitaient, rien ne l'attaquait ou même n'osait s'approcher de lui. Des manticores jusqu'aux plantes, tous avaient compris qu'il ne fallait pas provoquer le poney qui crache le feu par le boomerang malformé.
Arrivé à la hutte de son employeuse, il frappa à la porte. Elle s'ouvrit, et il entra. "Les marchés sont encore fermés, mam'zelle." Affirma-il. "Vous avez ma commande ?"
En réponse, une jambe rayée poussa un bac rempli de minuscules tête de flèches creuses en apparence, remplies d'une poudre spéciale. "Voilà les grains mystérieux que tu m'as fait quérir." Dit la zèbre. "Mais j'ai doute qu'ils n'aient pour rôle primaire que des blessures guérir."
"J'ai jamais capté pourquoi tu parles bizarrement ..." Répondit le Patron, mettant autant de ce qu'il pouvait dans sa veste. "... mais si j'ai bien compris, non. Ça sert pas à soigner les blessures. Bien au contraire, en fait ..." Finit-il avec un rictus, refermant la porte derrière lui.
Connaissant son chemin, il reprit la route pour la ville. Mais, en chemin, il remarqua quelque chose. Les créatures de la forêt se cachaient, comme d'habitude. Mais c'était différent. Même les feuilles ne faisaient plus de bruit. Redoutant un piège, il sortit son arme, et attendit. Rien. Mais au bout d'un moment, il entendit un peu de bruit au loin. Des voix indistincts d'enfants, à la fois émerveillés et effrayés. Et c'est là qu'il le vit.
Un ours. Mais pas un ours habituel. Il faisait la taille de trois arbres, et brillaient d'un violet mystérieux dans la nuit noire. "Regardez-moi ça ..." Murmura le Patron à lui-même. "On peut pas s'absenter une après-midi sans qu'ils foutent la m- ... LA M-" mais aucun son ne sortit de sa bouche. C'est alors qu'il se souvint de la nature du monde dans lequel il était. "... si on peut même plus jurer quand on est seul, hein. LA PAGAILLE." Finit-il en accélérant le pas vers Ponyville.
Un peu plus tôt ce jour-ci, la raison pour laquelle les marchés étaient fermés se fit apparente : une attraction particulière avait attiré tous les poneys vers le centre-ville. En effet, c'est sur un piédestal à quelques mètres du sol qu'une licorne habillée de la même façon que vous quand vous essayiez d'imiter Merlin à Halloween montrait quelques tours à l'assemblée. Le Gamin et le Professeur arrivèrent, et le Hippie était déjà sur place, et à une bonne place, d'ailleurs : sur scène, derrière les rideaux.
"Je croyais que tu devais trouver de quoi gagner de l'argent ?" Demanda le Gamin, qui s'était placé juste à côté de l'endroit où il était.
"C'est c'que j'fais, gros. Tu la vois, elle ?" Répondit-il en pointant la licorne. "C'est Truc-ie. Elle me paye six bits de l'heure pour faire des effets spéciaux qui masquent le fait qu'sa magie est complètement bidon. D'ailleurs, c'est fatiguant d'être partout à la fois, tu viens m'aider, gros ?"
Montant sur scène à l'insu de la licorne, le Gamin commença à tourner quelques manivelles, pendant que 'Truc-ie' choisissait des personnes aux hasard dans l'assemblée pour les ridiculiser de toutes les façons possibles. "Mais c'est horrible !" Chuchota le Gamin.
"Je sais gros." Répondit le Hippie. "Mais c'est drôle de voir des phoques siamois se faire rouler dans du beurre gelé, quand même." Finit-il tout en vérifiant l'état de son pétard.
Il allait ajouter quelque chose, mais la licorne couvrit toute la place de sa voix capable de rivaliser avec le parlé royal de Canterlot. "HA-HA !" Hurla-elle. "QUI peut maintenant s'opposer à la grande, et puissante, TRIXIE ?!"
Le Professeur, dans le public, vit le jeune dragon de la libraire tenter de lui faire aller rabattre son caquet à Trixie. "Et bien, hum, mademoiselle." Commença-il. "Si vous savez faire mieux, pourquoi ne pas y aller ?"
"Oh, c'est vous." Marmonna-elle. "En fait, j'ai peur que ... qu'on me traite de vantarde, et que ... hum ..."
Comme elle devenait plus inaudible que Fluttershy, Spike décida de prendre la parole. "Hé, mais au fait, t'es super doué pour raconter des histoires, toi ! Pourquoi t'irais pas essayer de voir si tu peux la battre dans ce domaine ?"
"Ce sont des théories, heu, scientifiques, voyons !" Rétorqua le Professeur.
"C'est c'que j'ai dit, des histoires." Réprit Spike.
Le Professeur se racla la gorge, lança un regard noir au jeune dragon, trop fier de lui-même." Mais j'en sais beaucoup, donc, oui, je pourrai essayer ... hum, madame ... Atraxi, n'est-ce pas ?" Demanda-il.
"La GRANDE et PUISSANTE Trixie vous écoute. Pensez-vous être de taille à affronter la GRANDE et P-"
"Je pense qu'ils ont, hum, compris." Répondit le Professeur en l'interrompant. "Et je pense être beaucoup plus expérimenté que vous en matières de théories, analyses, thèses, synthèses, hypothèses, et spéculations que, heu, vous."
Trixie prit un moment pour réfléchir. Puis, elle se rappela qu'elle était la licorne la plus parfaite de tout Equestria, et que rien ne pouvait la vaincre. "Prouvez-le donc !" Le nargua-elle, sans savoir ce qui l'attendait.
Une vingtaine de minutes plus tard, le public était réduit de moitié, et Trixie luttait contre le sommeil tout en écoutant ce que disait le poney terrestre en face d'elle. "... mais il faut aussi prendre en considération la septième loi de la conservation des blanquettes de veau d'Aristote ! En effet, alors qu'il allait visiter son oncle Jean-Kévin, dit le Stupide, en Géorgie, il découvrit que-"
"ASSEZ !" Cria Trixie. "Assez ! C'est bon. La grande et puissante Trixie en a entendu assez et vous congédie. Beau travail, presque à ma taille. SUIVANT !"
"Mais enfin, vous ne comprenez pas ! Pour comprendre la métaphysique des tubes, il faut absolument savoir que l'oncle Jean-Kévin avait-"
Avant de pouvoir finir sa phrase, il fut balayé de la scène par ce qui semblait être la magie de Trixie, mais n'était en vérité qu'un ventilateur sur lequel le Gamin avait trébuché. "Tant qu'elle vient pas s'plaindre, c'est qu'on fait du bon travail, gros." Lui dit le Hippie, avant d'appuyer sur un bouton au hasard.
Ce soir-là, le Hippie et le Gamin avaient reçu au total 42 bits, et retournèrent à la librairie avec le Professeur, au détriment de Twilight, qui était obligée de les laisser y habiter autant qu'ils le voulaient sous ordre de la Princesse jusqu'à ce qu'ils puissent s'acheter une maison, ce qui n'était pas près de se produire.
Cependant, peu de temps après le dîner, ils remarquèrent deux choses. Tout d'abord, le Patron n'était pas encore revenu de la forêt, réputée pour être extrêmement dangereuse. Mais la nouvelle la plus inquiétante était le fait que le sol temblait. Sortant, ils virent un ours géant à l'entrée de la ville. "Cette fois j'en ai vraiment trop pris, gros !" Déclara le Hippie, bien que tous l'ignoraient, trop concentrés sur l'ours.
Ils virent le dragon de compagnie, ou assistant pour faire chic, de la libraire, courir vers eux. "Ordres de Twilight !" Dit-il à bout de souffle. "On évacue toute la ville dans le verger !"
Alors que toute la population de Ponyville s'était enfuie, ne restaient que Twilight et Trixie devant l'ours. "La GRANDE et PUISSANTE Trixie est ..." commença-elle, mais en voyant l'ours arracher le toit d'une maison d'une coup de patte, elle décida qu'il était pour le mieux de se couvrir la tête de son chapeau et de pleurnicher.
"Écoutez, je peux nous sortir de là !" Dit Twilight, en essayant de la faire bouger. "Essayez juste de le distraire pendant une minute ! UNE MINUTE !"
Mais ça ne servait à rien, et au lieu de perdre plus de temps, elle décida d'essayer de survivre une minute tout en chargeant sa magie.
L'ours chargea. En à peine dix secondes, ils était déjà devant les deux licornes, près à les faucher d'un coup. Alors, il leva une patte, et un bruit de déchirement atroce retentit dans toute la ville. Quelques gouttes rougeâtre se répandirent sur le sol de la place de Ponyville.
Et l'ours hurla de rage, car le bruit qu'on avait entendu n'était pas celui d'un poney sectionné en deux, mais bien celui d'un énorme tendon réduit en chair à pâté. Se tournant vers son agresseur, l'ours, pensa voir un dragon assez téméraire pour utiliser une de ses propres écailles comme projectile, ne vit qu'un simple poney portant des lunettes noires. "La dernière fois que j'ai fais un barbecue, ça m'a valu cinq jours de prisons avant que j'm'évade et deux heures par jour de vision de la saga des Hannibal Lecter pour apprendre pourquoi la cannibalisme, c'est mal ..."
Tirant un autre coup, cette fois immobilisant complètement la patte de l'ours, il dit en riant lentement "... mais je vois pas pourquoi on m'interdirait la viande d'ours."
Comprenant au moins partiellement le message, l'ours sauta sur lui. Mais juste avant de pouvoir l'écraser, il fut frappé par un rayon violet, qui l'envoya au fin fond de la forêt. "Et ouais, leçon numéro un : ça s'finit toujours bien pour moi." Dit le Patron, son sourire sadique n'abandonnant jamais son visage. Jusqu'au moment où Twilight, le visage plus sérieux que jamais, s'approcha lentement de lui. "Tiens, la libraire !" Commença-il. "Un p'tit merci f'rait pas d'mal."
"Montre-moi ça." Dit-elle d'un ton froid et accusateur, montrant le revolver.
"Oh, ça ?" Demanda-il innocemment. "C'est ma magie à moi, si tu veux l'appeler comme ça, ahem ..." À peine eut-il fini, qu'elle saisit l'arme avec sa magie.
"La Princesse m'a dit de vous loger et de prendre soin de vous ... soit, la librairie est grande ..." Déclara-elle. "Mais cette chose est dangereuse. Au nom de la Princesse, CONFISQUÉ !"
Le Patron eut beau protester, Twilight refusa catégoriquement de lui rendre son revolver. De retour à la librairie, il raconta ses mésaventures à ses ... collègues. "En même temps on est dans un pays pacifique, gros." Lui dit le Hippie.
"J'ai quand même le droit d'me défendre. Bonne nuit."
Alors que l'aube apparut au loin, dans les jardins royaux de Canterlot, la statue principale, déjà fissurée, reçu un autre coup de nulle part, créant un trou assez grand pour que l'on puisse voir une écaille marron de l'extérieur.
Sachez également que je viens de faire remonter ce sujet par un procédé ignoble de simplicité. Au cas où vous auriez manqué le dernier chapitre~ |
| | | #Blue Mist Petit nouveau
Date d'inscription : 27/04/2014 Age : 25 Localisation : La future Corée du Nord (la Suisse)
| Sujet: Re: [Incomplet][Comédie][Slice of Life] Personnalités Multiples Lun 28 Avr - 22:19 | |
| Je t'aime. Et je te supplie de ne jamais arrêter d'écrire. Ton style est très bon, et j'adore te narration. Il n'y a presque pas de fautes, et je peux te dire que ça fait du bien aux yeux J'ai un coup de cœur pour les noms que tu donnes a Pinkie T'as envoyé ta fic à Mathieu? IL DOIT LA LIRE Bon voilà un mini-commentaire peu constructif |
| | | #Klenfer A la réponse
Date d'inscription : 28/09/2013 Age : 24 Localisation : En Aufigne. Les poneys y font un vin des plus raffinés. Et ils ont un accent.
| Sujet: Re: [Incomplet][Comédie][Slice of Life] Personnalités Multiples Lun 28 Avr - 23:40 | |
| Faire lire cette fic à l'intéressé en personne ... mais c'est pas une mauvaise idée, ça Ah, et, au fait, chapitre 7 ! - Spoiler:
Ce matin-là, ce ne sont pas le doux chant des oiseaux et la rosée du matin qui réveillèrent le Gamin, le Hippie et le Professeur, mais bien le bruit d'un vacarme infernal. Se levant pour voir de quoi il s'agissait, ils virent que la librairie entière avait été détruite. L'intérieur du moins : des livres partout, de la poussière volante, et, au milieu de tout ça, le Patron, que Spike essayait de retenir en chialant.
"Mais Twilight va me tuer quand elle verra çaaaaa-ha-haa ..." gémit-il.
"La ferme, le mutant." Lui répondit le Patron. "Et salut, les gars. Qu'est-ce que vous regardez ?!"
"Pourquoi tu fais ça, gros ?" Demanda le Hippie. "On va devoir remplacer ces livres, gros. Ça va gâcher des arbres."
"J'ai une gu- UNE GUE- UNE GUEGUE- RAAH ! J'ai un tête à en avoir quelque chose à faire ?!" Rétorqua le Patron. "Mêle-toi de tes oignons, l'enfû-"
"Tu t'rends pas compte de tout c'que tu fais gros ?!" Dit le Hippie. "On est tous aux frais de la libraire, gros !"
"Je viens de te dire que j'en ai rien à-"
"C'est elle qui va devoir payer toutes les réparations après, gros !"
"Mais lâche-m-"
"ALORS T'ES LIBRE D'ALLER VIVRE AILLEURS SI T'ES ICI QUE POUR METTRE UN SOUK PAS POSSIBLE."
Le Patron resta bouche bée. Il avait déjà vu la personnalité originale se faire gronder par le Hippie, mais c'était bien plus puissant que ce qu'il pensait.
"... gros." Fini-il en se faisant rallumer son pétard par Spike. "Sinon, pourquoi tu fais ça, gros ?"
"Jrchrchmnflng ..." balbutia le Patron.
"C'est cool, gros." Lui assura le Hippie.
"Je cherche mon flingue, voilà !" Dit le Patron.
"Mais la libraire te l'avait pas confisqué ?"
"Si." Fit le Patron. "Si. Et maintenant que tu le dis, elle l'a peut-être emmené avec elle ..."
"Elle est allée où ?" Demanda le Gamin.
"Vers une montagne, pas loin." Répondit le Patron. "Elle est partie chasser du dragon avec ses copines."
"Attends, gros, t'as bien dit 'dragon' ?" Demanda le Hippie. "Mais on sait bien ce qui ... ?"
"J'en ai bien peur." Fit le Patron.
Quelques minutes plus tard, sortis de Ponyville, ils prirent tous la direction de la montagne d'où venait une épaisse fumée. Cependant, arrivés à un certain point, la route était barrée par des chariots.
"Qui c'est qui m'a fichu ça là ?!" Hurla le Patron sur un des poneys sur les chariots.
"Ch'est la grèfe du chyndicat des Aufinois." Lui répondit le poney. "On feut faire annuler la rétucchion chur nos fins. Cha nous concherne touche. Fous partichipez ?"
"Nan. Appelez-moi l'patron !" Dit ironiquement le Patron. À sa grande surprise, il y avait bien un patron, impliquant que ces poneys n'étaient pas tous des idiots comme il le présumait. Et à sa plus grande surprise, une tête familière dirigeait la manifestation. "Nom de ..."
Sur l'un des chariots se tenait un poney, à la fourrure rouge, recouvert d'un manteau de cuir qui lui couvrait presque les yeux. "... et gloire à Dieu, notre maître à tous, qui nous guida vers ce droit chemin !" Il fut accueilli par un long silence. "... ils volent nos boulots !" Conclut-il, recevant une réaction plus dynamique.
"Dis donc, le bigleux," commença le Patron, "tu m'avais pas dit que t'avais aussi envoyé ce crétin d'Templier ..."
"Moi non plus." Lui répondit le Professeur. "Moi non plus. Allons lui demander." Il s'avança vers le poney qui haranguait la foule. "Heu ... collègue ?" Tenta-il, mais il l'ignora. Il réessaya, sans succès. Il se tourna alors vers les trois autres. "Il semble que je me trouve dans une situation délicate. Une idée ?"
À peine eut-il terminé sa phrase, qu'un bruit sourd retentit. Alors que le Patron rengeait son revolver, le Templier se tourna vers la source du son. "QUI OSE USER DE la ... poudre à canon dans le ... domaine ... de Dieu ... ?" Il prit un instant pour dévisager ceux à qui il faisait face. "Ah ! Vous avez survécu au châtiment ultime, mes amis ! Que-"
"Pourquoi le Templier il a une corne ?" Demanda le Gamin.
"C'est parce qu'il a de la chance, gros." Lui répondit le Hippie. Après avoir réfléchi un instant, il se tourna vers le Patron. "La libraire t'avais pas confisqué ton arme, gros ?"
"On a toujours besoin d'un kit de premier secours." Répondit-il avec son célèbre sourire malsain. "Sinon, l'crétin, tu dois pouvoir faire de la magie, non ?"
"De quoi ?" Demanda le Templier en prenant une pose dramatique. "La magie est le fruit de Satan ! Jamais je n'oserai m'y essayer !"
L'assemblée se tut, et tous se lancèrent des coups d'oeils gênés. "On lui tit ?" Proposa un des marchands Aufinois. L'un d'eux s'avança.
"Heu, monchieur le Templier ... fous chafez que les licornes peufent faire te la machie en princhipe ?" Affirma-il.
Le Templier pris un instant, le temps que l'information remonte au cerveau. Puis, il se mit en position foetale sur son chariot et se balança d'avant en arrière. "Mais c'est pas si grave." Dit le Gamin.
"C'est un religieux, gros." Répondit le Hippie. "Sinon, on va vers la grosse montagne là-bas." Fit-il en pointant vers un grand pic d'où sortait une énorme quantité de fumée. "Tu veux v'nir avec nous ?"
"Non, j'ai péché, je dois maintenant me flageller, veuillez m'excuser." Dit le Templier en réponse, avant de sortir un fouet de la veste du Patron, qui ne semblait pas troublé par les regards interrogateurs que lui lancaient la foule.
"C'est un peu comme un pérelinage, non ?" Demanda le Gamin.
"Un pèlerinage ! Ça c'est une idée !" Répondit le Templier. "Hélas, je dois rester là, en tant que syndicaliste du Syndicat des Marchands de Vin Aufinois. À moins que ..." il se tourna vers les adhérents au syndicat. "Messieurs dames, moi-même et mes compagnons cherchons désespérément des compagnons pour notre quête !"
Long silence. "... y'a sûrement un gros butin à la clé ?" Finit-il. Les poneys furent intéressés et commença une audition pour savoir qui allait accompagner nos héros.
"Bonjour maître ..." râla un poney terrestre qui faisait une tête de moins que les autres. "Je m'appelle Glum Glue, et j'ai entendu dire que vous alliez chercher mon précieux ?" Le Templier lui fit signe assez peu discrètement de partir. "Mais mon précieux ! Vous avez volé mon précieux ! MON-" avant d'avoir pu finir sa phrase, il fut éjecté par le Templier, qui venait de finir d'expérimenter sur une bouteille sa 'Bénédiction de Projection Chrétienne', appelée plus communément éjection.
"Suivant !" Dit-il.
Un poney terrestre avec une moustache avança. "Jé ... suis ... travaille." Bégaya-il.
"... d'accord, sinon, quel est ton nom ?" Demanda le Templier.
"Jé ... suis ... travaille." Répéta le poney.
"Je t'ai demandé ton NOM." S'impatienta le Templier.
"Jé ... suis ... tra-" avant qu'il ne puisse finir, il connu le même sort que le poney précédent.
"Suivant !" Hurla le Templier.
"C'est pas la peine." Annonça une voix distante. Se tournant vers la voix, le Templier vit que ses collègues étaient tous sur un chariot trois fois plus grand que les autres. Le Professeur et le Gamin y étaient attelés, et semblaient avoir très envie de s'en plaindre. Le chariot avança, et les Aufinois s'écartèrent pour ne pas se faire écraser. Le Patron et le Hippie prirent le Templier au passage.
Ils se dirigèrent donc vers la montagne, laissant les Aufinois en grève en plan. "Pon. On repart trafailler ?" Proposa l'un d'entre eux.
Après un voyage d'une vingtaine de minutes, ils arrivèrent au pied de la montagne. Le Professeur et le Gamin proposèrent un pause, mais le Patron les fit marcher grâce à un canon braqué contre la tempe. Le Templier se mit à répéter ses prières à Dieu assez bas pour ne pas être trop bien entendu mais assez fort pour être agaçant.
Au début, le Patron les ignorait. Puis, après dix minutes de marche, il tira trois coups en l'air, et hurla "MAIS QU'EST-CE QU'ON EN A À FAIRE DE TON PÈRE, TON FILS ET TON SAINT ESPRIT ?!" Le Templier s'arrêta, et jeta un coup d'oeil en haut.
"On est bien sur une montagne, non ?" Demanda-il.
"ET ALORS, ça fait ... quoi ... oh." Dit le Patron, avant de réaliser ce qu'il venait de faire. Après quelques secondes, d'énormes rochers commencèrent à tomber du haut de la montagne. "On recule pas ! Foncez dedans !" Cria le Patron avant de charger. Les autres auraient pu courir en arrière, mais ils se rappelèrent mutuellement que le Patron se dirigeait potentiellement vers le haut de la montagne, où six juments innocentes accomplissaient une mission, et qu'il fallait l'empêcher de s'y retrouver seul afin de préserver ladite innocence.
Après avoir slalomé entre les rochers, tous sauf le Patron venaient d'échapper de justesse au derniers gravats qui tombaient. "Tu crois qu'il y est passé, gros ?" Demanda le Hippie.
"Et bien, en prenant en compte le fait que ..." commença le Professeur, avant de se faire interrompre par le bruit familier d'un coup de feu venant du sommet. " ... non." Ils accélérènt la cadence vers le pic.
Pendant ce temps-là, au sommet, tout s'était passé très vite. Le dragon sortit de sa caverne. Les six juments se sont retrouvées collées contre un rocher, l'une d'elle l'ayant été depuis un long moment. Et un des yeux du dragons creva violemment. Il rugit, et se tourna vers un poney terrestre, portant un instrument métallique dans une de ses pattes. "Couché !" Ordonna-il. "Amène-moi à ton chef, et dis-lui que j'viens pas en paix !"
À la surprise générale, le dragon sembla comprendre, et retourna dans sa caverne. Après un moment, une étrange figure sortit de l'ombre. Un être ressemblant à un singe se tenant sur ses pattes arrière. Il portait des vêtements contenant une quantité inquiétante de pointes et de piques, et tenait une guitare assez inhabituelle, reliée à un bloc noir par un câble. "Yeah." Dit-il d'une voix plus grave que la moyenne des fumeurs ayant un cancer du poumon en phase terminale. "Qu'est-ce qui se passe ... les mecs ?"
"On y est presque !" Affirma le Professeur. "Mais j'ai un mauvais pressentiment ..."
Alors qu'il parlait, un la cape du Templier se mit à briller. "Impossible !" S'écria-il. Il en sortit un orbe qui semblait attiré par le sommet. "Mon radar à ondes Leet s'affole !"
"Ça veut dire quoi, gros ?" Lui demanda le Hippie.
"Ça veut dire que ce qu'une force supérieure considère comme étant une daube infâme se déroule au sommet de cette montagne !" Lui répondit le Templier. "Attends, je vais le canaliser ..." et sur ces mots, il avala l'orbe. Aussitôt fait, ses yeux se mirent à luir, et il parlait avec un écho, parce que c'est tr0 d4rk. "UN, DEUX ... UN, DEUX ... ICI LUCIFER. ROGER LUCIFER. VOUS M'ENTENDEZ ?" Demanda une voix désincarnée.
"Professeur, le Templier a encore invoqué les pouvoirs de Satan sans s'en rendre compte." Se plaigna le Gamin.
"Mmh, je le laisserai faire." Confirma le Professeur.
"BON, J'AI PAS TOUTE LA JOURNÉE, ALORS ÉCOUTEZ-MOI BIEN." Fit l'étrange voix. "À CE PIC, VOUS TROUVEREZ VOTRE PIRE ENNEMI. IL EST PUISSANT, IL EST LÉGION. IL N'OUBLIE NI NE PARDONNE PAS. CERTAINS HOMMES, COMME LUI, FOUDRAIT JUSTE VOIR LE MONDE BRÛLER. IL-"
"Au lieu d'référencer tout c'que tu peux, tu veux pas t'rendre utile, gros ?" Demanda le Hippie.
"... ET C'EST AUSSI VOTRE PÈRE. EN BREF, UN MÉTALLEUX !" Conclut la voix sur un ton dramatique.
Il fut aussitôt coupé par un autre coup de feu. "... VOTRE PIRE ENNEMI ... PLUS DURE À VAINCRE ... HEU, VOUS POURRIEZ Y JETER UN COUP D'OEIL ?" Finit-il en rendant le contrôle de sa voix et de son corps au Templier. "Alors, notre Seigneur vous a-t-il mis sur la bonne voie ?" Demanda-il avant de voir ses compagnons déjà en route vers le sommet. "Je suis un éternel incompris ..."
Pendant ce temps-là, au sommet, cinq poneys sur sept s'étaient évanouis. L'un de ceux qui étaient restés debout se retenait de déverser son déjeûner sur la roche. "J'm'attendais pas à ça." Dit le Patron. "Mais j'suis preneur." En effet, il venait de tirer sur le métalleux en pleine tê-
*BIÈRE DEUM, PARCE QUE J'AI PAS ENTIÈREMENT COMPRIS LA FAÇON DONT IL LE DISAIT DANS L'ÉPISODE 81 !*
Ne pouvant plus se retenir, Twilight verdit la pierre sur laquelle elle se tenait avec son déjeûner, son petit-déjeûner, et le repas de la veille. "Est-ce que c'était VRAIMENT néccessaire de le ... de CETTE façon ?!" S'exclama-elle. "Et ne t'avais-je pas confisqué ÇA ?!" Demanda-elle en désignant le second revolver qu'il tenait à la patte.
"Holà, celui-là, tu le toucheras pas !" Protesta le Patron.
"Essaie de m'en empêcher." Le défia-elle. Elle fit léviter l'arme, puis la jeta du haut de la montagne. "Là, ça ne nous causera plus d'ennui, et puis sache que-" commença-elle avant de se faire projeter contre un rocher. Cherchant ce qui avait pu dégager une telle force, elle ne vit que le Patron là où elle se tenait.
"Bon ! Apparemment, c'était pas clair ..." dit-il. "Mais y'a des bornes à pas dépasser. Manque de bol, du viens d'en dépasser une. Et je suppose que tu sais pas ce qui arrive quand on dépasse les bornes ..." Continua-il en s'avançant lentement vers elle, son sourire signature qui indique 'fuyez, jeunes filles !' à ses lèvres. Alors qu'il se tenait juste devant elle, il entendit une voix familière venant de quelques mètres.
"On arrive, gros !" S'écria le Hippie. "Rien d'cassé, gros ?" Lui demanda-il. "Sinon, le Templier a dit qu'y aurait un d'ces sales métalleux par ici. Il est où ?" Le Patron, visiblement déçu, désigna simplement ce qui restait d'un guitariste moderne à l'entrée d'une caverne. "Tu t'es défoulé gros. C'est bien d'extérioriser tes émotions négatives."
"Ouais, mais j'y ai perdu mon jouet, et une occasion." Répondit le Patron. "Bon ... on redescend ?"
"Hum ... pardon, mais ..." fit une petite voix de derrière un rocher. "Qu'est-ce qu'on doit faire au sujet du dragon ?"
"Tu sais, on survit pas bien longtemps avec un oeil en moins." Dit le Patron. "Maintenant, la p'tite jaune, sois une gentille fille et ramène tes amis en bas." Conclut-il. "Ah, et si on te pose tes questions sur l'état de la violette, dis qu'elle a été traumatisée par la chute d'une pierre sur sa tête. Salut." Et sur ces mots il redescendit tout en recherchant son flingue. Ou ce qu'il en resterait.
Plus tard, à la librairie, Twilight, qui avait été convaincue par les techniques d'hypnose du Professeur qu'elle avait vraiment reçu une pierre sur la tête et que rien de suspicieux ne s'était passé, proposa à nos héros d'écrire eux-mêmes une lettre à la princesse.
Ce soir-là, Celestia reçu une lettre plus longue que les autres. Elle contenait la leçon de Twilight, mais aussi des commentaires d'autres poneys.
"Je l'aurai, un jour. Je l'aurai." -Le Patron
"Est-ce que t'en as, gros ? Parce que j'en ai plus." -Le Hippie
"Moua g koifé ma krinier tt sel" -le gam1
"J'espère pouvoir partager mes connaissances de la durabilité des batteries de Goldorak en environnement Gallifreyien avec vous !" -Le Professeur
"ARRIÈRE, TYRAN ! SEUL NOTRE SEIGNEUR JÉSUS PEUT PRÉTENDRE AU TRÔNE !" -Le Templier, frère Matteus de Trichelieu
Après avoir lu ce qui n'avait que très peu de sens pour elle, le princesse du soleil leva les yeux au ciel étoilé. "Nous sommes en des temps bien troubles ..." dit-elle sur un ton inquiet.
Dernière édition par Klenfer le Mar 29 Avr - 8:19, édité 1 fois |
| | | #Wegge Garde Impérial
Date d'inscription : 05/03/2012 Age : 27 Localisation : Cadia IV; Caserne 3B, Secteur 17, sous-département 34, salle 6542 bis
| Sujet: Re: [Incomplet][Comédie][Slice of Life] Personnalités Multiples Mar 29 Avr - 1:13 | |
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| | | #Klenfer A la réponse
Date d'inscription : 28/09/2013 Age : 24 Localisation : En Aufigne. Les poneys y font un vin des plus raffinés. Et ils ont un accent.
| Sujet: Re: [Incomplet][Comédie][Slice of Life] Personnalités Multiples Mer 30 Juil - 1:03 | |
| J'ai décidé de continuer ma fic. Pourquoi ? Parce qu'elle plaisait, que certains attendaient les prochains chapitres avec impatience, et que je vais pas vous laisser en plan ! Bref ! Quoi d'neuf sur l'forum, les bronies ? On va voir ça tout d'suite ! - Chapitre 8:
"Il pleut, gros." Déclara le Hippie pour la dix-septième fois. En effet, cela faisait maintenant presque une heure que, pendant que tout Ponyville s'activait pour préparer la ville à la tempête annoncée par l'équipe météo, il essayait d'allumer son pétard en tenant fermement Spike qui se débattait. "Essaie encore, gros, je sens qu'cette fois, c'est la bonne."
"Mais ça marche pas sous l'eau ..." Gémit Spike, entre deux appels au secours. Il fut finalement entendu par Big Macintosh qui transportait un buisson. "Ah, tu tombes bien, toi !" S'écria le dragon plein d'espoir. "Tu pourrais lui dire de me lâcher ?"
Big Mac prit un moment pour réfléchir, puis dit son traditionnel "Eeyup." Il se tourna vers le Hippie, déposa son buisson, puis s'avança vers lui.
"Tu sais allumer les pétards, gros ?" Lui demanda l'intéressé, aussi insouciant que d'habitude.
Big Macintosh se racla alors la gorge, avant de ne rien dire du tout. Les secondes passèrent. Puis les minutes. Au bout du compte, il répéta "Eeyup.", Reprit son buisson, et partit, fier d'avoir accompli sa mission de libération du jeune dragon au service de la libraire.
"Il est cool, ton pote, gros." Affirma le Hippie à son briquet sur pattes. "Mais résultat, elle est toujours pas allumée. C'est bien de prendre son temps, gros, mais faut bien arriver à un résultat." Alors, Spike continua de cracher ses flammes, qui n'arrivaient pas à maintenir le pétard allumé plus d'une demi-seconde. "T'inquiète pas, gros, j'ai le temps." Et les pleurs de Spike se perdirent dans la pluie et le vent.
Non loin de là, le Gamin et le Patron faisaient finne équipe pour débarasser les branches des arbres. C'est-à-dire que le Gamin pleurait en mange l'écorce jusqu'à ce que l'arbre tombe pendant que le Patron le fouettait. "Tu bouffes les arbres comme un enfant de cinq ans !" Rouspéta le tortionnaire.
"Mais j'ai pas encore perdu mes dents de laits, moi." Répondit la victime péniblement, alors qu'il venait d'abattre son quatrième arbre de la journée.
"J'en ai rien à faire !" Lui répondit le Patron, qui n'essayait même plus de souiller la langue française. Il fit claquer son fouet une nouvelle fois, tout en criant "Et c'est pas la peine de réclamer ta pause déjeûner tant qu'on a pas fait notre quota de vingt arbres !"
C'est à côté de cette joie et de cette bonne humeur que le Templier et le Professeur peinaient à faire tomber des branches à coups de sabots. "Vous savez, collègue," commença le Professeur, "la tempête est de plus en plus intense. Nous devrions trouver un endroit où nous abriter."
"Jamais !" Rétorqua le Templier. "Jésus a souffert sur la croix, et à son tour, je ..." Il fût interrompu par un arbre qui venait de tomber juste à côté de lui. Il vit au loin le Gamin crachant deux de ses dents avant de recevoir un coup de fouet du Patron. "... Tout compte fait, je pense que t'as raison. On rentre !"
Ils allèrent alors vers le seul foyer qu'ils connaissaient : la librairie. Ayant l'éducation qu'il manquait aux trois autres, ils frappèrent avant d'entrer, et lorsqu'ils franchirent la porte, ils furent surpris de voir deux têtes familières en plus de la libraire. Le Professeur allait les saluer lorsque le Templier dit sèchement "Le gîte et le couvert pour deux hommes de foi."
Les trois juments échangèrent des regards confus, avant que le Professeur ne leur dise "Mon collègue veut dire qu'il se demande si il a avait encore de la place à l'étage."
Twilight hocha la tête, et Applejack déclara "Howdy, partenaires ! Contente de voir qu'y'a encore des gars comme vous pour se salir les sabots ! N'est-ce pas, Rarity ?" Tout en lançant un regard moqueur vers l'intéressée.
La styliste ne dit rien, mais regardait intensément et avec mépris les sabots des deux acolytes. Le Professeur, comprenant, s'excusa, puis emmena le Templier dehors avec lui. De retour dans la pièce, les sabots lavés de la boue qui les tachaient, ce fut au tour de Rarity de lancer un regard triomphant à Applejack.
"Plus on est de fous, plus on rit." S'exclama Twilight. "J'allais faire une soirée pyjama entre copines, mais vous pouvez aussi y participer. On va s'amuser !"
Pendant ce temps-là, le Patron, fouettant toujours le Gamin sous la tempête, sentit que son oreille le grattait. "Oh, ça, ça veut dire que quelqu'un a dit un truc que je pourrais interpréter d'une façon plus ... intéressante." Il regarda de droite à gauche, mais ne vit personne d'autre que le Gamin qui se cassait les dents sur des troncs. "J'ai dû rêver." Se dit-il, avant de le fouetter en hurlant "J'ai pas que ça à faire alors tu vas te grouiller de m'bouffer ça !"
Quelques instants plus tard, le Professeur et le Templier attendaient que quelque chose d'intéressant se passe. Se mettre un masque de boue sur la face ? Scientifiquement inutile et hérétique selon le Tout Nouveau Testament Dernier Cri de DJ Christ. "Ça me fait de la peine de vous voir vous ennuyez. Je peux faire quelque chose pour vous ?" Leur demanda Twilight.
"Ça m'reprend !" S'exclama le Patron, tout en se grattant l'oreille. "T'as dit quelque chose, le puceau ?" Dit-il au Gamin, avant de se rendre compte qu'il s'était assoupi. Il le fouetta une fois de plus, le réveillant sur le coup. "On a pas fini, feignasse !"
"J'insiste !" Fit Twilight en sortant une liste, dont elle cocha une case. "Maquillage, c'est fait. On va passer aux histoires de fantômes ! Qui veut commencer ?"
"Moi !" Dit le Templier spontanément. Tous prirent place, et il commença. "Tout commença dans une église."
"Une quoi ?" L'interrompit Applejack.
"Une église est un édifice consacré où une assemblée de chrétiens vient célébrer son culte !" Répondit instinctivement le Professeur. Applejack le regarda un instant, avant d'aller chercher un dictionnaire et de chercher le sens de chaque mot de sa phrase.
Pendant ce temps-là, le Templier continuait son histoire "... et, pendant que le Pape Francis Spaghetti franchissait la porte, il entendit un son. Il se retourna, et vit ... Satan !" Personne ne dit quoi que ce soit. "... C'est fini."
Twilight applaudit, pendant que le Professeur aidait Applejack à lire et que Rarity luttait contre le sommeil. "Du coup, quelqu'un d'autre a une histoire ?" Demanda-elle, sans recevoir de réponse. "Dans ce cas, je vais vous lire la mienne ! Celle du Cheval sans Tête ..." Rarity se réveilla et Applejack abandonna la lecture. "C'était une nuit sombre et orageuse, comme celle-ci ... et cinq poneys avaient organisé une soirée pyjama, comme celle-ci ..."
Dehors, le Hippie continuait d'essayer de se faire allumer son pétard par Spike. "Gros." Lui annonça-t-il solennellement. "Ça risque de te faire de la peine, mais je crois que ça marche pas."
"... et lorsque le dernier poney pensait qu'il était à l'abri, juste derrière lui, il y avait ..."
"Belzébuth !" S'écria le Templier. Twilight, qui avait subi ses interventions permanentes pendant qu'elle racontait son histoire, se jeta sur lui et se mit à l'étrangler. On avait un peu de mal, mais on arrivait à entendre "Je meurs en martyr !" Entre deux spasmes.
Pendant que Rarity et Applejack, qui n'avaient jamais vu Twilight comme ça, se seraient l'une contre l'autre en tremblant comme des feuilles, le professeur s'approcha du Templier agonisant et lui dit "Collègue, ne pouvez-vous pas utiliser la magie pour vous tirer de ce mauvais pas ?"
"Sacrilège !" Lui répondit-il d'une voix rauque.
Voyant son échec, le Professeur s'adressa à Twilight. "Mademoiselle, voyons, soyez raisonnable ! Avez vous tenté la diplomatie ?" Lui demanda-t-il. Elle s'arrêta d'étrangler le Templier et tourna lentement sa tête vers le poney au noeud pap' trop grand. "Ça veut dire non ?" Demanda-t-il innocemment.
Le Gamin était tombé sur un arbre particulièrement coriace. Il avait réussi à l'entamer, mais ça aurait mis beaucoup trop de temps de l'abattre en entier. "Allez, hop ! Il nous en reste six à faire, gamin !" Beugla le Patron. Alors qu'il allait le fouetter une fois de plus, il entendit un cri au loin. Se retournant, il vit le Professeur, salement amoché, passer au-dessus de sa tête pour se planter dans l'arbre, qui tomba immédiatement. "Hé, mais c'est intelligent, ça." Se dit le Patron. "Viens, gamin, j'ai trouvé un moyen de couper tout ça plus vite." Annonça-t-il au Gamin.
Twilight, calmée, était passée aux marshmallow. Pendant que Rarity lui apprenait à en faire un le plus parfaitement possible, Applejack et le Templier en faisaient griller sur une broche. "Jeune vierge, j'ai une question à vous poser !" Lui dit-il avec toute la politesse que des heures de lecture de la Bible avaient pu lui procurer. "Comment arrivez-vous à tenir un bâton avec vos sabots ?"
Elle regarda ses sabots un instants. "... En le tenant ?" Répondit-elle. "J'vois pas pourquoi t'aurais d'la magie et qu'j'aurais pas d'quoi porter des trucs aussi."
"Ce que je veux dire, c'est que ..." Commença le Templier, avant d'être interrompu par Rarity, qui amenait un plateau énorme sur lequel reposait un seul marshmallow.
"Vous êtes notre invité, alors l'honneur vous revient !" Lui dit-elle. "Admirez l'onctusité, la saveur du marshmallow cuit à point, de la texture parfaitement lisse, faite pour ..."
"J'avais faim, merci !" Fit Applejack avant de prendre le marshmallow et de l'engloutir.
"Tu pourrais t'excuser devant notre invité." Lui chuchota sèchement Rarity.
"Pas d'inquiétude, selon ma foi, je tolère tous les êtres de ce monde." Assura le Templier.
"Vraiment ?" Lui demanda Twilight.
"Vraiment !" Affirma-t-il. Puis il réfléchit un moment. "Sauf si l'être en question n'est pas Chrétien. Ou que Dieu en a décidé autrement. Ou que je l'aime pas. Ça évolue beaucoup, la Bible, ces temps-ci. Bref ! Qu'est-ce qu'on fait, maintenant ?"
"Maintenant ... ?" Répéta Twilight, un peu perdue par cette histoire de 'dieu' et de 'bible'. "Ah ! Oui ! Maintenant, Action ou Vérité !"
"Vérité !" S'exclama le Templier avant que qui que ce soit ne puisse parler. "Avez-vous fait voeu de chasteté, mesdemoiselles ?"
"Ça marche pas." Grommela le Patron après avoir tenté de catapulter le Gamin plusieurs fois sur un arbre qui tenait bien le coup. Mais il entendit un nouveau cri et, se retournant encore une fois, il vit le Templier rentrer dans l'arbre, l'atomisant avec l'impact. "Je sais pas comment vous faites ça, les gars, mais faudra que vous m'expliquiez."
"Eh bien c'est très simple !" Commença le Professeur.
"Et après c'est moi qu'est pas civilisée." Fit Applejack.
"Ma très chère Applejack," rétorqua Rarity, "il y est de ces questions qu'on ne pose pas à une dame. Ne parlons plus de ce jeu. Que faisons-nous maintenant, Twilight ?"
"Une bataille de polochons." Répondit Twilight, en pensant au prix des vitres à faire remplacer par lesquelles le Professeur et le Templier étaient passés.
"Vous faites quoi ?" Demanda le Hippie au Patron, un pétard tomba en lambeaux dans la bouche.
"J'écoute comment le bigleux et le mouton ont fait pour dégommer les arbres que l'mioche arrivait pas à bouffer." Lui répondit-il.
"Ok." Dit le Hippie, qui n'arrivait pas à entendre ce que le Professeur disait à cause de la pluie. "Et t'as appris quoi ?"
"Qu'ils ont utilisé la loi du Smogon inversé de John Cage dans le cadre d'une déflagration intérieure des pommes de terre nuptiales." Fit le Patron. "Ça m'aide pas. Mais ça fait passer le temps pendant que ..." Il réussit à identifier les ronflements distincts du Gamin à côté d'un arbre à moitié grignoté. Il le fouetta une fois de plus, tout en disant "... pendant que l'autre flemmard fait pas son boulot !"
Twilight avait décidé d'arrêter le désastre et d'aller se coucher. C'était sans compter sur la merveilleuse complicité entre Applejack et Rarity, qui l'énervaient jusque dans son sommeil. Alors qu'elles se chamaillaient à propos d'on ne sait quelle sottise, elle s'écria "Arrêtez ! Le guide de la soirée pyjama indique qu'il faut tout d'abord s'amuser, et à cause de vous, je ne me suis pas amusée du tout durant cette soirée ! Vous avez tout ruiné, le maquillage, les marshmallow, la bataille de polochon ... Je vois pas comment ça pourrait être ..."
On entendit un bruit sourd et les trois juments virent par la fenêtre qu'un arbre était sur le point de tomber sur la librairie. Au loin, inaudible à cause de la pluie et du vent, le Patron déclara "Si jamais elles meurent, c'est de ta faute, gamin."
"Mais je pouvais pas savoir qu'on était juste à côté de la librairie !" Se plaignit-il. "Et depuis quand tu t'inquiètes du sort des autres, toi ?"
"Je m'en fous, mais j'ai pas envie d'avoir d'ennuis avec Princesse Je-Contrôle-le-Soleil, donc c'est toi qu'on accusera." Clarifia le Patron.
"Lampe halogène." Déclara le Hippie sans raison précise.
À l'intérieur, tout allait aussi mal qu'on pourrait le penser. Applejack avait réussi à attraper l'arbre avec un lasso, ce qu'il fit qu'il tomba tout de même dans la librairie, causant une troisième fenêtre à faire remplacer.
Pendant que ce dialogue que je ne vais pas réécrire se déroulait, Spike, rampant, était tout près de la librairie. Il avait réussi à se traîner jusque là, il avait survécu à l'autre maboule qui sent la pisse de chien, ce n'est pas une poignée de porte qui allait l'arrêter. Dans un dernier effort, il se relevait peu à peu pour l'atteindre. Il y était presque lorsque le Professeur l'ouvrit, suivi de ses collègues, dont le dernier, le Gamin, avait claqué la porte derrière lui, propulsant Spike en arrière, qui tomba de fatigue.
Malgré la tempête et la discorde, Applejack et Rarity avaient trouvé un terrain d'entente, et l'arbre n'était plus. Elles allaient finir la nuit dans la bonne humeur lorsque nos cinq héros débarquèrent. "Le gîte et le couvert !" Annonça le Templier.
Rarity, Applejack et Twilight se figèrent. "Toi." Dit la styliste au Gamin, qui n'avait pas changé de style vestimentaire et faisait déjà quelques pas à reculon.
"Toi." Dirent la fermière et la libraire en même temps au Patron.
"Gamin ?" Fit-il au ... Gamin.
"Oui ?" Répondit l'autre terrorisé.
"Cours."
Ainsi se finit la soirée. Le Professeur et le Templier étaient tout de suite allés dormir, pendant que le Hippie était allé chercher Spike qui convulsait paisiblement dans la boue. Le Gamin réussit à échapper au courroux de Rarity, mais le Patron fut rattrapé par Twilight et Applejack. Elles allaient le fouetter avec son propre fouet, mais en décidèrent autrement lorsqu'elles virent le sourire malsain que l'idée de se faire fouetter par deux juments lui procurait. Au lieu de ça, elles l'enchaînèrent à un arbre du verger de la famille Apple et ne l'en détacheraient que lorsqu'il aurait fini d'en faire tomber toutes les pommes. À coups de tête.
Celestia pensait recevoir une lettre de la plus prometteuse de ses étudiantes. Elle reconnut l'arrivée typique des lettres de Spike, mais remarqua quelques différences au sujet du parchemin. Tout d'abord, l'écriture de Spike, d'habitude toujours régulière et énergique, semblait tremblante et contenait beaucoup de fautes. Enfin, sur la lettre, il était écrit :
"Chère Princesse Cheval,
C'est mon anniversaire, alors j'aimerais comme cadeau un monde plus juste. Un monde où tous les poneys se rendraient compte qu'ils font partie de la même espèce et où l'inégalité n'existerait plus. Mais comme c'est déjà à peu près le cas, je te prendrai juste un briquet qui marche, gros.
Signé, Moi"
- Chapitre 9:
La nuit passée, Ponyville tout entier se réveilla. Les oiseaux chantaient, le soleil brillait, mais personne n'osait sortir. Un fin observateur en verrait la cause : en effet, comme à son habitude mensuelle, un être quadripède encapuchonné était arrivé en ville. On distinguait des rayures sous son voile, et des yeux brillant qui scrutaient votre âme si vous osiez les rencontrer, et je sais très bien que vous savez déjà de qui je veux parler.
... Zécora. Pour ... ceux qui suivraient pas.
Pendant que tout le monde se barricadait chez soi, le Patron avait fini de descendre toutes les pommes de son arbre. La fermière lui avait dit qu'il serait libre si le travail était fait d'ici le lendemain matin. Il avait attendu, mais personne n'était venu le chercher. Alors, il prit une pomme au hasard pour passer le temps, et l'écrasa contre ses chaînes. À sa grande surprise, celles-ci commencèrent à fondre. Si il continuait, il pourrait se libérer. "Tiens." Se dit-il, arborant son sourire malsain des souvenirs dégoûtant. "Ça m'rappelle la fois dans ce club, où on se jetait de l'acide à la figure jusqu'à ce que ..."
De leur côté, Pinkie Pie, Applejack, Rainbow Dash, Rarity, Fluttershy et Apple Bloom étaient cloîtrées dans le Sugarcube Corner, attendant que la zèbre s'en aille. "Grande soeur ?" Demanda Apple Bloom. "Pourquoi le monsieur du verger il reste à côté de l'arbre qu'on doit pas toucher ?"
"Parce qu'il a ..." Commença Applejack avant de réfléchir un moment. Les pommes miniatures dans son cerveau s'agitèrent un moment avant de parvenir à une conclusion. "Non ..." Se dit-elle. "On l'a quand même pas mis à l'ouvrage au ..."
De l'autre côté de l'arbre aux pommes corrosives, on pouvait lire sur un signe qui dégoulinait encore d'eau de la tempête de la veille 'Danger. Cet arbre sera abattu mercredi prochain. Ne pas s'en approcher.' Le Patron venait de faire fondre intégralement l'une des chaînes attachées à ses sabots avant et avait entamé les autres.
"Trop dangereux. C'est pas comme si on avait vraiment besoin de lui." Déclara Applejack, qui regardait par la fenêtre. De là, elle vit passer Twilight. Elle allait l'avertir au sujet de Zécora, mais Pinkie l'avait devancée. Retournant à la fenêtre, elle remarqua une autre silhouette encapuchonnée, s'approchant de la zèbre qui grattait la terre. D'aussi loin, elle n'arrivait pas à reconnaître de qui il s'agissait, mais elle était sûre qu'elle l'avait déjà vu quelque part. Alors qu'il était tout près, il sortit un instrument en forme de croix et le pointa devant Zécora sans raison apparente en beuglant d'étranges incantations. Voyant que rien ne se passait, il hurla et courut dans l'autre direction.
Le Hippie, qui était sorti de la librairie, attendait tranquillement un colis au relais de poste qui se trouvait juste en-dessous de Cloudsdale. Pendant qu'il se roulait un nouveau pétard, comme les vingt derniers qu'il n'avait que mâchés ou mangés car Spike était introuvable, il vit passer le Templier. Il voulut le saluer, mais l'autre ne l'entendit pas, perdu dans ses "DIEU EST MORT ! LE SEIGNEUR DES TÉNÈBRES EST DE RETOUR !"
Peu après, une pégase grise de la Poste de Clousdale descendit avec un paquet. "Bonjour ! J'ai un colis de la Princesse Celestia adressé à monsieur ... Le ... Ypi, c'est vous ?" Demanda-t-elle, tout en essayant de stabiliser ses yeux qui louchaient.
"M'ouais, gros." Lui répondit le Hippie avant de récupérer son carton. "Faut signer où ?" Fit-il, avant de se rendre compte qu'elle était déjà partie distribuer le courrier ailleurs. Il regarda alors sa boîte longuement, réfléchissant à un moyen de l'ouvrir. Il décida de bouffer le carton et et en sortit un légume. Espérant un briquet, il se dit "Bah, ça fera l'affaire." Avant de l'engloutir tout en disant "Rhubarbe !" Entre deux bouchées. Puis, il décida de retourner à Ponyville, mais sous l'emprise de la rhubarbe, il prit la direction de la forêt d'Everfree.
Le Professeur, de son côté, étudiait paisiblement dans la librairie. Du moins, jusqu'à ce qu'il entende quelqu'un frapper à la porte. Il posa son livre, marcha jusqu'à la porte, l'ouvrit, et vit le Patron, visiblement de mauvaise humeur, transportant un sac de pommes. "J'ai besoin de toi, le matheux." Lui dit-il tout en déversant le contenu de sa sacoche sur une table. "J'aimerais que tu me perfectionne un peu ça ..." Conclut-il sur un rire machiavélique, marqué d'éclairs et d'une musique sinistre. Cela terminé, il paya l'orchestre et les pégases de l'équipe météo qu'il avait faits venir juste pour les effets spéciaux, avant de s'installer à une table avec le Professeur et de discuter au sujet de son nouveau projet avec lui.
Mais nous avons omis quelqu'un dans toutes ces descriptions, et TU TE CALMES, IL ARRIVE, C'EST BON ! ... Bref, le Gamin, qui ignorait pourquoi tous les magasins étaient fermés, se baladait dans les ruelles sombres de Ponyville. Il allait rentrer à la librairie, lorsqu'il entendit une voix familière fredonner un air qui lui était tout aussi familier. Se rapprochant, il vit un poney étrange. Le bas de sa tête semblait normal, d'un pelage gris mais néanmoins peu exceptionnel. Mais il semblait avoir une seconde couche de ... fourrure, car le reste de son corps, tacheté, était complètement différent du bas de sa face. Il semblait aussi qu'il fût doté d'un second visage, inanimé, et d'oreilles rondes, qui ...
...
PAYE TA DESCRIPTION D'UNE PONIFICATION, vous l'aurrez sûrement tous reconnu, entre quelques "C'est ma rhubarbe à moi ..." Et quelques "On est des infidèles ...", il se retourna, et remarqua le Gamin. "Toi !" Lui hurla-t-il.
"Moi ?" Demanda l'autre.
"Toi !" Répéta-t-il.
"Mais qu'est-ce que j'ai fait ?" Demanda le Gamin en pleurant.
"Tu vas me dire ce que je fous là, et où sont mon micro et mon fond vert !" Insista-t-il. Vue que l'autre continuait de brailler, il dit d'une voix grave "Sais-tu ce qu'il se passe lorsqu'on offense le grand, le seul et l'unique ..." Il sortit un synthétiseur d'une allée sombre adjacente et l'alluma, produisant un accord terrible "... Maître Panda ?"
Pendant ce temps-là, nos personnages secondaires, à savoir Twilight et ses amies, étaient parties à la recherche d'Apple Bloom qui s'était engouffrée dans la forêt d'Everfree. Mais ça, on s'en fout, z'avez qu'à regarder l'épisode si vous l'avez pas déjà fait pour savoir ce qu'il s'y passe, donc concentrons-nous sur l'un de nos héros. Disons ...
Le Templier ! De retour à Ponyville, il avait fait un pèlerinage express sur le toit du Sugarcube Corner, et, en étant redescendu, il remarqua que la populace était de retour et que les rues étaient bondées. Il décida alors de faire un 'emprunt' de quelques bits que la libraire avait laissée à la librairie au nom de Dieu, parce ... que les religieux font plein de trucs bizarres au nom ... de ... je sens qu'il y en a qui m'attendront à la sortie avec des matraques et des tazers ...
Bref ! Ayant achetés quelques vivres, le Templier décida de retourner à la bibliothèque, où il vit le Gamin caché sous une table. "Fils, plus aucune crainte à avoir, confesse tes péchés et ils seront lavés. Peut-être."
"Mais justement, j'ai rien fait, moi ..." Pleurnicha-t-il.
C'est à ce moment que Maître Panda débarqua, synthétiseur aux sabots, chantant sur l'air d'"Allumer le Feu" : "Être un p'tiiit cheval ! Être un p'tiiit chevaaal !"
Sur ces mots, le Gamin, toujours sous sa table, redoubla de pleurs, et le Templier, semblant apprécier un peu de musique douce dans ce monde de brutes, mangea les carottes qu'ils avait ... achetées.
Carrot Top, qui devait s'occuper de son étalage et de celui d'Applejack en même temps, revint au sien après quelques ventes de pommes. D'abord souriante, elle adressa bientôt un regard effrayant aux carottes. Ses Carrot Senses se déclenchèrent immédiatement, et elle remarqua trois choses : de une, il manquait des carottes. De deux, le poney qui avait pris ces carottes n'avait pas laissé d'argent sur le comptoir. Et de trois, quelqu'un allait payer.
Le lendemain matin, le calme régnait dans la librairie. Twilight avait fait la connaissance de Maître Panda, rencontre qui, étonnamment, se passa très bien. Étrangement, pas une trace du Patron ni du Professeur, même si certains avaient juré les avoir vus tous deux dans la bibliothèque. À sa surprise et à celle des autres, la corne de Twilight avait l'air ... différente. Et par différente je veux dire penchée et couverte de points bleus. Ses cinq amies, qui étaient venues en catastrophe, présentaient aussi d'étrange symptômes. Rainbow Dash n'arrivait plus à voler droit, Pinkie Pie n'arrivait plus à parler de façon intelligible, Applejack avait la taille d'un cupcake, Rarity ressemblait à ces chiens à poils longs, et Fluttershy parlait d'une voix beaucoup plus grave.
Et, alors que l'auteur venait de combler quelques lignes de textes avec des informations que tout le monde connaît en principe, le Templier décida de partir en croisade contre l'incarnation de Satan en zèbre, suivi de loin par nos six personnages secondaires, à présent des plus risibles, laissant derrière le Gamin à la merci des chansons de Maître Panda.
Pendant ce temps-là, le Patron et le Professeur faisaient quelques expériences dans les sous-sols de la librairie. Après avoir fait passé les pommes qui avaient fait fondre les chaînes dans plusieurs tubes à essais, le Professeur réussit à isoler l'acide, et, à l'aide de quelques outils, d'un peu de poudre et d'un peu de métal, il fabriqua une arme d'un tout nouveau genre. ... Bon, pas vraiment, mais une arme redoutable tout de même. Il la pointa vers une plaque de fer et tira : elle fut dissoute presque sur le coup. Le Patron, à la vue de son nouveau jouet, ne cacha pas son sourire malsain. Retenez-bien ça, les enfants, c'est important pour l'intrigue ! ... Je crois.
Mais revenons ... au Hippie. Oui, le même Hippie qui est parti droit vers la forêt après avoir consommé un peu trop de rhubarbe. Titubant à travers la forêt, on ne sait pas vraiment comment il a pu survivre à tout ce qui traîne dans les bois, mais toujours est-il qu'il l'a fait. Arrivé devant une jolie petite maisonnette, il fit la meilleure chose à faire, c'est-à-dire qu'il y fonça et, ne faisant pas attention à la décoration intérieure ni à la zèbre qui préparait un chaudron, tomba droit dans ledit chaudron après avoir promptement déclaré "C'est pas du commercial, gros."
Comme par hasard, c'est le moment exact auquel le Templier arriva devant la fenêtre de la cabane. Voyant le Hippie dans une marmite, il ne prit pas le temps de contourner la maison afin d'ouvrir poliment la porte, mais brisa le fenêtre avant de lancer à peu après tous les objets sacrés qu'il transporte toujours avec lui sur Zécora. "Tremble, seigneur des ténèbres !" Rugit-il. "Tes pouvoirs démoniaques ne peuvent rien contre Dieu !" Il sortit alors le Hippie de la mixture dans laquelle il marinait et lui demanda "Fils, cette démonne a-t-elle essayé de t'arracher le coeur pour l'offrir aux monstres du bas-monde ?"
"Ouais, gros." Répondit le Hippie, toujours sous l'emprise de la terrible rhubarbe.
"La vérité frappe toujours ! ... Ou quelque chose comme ça !" Reprit le Templier tout en jetant la version intégrale avec supplément de la bible à la face de la zèbre déjà à terre. "Dieu a un jour dit que seuls les plus braves frappent les infidèles déjà au tapis !"
Alors que cela se passait, la porte s'ouvrit, et, sans surprise, Twilight et ses amies entrèrent, suivies d'Apple Bloom. "Nous t'avons mal jugé et nous nous en excu-" commença Twilight avant de remarquer l'état dans lequel était celle qu'Apple Bloom avait décrite comme étant la seule à connaître le remède contre la Poison Joke. Elle se tourna aussi lentement que l'avant-veille vers le Templier, puis l'étrangla de nouveau.
"C'est beau, l'amour." Dit le Hippie, touché par cette scène de meurtre sanguinaire et justifié.
Peu après, Twilight fut maîtrisée, et les quelques connaissances en médecine de Fluttershy permirent de remettre Zécora, mais pas le Templier, sur pieds. La zèbre put faire son remède comme il le fallait, et, de retour à Ponyville, comme indiqué dans l'épisode, nos chers personnages secondaires purent revenir à leur état normal après un bain dans la mixture miracle.
Après s'être gratté l'oreille plusieurs fois, le Patron continua de faire fondre plaque de fer après plaque de fer, pendant que le Professeur prenait des notes sur ce que ça lui inspirait, à savoir la congoléximatisation des lois du marché Equestrien par la division par zéro de la somme du tour de taille de Charles de Gaule additionné à la différence d'atomes entre le pootisium et le MeeMium.
Twilight était rentrée tranquillement chez elle, et se retrouva seule dans la librairie. Maître Panda avait emmené le Gamin à son concert sur la place principale de Ponyville. Le Patron et le Professeur étaient allés chercher d'autres échantillons de pommes corrosives. Le Templier était en réanimation et le Hippie en désintoxication à l'hôpital de la ville.
Cette nuit-là, une ombre se glissait de ruelle en ruelle, reniflant régulièrement le sol, apparemment à la recherche de quelque chose. Elle s'arrêta net devant l'arbre géant qui constituait la bibliothèque de Ponyville. Elle frappa quelques coups à la porte. Twilight, qui était sur le point de faire dicter une lettre à Spike, ouvrit. "Oh bonsoir, Carrot Top !" Dit-elle à celle qui était sur le seuil. "Qu'est-ce que je peux faire pour ..."
Afin de masquer cette scène d'une extrême violence dans laquelle on découvre que Carrot Top est passée maîtresse es arts martiaux, disons simplement qu'aucune lettre de son étudiante ne parvint à Celestia, et qu'elle commençait à s'inquiéter. Elle envisagea alors une visite à Ponyville le lendemain. Endormie, elle ne remarqua pas le courrier que les flammes habituelles de Spike avait fait arriver sur lequel était seulement inscrit "Je t'aurai." Avec, au bas du parchemin, un trou qui sentait étrangement la pomme.
- Chapitre 10:
"Où allons-nous, votre grandissime Majesté ?" Demanda l'un des gardes royaux attelés à un char tout aussi royal.
"Ne vous encombrez pas de formalités." Répondit Celestia avec un sourire. "Et nous allons vers Ponyville. J'ai quelques affaires à régler. Essayez d'aller le plus vite possible, ne vous encombrez pas de l'horaire fixé initialement pour ma visite."
"Bien sûr, votre grandississime Majesté !" Fit le garde avant de déployer ses ailes tout comme ses camarades et de prendre son envol en direction du petit village isolé réputé pour son calme et l'atmosphère paisible qui y règne.
Pendant ce temps-là, à Ponyville, aux aurores, Fluttershy cueillait des fleurs sur une colline, lorsqu'elle entendit soudain un poney très bruyant marchant dans sa direction. Elle reconnut l'un des colocataires de Twilight, le Templier, qui examinait de près chaque plante qui lui passait sous les sabots. "Hum ... je peux ... vous aider ?" Demanda-t-elle avec hésitation.
"Cet endroit est maudit !" Déclara-t-il haut et fort, avec certitude. "Une créature des limbes a osé sortir de sa prison pour venir hanter le monde des vivants !" Après avoir examiné quelques tulipes, il sortit sa croix, qui pointait vers une fleur. Il accourut, et, aussitôt qu'il fut assez près, une créature singulière en sortit. Un design très simpliste, vraiment, une simple boule ailée avec des yeux géants trop kawaii. Le Templier fit un bond en arrière et hurla "Meurs, démon ! Tu n'as pas ta place dans ce monde !"
"Oh, bonjour, toi ..." Murmura Fluttershy à la créature, tout en sortant une pomme de son sac. Elle allait la lui donner, lorsque le Templier se plaça entre elle et lui.
"Tremble, mortelle !" Dit-il solennellement. "L'antéchrist est revenu et est déjà en phase de te contrôler ! Pars ! Pars pendant que l'emprise du terrible Parasprite n'est pas encore entièrement sur toi !"
"Le ... quoi ?" Demanda-t-elle, confuse. Il sortit un livre dont la couverture indiquait que le titre était 'La Faune et la Flore Equestrienne'.
"Selon la Sainte Bible ..." Commença-t-il, tournant les pages jusqu'à trouver celle qui parlait des divers insectes des campagnes. "... Le voici ! Paras Pritus Vulgaris, l'incarnation du péché mortel : Gloutonnerie !" Alors qu'il allait aborder la suite de la définition, il sentit une pression sur son chaperon. Se retournant, il vit le parasprite se serrer contre son vêtement, dont il se débarassa vite. "Ah ! Monstre !" Cria-t-il. "Tu as réussi à maudire mon saint accoutrement, mais l'habit ne fait pas le moine ! Je reviendrai !" Et sur ces mots, il récupéra ses affaires et couru dans une direction au hasard, laissant Fluttershy à la merci du parasprite. Ou l'inverse, je sais plus.
Le reste de Ponyville commençait à se réveiller. Du moins, ils essayaient. Il faut dire que la seule raison pour laquelle Fluttershy était debout était parce qu'elle vivait loin du village. En effet, Maître Panda, qui avait passé les derniers jours dans un vortex temporel à affronter de terribles lolcats pour défendre son synthétiseur, décida de tout donner, ce qui causa un concert qui ne s'était pas encore arrêté. Et il avait de l'énergie à revendre, le bougre. Le Gamin, habitué, avait réussi à s'endormir, mais fut quand même réveillé en même que tout le monde par les "Ah qu'est-ce qu'on se sent bien, lorsque l'on est un poney, chantent les chevaux-euh ! Chantent les chevaux !" Sur le thème d'une chanson dont vous avez sans doute déjà deviné le titre.
Et tout Ponyville s'activa en cet instant. Tous ceux à proximité de la place sur laquelle Maître Panda jouait prirent dans leur grenier un objet qui ne leur tenait pas à coeur et le lancèrent sans pitié sur le poney-panda et son piano électrique. Mais ceux qui avaient passé la pire des nuits n'étaient pas l'auditoire maheureux de notre panda favori, mais bien le personnel médical : en effet, ils n'avaient cessé de travailler sur des cas tous plus graves les uns que les autres ces temps-ci, et, au moment où ils pensaient pouvoir prendre un peu de repos, ils apprirent que Twilight Sparkle, la libraire, avait été victime de multiples fractures de cause inconnue, et devait subir un traitement continu pendant une journée entière.
"Alors, collègue, qu'en pensez-vous ?" Demanda le Professeur, toujours dans le sous-sol de la bibliothèque, au Patron, tout en montrant un canon en forme de pomme qu'il venait juste de compléter.
"C'est parfait." Répondit l'autre avec son célèbre rictus. "Absolument parfait."
Et c'est suite à cette intervention de la mort qui tue qui casse complètement le rythme de l'histoire que nous retrouvons le Hippie, qui était sorti de l'hôpital en même temps que le Templier, discutant avec Pinkie au Sugarcube Corner. Il n'écoutait pas vraiment ce qu'elle avait à dire, trop concentré à admirer la fumée de son pétard, mais parvint quand même à comprendre que l'apocalypse approchait, que des créatures allaient se démultiplier pour envahir le monde : bref, une conversation normale avec le Templier. "Sinon, est-ce que tu vends de la rhubarbe, gros ?" Finit-il par demander.
"Non." Lui répondit-elle. "Alors, est-ce que tu vas m'aider à trouver ce qu'il faut pour arrêter les parasprites ?"
"Si tu veux, gros." Fit-il avant de regarder la liste de choses à trouver. À savoir, entre autres, un trombone, un harmonica, un banjo, une batterie, des cymbales, des maracas, un tuba et un accordéon. "Mmh, gros ?" Dit-il. Elle lui fit signe de continuer. "J'dis ça, j'dis rien, mais j'crois que ..."
Wait for it ...
WAIT FOR IT ...
"... t'en as trop pris." On entendit tonner à travers toute la confiserie un de ces rires pré-enregistrés des séries américaines, suivi d'applaudissements interminable. Quand ils cessèrent, le Hippie demanda "On commence par chercher où ?" Avec un très long soupir, Pinkie reprit une grande inspiration pour répéter toutes les instructions qu'elle venait de lui donner. Deux fois.
Pendant ce temps-là, le Gamin, après avoir servi de bouclier humain ... heu, équestre, à Maître Panda pendant qu'il battait en retraite vers la bibliothèque, se débarassa des restes de tomates périmées de son pelage, avant de se rendre au verger des Apples pour acheter des pommes. Du moins, il allait s'y rendre jusqu'à ce qu'il entendit un bruit bien trop familier derrière lui. Le bruit que font des sabots souples et entretenus, mêlés à la violence de pas déterminés. Alors, il se retourna lentement, un peu comme vous lorsque vous jouez à un jeu vidéo d'horreur au moment où une porte se ferme derrière vous et que vous vous attendez à un screamer, et tomba nez à nez avec ...
"Nous allons rehausser ton apparence ..." Déclara Rarity sur une voix dont la monstruosité n'était dépassée que par la terreur qu'elle inspirait. Elle fit un pas en avant, arborant un rictus déformé qui rappelait trop celui du Patron au Gamin pour ne pas être une vision de l'enfer. Notre héros frêle et lâche essaya de s'enfuir, mais fut vite agrippé par la magie de la styliste.
"Je veux pas !" Hurla-t-il à la mort tout en sanglotant, traîné de force jusqu'à la Boutique du Carrousel, synonyme pour lui des pires des supplices ainsi que d'une mort mentale assurée. C'est fou ce que ce passage déborde de poésie. Une fois à l'intérieur, il fut propulsé sur une scène ou Rainbow Dash se tenait déjà.
"Heu ..." Fit cette dernière, soudain beaucoup moins motivée pour servir de modèle et se faire confectionner une robe sur-mesure pour accueillir la Princesse comme il se doit. "À l'aide ?"
Peu de temps après, Twilight dû sortir prématurément de l'hôpital, pour des raisons très justifiables, bien que directement liées à l'intrigue. Donc, pour dissimuler le fait que j'aie besoin de Twilight en forme ou presque pour l'histoire, voici une raison inventée sur le tas : en cherchant des instruments, Pinkie et le Hippie firent s'effondrer par accident l'école du village. On dut alors transporter de toute une urgence les poulains et pouliches inconscients, victimes de ce qu'on décrivit comme un accident, à l'hôpital. Twilight, qui arrivait à se déplacer en fauteuil roulant, fut remise en circulation, laissant sa chambre à de jeunes blessés.
Là.
Bref ! Twilight, sur un fauteuil roulant, allait voir comment se débrouillait Rarity au sujet des robes qui seraient portées à l'arrivée de la Princesse. Sur le chemin, elle fut interpellée par Fluttershy, qui lui donna une petite créature volante et ... ce mot me fait froid dans le dos : mignonne. Arrivée à la boutique, elle fit léviter une pierre et frappa à la porte avec. "Ah ! Twilight, tu tombes à pic." Lui dit Rarity, qui venait de lui ouvrir. "Je viens de finir les robes, et j'ai aussi pu faire des tenues sur le modèle masculin !" Conclut-elle en pointant du sabot le Gamin, dans un coin, habillé de façon très chic, en position foetale.
"Je veux partir ..." Gémit-il, pendant que Rainbow Dash, ennuyée par l'ennui causé par l'ennuyeuse tâche de rester debout pendant des heures afin d'ajuster la robe à sa taille, ne disait rien, son visage exprimant toute l'émotion de la désapprobation, ce qui n'était pas grand chose.
"Je vois que tu te débrouilles bien avec les robes." Déclara Twilight en entrant. "Sinon, je voulais te montrer quelque chose que Fluttershy ..." Commença-t-elle, lorsque trois parasprites sortirent de sa queue. "Intéressant ..." Murmura-t-elle. Rarity en prit un aussitôt, suivie de près par Rainbow Dash, qui avait besoin de toute urgence d'une excuse pour arrêter de poser. "Et toi, Gamin, est-ce que tu ..." Fit Twilight, avant de se rendre compte qu'il était parti et avait laissé son attirail, emportant avec lui sa casquette.
"Ne pas ... s'arrêter ... de courir !" Se dit-il en haletant. Quelque chose attrapa sa queue dans une ruelle sombre à côté de laquelle il passait et il tomba en avant. "Nan ! Laissez-moi !" Hurla-t-il avant d'entendre la voix du Patron au bout du sabot qui le bloquait.
"On a besoin de toi, Gamin." Lui affirma-t-il.
Il prit un moment pour réfléchir. Tout d'abord, son cerveau se rendit compte que la styliste machiavélique était loin, ce qui était bonne nouvelle. Puis, il fit la somme du Patron, d'une ruelle sombre, et de personne pour venir l'aider. "NAN ! LAISSE-MOI !" Cria-t-il plus fort encore, avant de prendre un coup violent et de tomber inconscient.
"Allez, Prof', on l'embarque !" Dit le Patron au Professeur qui était derrière lui. Ils emmenèrent le Gamin discrètement vers la librairie, précisément au sous-sol. "Ce qu'on ferait pas pour des idées venant de ses jeux, à l'autre idiot ..." Fit le Patron tout bas, comme tout antagoniste cliché, avant de donner à l'audience des indices sur ce qu'il allait faire.
Le lendemain matin que Twilight avait passé apparemment seule dans la bibliothèque, elle découvrit que les parasprites avaient envahi sa chambre. Puis, elle en découvrit plus encore au rez-de-chaussée. Enfin, elle se rendit compte que c'est toute la ville qui avait été infestée de petites bestioles trop kawaii. Trop concentrée sur sa course folle en fauteuil roulant pour trouver une solution, elle ne vit pas passer du coin de l'oeil le Hippie et Pinkie, transportant quelques instruments, ainsi qu'un livre intitulé 'Comment Trouver un Alibi Plausible en cas d'Accident Involontaire'.
"Sinon, tu sais pas où sont les autres, gros ?" Demanda le Hippie tout en ramassant un triangle qu'il venait de faire tomber.
"Peut-être qu'ils ont déjà été ..." Commença Pinkie sur un ton qu'elle pensait lugubre. "... DÉVORÉS !"
"... Gros." Conclut-il sur un ton neutre avant de continuer avec elle sa chasse aux instruments.
Pendant que les parasprites faisaient des ravages, loin des regards des habitants trop occupés par l'invasion, le Patron et le Professeur terminaient leur invention. "T'as été utile, toi et ton 'Kolof Douti'" Déclara le Patron au Gamin, bâillonné et enchaîné au fond tu véritable de tank en forme de pomme.
"Au fait, collègue, je me demandais quelque chose." Dit le Professeur. "Il nous a donné toutes les réponses qu'on voulait sur la création d'armes à feu et d'armes de destruction massive sans objecter. Pourquoi l'a-t-on entravé ainsi alors qu'il n'opposait aucune résistance ?"
"On s'en fout !" Intervint Maître Panda avec son fidèle synthétiseur. "Au fait, vous voulez quel thème musical, pour votre ... truc, là ?"
"La marche impériale." Répondit le Patron. "Et toi, t'as préparé tout ce qu'il faut ?" Demanda-t-il alors au Templier.
"Quoi, les versets de l'apocalypse ?" Demanda-t-il en retour, sa Bible déjà ouverte vers la fin.
"Ouais, ça. Ton truc. L'apocadispe." Confirma le Patron. "Démarre ça, le matheux !"
"Tout de suite !" Fit le Professeur. Toujours inaudible de la populace en délire, le bruit d'un moteur vrombissant retentissait à travers toute la bibliothèque.
"Bon ... c'est pas grave ... on peut arranger ça !" Se rassura Twilight, toujours dans son fauteuil roulant. "Applejack est en train de les rassembler ... et la Princesse ne sera là que dans quelques heures ... tout va bien !"
Mais, tel un énorme doigt glorieux que l'univers lui adressait, elle vit le carosse de Celestia se dirigeant droit vers Ponyville à l'horizon. Alors, telle la schyzophrène qu'elle devenait en période de crise, elle se mit à se parler à elle-même de façon extrêmement violente et vulgaire.
Jusqu'à ce qu'elle entende un bruit mécanique derrière elle. Alors, elle fit volte-face de son fauteuil, et vit une énorme pomme métallique sur chenilles, un canon gigantesque à son avant, accompagnée d'une musique sinistre. Le haut de la pomme s'ouvrit lentement, et le Patron en sortit. "Tiens, salut !" Lui dit-il maléfiquement. Oui, on peut dire des choses maléfiquement. Faites comme si vous jouiiez une pièce de théâtre et voyiez 'maléfiquement' en didascalie. Maintenant, transposez ça à un prédateur sexuel invétéré. "Tu t'souviens d'moi, je suppose ?" Nargua-t-il la licorne.
"Qu'est-ce que c'est que tout ça ?" Lui répondit-elle, enrageant.
"La fin du règne maléfique de la Reine !" Fit la voix terrible du Templier depuis le tank. "Que justice soit faite, et que d'un seul coup - un seul ! - La justice triomphe !"
"Grosso modo," continua le Patron en pointant du sabot la canon, "Tu vois ça ? On a qu'un seul tir. Et si on vise bien, dès qu'Elle arrivera ..." Il regarda vers le ciel, et fixa le carosse volant qui s'approchait. "... Boom."
"Non ..." Dit Twilight. Mais toutes les preuves étaient là : le monstre qui avait tué sans pitié un dragon et une sorte de singe qui se tenait sur ses pattes arrières sur la montagne allait faire du mal à son enseignante, son mentor. "Non !" Hurla-t-elle, envoyant toute la magie dont elle disposait en un rayon sur la coque de la machine. Aucun effet. Elle voulut alors viser le Patron, mais il était retourné dans la cabine de pilotage. Dans son désespoir, elle ne remarqua pas l'énorme boule de parasprites qui arrivait dans sa direction. Le carosse allait attérir. Les parasprites approchèrent. "Feu !" Ordonna le Patron. Et feu se fit.
À présent, messieurs dames, que diriez vous d'un cliffhanger ? ... Non ? Bon. Dans ce cas, voici une description épique de la scène.
Applejack, voyant l'énorme pomme en acier, s'arrêta net, mais pas les parasprites, qui foncèrent droit vers la carosse. Un énorme amas de matière vorace, prête à avaler n'importe de quoi, allait engloutir des gardes royaux, un carosse neuf, et sa Très Haute Majesté. Une sphère orange, dégoulinante de jus de pomme qui faisait fondre l'herbe fut tirée avec une force colossale du canon. Le rictus du Patron - si c'est possible - se déforma davantage. Le Professeur prenait des notes incohérentes, comme à son habitude. Maître Panda entama un crescendo terrible alors que le projectile partait. Le Templier récitait un chapitre intitulé 'Le Grand Pardon. Le Gamin, toujours ficelé et incapable de parler, numérotait ses abattis. Une seule et unique larme, exprimant une quantité infinie de tristesse et de regret, s'échappa des yeux de Twilight Sparkle, qui envisageait déjà la mort tragique de sa presque mère, la princesse Celestia.
Une onde de choc se propagea à travers Ponyville. Un choc colossal venait de se produire. En effet, la boule d'acide concentré s'était encastrée dans la boule de parasprites, causant une destruction mutuelle. Il ne restait que le tank, le carosse qui venait de terminer son atterrissage, des gardes choqués d'avoir vu la mort en face deux fois en même temps, et Twilight, sur son fauteuil roulant, incapable de dire quoi que ce soit.
"S-sa Grandeur sé ... sé-sé ... sérénissime : la Princesse Celestia !" Annonça l'un des gardes. Et, indemne, elle descendit du carosse, exprimant une émotion des plus intriguantes. Un mélange de dépit, d'amertume, et de mandales à distribuer. Sans un mot, elle détruisit le tank d'un puissant rayon solaire, et vit trois têtes familières, ainsi que deux inconnus.
"... Damned." Fit le Patron. Il allait trouver une excuse vite fait, mais fut réduit au silence par le regard transperçant l'âme de Celestia.
Elle délia le Gamin et enleva son bâillon. "Parle." Lui dit-elle sur un ton qui inspirait la peur et l'humilité.
Il lui raconta tout. Depuis son enlèvement, aux secrets de fabrications d'armes de destruction massive qui lui avaient été arrachés de force. Il raconta la participation active du Professeur, et la participation plus ou moins active de Maître Panda et du Templier. Enfin, il lui affirma l'innocence du Hippie, qui venait d'arriver avec Pinkie, chargés d'instruments de musique. Cette dernière fulminait de ne rien avoir fait d'utile et rentra au Sugarcube Corner, laissant derrière elle les instruments en vrac.
Enfin, Celestia demanda à une Twilight encore sous le choc sa version des faits, et la raison de la présence d'un fauteuil roulant pour la soutenir. Elle lui raconta beaucoup de choses incohérentes, mais Celestia compris une chose dans tout cela : le Patron était dangereux. Elle fit quelques pas en arrière pour avoir tout le monde dans son champ de vision, puis parla en ces mots : "Gamin. Hippie. Vous êtes libres."
Le Gamin courut vers la bibliothèque aussi vite qu'il le put, suivi du Hippie qui ponctua sa sortie par un "Merci, gros." Nonchalant.
"Professeur, Templier, Maître Panda ..." Commença-t-elle. La gorge serrée, ils attendèrent leur jugement avec terreur, bien que Maître Panda eut le temps de faire un effet dramatique au synthétiseur. "... J'estime que vous êtes des poneys respectables. Je vous condamne donc ... à participer au prochain Grand Nettoyage d'Hiver de Ponyville !"
Cela surpris Twilight. Le Grand Nettoyage d'Hiver était pour elle, comme pour tout Ponyville, un loisir, quelque chose de plaisant. Elle reçut en réponse à ses doutes un clin d'oeil de la Princesse.
Puis, elle se tourna vers le Patron, qui refusait de ciller comme l'avaient fait ses camarades. "Emmenez-le." Dit-elle fermement aux gardes royaux qui l'accompagnaient. Le Patron n'opposa aucune résistance, et, lorsqu'il fut lié au carosse et hors de vue, il reprit même une esquisse de son sourire malsain tant redouté.
"Bon rétablissement, Twilight." Conclut Celestia, avant de repartir dans son carosse.
Plus de parasprites, mais surtout, plus de Patron. C'est une journée qui se terminait mieux qu'elle n'avait débuté pour Twilight Sparkle, qui roula jusqu'à la librairie, où l'ambiance était bien moins tendue sans la présence du criminel.
Le Patron avait été placé dans une cellule. Une cellule sombre mais propre, dont même lui aurait du mal à sortir. Mais il y arriverait. Après tout, il l'avait déjà fait, et avait même réussi à tuer temporairement la personnalité principale. Il entendit une voix dans sa tête. "Cela faisait longtemps que je t'attendais." Lui dit la voix. "Regarde par les barreaux."
Il le fit, et vit les jardins royaux. En plein milieu de ceux-ci, une statue, représentant un être étrange, une sorte de dragon ou de serpent ailé avec une tête et des membres improbables. Sans trop savoir pourquoi, la grimace macabrement heureuse du Patron reprit sa place sur son visage.
DUN-DUN-DUUUN
Dernière édition par Klenfer le Lun 4 Aoû - 14:47, édité 8 fois |
| | | #Maxentirunos Petit nouveau
Date d'inscription : 14/05/2014 Age : 30 Localisation : Ouest
| Sujet: Re: [Incomplet][Comédie][Slice of Life] Personnalités Multiples Sam 2 Aoû - 9:17 | |
| J'aime beaucoup ta fic avec ces différentes personnalités de Mathieu, cependant, un truc me tracasse, comment cela se fait il qu'aucune des personnalités ne soit au courant de MLP alors que Mathieu à lui même admit être intéressé par la série... Bon, après je suppose que tu n'y as pas pensé mais ça n'empêche que tu fait un très bon cross-over. |
| | | #Klenfer A la réponse
Date d'inscription : 28/09/2013 Age : 24 Localisation : En Aufigne. Les poneys y font un vin des plus raffinés. Et ils ont un accent.
| Sujet: Re: [Incomplet][Comédie][Slice of Life] Personnalités Multiples Sam 2 Aoû - 15:50 | |
| Je trouve que c'est plus intéressant comme ça Pour qu'ils ne puissent rien prédire par rapport aux évènements futurs ... Btw, chapitre 9 complété |
| | | #blaze Floodeur compulsif
Date d'inscription : 18/12/2013 Age : 26 Localisation : *Classifiée*
| Sujet: Re: [Incomplet][Comédie][Slice of Life] Personnalités Multiples Sam 2 Aoû - 16:20 | |
| C'est du n'importe quoi dans ces chapitres (comme d'hab quoi ) mais c'est ça que j'aime Anyway , vivement le prochain car je rigole bien avec cette fic EDIT : Finalement , aucune faute dans ce chapitre . Autant pour moi
Dernière édition par blaze le Dim 3 Aoû - 9:36, édité 1 fois |
| | | #Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: [Incomplet][Comédie][Slice of Life] Personnalités Multiples | |
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| | | | [Incomplet][Comédie][Slice of Life] Personnalités Multiples | |
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