#Brocco Petit nouveau
Date d'inscription : 22/09/2014 Localisation : R'lyeh
| Sujet: [Horreur][Sombre][Pony War Chronicles Universe] L'élément de la démence Lun 29 Sep - 18:45 | |
| Et c’est parti pour ma première fanfic qui vous sera, je l’espère, aussi agréable à lire qu’elle me l'a été à écrire. Par contre, quelques avertissements sont nécessaires : Avertissement I : Cette fan fiction se base sur l’univers de Pony War Chronicles créé par Iron Pony Maiden et prend lieu juste après la fin de cette dernière. Par conséquent ma fanfic est pas mal chargée en spoilers qui gâcheront forcément la découverte de Pony War Chronicles à ceux qui ne l’ont pas encore lu. Une lecture préalable de l’excellente mais gigantesque production de Iron Pony Maiden est donc conseillée afin de mieux cerner les tenants et aboutissants de « L’élément de la démence ». Avertissement II : « L’élément de la démence » contient pas mal de passages assez sombres et malsains qui pourraient choquer les plus jeunes. Pour cette raison, elle ne sera disponible que par mp. Le prologue est toutefois visible plus bas. Maintenant, la présentation générale : Titre : L’élément de la démence Synopsis : La guerre est désormais terminée et les autorités d’Equestria tentent de ramener l’ordre sur le territoire. La disparition de tout symbole rappelant l’horreur qui vient de ravager le pays est décidée. Dans ce contexte, une équipe de démolition est envoyée pour raser Ponyville. Mais leurs supérieurs ont oublié de prendre en compte la pouliche folle qui rôde dans ses ruines…Taille : Un peu moins de 18 000 mots pour 34 pages. Pas de vrais chapitres mais une division en 15 parties. En raison de son contenu, je ne peux pas la publier directement sur le forum. Si certains sont intéressés, n'hésitez pas à la demander par mp.Néanmoins, histoire de donner un avant-goût, voici le prologue garanti sans spoilers sur PWC : - Spoiler:
Prologue
« J’ai déjà vu plus faste mais on trouve quand même des choses qui méritent d’être ramassées » se disait Greedy Chestnut, le museau plongé dans le tiroir d’un buffet décrépi. La guerre n’avait pas que des conséquences négatives pour tout le monde. Face à l’arrivée des combats, la majorité des poneys prenaient la fuite et le faisaient le plus souvent sans prendre le temps d’emmener leurs affaires avec eux. Ouvrant ainsi une manne de choix pour les pillards comme Greedy et Stick, son acolyte de toujours. Durant les dernières années, ils avaient ainsi accumulé un sacré butin, agissant tel des charognards, dépeçant les villes désertées par l’approche de la guerre. Une activité lucrative mais pas sans danger, et nombre de leurs compagnons avaient passé la patte à gauche lors de telles opérations. Pour tout dire, de leur bande originelle, ils étaient désormais les seuls survivants.
Mais toutes les bonnes choses ont une fin et la guerre était désormais terminée. Equestria était maintenant en pleine reconstruction et les viviers s’amenuisaient. Ne restaient plus que les zones jugées auparavant trop dangereuses ou bien celles évitées en raison d’un passé trop chargé en horreurs. Cela rétrécissait donc fortement les possibilités et la concurrence était rude pour s’arroger les dernières parts du gâteau. Les rixes étaient ainsi fréquentes et Greedy n’avait aucune envie de finir bêtement abattu dans une querelle aussi près de la fin. Pas après avoir autant travaillé à se créer une retraite au soleil. Avec Stick, la décision avait alors été simple : une dernière opération là où tous avaient le plus peur d’approcher, là où tout avait commencé une quinzaine d’années plus tôt et ensuite ils allaient pouvoir prendre un long repos bien mérité. Avec toutes les absurdes histoires de fantômes qui courraient sur ce lieu, la proximité d’une forêt maudite et simplement en raison du symbole qu’il représentait, ils étaient sûrs que personne n’avait encore eu le courage de « visiter » ce village.
Ils étaient arrivés après la tombée de la nuit. Même si la possibilité d’y croiser des concurrents était nulle, ils ne souhaitaient pas prendre le risque de se faire remarquer. Trop de choses étaient en jeu pour tout gâcher stupidement par un excès de confiance. Les deux pillards en étaient désormais à leur cinquième maison et le butin était pour le moment très satisfaisant. Comme ils l’avaient prévu, personne n’était apparemment revenu en ce lieu depuis des années. Où du moins ils ne s’étaient pas intéressés aux richesses que l’on pouvait y trouver. Greedy s’occupait en ce moment du rez-de-chaussée pendant que Stick fouillait l’étage.
Le voleur se redressa soudainement, les oreilles tendues. Une voix venait d’apparaître dans la nuit :
“My name is Pinkie Pie and I am here to say. I'm gonna make you smile and I will brighten up your day”
“Stick?” lança Greedy en direction de l’escalier dans une voix éraillée qui se voulait murmurante. « Est-ce que cet imbécile à mis en marche un gramophone ? » se demanda-t-il. Rien ne semblait vivre à des kilomètres à la ronde mais ce n’est pas pour autant qu’il ne fallait pas être discret.
“'Cause I love to make you smile, smile, smile, yes I do. It fills my heart with sunshine all the while, yes it does”
Non ce n’était pas ça. Le son semblait se déplacer mais restait pourtant difficilement localisable. Merde… au final, ils n’étaient pas seuls ici ? Soudain des coups sourds se firent entendre et le poney, tendu, sursauta. Etait-ce une percussion venue soutenir la mélodie ? Cette dernière n’arrêtait d’ailleurs pas de se déplacer, s’approchant et s’éloignant d’une façon apparemment aléatoire. Mais le pillard remarqua vite que les battements ne suivaient en aucun cas le rythme de la chanson. Pour tout dire ils ne suivaient même pas un tempo précis. Aucun percussionniste ne pouvait être aussi mauvais, se dit fugacement le poney, même volontairement. De plus, Greedy remarqua très vite que le son de ces coups ne se mouvait pas non plus dans l’espace et qu’ils semblaient même provenir de l’étage du dessus.
« Sticky ? » lança-t-il à nouveau, plus fort, alors qu’il montait les escaliers. Aucune réponse ne vint, si ce n’était toujours cette chanson :
“It's true some days are dark and lonely and maybe you feel sad but Pinkie will be there to show you that it isn't that bad”
Il arriva enfin dans la pièce d’où provenaient ces étranges battements et Greedy comprit immédiatement d’où venait ce son : Sticky était à terre dans le coin opposé à l’entrée, secoué de violentes convulsions.
« Bordel Sticky ! » lâcha son compagnon et s’élançant vers lui. Rendu à son niveau, il s’agenouilla et pris le poney dans ses pattes afin d’essayer de le calmer. Sticky n’avait pourtant jamais été soumis à ce genre de troubles. Mais il ne fallu pas longtemps à Greedy pour comprendre la raison de ce mal.
“'Cause I love to see you beam, beam, beam, yes I do. Tell me what more can I say to make you see, that I do”
Sticky avait la gorge grande ouverte et un bouillon sanglant s’y échappait à grands flots. Ses joues avaient aussi été déchirées en un rictus grotesque. Son regard rencontra celui de Greedy, rempli d’une terreur folle. « Bordel Sticky, me lâche pas ! » hurla son compagnon, pris lui aussi de panique. « Bordel non… Pas ici… Pas maintenant » pensait-il alors qu’il tentait tout ce qu’il pouvait pour arrêter l’hémorragie. Alors les convulsions cessèrent soudainement et le regard de Sticky se calma avant que ses paupières ne se ferment. Greedy venait de perdre son dernier ami.
“Come on every pony smile, smile, smile. Fill my heart up with sunshine, sunshine. All I really need's a smile, smile, smile. From these happy friends of mine”
« Saloperie, viens te battre ! Arrête de te cacher ! » hurla le pillard en se relevant, tournant sur lui-même, toujours incapable d’identifier la localisation du son.
“Yes the perfect gift for me is a smile as wide as a mile to make me happy as can be”
« Approche ! Allez ! Montre ce que tu vaux espèce de lâche ! » cria-t-il alors qu’il empoignait le fusil sanglé dans son dos. Le son semblait désormais s’approcher, se faisant de plus en plus fort. Le morceau en lui-même semblait atteindre son paroxysme, répétant le même mot dans un crescendo :
“Smile, smile, smile, smile, smile”
Le sang battait dans les tempes de Greedy, le fusil levé vers la porte, prêt à accueillir le meurtrier de Stick.
“Come on and smile”
Le son était désormais tout proche. Il – ou elle ? Cette voix était manifestement féminine - allait payer. Oh oui, qu’importe le sexe de ce poney, la vengeance de Greedy allait être terrible.
“Come on and smile”
Sur ce dernier mot apparu soudainement et de nulle part un masque blanc, sans expression, remplissant le champ de vision du pillard.
Et un hurlement déchira la nuit.
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