Oki doki, alors voyons ça...
Je suis pas non plus un grand poète, je vais malgré tout te donner mon ressentis.
Deja force est de constater que tu ressasse les mêmes thèmes, trois sur l'amour, trois sur l'existence... c'est pas ce qu'il y a de plus original, mais écoute, si c'est ce qui t'inspire, continue^^
Ensuite, tu reste libre dans la longueur de vers... ça peux être sympa si le rythme est bien travaillé pour produire les effets de rupture et d'accélération que tu souhaite. Pense y bien car par moment tu manque de rythme.
Par moment les coupures que tu fait dans tes phrases pour la rime sont mal placées (par exemple dans le premier poème : "de Jason/À Hercule").
Il y a des formules un peu étranges qui nuisent à l'appréciation du reste des poèmes qui ne sont pas dans dans ce ton là. Je pense notamment à "Tel un atome de larve". Ou alors si tu veux faire de l'étrange bah vas-y a fond et fait nous tout un poème dans cet esprit, mais fait le bien^^
Enfin fait gaffe à l'orthographe... non pas que ce soit atroce mais la poésie plus que tout autre type de littérature se doit d'être parfaitement orthographiée pour être pleinement appréciée.

Donc bref, c'est amateur, tu peux t'améliorer
Continue à écrire, lit et étudie les références, et surtout n'oublie pas que tes premières productions seront toujours les moins bonnes^^

Personnellement j'ai préféré "Amour noir" et "La destinée"
Le dernier vers d'Amour noir est un parfait exemple de rythme et de sonorités bien gérées, je trouve^^

Pourquoi ne pourrions-nous jamais vivre nos rêves ?
Condamnés à les voir fondre sous les premiers rayons de soleil.
Effacés à chaque nouvelle nuit qui s'achève.
Les souvenirs nocturnes jamais ne se réveillent.

Certains disent qu'ils ne rêvent pas,
Leur mensonge est énorme,
Car les rêves habitent sous tous les toits,
Et sont plus nombreux que les feuilles d'un orme.

Les rêves sont des endroits merveilleux,
Malheureusement ils sont éphémères,
Bien qu'on y soit souvent heureux,
A l'aube ils s'envolent comme des plumes légères.

Quelques rêves deviennent des cauchemars.
Ils révèlent nos peurs enfouies.
On pense les avoir oubliés, plongés dans le noir.
En réalité ils guettent, attendant la nuit.

Les rêves ont une courte existence.
Quelle faible espérance de vie,
Pour ces mondes immenses,
Une seule et unique nuit.

Les rêves peuvent tout révéler:
Les aspirations secrètes de chacun,
Comme le souvenir de leur journée;
Ou leurs espoirs pour demain.

Au final,
Les rêves n'ont aucune limites,
Leur beauté n'a d'égale,
Que les mondes qu'ils abritent.

Les rêves possèdent l'immortalité,
Et que l'ont soit homme ou femme,
La meilleur chose qui puisse nous arriver,
Est de s'y perdre corps et âme...

Les choses ne vont pas comme on le souhaite
La tristesse, ca m'était égal
Mais quand d'un coup mon coeur s'arrête
C'est là que ça fait le plus mal.
Ne croire en rien, juste cette haine
Qui bouffe la tête et la raison
La trahison n'est jamais reine
Mais on laisse filer les saisons.
On cherche vengeance, on abandonne
Car ça ne servirait à rien
On dérive et on s'empoisonne
On combat en connaissant la fin.
J'aurais aimé être différente
Pouvoir m'en foutre et oublier
Mais quand les souvenirs me hantent
Le deuil est trop dur à mener.
C'est de ma faute, c'est de la tienne?
Souviens toi comme c'était avant,
Tu m'aimes pas qu'à cela ne tienne
Je pensais pas souffrir autant.


J'aurais voulu que tu dises non,
J'aurais voulu que tu me retiennes,
Un "ne pars pas" comme seule raison
Doublé d'un "que tu reviennes".


Et le temps passe, me tue encore,
Je crie seule dans mes ténèbres
Mon coeur m'élance si fort
L'amour avait un goût si aigre.
Je t'ai attendu si longtemps,
Des nuits entières à pleurer
Tu n'as jamais pris le temps
D'essayer de me consoler.
Même si je ne voulais plus te voir,
Même si je t'aurais renvoyé,
En t'insultant de gros connard,
Ca m'aurait un peu réconfortée.
Savoir que je suis toujours là,
Que je te manque un chouya,
Car si tu ne m'aimes pas, haïs moi,
Mais surtout ne m'oublies pas.
J'aurais voulu te faire souffrir
Comme pour moi tu le fais si bien,
Mais j'ai déjà commencé à mourir,
Et je sais que ça ne sert à rien.


J'aurais voulu être mieux pour toi,
Espérer plus que l'amitié
J'aurais voulu qu'elle n'existe pas,
Ne jamais être allée lui parler.


Mais maintenant je dois partir
A des années-lumières de vous
Des larmes, un semblant de sourire,
Dire au revoir, et puis c'est tout.
Renaître ailleurs, doucement s'éveiller
Du long cauchemar de cette vie d'ici,
Et tout plaquer, et tout quitter,
Pour que mon ciel devienne moins gris.
Y'a plus d'affection, ni d'amour,
Car t'es souillé, tu as changé,
Ton parfum me paralyse toujours,
Mais a trop l'odeur du passé.
J'aurais trop de mal à aimer
A nouveau après tout ça,
Au moins j'ai appris à me méfier
Y'a des gens que je ne présenterai pas.
On se quittera comme deux étrangers,
Sans un regard et sans un geste
On s'éloigne sans se retourner,
T'as pris mon coeur, ne prends pas le reste.


J'aurais voulu que pour une fois
Le destin m'ait un peu souri
J'aurais voulu que ce soit moi,
Et pouvoir aimer la vie.


Parce que maintenant c'est trop tard,
Et qu'on sera plus amis,
Je te gommerai de ma mémoire
Et tout sera enfin fini ...