"Une larme.
Vous savez, ça n'a pas un bon goût, une larme. Mais je ne m'en étais jamais rendu compte.
Avant, quand j'étais avec mes amis, je pleurais aussi, mais c'était différent, je pleurais de joie, j’étais heureuse d'être avec elles, elles étaient tout à mes yeux. On riait, on chantait, on dansait, on faisait la fête. La vie était agréable avec elles. Jusqu'à ce que...


Une larme.
Des larmes.


Mes larmes ont un goût amer... Salé. Tout comme les cupcakes que je confectionne. J'adorais en faire avec mes amis autrefois, ont en mangeaient beaucoup, surtout moi, ha ha. Ils avaient un goût inoubliable, aux pommes, aux fraises, aux carottes aussi, je m'en souviens très bien. J'étais très douée pour en cuisiner. C'est bizarre parce que, maintenant, je n'y arrive plus du tout. Je ne comprends pas pourquoi. Peut être parce que je pleure quand je fais mes cupcakes ?


Des larmes.
Beaucoup de larmes.


Je sais que je demande l'impossible mais j'aimerais tant qu'elles reviennent, qu'on recommence la vie comme s'il ne s'était rien passé. J'aimerais tant pouvoir les retrouver. Peut-être que... Si elles, elles ne peuvent pas revenir, moi, je peux les rejoindre. Peut être alors, on recommencera à rire de nouveau, on vivra de grandes aventures. Oui ! Je crois que... Que c'est une bonne idée."

Elle pris une corde, fit un nœud avec, et l'attacha solidement au plafond... Et se pendit. Dans sa petite boutique de cupcake, il régnait maintenant un silence éternel. Pesant.

Pourtant...
Plus de larmes. Plus jamais.
Juste un sourire, un dernier, sur son visage, qui restera pour toujours...

      Spike travaillait seul dans la bibliothèque lorsque c'est arrivé. Il était triste, mais déterminé à continuer de s'occuper de cette demeure en souvenir d'elle. Elle était sa meilleure amie et il décida de lui faire la promesse de tenir cette endroit en vie coûte que coûte. Il pensait être aidé par la plus joyeuse de ses camarades, mais c'était sans compter sur le fait qu'elle soit retrouvée pendu dans le magasin de cupcake du village une semaine plus tôt. Un suicide, disaient les poneys. Qu'est-ce que ça aurait pu être d'autre ? Elle était dépressive depuis que cela est arrivé. Cela devait sûrement finir comme ça. Sûrement...

      Le travail lui permettait, en partie, d'oublier ça, malheureusement, ce n'est pas le genre de choses que l'on oublie si facilement, surtout après juste deux semaines. Deux minuscules semaines... A cette époque, si Spike avait su ce qui allait arriver, il n'aurait jamais laissé les filles y aller. Jamais. Mais il ne savait pas. Il aurait tellement aimé pourtant. Elles étaient certaines qu'il n'y avait aucun danger et que tout serait sous contrôle, du moins, c'est ce qu'elles croyaient. Quelle ironie du sort...

      Spike s'en souvient comme si c'était hier, il s'en souviendra tout le reste de sa vie. La journée s'annonçait particulièrement belle, tout le monde s'affairait de ci, de là. Rien ne pouvait soupçonner que cela arrive. Rien. Celestia, la princesse de ce magnifique royaume - enfin, nettement moins depuis qu'elles ont quittées ce monde – leur avait proposé de voyager dans un pays lointain pour résoudre un problème. Quel problème ? Spike ne le savait pas, mais d'après ce qu'il avait pu entendre, cela n'avait l'air pas dangereux. Pour ne pas dire que ce soit un jeu de poulain. Et c'était effectivement le cas, elles avaient effectué cette tache sans problèmes d'après les dires des lettres qu'envoyer son amie licorne. Mais lors du retour...

      Un dragon, énorme, féroce, de ceux qui pourraient faire mourir de peur en les voyant, s'était attaqué à la montgolfière qu'utilisaient les poneys pour voyager. Il déchira  le ballon, et la nacelle se mit à descendre à toute vitesse. Elles étaient toutes paniquées et hurlaient de peur Les deux pégases essayèrent tant bien que mal de ralentir la chute du véhicule, mais c'était sans compter le dragon qui ne l'entendait pas de cette oreille. Sans aucune pitié, il tua les deux pégases, et laissa la nacelle tomber, comme si il s'amuser de voir les quatre poneys restant tomber dans le vide. Puis, la plus douée en magie se ressaisi, et essaya avec sa magie de ralentir la nacelle, l'autre licorne s’en rendit compte, se repris et l'aida dans sa tâche.  Mais une fois de plus, le dragon voulait imposer sa puissance. Il tua la licorne la plus élégante, et l'autre, ayant les nerfs à vifs, s’évanouit. Le monstre laissa les deux poneys terrestres, qui n'avaient aucun pouvoir pour les aider dans ce cauchemar bien réel et la licorne évanouie tomber. Mais le sol n'était plus très loin, et la nacelle s'écrasa dans un bruit sourd. Les deux poneys restant n'était pas morts, elles étaient bien amochés mais elles n'avaient pas le temps de réfléchir, il fallait fuir.

      La lisière de la forêt n'était pas loin, et offrirait le couvert parfait, de plus, Ponyville se trouvait de l'autre côté de cette forêt. Elles s'enfuirent aussi vite qu'elles purent. La plus forte des deux essaya de lancer un lasso contre le dragon, mais elle aurait dû se douter que ce n'est pas une pauvre petite corde qui allait empêcher un dragon énorme de bouger. Elle avait sûrement essayer par désespoir. Elle cria à son amie "FUIT ! NE TE RETOURNE PAS ! VAS-T-EN JUSQU'À PONYVILLE, ET DIS LEURS QUE..." elle n’eut pas le temps de finir sa phrase, le monstre l'écrasa de tout son poids. La dernière ponette restante été traumatisée, le dragon releva la main et contempla son œuvre. Ce fut hideux, la poney restante eut un haut le cœur elle était maintenant déterminée à fuir, à raconter ce qu'il s'était passé aujourd'hui. Le dragon émit un rire atroce, ignoble, il prenait un plaisir fou à torturer ses victimes. Il regardait avec un sourire le cadavre de sa dernière victime. C'est à ce moment que la dernière survivante s’enfuit. C'était la seul chose qui comptait, elle ne voulait... Non, elle ne pouvait pas retourner sauver la licorne restante, ses jambes lui ordonnaient de fuir dans la direction de Ponyville. Par chance, le dragon n'avait pas remarqué qu'elle n'était plus là, ou peut-être la telle laisser fuir pour pouvoir jouer encore un peu. Quoi qu'il en soit, après une demi-journée entière à courir, la poney restante arriva à Ponyville, il commença à faire nuit. Elle était plus rouge que rose à cause de toutes les blessures qu'elle avait reçus lors de sa fuite ainsi que lors de la chute. Elle s'écroula non loin de sa maison qui lui servait aussi de magasin de cupcake. Il était assez tard, ce fut une chance pour elle que Mme Cupcake ferme son magasin à cette heure si, sinon elle n'aurait pas survécu.

      On la recueillit, soigna, et elle finit par rouvrir les yeux quatre heures après qu'elle soit revenu en ville. Elle raconta son horrible histoire à l'infirmière qui envoya immédiatement une lettre à la princesse. Peut-être qu'avec un peu de chance, la licorne qui était restée là-bas avait survécu, même si les chances sont infimes, il fallait en être sûr. Une escouade d'une vingtaine de gardes ailés de la princesse fut envoyé là-bas et arrivèrent sur les lieux en deux heures. Le dragon n'était plus là... Il avait fini de jouer. Bien sûr qu'il n'allait pas  manger les filles, un dragon mange uniquement des gemmes, mais il arrive que certains dragons décident de passer autrement leurs temps qu'en protégeant leur garde-manger. La scène était atroce, il y avait énormément de sang... La licorne restante était encore en vie, enfin... si on pouvait appeler ça être en vie. Elle était plus entre la vie et la mort qu'en vie. Elle avait perdu beaucoup de sang. On la ramena rapidement à l'infirmière de Ponyville qui compléta les soins que les gardes avaient octroyé sur place. Les gardes restant sur places eurent pour tâche ingrate de ramasser les corps des malheureuses victimes. Pour la survivante, c'était peine perdu. L’infirmière savait qu'elle ne survivrait pas. La survivante aussid'ailleurs, cela se voyait dans ses yeux. "Appelez... Spike... S'il vous plaît." avait-elle dit d'une voix faiblarde.

      Spike, dès qu'elle l'as vu dans cette état, n'as pas put s'empêcher de vouloir la réconforter, de lui dire qu'elle s'en sortira, qu'il fallait être forte et qu’elle était capable de se rétablir.

"Écoute Spike...” commença la licorne, “Je sais que j'en ai plus pour longtemps... et que... KOF KOF !"

Une violente quinte de toux l’arrêta. Elle toussa longtemps. Elle toussa du sang... Du sang. C'était la première fois que Spike en voyait autant. Une fois la quinte de toux finit, la licorne soupira.

" Je ne me fait pas d'illusion. J'aimerais... que tu profites de la vie maintenant. Je sais que... que je vais te manquer. Mais... j'aimerais que tu sois heureux dans la vie, pas que tu te morfonde sur ma mort. KOF KOF KOF !"

Sa quinte de toux repris. Elle était plus violente que la précédente. Beaucoup plus violente.

"Ne t'inquiète pas, tu sais très bien que j'ai toujours écouté tes conseils" dis Spike, il voulait se montrer fort, mais on constatait bien qu'il était sur le point de fondre en larme.

"Je m'occuperai de la bibliothèque, en souvenir de toi."

"Non, tu... tu n'es pas obligé de..."

"Si ! J'insiste, c'est là que je vis maintenant, je pourrais retourner à Canterlot, mais j'aime trop cette endroit pour pouvoir le quitter."

"Spike... Merci pour... pour tout ce que tu as fait pour moi et... et les filles, je ne l’oublierai pas..."

Sa voix été tellement faible...

"Je ne t'oublierai jamais Twillight. Jamais ! " cria Spike.

"Je te dois... tant de... chose Spike."

Ses yeux se sont fermés. Ils ne s'ouvriront plus jamais. C'était fini. Spike éclata en sanglot. Il avait perdu sa meilleure amie. L'infirmière qui était restée derrière ne put pas s'empêcher de pleurer elle aussi.

      Depuis ce jour, Spike était réellement effrondé, pourtant, il allait voir régulièrement la seule survivante de cette horrible mésaventure. Physiquement, elle se rétablissait, mentalement c'était le contraire. Elle n'avait pas pu supporter de perdre toutes ses amis, et toutes les horreurs qu'elle avait vu finissaient par la faire divaguer. Cela fait maintenant une semaine que les médecins avaient décidé de la renvoyer chez elle car elle était en pleine forme physique, et ils s’étaient dit qu'elle oublierait peut-être ses malheurs en confectionnant des cupcakes. S'ils avaient su...

Une larme. Plusieurs autres.

Spike pleurait. "Rah, je suis vraiment trop bête * snif * je m'étais dit de ne plus repenser à cette histoire." Heureusement, des clients entrèrent dans le magasin à ce même moment. "Bonjour mesdames, que puis-je faire pour vous ?"

      * snif *

Pauvre pinkie
Ça y'est, je suis triste maintenant

"Elles avaient un goût" --> Ils avaient, cupcakes est un mot singulier, un anglicisme en fait, mais transposé au singulier, tout comme le mot "cake"
"Mes larmes ont un goût amer... Salée..." --> Soir un goût salé, soit elles sont salées, choisis ^^
"On riaient" --> riait, idem pour la suite. On se conjugue sur la 3ème personne du singulier.
"au pomme, etc" --> à la pomme, si c'est du singulier. Aux pommes pour le pluriel. Au choix. Pareil pour les fraises et les carottes ^^
"quand je fait" --> faiS
"la vie comme si il" --> élision obligatoire à l'écrit: comme s'il
"pouvoir les retrouvés" --> retrouvER :p
"il régnerai" --> régnait
"La vie n'est pas éternel" --> vie est un mot féminin: éternelle