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#Hashmal Brony passionné
Date d'inscription : 07/12/2012 Age : 32 Localisation : Dans une lointaine galaxie...
| Sujet: Poésie entre brony Jeu 30 Mai - 2:53 | |
| Amis de la poésie bonsoir. J'ai fait une petite recherche sur le forum pour me rendre compte que seulement deux topic de ce forum était consacré a cet Art. Je me suis alors dis qu'il était temps d'en parler vraiment entre brony. Ne sommes nous pas des êtres civilisé capable d'apprécier la beauté de la langue nous aussi? Alors voila pour faire sobrement je vous propose de discuté ici de vos coup de cœur, de vos coups de gueule et de vos composition si vous vous y essayé dans un esprit propre au fandom d'amour et de tolérance. Je pense que nous devrions commençai par présenté notre ou nos poème(s) préféré et en discuté pour démarrer la conversation aussi je vais me lancé en étant le premiers. Personnellement mon Poème préféré est Ophélie d'Arthur Rimbaud. C'est une œuvre des plus classique mais qui ne cesse de m'émouvoir. Il a était écrit et envoyé au un salon de poète a Paris. Il aurait même selon la légende tapé a l’œil de Verlaine. C'est l'une des première œuvres sortis par le prodige qui est une rencontre entre génies a travers les texte car le jeune homme l'as écrit inspiré par le personnage d'Ophélie dans Hamlet de Shakespeare. Je vous laisse donc maintenant le découvrir ou redécouvrir. - Spoiler:
Ophélie
I
Sur l'onde calme et noire où dorment les étoiles La blanche Ophélia flotte comme un grand lys, Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles... - On entend dans les bois lointains des hallalis.
Voici plus de mille ans que la triste Ophélie Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir. Voici plus de mille ans que sa douce folie Murmure sa romance à la brise du soir.
Le vent baise ses seins et déploie en corolle Ses grands voiles bercés mollement par les eaux ; Les saules frissonnants pleurent sur son épaule, Sur son grand front rêveur s'inclinent les roseaux.
Les nénuphars froissés soupirent autour d'elle ; Elle éveille parfois, dans un aune qui dort, Quelque nid, d'où s'échappe un petit frisson d'aile : - Un chant mystérieux tombe des astres d'or.
II
Ô pâle Ophélia ! belle comme la neige ! Oui tu mourus, enfant, par un fleuve emporté ! - C'est que les vents tombant des grands monts de Norwège T'avaient parlé tout bas de l'âpre liberté ;
C'est qu'un souffle, tordant ta grande chevelure, A ton esprit rêveur portait d'étranges bruits ; Que ton coeur écoutait le chant de la Nature Dans les plaintes de l'arbre et les soupirs des nuits ;
C'est que la voix des mers folles, immense râle, Brisait ton sein d'enfant, trop humain et trop doux ; C'est qu'un matin d'avril, un beau cavalier pâle, Un pauvre fou, s'assit muet à tes genoux !
Ciel ! Amour ! Liberté ! Quel rêve, ô pauvre Folle ! Tu te fondais à lui comme une neige au feu : Tes grandes visions étranglaient ta parole - Et l'Infini terrible effara ton oeil bleu !
III
- Et le Poète dit qu'aux rayons des étoiles Tu viens chercher, la nuit, les fleurs que tu cueillis ; Et qu'il a vu sur l'eau, couchée en ses longs voiles, La blanche Ophélia flotter, comme un grand lys.
C'est assez amusant de choisir ce poème car j'aime beaucoup plus la poésie moderne et la prose. En bonus pour ce qui n'ont pas peur je vous laisse un poème de mes jeunes année n'ayant pas a porter de mains rien de récent. Gausser vous bien mais n'oubliez pas que je n'avait que treize ans a l'époque. - Spoiler:
"Étendu sous les branches tombantes,nous nous sommes assoupis. toi contre moi.L'un contre l'autre. Baigné par l'air chaud est protéger par les feuilles. nous rêvions. Tout,le temps,l'espace rien n'avait de valeur.De quoi avions nous rêver? Je ne le sait plus. La seul bribe de souvenir qu'il m'est resté c'était la sensation d'un monde plus gaie.Tu étais la et allongé dans l'herbe, tu resplendissais. Je le sais même si contre toi avec nos yeux et lèvres scellés... Je te voyais. Sous le saule je suis né Sous le saule j'ai rêvé Sous le saule j'ai aimé Sous le saule je mourrais."
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| | | #Plénitude Objection !
Date d'inscription : 13/04/2013 Age : 30 Localisation : Dans ton dos
| Sujet: Re: Poésie entre brony Jeu 30 Mai - 3:41 | |
| Et bien, et bien,
Je suis heureux de voir qu'un tel topic puisse naître même dans un forum où ce n'est pas la prime dimension. Je suis un grand sentimental et j'ai toujours énormément apprécié les œuvres lyriques. J'ai moi même déjà écrit quelques petites choses, que je n'ai malheureusement pas conservé, faisant plus les choses sur l'impulsion du moment que véritablement travaillé et réfléchie. Les alexandrins ont toutefois ma préférence lorsque j'en écris, c'est une forme archi-classique mais le rythme et la musicalité que cela impose ainsi que l'emploi intelligent de diérèse m'a toujours excité intellectuellement parlant. Mais n'oublions pas que la poésie est une oeuvre de l'âme et que comme toute musique, elle peut entre en résonance avec celle-ci. Pour ma part, voici un poème que j'ai rencontré fort récemment et pourtant il vient d'un poète du XIII ème fort méconnu, j'ai nommé Rutebeuf.- Spoiler:
Que sont mes amis devenus Que j'avais de si près tenus Et tant aimés Ils ont été trop clairsemés Je crois le vent les a ôtés L'amour est morte Ce sont amis que vent me porte Et il ventait devant ma porte Les emporta
Avec le temps qu'arbre défeuille Quand il ne reste en branche feuille Qui n'aille à terre Avec pauvreté qui m'atterre Qui de partout me fait la guerre Au temps d'hiver Ne convient pas que vous raconte Comment je me suis mis à honte En quelle manière
Que sont mes amis devenus Que j'avais de si près tenus Et tant aimés Ils ont été trop clairsemés Je crois le vent les a ôtés L'amour est morte Le mal ne sait pas seul venir Tout ce qui m'était à venir M'est advenu
Pauvre sens et pauvre mémoire M'a Dieu donné, le roi de gloire Et pauvre rente Et droit au cul quand bise vente Le vent me vient, le vent m'évente L'amour est morte Ce sont amis que vent emporte Et il ventait devant ma porte Les emporta Je déroge à mes habituels pavés mais comprenez qu'il est tard, je n'ai pas la force de développer. Pour ce que cela intéresserait, je pourrais toujours composer sur un thème donné, une petite poésie.
S'il est un art dont je n'ai la pleine maîtrise, Il s'agit du jeu de la langue de Molière.
Sur les vagues des mots, je ne garde l'emprise Que de la voilure d'un esquif éphémère.
Suivant les conventions, heurtant les récifs, Je guide mon vaisseau contre vents et marées.
Je me fais imposant puis me fais élusif Lorsque je me sens peu à peu couler.
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| | | #Hashmal Brony passionné
Date d'inscription : 07/12/2012 Age : 32 Localisation : Dans une lointaine galaxie...
| Sujet: Re: Poésie entre brony Mar 4 Juin - 2:22 | |
| Je vois que j'ai a faire a des amants du lyrisme. Pour ma part j'en ai soupé et prends aujourd’hui plus de plaisir a feuilleter Gaspard de la nuit d'Aloysius Bertrand. (Bien que je garde une grande affection pour Baudelaire qui s'en est inspiré) Et surtout Louis Aragon dont la modernité libéré du classicisme me ravit. J'aimerais ausi soulevé un point que tu as Sous entendu siécle. La poésie n'est pas qu'un genre littéraire c'est avant tout une manière de s'exprimer et c'est pour cela qu'on entend parfois parler de poésie au cinéma ou dans la danse par exemple. La poésie est une entité métaphysique vivant en ceux qui savent s'émeuve face a tout ce qu'il trouvent beau. Pour moi on ne peut pas juger un poème sur sa forme. Dans un poème on ne peut juger que l’alchimie poétique. Ce subtil mélange entre Sens et Son. |
| | | #Rainbow Knight Girafe-potam
Date d'inscription : 31/05/2013 Age : 32 Localisation : Paumé dans la banlieue parisienne
| Sujet: Re: Poésie entre brony Lun 15 Juil - 15:05 | |
| Malgré le scandale qui a éclaté précédemment suite à un déplacement inopiné de sujet, je me dois de tout de même venir sur ce sympathique sujet ayant pour vocation le partage de poésie, étant moi-même un poète de longue date, bien que j'écrive très peu en ce moment (même si j'essaye de m'y remettre avec entrain). Concernant mes influences, et bien... je n'en ai pas. Je lui très peu à dire vrai, mais j'ai été enflammé par les cours de poésie au lycée, avec toutes les façon d'en faire, toutes les figures de style... comment ne pas avoir envie d'en faire à mon tour ? Je reste très classique, puisque je n'aime pas la prose, que je trouve trop... peu poétique. C'est presque du texte en fait, il n'y a pas de règles ni de musicalité, ou très peu. - Exemple :
Persiennes : Persienne Persienne Persienne Persienne persienne persienne persienne persienne persienne persienne persienne persienne persienne persienne persienne persienne Persienne Persienne Persienne Persienne? Le Mouvement perpétuel – Aragon - Ma réaction :
Enfin bref. Je ne posterais que l'un de mes poèmes, le seul que je n'ai pas jeté dans un accès de manque de confiance en moi, tel un poète frustré rejetant ces vers qu'il trouve fade. C'est le dernier que j'ai écrit avant de m'y remettre récemment, et il date d'au moins deux ans : - Le miroir de Narcisse:
Nul ne lui voyait de malice, Mirant son corps si parfait, Que la nature eut si bien fait, Et portant le nom de Narcisse. Son charme était si envoutant Que toutes les femmes l'aimaient, Mais elle ne lui plaisait jamais, Certaines étant belle pourtant... Une Nymphe était amoureuse De lui, et elle le confessa, Mais Narcisse la repoussa, Et elle fut vraiment malheureuse... Comme il l'avait rejetée, Elle lui fit présent d'un miroir, Pour qu'il ne se lasse de s'y voir, Un piège pour sa vanité... Elle voulait le faire souffrir, Mais nul n'égalait sa beauté, Et il ne sut y résister, Si bien qu'il se laissa mourir... La Nymphe se sentit coupable, Et jamais ne s'est pardonné L'acte qui a assassiné Cet homme à nul autre semblable...
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