"Outside my windows there's a
Whole lot o'troubles comin'
the fanfic killer and the
hate in his gun"
*Clic clac*
Une histoire qui passe à vitesse grand V, avec des ellipses temporelles parfois même pas marquées par un saut de paragraphe, des fautes assez nombreuses, mais je loue néanmoins l'absence du style sms-kikoolol. C'est juste une question de travail de la langue et du style. Surtout au niveau de la ponctuation, qui manque terriblement à beaucoup, beaucoup d'endroit pour donner un vrai rythme au récit. Exemple prit au pif :
- Citation :
- nos vie continuent nous continuons à nous amuser , à rester ensemble et surtout je continue de l’aimer comme le premier jours je pense que je l’aimerait à jamais le temps passent si vite avec elle j’ai l’impréssion que je l’ai rencontrer hier et pourtant sa fait bientôt un ans et demis qu’elle est à mes côtés je me demande si elle partira un jour mais si elle le doit je ne veux pas y penser car pour le moment elle est avec moi et je...
Passage qui commence par une magnifique répétition, d'ailleurs. Compte avec moi : une... et c'est tout. Une virgule sur cinq lignes dans le document. PErso, j'ai lu ça à haute voix, sans prendre ma respiration, le plus vite possible. C'est dur. Mais c'est, en théorie, comme ça que tu veux nous le faire lire.
ça c'était la forme. Juste la forme.
Sérieusement, y'a un gros boulot à faire au niveau de la narration. On a pas le temps de s'attacher au personnage principal, ni à sa vie, on ne sait rien de son monde (que je me suis amusé, pour le loul, à imaginer post-apocalyptique au début), et là BAM, apparition d'un petit pseudo-cheval ailé et coloré dans notre monde. Pas une explication, même pas d'elle qui pourtant est adulte, consciente de son changement d'univers, et a ses souvenirs d'avant.
Le personnage principal, avec une vie tellement pourrie que ça en devient comique, car mal rendu par l'extrême rapidité du début. S'attache au cheval en trois mois alors que personnellement, même en étant brony, je tenterais de purifier cet alien dans les flammes dès la première seconde. J'a idû vérifier ton âge au cas où il s'agirait d'une espèce de Self-Insert foireux, mais il semblerais que le héros soit plus vieux.
Et cet amour... A répétition. Beaucoup de répétition. Trop de répétition. Et finalement, j'en viens à me demander : il la considère comme sa fille, où sa cryptozoophilie va jusqu'à vouloir se marier avec, lui faire des enfants et surtout ce qui se passe neuf mois avant ? Parce que là, c'est pire qu'un amour paternel de ch'tit (et boum, censure ?)
J'ai rien compris au passage en forêt, avec l'apparition de Dash venue de nulle part, la lumière, l'echo, le bain de minuit intempestif, ce poème... poèmique, je suppose...
Et cette lettre de fin... Mouaif. Sans parler de ce pseudo-monologue du "deux ans plus tard".
Maintenant, vous noterez que j'ai pas fait une seule allusion à My Little Dashie. Cette fic est décrite comme étant celle qui touche le plus les nouveaux bronies, mais après un peu de bouteille, on y repense et on en voit tous les défauts. Et bien, tous les défauts sont ici, sans les qualités. Pas d'émotion, aucun ressentit, des ellipses sans queue ni tête, un scénario digne des pires fantasmes self-insertique... Il ne se passe rien, tout est axé autour de la relation entre le héros et la ponette mais au final, il y a beaucoup d'air brassé sans consistance. Tout est resté bloqué dans ta tête, alors que tu imaginais ce qui se passait pendant tout ces mois, mais rien n'a transparu sur la feuille, hormis cette vague scène de la forêt qui résulte en quelque chose d'incompréhensible.
Etrangement, je sens l'effort derrière, mais pour la prochaine fois, il faudra taper dans un peu plus original, et y foutre un peu plus de tripes. Quitte à faire un truc ressemblant fortement à du self-insert, vis avec ta Dashie, ça nous épargnera des baillements.
*Pan*