Je regardais ce poney marron qui était juste en face de moi, mais comment je pouvais engager un mec comme ça ? Bon d’accord, c’était surtout le seul qui m’avait envoyé un CV, elles ne courent pas les rues les andouilles qui veulent travailler dans les pompes funèbres, mais bon, quand je regardais celui-là avec sa cutie mark en forme d’oreiller, je pensais avoir touché le gros lot. Je lui demandais :

« Tu t’appelles comment déjà ?

— Sleeper, Steed Sleeper monsieur mais tout le monde m’appelle Sleepy. »

Là, il venait encore de descendre dans mon estime, ce n’était pas comme si je cherchais quelqu’un qui sortait des universités polytechniques, il ne m’en fallait pas autant, mais au moins quelqu’un qui sache se servir de ses sabots et qui présente bien. Mais j’avais aucun autre choix par ailleurs, autant voir directement ce qu’il valait.

« Tu sais au moins dans quoi tu t’engages ?

— Pas vraiment monsieur, mais j’adore apprendre. D’ailleurs, dans mon CV j’ai signalé que j’étais très disponible. »

J’avais pas lu son CV pour deux raisons, la première c’est que je me foutais de ce qu’il avait fait avant, et la deuxième c’est que tout le monde ment et donc de ce fait il était plus que probable qu’il ait inventé des choses.

« Tu es au courant que tu vas devoir loger au-dessus du funérarium ? »
Je le vis hésiter.

« Euh… je ne savais pas pour ça, mais pourquoi ?

— Car en cas de décès je n’ai pas envie de me farcir toute la ville de Canterlot juste pour aller te chercher.

— D‘accord, ça ne me dérangera pas. »

Et merde, il avait l’air de le vouloir ce travail, mais j’allais le dégouter autrement.

« Cela implique que nous risquons à tout moment d’être appelés pour aller à un décès et même à trois heures du matin.

— Ce n’est pas grave. »

Il en avait de bonnes, mais on verra ça dans trois mois. Bon, il ne me restait plus qu’une solution pour voir s’il était fait pour ce métier. Je l’invitai à me suivre hors de mon bureau et à entrer dans la salle de conservation au bout du hall, on l’appelait comme cela car elle était réfrigérée pour pouvoir conserver et traiter les corps plus facilement. Quand j’ouvris la porte je sentis la fraicheur de la pièce dans mes naseaux, quand je regardai Sleeper du coin de l’œil, il était droit comme un piquet et regardait tout autour de lui en entrant, mais sa tête s’arrêta sur le cadavre de la licorne blanche qui reposait sur la table en métal au centre de la pièce, eh oui, mon dernier test, était de lui montrer un corps, et même de lui montrer l’intérieur.

« Je te présente Madame Tiptoe. La famille m’a demandé de procurer à cette chère licorne les traitements nécessaires pour lui permettre de rester présentable durant les jours de recueillement à cercueil ouvert, et tu vas m’aider. »

Je le vis déglutir en ayant toujours le regard fixé sur le corps avant de me dire :

« Euh… bien monsieur, je dois faire quoi ? »

Génial, si je réussissais bien mon coup, j’arriverais même à le faire vomir.

« Pour l’instant mets-toi juste à la gauche de la table d’opération et observe, mais d’abord lave-toi les sabots à l’évier. »

Ce n’est pas que j’avais peur qu’il ne refile des maladies à madame Tiptoe, c’était juste une habitude que j’avais eue de mon père. Une fois nos sabots lavés et des gants enfilés, nous nous plaçâmes chacun d’un côté du cadavre avec mes outils à portée de sabot. Le corps de la licorne était d’un blanc jaunâtre à cause de la décomposition, de plus, plusieurs traces foncées et bleutées ornaient le visage de la défunte.

« Pour… pourquoi elle est noire comme ça au visage ?

— Les endroits où tu vois une décoloration foncée sont ceux où le sang qui ne circule plus commence à stagner. Pour les faire partir, il te suffit de stimuler le derme pour le refaire circuler vers le bas. » Il restait planté à sa place comme un idiot. « ALORS, qu’est-ce que t’attends ?

— Attendez, vous voulez que je fasse quoi ?

— En clair, je veux que tu lui masses le visage pour retirer le sang qui stagne en surface. »

Il commençait à stresser, je me demandai combien de temps il allait tenir. Mais il se rapprocha, il posa ses deux sabots tremblants sur le visage de madame Tiptoe et les retira in extremis.

« Et alors ? Ça ne la dérange pas tu sais, elle ne va pas te mordre.

— Je sais, dit-il en respirant bruyamment, c’est juste que… elle est glacée.

— Ça c’est pas un scoop tu sais, tu penses qu’au lieu de faire une salle de conservation, j’aurais dû faire un micro-onde ? Allez, grouille-toi. »

Il recommença l’opération, mais une fois ses sabots sur le visage, il ne bougea plus, il resta pendant plusieurs secondes les yeux écarquillés sur la licorne en face de lui avant de remuer délicatement une joue de celle-ci qui était bleue. Je l’encourageai à aller plus vite.

« Voilà, n’aie pas peur de bien appuyer avec tes sabots, ce n’est pas comme si tu allais lui casser quelque chose, et même si c’était le cas, elle ne t’en voudrait pas. »

Il ne répondit pas mais je vis qu’une larme coulait de son œil, et merde, c‘était un putain d’émotif, bon c’était aussi le premier corps qu’il voyait, donc on pouvait mettre ça sur le compte de l’inexpérience. Après qu’il ait enfin terminé, je lui expliquai la suite.

« Ce que je vais te montrer, s’appelle la thanatopraxie, c’est mon père qui me l’a appris et lui-même tenait ça de son père et ainsi de suite.

— La Thanaquoi ?

— La thanatopraxie, écoute un peu, c’est le principe d’embaumer les morts. »

Il me regardait l’air perplexe.

« Vous allez l’enrouler avec des rubans ?

— T’as raison, et ensuite je vais la mettre sous une pyramide. Bon, si t’as fini de dire des conneries je vais pouvoir commencer. »
Je pris mon trocart, c’était une grande seringue d’au moins un mètre, parsemée de trous sur les vingt centimètres du bout, qui était raccordée à un récipient vide de cinq litres.« Ceci est un trocart, dis-je en lui présentant l’outil au-dessus du cadavre, il va me permettre d’aspirer tous les fluides qui sont à l’intérieur de Madame Tiptoe.

— Vous l’utilisez comment ? dit-il la voix tremblante.

— C’est bien simple, d’abord il faut allumer la pompe. » J’appuyai sur le bouton, et nous entendîmes un bruit d’aspiration qui venait du trocart. « Ensuite, dis-je en me rapprochant au maximum du corps, il nous suffit juste de planter le trocart juste en dessous des côtes et de remonter jusqu’à l’oreillette droite du cœur pour pomper le plus de sang possible. » Je plantai violemment mais précisément le trocart dans le corps puis remontai jusqu’au cœur, dans le tuyau transparent qui reliait le trocart au récipient on pouvait voir passer le sang pourpre, presque noir. « Et surtout, dis-je en relevant la tête vers Sleeper, n’aie pas peur de transpercer les poumons où un autre organe, on devra quand même y passer après.

— Vous faites ça pour tous les poneys ?

— Non, bien sûr que non, et cela pour deux raisons, la première est que la plupart des poneys ne veulent jamais revoir le défunt dans le cercueil et la deuxième est que le service de thanatopraxie est extrêmement cher, en fait elle est au même prix qu’un cercueil en acajou.

— Il est à combien ?

— À deux mille bits hors TVA. »

Je le vis lever les yeux et réfléchir, à mon avis il faisait ça juste pour se changer les idées. Je dégageai mon trocart du cœur et le replantai avec un bruit de succion dans le poumon droit, il ramena ses yeux sur le corps, de grosses gouttes perlaient sur son front, il n’allait quand même pas tomber dans les pommes ?

« Ça va bien Sleeper ?

— Oui, c’est juste qu’il fait chaud vous ne trouvez pas ? »

Je ne répondis pas à sa remarque et répétai l’opération plusieurs fois avant de considérer que j’avais récupéré assez de fluide. Quand je regardai le récipient, il était presque plein.

« Vous avez combien de litres de sang là-dedans ? demanda-t-il.

— Environ cinq litres, mais il n’y a pas que du sang, j’ai récupéré aussi les sucs gastriques qui étaient dans l’estomac, et encore d’autres trucs visqueux. Maintenant nous devons remplacer tout ce qu’on a pris par du formol. »

Je pris le scalpel qui était sur mon petit présentoir et l’approchai du cou de la licorne. Au moment où je traçai une découpe au niveau de l’artère Aorte près de la gorge, je vis Sleeper se tendre et reculer de quelques pas, oh non mon gars, tu as voulu voir et bien tu verras tout.

« Approche-toi Sleeper, et remarque l’incision que j’ai faite, elle se trouve pile au niveau de l’aorte, à ce moment je n’ai plus qu’a prendre mes pinces et aller ramener cette artère vers l’extérieur, tout cela sans l’abimer bien sûr… mais approche voyons. »

Ce fut la première fois que je vis un poney marron devenir pale, et dire que je n’avais pas encore commencé à l’ouvrir. Une fois l’artère trouvée et ensuite dégagée, je demandai à Sleeper :

« Bon, maintenant que je l’ai eue, tu vas prendre la paire de ciseaux et couper l’artère à moitié, mais ne la coupe surtout pas en entier, t’as compris ?

— Oui bien sûr. »

Je le regardai prendre la paire de ciseaux dans ses sabots tremblants et l’approcher lentement de l’artère.

« DÉPÊCHE-TOI, on n’a pas toute la journée. »

Il sursauta et faillit faire tomber la paire de ciseaux. D’accord, j’avoue, je pouvais parfaitement faire ça seul, mais je voulais voir de quoi il était capable. Il tremblait déjà beaucoup moins cette fois-ci, et coupa délicatement la moitié de l’artère. Quand cela fut fini, je partis chercher mon injecteur, une fois revenu avec ce qui ressemblait plus à une pompe à air raccordée à une bassine, je lui expliquai le fonctionnement.

« Ceci, est un injecteur de formol, tu vas simplement mettre le petit embout en forme de seringue dans l’artère et le tenir, pendant que moi j’actionnerai la pompe pour injecter le formol. » Il me regarda les yeux écarquillés et me demanda :

« On ne pourrait pas faire l’inverse ? »

Ah, on dirait qu’il commençait à craquer, je lui dis avec un grand sourire :

« Non. »

Une qualité qu’il avait, c’était qu’il n’insistait pas, on dirait qu’il savait ce que j’essayais de faire. Pendant que je pompais le formol avec le levier, Sleeper me posa une question.

« C’est quoi le formol ? Et ça sert à quoi au juste ?

— Le formol est un produit antiseptique qui absorbe l’oxygène, comme ça le corps prendra beaucoup plus de temps pour se décomposer. Par contre, je te déconseille de trop renifler ce produit ou tu risques de ne plus avoir d’odorat.

— Quand est-ce qu’on peut dire qu’il y a assez de formol ?

— Eh bien quand la peau retrouve plus au moins sa couleur d’origine, je te laisse surveiller, mais ne t’inquiète pas, ce n’est pas comme si elle allait exploser s’il y en avait trop. »

Après plusieurs minutes, Sleeper me demanda d’arrêter la pompe.

« Je crois que ça suffit, elle a presque retrouvé son teint d’avant. »

Je vérifiai rapidement avant d’acquiescer et de refaire une incision de l’autre côté du cou au niveau de la veine cave. J’aurais pu lui demander de faire l’incision, mais il aurait pris trop de temps, ce sera pour une prochaine fois, enfin, s’il ne vomissait ou ne s’évanouissait pas. Je ramenai la veine vers l’extérieur, et lui demandai de refaire la même chose qu’il avait faite avec l’aorte.

« On va couper et injecter à beaucoup d’endroits comme ça ? demanda-t-il.

— On a déjà fait les deux incisions au niveau du cou, il nous reste encore deux incisions aux jambes avant, et deux autres à faire au niveau de l’aine. »
Pendant que nous procédions à l’injection, Sleeper commençait à se calmer, merde, il ne lâchera pas le morceau. Heureusement nous terminions de faire les injections au niveau de l’aine, c’était l’occasion de passer à la suite.

« Maintenant Sleeper, on va faire la partie intéressante. » Je lui tendis mon scalpel et lui dit : « Et c’est toi qui vas le faire. »
Il déglutit mais prit le scalpel. Il ne refusa pas et obéit directement, là il gagnait un point.

« Tu vas faire une découpe qui démarre en dessous du sternum et qui s’arrête à quinze centimètres de l’utérus, t’as compris ? »
Il restait à sa place, droit comme un h à regarder le scalpel qu’il avait dans le sabot.

« Alors Sleeper, t’as jamais vu un épisode de Pony’s anatomy ?

— Si, affirma-t-il, mais les poneys sont encore vivants.

— Et alors, quelle différence ? Que la personne soit morte ou vivante l’incision ne change pas, et puis si tu penses que je fais la thanatopraxie sur les vivants, c’est que tu te fous le sabot dans l’œil. »

Il plaça le scalpel juste en dessous du sternum et jeta un coup d’œil de mon côté pour voir si j’acquiesçais, à mon avis il n’était pas sûr de son coup. Une fois qu’il eût compris qu’il était au bon endroit, il planta le scalpel de quelques centimètres avant de descendre légèrement.

« ARRÊTE, criai-je, tu n’as même pas passé la couche de graisse, plante ton scalpel plus profondément. »

Il reposa les yeux sur le corps et replanta son scalpel au point de départ, tout en l’enfonçant plus profondément cette fois-ci. L’incision était parfaite, bien droite, assez profonde, juste un peu trop courte sur la fin, à mon avis, il avait peur d’aller plus bas, de plus, j’aurais dû lui demander de faire deux incisions horizontales pour former un I, mais c’était suffisant pour ce qu’on avait à faire.

« Bravo mon gars, t’es allé assez profondément, et t’as pas perforé l’estomac, t’as épargné ton nez sur ce coup-là.

— Et pas le vôtre ? À moins que vous n’aimiez l’odeur ? »

Là c’était ma faute s’il me posait cette question, bon j’étais pas vraiment obligé de le lui dire, mais autant faire ça vite.

« Pour faire simple, j’ai plus d’odorat et de gout, justement à cause du formol, crois-moi quand je te dis que c’est imbuvable.

— Comment c’est arrivé ? »

J’avais pas à lui dire ça, donc je passai la question et continuai :

« Maintenant que nous avons ouvert le corps, on va pouvoir enlever tout ce qui ne sert plus à Madame Tiptoe." Je repris le scalpel des sabots de Sleeper et élargis l’ouverture avant de plonger l’outil et mes deux sabots dans le corps. À l’intérieur, tout était glacé, visqueux, humide. Sleeper, lui, recommençait à trembler et à transpirer, c’était l’occasion de sortir quelque chose de ma boîte mystère. Je découpai les ligaments et autres tissus qui le retenait et sortis à l’air libre le foie de la défunte. Quand je le tendis vers Sleeper, il écarquilla les yeux.

« Tu pourrais mettre ça dans le sceau juste en dessous de la table ? »

J’aurais parfaitement pu le faire moi-même, mais j’étais sur le point de le faire vomir, c’était trop bon. Il le prit hésitant et le relâcha aussi vite dans le sceau métallique, il commençait à avoir des haut-le-cœur, il fallait que je lui donne le coup de grâce. Je commençai à dégager l’estomac en coupant dans les intestins et dans l’œsophage. Mais avant de le sortir, je le perforai avec mon scalpel. Il ne devait pas rester grand-chose après le drainage que j’avais fait, mais à mon avis, l’odeur pouvait quand même encore le dégouter. Une fois sorti, je le lui présentai juste devant son visage et il recula en titubant, avant de mettre son sabot devant la bouche avec des haut-le-cœur.

« Fait ça dans le sceau ! »

Il ne se fit pas prier et régurgita tout ce qu’il avait, à mon avis c’est à lui à qui j’aurais dû faire un drainage. J’attendis patiemment avec l’estomac dans les sabots (littéralement) pendant que Sleeper reprenait son souffle, quand il redressa la tête, il dit :

« MAIS VOUS ÊTES COMPLETEMENT CON. »

Je répondis calmement :

« Si tu pensais que croque-mort c’était facile eh bien t’es à côté de la plaque, attrape ! »

Je lui lançai l’organe, il ne chercha même pas à le rattraper et mis un sabot devant son visage pour se protéger, l’estomac rebondit mollement sur son torse avant de tomber mollement sur le sol avec un bruit humide.

« VOUS ÊTES RÉPUGNANT SALE TYPE, vous n’avez aucun respect pour la défunte. »

Cette remarque m’étonna, je m’attendais à ce qu’il pète un câble par rapport au fait que j’essayais de le faire vomir, et à la place, il me critiquait pour un manque de respect… on aurait dit mon père.

« De toute façon il va à la poubelle avec le reste, tu ne veux quand même pas que je l’emballe dans du papier cadeau tant qu’on y est ?

— À la poubelle ? Vous les mettez juste à la poubelle ?

— Avant, on incinérait tout ça au crématorium, mais tu sais le prix que ça coute ? Au final, j’ai décidé de changer nos habitudes en les mettant dans un sac poubelle avant de les mettre à la benne.

— Ça vous coute combien l’incinération ? »

Sa question eut le don de me faire sourire, pourquoi décidait-il tout à coup de passer du coq à l’âne ?

« C’est cinq cent bits, et peu importe la quantité ou le poids. »

Il réfléchit quelques secondes avant de m’annoncer :

« Vous n’avez peut-être pas tort sur ce fait, mais vous n’êtes pas obligé de traiter les morts de la sorte. » Il prit l’estomac et le déposa dans la poubelle.
J’étais sur le cul, ce mec m’insulte au départ et la seconde d’après, il décide d’être calme et détendu, il me trouve répugnant puis il prend mon parti, il ne veut pas rattraper un estomac au vol puis va le ramasser sans trembler. Je me demandai si je devais vraiment l’engager, mais de toute façon, je n’avais personne d’autre. Je lui demandai :

« T’as faim ?

— Non pas trop, je viens juste de vomir je vous rappelle.

— Et alors ? C’est l’occasion, tu manges quand tu as l’estomac vide, pas l’inverse. Mais si tu veux on peut aller juste boire un coup.

— Et pour Madame Tiptoe ?

— Elle est dans une chambre réfrigérée avec cinq litres de formol, elle ne risque pas de bouger t’inquiètes pas, on terminera tout ça demain.

— Ça veut dire que j’ai le travail ? Pourtant j’ai vomi devant un corps. »

Je lui répondis sincèrement.

« Mais c’était ça le but, je voulais voir jusqu’où tu irais, c’est vrai que tu as vomi au final, mais je ne pense pas que ça doive être facile pour une première fois, et tu as quand même fait du bon travail.

— Et votre première fois à vous ?

— D’aussi longtemps que je me souvienne, mon père me déposait sur les corps pour qu’il puisse travailler et garder un œil sur moi. »

Ma remarque le fit sourire, à mon avis il ne me croyait pas.

« Merci beaucoup Monsieur Black, vous ne le regretterez pas.

— On va travailler souvent ensemble, appelle-moi Raven.

— D’accord. »

Et voilà, j’ai enfin réussi à engager quelqu’un, c’était aussi dur pour lui que pour moi, mais au moins, Under Stone va pouvoir enfin fermer sa grande gueule sur le fait que je ne trouvais jamais personne pour oser travailler avec moi.

Je donnai trois mois à Sleeper avant qu’il ne me remette son préavis.

UN CORRECTEUR, PAR TOUS LES DIABLES !

"-c’est bien simple, d’abord il faut allumer la pompe, j’appuyais sur le bouton, et nous entendîmes un bruit d’aspiration qui venait de trocart."

Essaye de séparer le dialogue du geste, une virgule entre le "il faut" et "j'appuyais" c'est un peu léger ...

"-C'est bien simple, d'abord, il faut allumer la pompe.

J'appuyais sur le bouton, et nous entendîmes [...]"

(Le "Bon, ben Ravenblack-hoof alors /)" est une variante de brohoof)

Brohoof:

The brony equivalent to a brofist. Commonly used by bronies in real life, but is sometimes used on the internet with the emoticon of "/) * (\".