"Capitaine ! L'eau va gagner le compartiment 4 !
-Quoi ? Le mur de titane a cédé ?
-Il faut donner l'alerte, on va être submergés dans moins de cinq minutes !
-Combien de poneys du compartiment avant ?
-On n'a pu en évacuer aucun.."

Le capitaine-Lieutenant hurlait pour couvrir le son des machines, mais aussi pour entendre sa voix. En fait, il n'entendait quasiment plus rien depuis l'explosion, survenue une minutes et quinze secondes plus tôt. L'explosion qui avait décimée a elle seule le compartiment entier des torpilles, puis en chaine, le poste de commandement, d'ou il s'était échappé par instinct plus que par miracle. Il était maintenant en train de traverser la deuxième partie du poste de commandement. Il observa une dernière fois ce lieu, mais tiqua en posant son regard sur une table en métal. Dessus, une pile de papiers, rapports écrits par une licorne surement morte a cette heure. Il freinât sa course affolée et se rapprocha de la table sur laquelle ils étaient posés. Soudain, une couleur pourpre gagnât ses joues. Si la licorne qui avait écrit ce papier remontait un jour a la surface, l'Ordre s'occuperait surement de sa mort. Il prit les feuilles avec lui, les rangeant dans la besace qui reposait sur ses flancs, et reprit sa course effrénée. Quoi qu'il pense, le papier ne faisait que relater ce qu'ils savaient tous. Mais parler de la "chambre" était interdit. Oui, il savait tout. Il savait que le Koursk et son équipage risquaient gros. Au départ, il avait voulu refuser cette mission. Mais l'Ordre lui avait gentiment rappelé qu'on ne refusait rien a l'Impératrice. Il avait eu tout le temps de préparer le largage de la balise, mais cela signifiait l'échec de la mission, et il ne pouvait se permettre de dévoiler sa position a l'ennemi. La cargaison était bien trop précieuse, et les risques pour l'Empire bien trop important.

Depuis, il galopait vers le compartiment Neuf.
C'était leurs seuls chance de s'en sortir. Si le coup était bien calculé, il n'avait que deux minutes et dix secondes -marge d'erreur de cinq secondes- depuis l'explosion pour évacuer la zone et atteindre le SAS de survie. Le terrestre se retourna. A sa suite, une dizaine de pégases, licornes et terrestres en uniformes, paniqués. Ils ne verraient peut être plus jamais le visage de leurs proches. Ils ne verraient surement plus jamais le soleil. Certains dans le tas étaient jeunes, trop jeunes. Une grande colère monta dans le terrestre. Une rage indescriptible contre l'Impératrice. Une rage plus que jamais teintée de crainte. Une rage coupée par un respect solennel, religieux. Une rage qui lui donna un second élan, alors qu'il était a bout de souffle. Plus que 30 secondes. Ils avaient dépassée la zone de vie. 4 compartiments restaient a parcourir. 20 secondes. Zone des réacteurs nucléaires. Il adressa devant eux une courte prière a quelques dieux inconnus, pour que la paroi de 13 centimètre d'un alliage de titane et d'autres métaux résiste a l'assaut d'un torrent d'eau salée. 2 compartiments a dépasser. 15 secondes. Ses sabots s'affolaient plus qu'ils ne s'alignaient, parvenant tout de même a le diriger vers le neuvième compartiment. La peur gagnait du terrain sur la colère. Son pouls s'accélérait a mesure que la porte du SAS se rapprochait. Plus vite, juste un peu plus vite. Il forçat sur ses jambes déjà endolories pour leurs arracher une pointe de vitesse, qui ne dura que deux secondes. L'adrénaline commença a se répandre dans son corps, ce qui constituait une aubaine inespérée, et effaça peu a peu la douleur sourde et pompante qui hurlait dans tout son corps. Enfin il atteignit la porte, et décocha une énorme ruade, héritage de son ancienne vie, dans le système d'ouverture. La commande répondit normalement, et la porte s'ouvrit lentement. 5 secondes. Des cris horribles parvenaient des autres compartiments, et arrachaient un frisson au Capitaine-Lieutenant, pendant une seconde qui dura éternellement. Sans qu'il ne s'en rende compte, le compartiment fut bientôt envahi par une vague de treize autre poneys, s'affairant a sceller le verrou. 3 secondes. Un grand coup tonna, de l'autre cote de la porte, ce qui tira l'etalon de sa transe. Un long gémissement plaintif monta de derrière la couche d'alliage, et poussa le Capitaine a détourner la tête. Loin. Il ne voulait pas savoir. Malheureusement, il ne le fit pas assez vite pour ne pas la voir. Derrière la couche de verre de la porte, son visage était apparu. Elle n'était pas rentrée...

"Cheerilee !"
Son premier réflexe, aussi idiot soit il, fut de la chercher dans le compartiment. Elle n'était pas a l'intérieur... Il esquissa une première ruade contre la porte, dans l'espoir de l'ouvrir, mais fut retenu par le même officier qui l'avait informé plus tôt.
"Capitaine, c'est fini. Elle ne peut plus rentrer."
 Il ne l'écoutait plus, et hurlait, comme un possèdé.
"Cheerilee !"
Une larme roula sur sa joue, et il tenta une dernière ruade.
-Au revoir... Big Mac."
Cette phrase eut l'effet d'une bombe. Une bombe qui stoppa net le terrestre rouge. Il se retourna, juste a temps pour voir une dernière fois le visage de la jument a la robe indigo. Juste a temps pour plonger encore son regard dans ces yeux vert amande. Juste a temps pour la voir exploser avec le reste du bâtiment.
Tout cela n'avait duré que quelques secondes.

"Adieu, Cheerilee."


Les ténèbres gagnaient du terrain. Par la vitre du SAS, les couloirs disparaissaient, les uns après les autres. Emportés dans les abîmes dantesques d'un monde inconnu. La réalité était toute autre, et le Capitaine-Lieutenant le savait, mais la poésie était une des rares chose que l'Impératrice avaient amenées dans sa vie et qu'il aimait. Cette explication le satisfaisait, et était plus rassurante que la vérité. La réalité était que les réacteurs a eau pressurisée s'étaient arrêtés. Mesure de sécurité, qui allait finir par les tuer, s'ils ne faisaient rien. Les-dits réacteurs étaient ceux qui servaient a maintenir la température, et la lumière.
Big Macintosh se laissa tomber mollement sur le sol dur et déjà froid. Il ne captait plus rien de ce qui se passait autour de lui. Il ne pensait plus a rien. 

L'équipement du compartiment de survie était plus que modeste. Il y avait 15 combinaisons thermiques, qui permettaient de garder le corps a la bonne température. Une merveilleuse invention, la découverte du siècle dans le domaine militaire. Les licornes a l'origine du vêtement avaient été promues au rang de Licornes de l'Ordre Impériale. Une manière comme une autre de s'assurer de les garder dans les rangs, et de les contraindre au silence. Chaque poney présent avait eut le droit d'enfiler une combinaison, et l'on voyait parfois les pégases se tortiller pour trouver une position confortable malgré leurs ailes compressées. Il y avait aussi les cachets "O". D'après la publicité, "O, l'air pur de Rainbow Dash",  étaient censés recycler l'air souillé et lui redonner sa fraicheur. Chose étonnante, ce n'était pas une licorne qui était a l'origine du cachet, mais un terrestre. Pas n'importe quel terrestre... Une jeune Ponette fougueuse et travailleuse, enfuie au moment de la Guerre Sourde, retrouvée par l'Ordre lors de l'Invasion des Orchidées. Une fermière, qui répondait au doux patronyme d'AJ. Elle qui, privée de toute occupation agricole, avait finit par palier a l'ennui en lisant. Très vite, elle s'était détournée des Daring Doo, pourtant si appréciés de Rainbow Dash, sa meilleure amie, pour se concentrer sur des lectures d'un niveau supérieur. Elle lisait tant que la pile de bouquins qu'elle avait lus avait atteint le plafond.. Par trois fois. Au bout de deux ans de lectures compulsives a l'intérieur de l'abri, elle était devenue un véritable génie de la chimie. Une vague de souvenirs refaisaient surface chez le poney a la pomme, et ses yeux commencèrent a le piquer pour la deuxième fois aujourd'hui.

"-Dépêche toi Applebloom ! Prend le minimum, mais je t'en supplie dépêche toi ! 
-Grande sœur, ou elle est ?
-Qui ca... Allez sugarcube, on a plus le temps !
-Nan, dis moi ou elle est partie... AppleJack, réponds moi !"

La grange avait déjà prit feu. Les poules, les cochons, affluaient de partout dans une apocalypse, un chaos indescriptible. On entendait hurler, piailler, pleurer, sans savoir d'ou ça venait.  BigMac portait sur ses flancs deux sacs, l'un chargé de provisions, l'autre de tentes, et autre matériel de survie. Sur son dos, le petit corps de Winona, qui respirait tant bien que mal, a travers la fumée et la poussière. AppleJack trainait derrière elle une charrette, remplie d'affaires en tout genre, et mastiquait nerveusement un brin de paille. Elle poussa du museau sa jeune soeur, et lui dit une énième fois d'avancer. 

Applebloom ne comprenait pas ce qui arrivait. On l'avait tirée du lit avant même le lever du soleil, on lui avait interdit de prendre le temps de se coiffer, et on lui avait dit de prendre ses affaires. De ce qu'elle entendait, il fallait partir. Vite. BigMac et AppleJack galopaient d'un bout a l'autre de la ferme, mais a bien y réfléchir, elle ne l'avait pas revue. En vérité, elle n'était nul part. Comme si elle s'était cachée... Comme si elle avait disparu.

Elle avait bien cherchée a savoir, mais a chaque fois, sa sœur lui répondait qu'ils étaient pressés. Qu'elle les rejoindraits. Qu'elle saurait les retrouver. Ils galopaient vers les vergers. Et en s'éloignant, Applebloom avait regarder une dernière fois la grange. Une grange qui brulait a présent. Une ferme entière, une vie entière, anéantie par les flammes. Et sur le toit, quelque chose brilla. Mais elle s'en fichait, elle était aux cotes de son frère, et de sa sœur. Et elle finit pas y croire.
 Granny Smith saurait les retrouver, un jour ou l'autre.



BigMac grelottait. La combinaison ne parviendrait pas a le maintenir a température tres longtemps. Mais il avait d'autres préoccupations. L'eau commençait a s'infiltrer sous la porte. Et si l'eau les submergeaient, alors ils bruleraient. Tous. Sa sœur, aussi intelligente et érudite soit elle, n'avait pu pallier au problème. Le cachet, lorsqu'il rentrerait au contact de l'eau salée, réagirait assez mal pour qu'ils n'aient plus a se soucier de quoi que ce soit. Un carnet glissa de la poche de la sacoche de BigMac. Il le ramassa de sa bouche, puis le maintint entre ses sabots. Il attrapa ensuite un crayon  dans la besace, et tentât d'ecrire au juger, étant donné que la lumière avait disparu depuis longtemps. Le crayon en bouche, il le fit glisser sur le papier.

"Ici le Capitaine Lieutenant Big Macintosh "475-S" Apple, Affectation Manehattan III ; Subdivision Koursk.

 Je tente d'ecrire dans le noir. Les réacteurs ont été coupés il y a de cela trop longtemps, et l'eau ne va pas tarder a nous envahir. Ceci est un message a adresser a la compagnie Orange Star -Camp Green Hill, au général AppleJack "476-S" Apple.

Petite sœur, il ne faut pas t'inquieter. Lorsque tu me liras, je seras surement mort depuis longtemps. Tout ce que tu as a savoir, c'est que je sais ou est "474".
 Elle est en sécurité. Tout les documents sur ce sujets son cachés la ou tu sais. Ils sont avec G. S.. "Sasha" t'aime, et moi aussi.
Promet moi que tu penseras toujours a moi, et que tu seras toujours la même. Ne te laisse pas avoir par la Guerre. 
Ne la laisse jamais prendre le pas sur toi. Mon honnête, ma petite AppleJack.

   Ton grand frère aura toujours une pomme pour toi, Eeyup.  BigMac."

BigMacintosh se dit qu'il avait toujours été plus éloquent a l'écrit qu'a l'oral. Il déchira la feuille de son petit carnet, et la cacha dans une trappe. La, le message serait a l'abris de l'eau et du feu. La-dite eau qui continuait de monter, et qui attendrait bientôt le poitrail de certains poneys... Et les cachets d'"O". Le grand terrestre rouge eut soudain une autre idée. Il reprit le crayon qui flottait sur l'eau, et entreprit de noter quelque chose dans son carnet. Une liste, une tres longue liste...

"-Colgate "385-A" Blossom
-Lyra "409-B" Wonderwall
-Purple "143-S" Rain
...."


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L'épave du Koursk a été retrouvée près de la contrée de Zebraica, en ce jour de Mai. Le Capitaine Lieutenant en charge du vaisseau sera enterré avec les honneurs demain, au cimetière des héros de guerre de Canterlot. Sa sœur, la tres célèbre "476-S", sera rapatriée ce soir, par le service de transport PégaseExpress. L'Impératrice elle même fera l'honneur a ce valeureux poney d'assister en personne a ses funérailles. Maintenant, faisont le point sur l'actualité nationale. Le débat sur la pénurie de sucre fait toujours rage...

♫

Trois balles.
Trois détonations.
Un seul trou en pleine tête.
Pas un bruit.

"Platines, zone nettoyée."
La radio militaire grésilla, et le corps inanimé d'une licorne tomba mollement a terre.
"Ici Platines. Bien reçus, Double Croche. Occupes-toi de la cible, et attends la suite."

La radio émit un faible sifflement, puis reprit place dans une poche du gilet tactique porté par son propriétaire. La jument gratta d'un sabot délicat son visage, caché sous une épaisse cagoule noire qui n'aidait en rien a supporter la chaleur, et parcouru les trois mètres qui la séparaient de l’extrémité Nord du mirador. Elle se pencha pour admirer la vue. Une magnifique esplanade côtière, une vue dégagée sur la mer, un soleil timide mais suffisamment brillant pour faire honneur au tableau. Cet endroit était magique, si on faisait abstraction des cadavres, des cranes, des restes de chairs, tantôt pourrissants, tantôt dévorés par quelques charognards.. Autant de poneys tombés au combat sans doute, qui ne faisait plus l'objet d'aucune préoccupations. Ils étaient ici dans l'anonymat, et jamais personne ne s'en soucierait a l'avenir. Octavia frissonna quand elle réalisât a quel point elle était détaché du reste du monde. Elle s'était construit une telle carapace morale que plus rien ne la choquaient sur le champs de bataille. Elle avait vite compris que lorsque l'on ne mettait pas de visage sur une mort, elle était beaucoup plus simple a supporter.

Coupant court a toute divagations, la jument se retourna et fit-face a la cible. Un simple coffre fort, verrouillé par un clavier numérique. Tssss, songeât-elle, l'Impératrice n'est pas très regardante sur la sécurité.... Un petit objet rectangulaire sortit d'une des poches de la jument, qui le connectât a l'aide d'un câble terminé par une sonde qui se colla sur la porte du coffre. L'objet s'alluma, et bientôt sur un écran des chiffres s'affolèrent, jusqu’à former une combinaison ; "15746258963".
"Trop simple."
La porte s'ouvrit, et la terrestre se saisit immédiatement du butin, avant de la fourrer dans une poche intérieur de sa veste. Elle sortit ensuite un long bâton rouge de l’intérieur de sa veste. Elle relia la mèche du bâton de dynamite a un ingénieux système collé a l’intérieur de la porte, enfourna l'explosif dans le coffre, et refermât la porte.
"Si quelqu'un ouvre le coffre, ça explose... dit-elle a mis-voix, a la limite du rire."

Elle retourna a son poste d'observation, et alluma la radio :
"Platines, ici... Double Croche. Mission accomplie. Envoie les pégases, s'il te plait.
-Bien reçus, Double Croche. Les pégases sont en route, j'ai envoyé Sunburst et SpitFire. Je crois que Sun a un petit faible pour toi d'ailleurs. Faut dire les choses Doubles Croches, la guerre a au moins épargnée ta beauté... Je me demande même si elle t'aurait pas taillé des formes ? Faudrait peut être que je suive l'entrainement...Taches de rester en vie, j'ai deux ou trois mix a te faire écouter en rentrant !"

La terrestre esquissa un sourire en raccrochant la radio, et regagna son poste d'observation. Très vite, elle se laissa aller a la divagation, et se prit a penser a son passé. A l'avant Guerre. Elle était dans l'Orchestre Royal, l'institution musicale la plus prestigieuse de tout Equestria, et maintenant... Elle était devenue une Sniper d'Elite, s'était engagée d'emblée dans la Résistance, au moment de la Guerre Sourde, qu'elle se prenait a appeler la Guerre Paysanne. En quelque sorte, elle avait toujours été faite pour les corps de Prestige. Un nouveau sourire. Puis vint l’inéluctable moment de penser a Lui. A cet étalon qui avait fait battre son coeur plus vite, plus fort... Il lui manquait énormément, mais Octavia savait bien qu'elle ne pourrait jamais le revoir. Il ne l'avait pas suivi, et maintenant il était son ennemi... Des bribes de conversations lui revinrent, et ne firent que mouiller ses doux yeux magenta. Une violente dispute, des paroles blessantes, et il était partit en claquant la porte... Les jours passèrent, et la guerre éclata. Maintenant il avait déserté, ou peut -être avait il été capturé... Octavia ne le savait pas, elle ne voulait pas savoir.


Bam !

Octavia se retournât instantanément, son Mark II 22lr en sabot, et l'oreille tendue. Elle pivotât sur elle même et chercha la cause du bruit. Elle vit une boite métallique ronde rouler sur le parquet, et qui n'était surement pas tombée toute seule.

"Tss tss tss... Tu ne pensais tout de même pas que ça serait si facile ?"

Derrière.

"Franchement, la Résistance est si peu prévoyante ? Allez, je suis gentil ; rends moi ces papiers et je te tue rapidement. Ne sois pas idiote."

Cette voix...

"Si tu préfères, je peut te les prendre de force..."

Une balle fit siffler l'air, avant qu'un chargeur entier ne se vide.
Octavia se jeta a terre, effectuât une roulade, et se blottit derrière une caisse en bois. Elle tira un chargeur plein de son gilet tactique, et plaqua son oeil sur une petite entaille faite a travers le bois. L'étalon en face d'elle était un pégase, dont seulement deux armes était visible, un Thales F90 équipé d'un viseur holographique, et un couteau a crampon en céramique, que chacun des deux camps offrait a ses unités d’Élites. Encore un pion au service de la Traîtresse.

"Quoi, tu veux jouer ?"

Sunburst, SpitFire, ils avaient intérêts a arriver vite. Très vite. Le bruit des sabots du pégases faisait craquer le plancher pourri et imbibé. La jument réfléchissait a un plan. Oui, ça y'était. Octavia décrochât un grenade flash de sa ceinture, et la dégoupilla, tandis que le pégase avançait dans sa direction, son Thales autour du coup. Elle gardât la grenade près d'elle, et comptât. Il faudrait juste être un peu plus proche...

"Alors la pouliche, tu t'es cachée ?
-Fais gaffe a toi, l'emplumé !"

La terrestre jaillit de sa cachette, balançât le petit objet, et s’élançât derrière une étagère. 9... 10 ! La grenade explosa, et il en jaillit un flash aveuglant, qui irradiait littéralement la pièce. Elle avait fermé les yeux, le plus fort possible.

"Ah, mes yeux ! Tu t'en sortiras pas comme ça !"

Le F90 volât a travers la pièce, lâché dans la surprise par le pégase. Octavia sauta par dessus la caisse de bois, et s’élançât, gracile, fluette, vers l'adversaire. Le choc était violent. Elle fit tomber le pégase a terre, et le premier coup l'atteignit a la tête. Elle frappait sans relâches, assise a califourchon sur l'étalon. Elle levât le sabot une énième fois, mais lui rugit :
"Oh non, pas cette fois ma petite !"
Il la renversa, et appuyât de tout son poids sur elle. Les coups pleuvaient avec une telle force qu’Octavia ne savait plus d'où ils venaient. Le pégase se relevât brutalement et esquissât une ruade, mais la terrestre se remit sur ses sabots. Elle sortit son couteau de son gilet, le plaçât solidement entre ses dents, et le planta avec force dans l'arrière train de son agresseur. Le vêtement de l'opposant se déchira sous la lame acérée, et il glapit de douleur en sentant les dents polies de la céramique mordre ses chairs avec rage. Octavia fit pression dessus avec son sabot, avant de hurler sauvagement :
"Parles de ça a ton Impératrice !"
Octavia mordit brusquement une des excroissances plumées de l'étalon renégat, et serrât les dents le plus possible. Il battait frénétiquement des ailes, mais ne décollait pas. Elle sentit le sang dans sa bouche, et l'étalon toujours hurlant, crachat entre deux sanglots étouffés :
"Je vais t'avoir, espèce de..."
Il tira brusquement sur son aile, et envoyât une ruade titanesques rompre les flancs de la jument. On entendit un dégoûtant crac, mélange d'os brisé et de chairs disloquées, et la terrestre hurlat a la mort. L'os du grasset transpersait littéralement le pelage gris soyeux de la pouliche, et du même coup, l'uniforme militaire de celle ci. Les mailles partirent en lambeaux, dévoilant entièrement son flanc. Le pégase affichat un sourir sadique, et portat les yeux vers l'horrible spéctacle de la jeune jument brisée, qui tentait de dégager la plaie. Octavia faisait face a une douleure atroce, et pour arranger le tout, la cagoule l'éttouffait. Dans un geste de survie, et otat le tissu noir, libérant au passge sa crinière entretenue. L'étalon eut aussitot un mouvement de recul, otat a son tour sa cagoule et balbutia, désarçonné ;
"O... Octavia ?"
L'intéressée levat les yeux vers lui :
"S... Soarin' ?"
Elle toussat, et un mince filet de sang s'ecoulat de sa bouche. Le pégase bleu s'agenouillat près d'elle et prit sa tête dans ses bras.
-Octavia, c'est pas vrai ? Restes avec moi, tu vas t'en sotir !
-Soarin'... J'ai jamais césser de t'aimer...
-Moi non plus, Octavia... moi non plus."

la fuite puis l'inéluctable destin du capitaine.

Citation :

-Combien d'hommes du compartiment avant ?

"Hommes"?!

Citation :

Cette phrase eut l'effet d'une bombe. Une bombe qui stoppa net le terrestre rouge. Il se retourna, juste a temps pour voir une dernière fois le visage de la
jument a la robe indigo.
Juste a temps pour plonger encore son regard dans ces yeux vert amande. Juste a temps pour la voir exploser avec le reste du bâtiment.
Tout cela n'avait duré que quelques secondes.

Le paragraphe est décalé... est ce à dessein?
Il y a aussi quelques fautes: des "a" sans accents, des problèmes de pluriels...

Citation :

Citation:
-Combien d'hommes du compartiment avant ?

"Hommes"?!

Wonderwall, d'oasis
Purple Rain, de Prince,
La pénurie de sucre, soleil couchant de Boldeniak & co

Citation :

Octavia, c'est pas vrai ? Restes avec moi, tu vas t'en sotir !

Il manque le "r"
Octavia et Soarin se connaissent? C'est la première fois que je voie une relation entre les deux. Ben oui, comme d'hab, je m'attendais à Vinyl Scratch

Il y a une guerre, une impératrice et les poneys semblent se zigouiller entre eux... Je pense qu'il faudrait que tu donnes plus d'explication sur l'univers de ta fic dans les chapitres qui suivent. C'est quoi cette "guerre sourde"? Pourquoi les poneys se battent entres eux? Quels sont les camps?
J'ai juste dit qu'il y avait une ressemblance mais je me base sur 2 chapitres.

First, NON, Célestia isn't the Imperator !
Vous saurez plus tard de qui il s'agit.

Second : Mon univers n'est pas développé pour l'instant, mais j'y travaille sur les deux prochains chapitres comme tu me l'as conseillé.

Numéro 3 (j'ai pas appris ma leçon d'anglais ) :
Pour la petite guerre avant la vrai, je me suis basée sur le schéma de la revolution mexicaine -je revendique mon pays d'origine !- . Emiliano Zapata a d'abord organisé des revoltes internes pour s'assurer un minimum d'emprise sur la région avant d'engager la guerre a proprement parler.

Numéro 4 : C'était sérieux la Coop ?

Numéro 5 : Merci pour tout ces compliments (et ça c'est valable pour tout ceux qui m'en ont fait !)

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