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| [Violence];[Humain] Une vie de Poney | |
| Auteur | Message |
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#Francis LeFranc Brony passionné
Date d'inscription : 08/04/2012 Age : 29 Localisation : Tu sais où est le coin le plus paumé? et bien je suis juste a coté...
| Sujet: [Violence];[Humain] Une vie de Poney Mer 11 Avr - 16:03 | |
| Bon c'est ma première Fanfics (même si j'écris des nouvelles de temps en temps), soyez cool. Je préfère avertir et surtout ré-avertir le plausible lecteur a l'avance, ma fanfics se détache de beaucoup de la série et de ces principes d'innocence. Hésitez pas a faire par de vos critiques. Une vie de Poney Chapitre 1: "Ironhoof est à terre!" cria le commentateur. "Le compte à rebours commence! 1... 2... 3..." Louis avait mal... Très mal... Son adversaire était beaucoup trop puissant. Chacun de ses coups l'envoyait valser au loin. Mais il était déjà tombé deux fois... Une troisième et c'est le T-KO*. "4... 5..." "Ce que donnerai pour un peu d'eau..." se murmura-t-il à lui-même, tandis que le colosse d'en face fêtait déjà sa victoire. "6... 7..." Le poney commença à se lever. Après tout, il n'allait pas laisser un humain lui voler la vedette! Encore moins un blanc, pas après tout ce qu'il avait dû subir... "8... Et la fureur grise se remet sur sur ses pattes! Mais Big Harry n'a pas l'air de s'en faire!" Louis avait réussit à retrouver l'équilibre, malgré ce tournis persistant qui durait et ce depuis le huitième round. "Alors poney, t'en veux encore?" raillait Big Harry. "J'en ai jamais assez, mon gros!" répondit le poney. "Un peu comme toi avec le chocolat apparemment!" Louis savait que Big Harry était au régime, et qu'il était particulièrement sensible à la provocation sur ce sujet. Ce fut en effet la réplique acerbe de trop. "Je vais arracher ta crinière!" hurla-t-il avec une lueur de haine dans les yeux, tout en se jetant sur Ironhoof. "J'ai gagné... Imbécile." pensa ce dernier avec un sourire presque invisible, trop pour que son adversaire s'en rendit compte. Tandis que Big Harry commençait à préparer son poing, Louis décocha un rapide crochet du droit qui stoppa net le colosse, suivi d'un direct du gauche qui le déboussola, puis il finit d'un uppercut final qui mit Big Harry dans les cordes. Il retomba mollement par terre, K.O. "C'est extraordinaire!" s'exclama le présentateur. "Ce poney fait lécher le sol ce colosse de cent vingts kilos! 1... 2... 3... 4... 5... 6... 7... 8... 9... L'arbitre fait le signe! C'est la fin, Louis Ironhoof, le poney marqué d'un fer a cheval, remporte le combat contre Harry Cardelli, dit Big Harry, au neuvième round! Comme quoi les mauvaise langues qui disaient qu'un faible poney ne pourrait jamais battre un poids lourd ont eut tord, et leurs portes-monnaies aussi!" De retour dans la rue, Louis se regarda dans une des vitrines à la lueur d'un lampadaire. Le coquard bleu qu'il avait à l'œil droit et qui avait failli lui coûter la victoire au cinquième round contrastait joliment avec le vert de ses yeux. Il passa son sabot dans sa crinière noire et repartit à travers la ville endormie. Il était fatigué et avait mal partout. La fête que lui avait réservée son équipe l'avait achevé et il voulait juste rentrer chez lui, à Ponytown, le quartier réservé, ou plutôt "consacré" aux poneys. Il ne comprenait pas pourquoi les blancs voulaient parquer les autres dans des quartiers... Même ceux de la même espèce avec une couleur de peau différente... Il arriva devant son "bloc", il habitait au cinquième étage au fond du couloir. Au moment même ou il s'asseyait devant son frigidaire pour prendre une des nombreuses poches de glace qui y étaient stockées, quelqu'un frappa à la porte. Il alla ouvrir en marmonnant, c'étaient deux policiers blancs. Rares étaient les noirs dans la police de Memphis. "Quoi?" demanda Louis avec mauvaise humeur. "Louis Ironhoof?" demanda un des deux policiers. "Oui?" répondit le poney mi-curieux mi-inquiet. L'autre policier pris la parole " On a retrouvé une demoiselle..." Un raclement de gorge se fit entendre. "C'est une jument!" lui souffla son collègue assez fort pour que Louis l'entende. "Euh... Une jument morte. Vous la connaissez sans doute. Il s'agit de Anna Spoon." Le choc de cette nouvelle assomma Louis. "Nous avons retrouvé son cadavre chez elle et nous voudrions vous poser plusieurs questions. Pour cela nous devons vous emmener au poste." Toujours choqué, Louis ne se rendit même pas compte que le policier lui avait passé les menottes. Une heure plus tard, il était dans la salle d'interrogatoire, attendant un inspecteur. *:T-KO, ou KO technique, règle en boxe anglaise qui stipule qu'aller trois fois au tapie durant un round entraine une défaite.Voila excusez les fautes d'orthographes, j'essayerai de sortir le deuxième ( ou premier comme c'est l'intro) chapitre le plus vite possible. Oh j'oubliais ne vous inquiétez pas si il n'y a pas beaucoup d'explication elle vont venir au fur et a mesure des chapitres.
Dernière édition par Francis LeFranc le Mar 17 Avr - 17:40, édité 5 fois |
| | | #Arnaud5 Brony passionné
Date d'inscription : 18/12/2011 Localisation : Alsace
| Sujet: Re: [Violence];[Humain] Une vie de Poney Jeu 12 Avr - 18:14 | |
| C' est violent, mais sympa, continue. Arnaud5. |
| | | #Francis LeFranc Brony passionné
Date d'inscription : 08/04/2012 Age : 29 Localisation : Tu sais où est le coin le plus paumé? et bien je suis juste a coté...
| Sujet: Re: [Violence];[Humain] Une vie de Poney Jeu 12 Avr - 18:24 | |
| Merci pour ton commentaire je commençai a avoir peur que ma fanfic soi nul édit: La version 2.0 de CE chapitre est là, (merci à Arnaud5 pour la méthode)
Chapitre 2: Louis n'aimait pas du tout ce qui se passait. "Pourquoi? Qui assassinerait Anna?" pensait-il. "Quel monstre aurait pu faire ça?". Il essaya de se changer les idées en regardant l'horloge, elle indiquait 23 heures 41.
"Dans dix-neuf minutes, nous serons le 17 novembre 1967..." pensa-t-il. Après environ cinq secondes, il fit le point: son amie d'enfance avait été tuée, et même si ils avait perdu contact depuis cinq ans, elle restait quand même la jument avec laquelle il avait tant de fois rêvé du merveilleux pays d'Equestria, tant de fois joué dans les rues de Memphis... Ce qui l'énervait encore plus, c'était de ne pas savoir pourquoi et comment elle avait été tuée, il n'espérait pas grand chose de la police locale... "Dès que l'enquête sera dans une impasse, ils ne bougeront plus.."
Trop de risques pour une enquête sur la mort d'un "animal de basse-cour" comme se plaisaient à dire les chefs... Il détestait ce monde plein de haine, d'individualisme à toute épreuve et d'incompréhension... Seuls les poneys, licornes et pégases avaient conservé cette solidarité. "Un héritage de notre monde d'origine." soupira le poney. "Ah, si seulement mon arrière grand-père n'avait pas participé à ce...".
Il n'eut pas le temps de finir cette pensée à voix haute que l'inspecteur chargé de son cas entra avec fracas dans la salle, visiblement essoufflé. C'était un grand brun au yeux verts, il portait un imperméable gris et avait une cigarette à la bouche. "Bonsoir, je suis l'inspecteur Frank Deny. Désolé du retard, je viens d'être prévenu et... VOUS ÊTES LOUIS IRONHOOF!?" hurla-t-il de surprise.
Louis était assez étonné qu'un inspecteur de police le connaisse. Même si il était boxeur, il était très loin d'être le meilleur. "Vous ne me reconnaissez pas?!" demanda l'homme toujours estomaqué. "J'ai commenté votre match contre Big Harry, tout à l'heure!" Louis n'en croyait pas ses oreilles. "Vous êtes inspecteur et commentateur?!" questionna le poney surpris.
"A mes heures et seulement en amateur, je remplaçais un ami malade qui connaît ma passion pour le Noble Art. D'ailleurs en parlant d'Art... Votre prestation m'a fait chaud au cœur! Vous étiez très bon ce soir..." Il s'arrêta net quand il vit le regard ennuyé de Louis. "Vous voulez peut être savoir ce que vous faites ici?" demanda-t-il, calmé.
"Et aussi ce qui se passe... Si ça vous gêne pas..." lui dit le poney d'un ton sarcastique.
L'inspecteur s'assit sur une des deux chaise de la salle et invita Louis à s’asseoir en face. Le poney s'aperçut vite du regard lourd de suspicion que lui lançait l'inspecteur. "Eh bien, votre amie, Mademoiselle Spoon..."
Louis nota que l'inspecteur utilisa le mot mademoiselle pour désigner une jument, ce qui était assez rare pour l'apprécier. "A été assassinée à son domicile de deux balles dans la tête, les impacts sont à l'avant de la tête. Elle a donc probablement vu le tueur avant de mourir... C'est tout ce que je sais pour le moment, je viens moi-même d'être mis au courant et... Je suis désolé de vous imposer cela, je sais d'après le rapport que vous étiez proches avant votre dispute..." dit l'inspecteur avec sincérité.
Louis se demandait comment l'inspecteur avait eu les détails de sa relation avec Anna. "Pourquoi je suis suspect?" demanda t-il, après quelque secondes dans une atmosphère chargée. "Eh bien nous avons reçu une lettre vous accusant formellement d'avoir tué la victime. Cependant je suis votre plus grand alibi, car le meurtre ou l'assassinat* à eut lieu une demi-heure avant le match, c'est-à-dire juste durant votre échauffement auquel j'ai pu assister. De plus, je ne vous crois pas coupable car..." L'inspecteur s'arrêta en voyant le sourire qu'affichait Ironhoof.
"Je ne peux pas tenir de flingue? Vous êtes des génies dans la police!"
"J'espère que vous savez que des fabriquants d'armes ont adapté leurs produits à vos sabots... Cela est autorisé depuis 1947..." dit le policier visiblement vexé, tandis qu'Ironhoof rougissait de honte de ne pas avoir pensé à cela. "En faite c'est exactement un de ces modèles que mes collègues ont retrouvé sur la scène du crime... Toujours d'après le dossier. Mais comme je vous l'ai dit je suis votre alibi donc vous ne devriez pas avoir de problèmes."
Louis reprit la parole d'un ton convaincu: "Aidez-moi a retrouver le tueur." L'inspecteur était surpris, il n'attendait pas ce genre de réponse. "Ne vous inquiétez pas, la police fera son boulot." assura-t-il.
"Vous savez pertinemment que non, à partir du moment ou elle me lâchera, l'affaire sera considérée comme fermée! J'ai besoin de vous pour accéder aux indices découverts et au rapport du médecin légiste." L'inspecteur ne savait que penser, il risquait gros dans l'affaire...
Louis ferma les yeux et ajouta "S'il vous plaît Frank... Je dois absolument savoir qui a fait ça. Qui a osé tuer la plus gentille jument que j'ai jamais connue et surtout qui tente de me faire passer pour le tueur..."
L'inspecteur ne pouvait résister à cette certaine innocence qui émanait de ces poneys, cela faisait quand même presque cent ans que ces poneys était apparus, mais ils ne semblaient pas affectés pour autant par la mauvaise influence que les hommes pouvaient avoir... "OK... Je ferais cela pour vous. Mais à une condition: vous m'invité à votre prochain match de boxe..."
* : La principale différence entre le l'assassinat et meurtre, c'est respectivement si l'homicide volontaire est planifier ou non
Dernière édition par Francis LeFranc le Lun 16 Avr - 13:17, édité 10 fois |
| | | #Invité Invité
| Sujet: Re: [Violence];[Humain] Une vie de Poney Jeu 12 Avr - 18:27 | |
| Mouais. Hyper court, plein de fautes. L'ambiance film noir aurait pu avoir du potentiel mais elle n'est tout simplement pas bien retranscrite. Puis le fuck, des humains avec des poneys? Faudrait expliquer ça. |
| | | #Francis LeFranc Brony passionné
Date d'inscription : 08/04/2012 Age : 29 Localisation : Tu sais où est le coin le plus paumé? et bien je suis juste a coté...
| Sujet: Re: [Violence];[Humain] Une vie de Poney Jeu 12 Avr - 18:33 | |
| - Francis LeFranc a écrit:
Oh j'oubliais ne vous inquiétez pas si il n'y a pas beaucoup d'explication elle vont venir au fur et a mesure des chapitres. J'ai déjà spécifier que j'allai tous expliquer au fur et a mesure, j'ai demander pardon pour les fautes et je fais de mon mieux pour l'ambiance: c'est la première fois que j'écris du fanfics noir (d'ailleurs c'est aussi ma première fanfic). |
| | | #Iron Pony Maiden Floodeur compulsif
Date d'inscription : 28/02/2012 Age : 32 Localisation : Paris
| Sujet: Re: [Violence];[Humain] Une vie de Poney Jeu 12 Avr - 19:05 | |
| J'ai pas envie de lire ton deuxième chapitre. Il confirme ce dont j'avasi l'impression dans le premier : AERES! C'est un vrai avé indescriptible, ce truc!
Et bien... J'accroche pas. C'est trop rapide, pas aéré, et j'ai du mal avec les fautes. Sans compter qu'il m'a fallu un certain temps pour comprendre le (2) en plein milieu de l'histoire.
C'est une bonne idée, mais la forme y est pas. Essaye de le faire corriger par quelqu'un, pour l'ortho et la mise en forme. D'autant que ça te donnera un premier avis sur comment améliorer le chapitre avant de le poster. |
| | | #Francis LeFranc Brony passionné
Date d'inscription : 08/04/2012 Age : 29 Localisation : Tu sais où est le coin le plus paumé? et bien je suis juste a coté...
| Sujet: Re: [Violence];[Humain] Une vie de Poney Jeu 12 Avr - 19:42 | |
| ok merci pour le commentaire je vais peut-etre demander de l'aide pour ce qui ne va pas |
| | | #Arnaud5 Brony passionné
Date d'inscription : 18/12/2011 Localisation : Alsace
| Sujet: Re: [Violence];[Humain] Une vie de Poney Ven 13 Avr - 17:58 | |
| Bon ben voila:
-L' idée est sympa, et j' attend les autres chapitre pour comprendre un peu mieu, quand tu écrit un chapitre, laisse passée deux jours pour le recule, et relis le tu veras sa aide.
-Les fautes d' ortographe sont trop nombreuse, essaye de trouver un beta-lecteur ou correcteur sa peut être utile."avent"
-C' est pas aéré, change de ligne pour chaque paroles, imagine si certains qui font des milliers de mot ne sautais pas de ligne...réflexion faite imagine pas.
-N' abandonne pas et va au bout de ton idée.
Arnaud5. |
| | | #Francis LeFranc Brony passionné
Date d'inscription : 08/04/2012 Age : 29 Localisation : Tu sais où est le coin le plus paumé? et bien je suis juste a coté...
| Sujet: Re: [Violence];[Humain] Une vie de Poney Ven 13 Avr - 18:06 | |
| Bon finalement je sort le chapitre 3 un peu en avance, j'espère que ça va mieux pour les premiers. Chapitre 3: Frank n'en pouvait plus de rire. « Désolé! » répétait-il sans arrêt en regardant le rétroviseur central de sa Mercury Comet bleue un poney se cognant la tête à chaque nid de poule, avec de surcroît les pattes placées de façon anarchique, était un instant rare et sans prix. « Frank, j'ai passé une très mauvaise journée, il est 6 heures du mat', je suis pas d'humeur... » répondit le poney agacé. « C'est bon, j'arrête! » pouffa l'inspecteur en faisant tous les efforts du monde pour ne pas regarder derrière lui. « Où tu as dit que je devais te poser déjà ? » demanda-t-il après avoir repris son calme. « Au bloc C, la tour nord. » répondit Louis qui avait du mal à respirer dans sa position. Comme il vit l'absence de réponse et la moue dubitative de Frank, il comprit que l'homme ne connaissait pas l'endroit. « Bon, arrête-toi au Muffin Bar, je t'invite à prendre le petit-déj... », l'expression de Frank ne changeait pas. « Ô Celestia... Tu continues tout droit et quand tu peux plus aller tout droit sans te prendre un mur, tu tournes à gauche ! » indiqua-t-il avec une nuance d'énervement dans la voix. Quand enfin Frank réussit à trouver le bar et à décoincer Louis de l'emprise des sièges arrières, ils entrèrent tous les deux dans un bâtiment dont l'enseigne indiquait « Muffin Bar ». Le Muffin Bar était un vieil établissement construit après la Seconde Guerre Mondiale, tenu par une pégase qui louchait. Il avait été récemment rénové. La décoration était pour le moins surprenante: des faux muffins partout, le bar en forme de cercle au centre, les tables tout autour, pas de chaises... C'était le lieu le plus fréquenté de Ponytown grâce à la bonne ambiance, et malgré l’heure, l'établissement était à moitié rempli. « Tu sais, c'est la première fois que je vais dans le quartier équin. Vous êtes nombreux ? » demanda-t-il en voyant le nombre de clients. « Plus que tu ne le crois, nous ne sortons pas beaucoup de notre quartier... La plupart des endroits nous sont interdits car nous « saliront » tout, selon le maire et personne ne veut de poney à l’embauche, seuls les pégases et une petite partie des licornes ont trouvé du boulot. » Frank se souvint en effet d'avoir vu beaucoup de pégases travailler au nettoyage du ciel, un spectacle rare et impressionnant. Le commissariat central, d'après les rumeurs, en avait même un pour la surveillance aérienne. Il se souvint également que des licornes travaillaient dans les usines où leur pouvoir leur permettaient d'entretenir les machines, malgré quelques accidents causés par la fatigue... du moins, c'est ce qui était écrit dans le journal. « D’ailleurs je crois que tu es le seul blanc à être venue au Muffin Bar. » ajouta Ironhoof en commandant une dizaine de muffins à la barmaid. Cela n'étonnait pas l'inspecteur. La loi sur la ségrégation raciale battait son plein: on séparait tout le monde selon la couleur ou l'espèce. Frank n'était pas particulièrement raciste, mais cela lui faisait bizarre de se retrouver tout seul au milieu de tous ces poneys, à manger debout avec la fatigue d'hier, et de cette nuit de veille à faire sortir Ironhoof, qui le rattrapait à grand pas. Louis ne mangeait pas ses muffins : il les dévorait. Il n'avait pas mangé depuis hier midi. Il fit néanmoins une pause entre deux muffins pour demander à Deny quand est-ce qu'il pourrait avoir toutes les informations sur le meurtre de son amie. « Demain matin au plus tôt, dans deux jours au plus tard. » Louis était agréablement surpris de la rapidité avec laquelle l'inspecteur pouvait récupérer le dossier sans qu'il soit repéré. « Je peux te dire en revanche où habitait Mlle Spoon » proposa l'homme. « Je te remercie mais je sais, elle est au Bloc F, sixième étage, porte 60-5 » répondit Louis. Frank était drôlement surpris. « Tu connais son adresse par cœur ?! » Le poney répondit affirmativement. « Ouaip, j'y suis allé plein de fois quand j’étais petit... » Après avoir finit leur petit-déjeuner, l'inspecteur se dirigea vers sa voiture, accompagné du poney. « Eh bien merci pour l'invitation. Au fait j'aimerais beaucoup que tu me parles de l'histoire des poneys la prochaine fois. Je me le suis toujours demandé même si je connais les grandes lignes ». Le poney était surpris qu'un homme s’intéressait à son histoire et à celle de son peuple « OK, si tu veux... » répondit-t-il. « Je voulais aussi te demander, tant que je t'ai sous la main, pourquoi, vous les poneys, portez de drôles de noms ? » Ironhoof souriait: « En fait... C'étaient les prénoms de nos ancêtres quand ils ont été bannis d'Equestria, et tu connais l’administration américaine en général... Toujours bien carré, alors elle nous a mis leurs prénoms à la place des noms et leur ont attribué un prénom "humain" chacun. » L'inspecteur acquiesça « Eh bien, je m'endormirais moins bête... » Le poney commença à rire en regardant la montre de Frank. « En fait, je sais pas si tu bosses aujourd’hui mais... Il est pas loin de sept heures! » Les pupilles du policier rétrécirent à vue d’œil. « Holy sh*t! » s'exclama-t-il devant le poney hilare. Quand Louis rentra chez lui, il claqua la porte dans l'espoir de ne plus se faire déranger puis il se dirigea vers son lit et s'allongea. Malgré sa fatigue il n'arrivait pas à s'endormir. Il regarda son appartement, un deux pièces dans un état pitoyable, le papier-peint grisâtre posé à la hâte dans la salle à manger qui faisait également office de cuisine commençait à se décoller par endroits. Il n'y avait pas grand-chose dedans, à part le frigo, un micro-onde, une table et une étagère que Louis avait construite lui-même. Sa chambre n'était pas en meilleur état, mais il avait une horloge, un téléphone et un seul livre qu'il relisait sans cesse : L'Utopie de Thomas More, qu'il avait volé dans une librairie. Les seuls toilettes disponibles étaient près de rendre l’âme et étaient situés au rez-de-chaussée, ce qui pouvait être en enfer. « Je me demande quelle mouche a piqué les architectes quand ils ont fait les plans. » se demandait souvent Louis, Il décida de se lever et de se rendre chez Anna, cependant il devait faire un tour aux douches publiques du quartier. Quand il eut finit de prendre ladite douche, il repartit cette fois en direction du Bloc F. Les Blocs avaient été construits en 1951 sur des bâtiments déjà existants depuis les années 20, pour respecter les loi ségrégationnistes de l'état du Tennessee et la logique de « séparés mais égaux » alors en vigueur, pour loger les poneys et la population noire de Memphis qui habitait alors pour certains dans des bidonvilles. Ils commençaient à vieillir et leur amélioration étaient aléatoires et inégales, certains avaient électricité et eau courantes tandis que d'autre n'avaient qu'une unique pièce non chauffé, Louis avait l’électricité mais pas l'eau par exemple. Il se souvint que le bloc où vivait Anna avait accès à l'eau mais était éclairé à la bougie. Juste avant de rentrer, il aperçut une des nombreuse bandes de Ponytown, les « Red Devils » indiquaient les foulards noirs. Arrivé devant la porte 60-5, il remarqua que la porte n'était pas scellée et qu'il n'y avait rien pour empêcher quiconque de dévaster le lieu du crime, cela le rassura car cette étourderie lui permettrait d'avoir une excuse si un policier venait, mais l’énerva également car elle montrait l'indifférence de la police à ce sombre évènement. L'appartement d'Anna était maculé de sang sur le mur gauche. Le choc de cette vision lui fit fermer les yeux, mais il les rouvrit en se disant que c'était pour retrouver l'immonde monstre qui avait fait ça. Il les rouvrit donc. Il y avait effectivement deux impacts sur le même mur, mais aucune trace de lutte : les meubles n'avaient rien. Il rentra doucement dans la salle en évitant de marcher sur de potentielles preuve perdues ou laissées sur la scène. Les policiers avaient déjà récupérer les indices les plus évidents comme les douilles, les balles et une arme modifié pour sabot, d'après Frank. L'investigation dans la salle a manger ne donnait pas grand-chose, à part une idée de l'emplacement du tueur et de la victime, la visite de la chambre n'apporta aucune preuve complémentaire. Cependant, il remarqua qu'une série de planches n'étaient pas de le même sens que les autres dans le coin de la chambre. Il essaya de les casser d'un coup de sabot, mais il y avait quelque chose de plus dur en dessous. Au bout de quelque essais infructueux, il se résolut à revenir plus tard avec un pied de biche. Ironhoof établit donc une liste des preuves dont il était presque sûr au vue des éléments qu'il avait remarqués : -Anna connaissait le tueur, car il est rentré dans la salle et à eu le temps de tourné autour d'Anna avant de lui tirer deux balles dans la tête, comme le montre les marques de sang et les impacts des balles sur le murs à gauche de l'entrée. -De plus Louis était connu du tueur, car la lettre qu'il à envoyer le désigne clairement, selon l'inspecteur. C'était peut-être réciproque. -C'est un assassinat, personne dans la ville ne se risque à se balader avec un flingue a la main... Ou au sabot. -Le tueur est un poney, si l'arme est effectivement une arme modifiée pour sabot. -Le tueur avait sûrement quelque chose a voir avec les gang les plus « durs » du quartier, seuls eux savait où se les procurer, pour leurs guerre contre la police ou les autres gangs qu'il soient poney ou humain. Ironhoof était terriblement fatigué car en plus des courbatures, il commençait à avoir le vertige, mais il se ressaisit: il devait chercher un pied de biche ! En sortant de l'immeuble il vit que les six membres du gang qu'il avait vu tout à l'heure se rapprochait en le regardant, il n'aimait pas cela du tout. « Eh, le vieux ! appela celui qui sembla être le chef du groupe. -Quoi ? demanda-il d'un ton neutre et sans répondre a la provocation. -Qu'est-ce que tu fais là? On t'a jamais vu dans notre quartier ! le questionna le jeune poney avec méfiance. -Je n'habite pas ici, répondit Louis, je suis du Bloc B. « Aïe ! grosse erreur, si ils se battent avec un gang de là-bas, je vais déguster... » pensait-il. -Du bloc B, hein... répéta le chef comme si il cherchait un autre moyen de continuer son interrogatoire. T'as pas répondu à ma question, pourquoi t'es là ? Louis Ironhoof décida de jouer la transparence, il pourrait peut-être glaner quelques info de la part du gang. -Je suis allé voir la scène du crime au sixième étage, je connaissais la victime. -Ah ouais ? Alors comment qu'elle s'appelait ? demanda le plus jeune du groupe avec un sourire mauvais. -Elle s'appelait Anna Spoon, sa robe était jaune, sa crinière rouge, ses yeux marrons, sa cutie mark était une spatule et elle adorait cuisiner des gâteaux... répondit Louis avec une voix cassée que les jeunes avaient remarqué. La fille du groupe donna un léger coup d'épaule a celui qui avait posé la question. -Désolé de vous avoir posé c'te question m'sieur... s'excusa-t-il. -Ce n'est rien. répondit-il avec le maximum d'assurance possible. J'aimerais savoir si un de vous sait ce qui s'est passé. -Moi je peux vous raconter, dit un des jeunes poneys qui portait une casquette de travers, j'habite en face et j'étais puni dans ma chambre, c'était vers 8 heures, un truc dans le genre. J'ai entendu des coups de feu, ça a fait BAM, BAM, puis BAM ! cria-t-il en imitant la position du tireur, derrière le rire discret de ses camarades, tandis que Ironhoof réfléchissait. -Trois tirs ?! Tu es sûr ? le questionna Louis avec un ton lourd. -Ouais m'sieur ! Louis ne répondit pas et parti vers le magasin d'outils le proche, cette histoire de coup de feu le perturbait... Ce n'était pas logique. Quand il fut devant le magasin, il entra et pris le premier pied de biche qu'il vue. -Combien ? Demanda-t-il au vendeur, une licorne. -Quinze dollars... répondit le vendeur d'une voix monotone. -Quinze dollars ! Mais c'est du vol ! -Quinze dollars... répondit le vendeur sur le même ton monotone. -Non mais tu crois vraiment que quelqu'un va payer quinze dollars un pied de biche ?! cria Louis. -Oui... Toi. Répondit le vendeur avec un sourire mesquin. Louis déboursa les quinze dollars avec colère et les jeta sur le vendeur avant de repartir. -Au revoir ! lui cria la licorne soudain joyeuse. De retour dans l'appartement de Spoon, il enfonça le pied de biche au bord de la première planche et après quelques tentatives infructueuse et un mal de chien à la mâchoire, il appuya d'un coup de sabot et vit voler la planche. Dés qu'il réussi à enlever les autres planches, un autre problème se posa : il y avait un coffre a sept combinaisons. Après avoir vérifier qu'il n'y avait rien d'autre il décida de prendre le coffre sur son dos et de rentrer chez lui. Quand enfin, il fut chez lui aux environs de quinze heures, il fit deux choses : cacher le coffre sous son lit et se coucher sur le même lit. Quand il fut bien installé il commença a pleurer doucement en mordillant un morceau de chocolat qu'il avait prit dans son réfrigérateur, comme a chaque fois qu'il était triste. Maintenant qu'il avait le temps d'y réfléchir, il se rendait compte à quel point cette histoire était horrible. Tout en pleurant il se demandait pour quelle raison il avait choisit de prendre l'affaire en main. Mais cette faiblesse passagère passa rapidement et il s'endormit. le premier qui me dit que c'est pas espacé je le tarte ! La suite Mercredi! |
| | | #Francis LeFranc Brony passionné
Date d'inscription : 08/04/2012 Age : 29 Localisation : Tu sais où est le coin le plus paumé? et bien je suis juste a coté...
| Sujet: Re: [Violence];[Humain] Une vie de Poney Mar 17 Avr - 17:42 | |
| Bon la suite plus tôt que prévue, ma béta-lectrice fait du bon boulot Chapitre 4: « Ironhoof! » appela une voix féminine sur un ton enjôleur. « Ne te mêle pas de cette affaire, elle ne te regarde pas... Mais si tu le fais, je te donne un conseil : va faire un tour dans le quartier noir. Oh ! Et ne t’inquiète pas, on se verra bientôt... » Ironhoof se réveilla en sursaut et en sueur. « Quel drôle de rêve... » marmonna-t-il, perplexe. Il jeta un regard sur son horloge, il était 6h32 et il faisait toujours nuit. Il se leva et comme chaque samedi matin, il prit le journal déposé au pied de sa porte, ironiquement appelé le « Bloc's Paradise Tribune ». C'était le journal le plus populaire de Ponytown, mais beaucoup moins apprécié par les autorités car les journalistes, majoritairement composés de poneys et de licornes bien que quelques humains y participaient, avait tendance à régulièrement franchir la ligne rouge qu'avait dessiné les "grands" de la ville. Pour cela, le journal avait plusieurs fois manqué d'être censuré. La première page concernait une rixe qui avait eut lieu hier, dans le quartier noir, qui avait fait cinq morts et trois blessés graves. Comme par hasard, la police n'était intervenue que 20 minutes après le dernier coup de feu... Selon les témoins, tout aurait débuté sur une incompréhension entre les deux parties, c'était la troisième fois en un mois qu'une rixe se basait sur une incompréhension... Autre grande nouvelle de la semaine : le chef de Police, le commissaire Nojack était un voyou ! Lui qui était vue comme le symbole de l’honnêteté et de la droiture avait été pris en flagrant délit de corruption. « Ça va rajouter de l'huile sur le feu... » pensait Louis « Le maire a tout misé sur lui pour la stabilité sociale. » Puis en feuilletant le journal, il tomba sur l'article de son match... et sur un qui parlait de la mort de son amie, Anna Spoon. Après avoir prit son petit-déjeuner, Louis voulut téléphoner à Franck pour lui demander où il en était sur la quête des indices, quand il se rendit compte d'une grosse erreur qu'ils avaient commise : ils ne savaient pas comment se contacter. « Il y a des fois ou je me demande si je réfléchis avant d'agir... » marmonna-t-il. Il prit donc la décision de suivre la voix de son rêve et d'aller dans le quartier noir. « On sait jamais, peut-être que je trouverais des choses intéressante » mais avant tout, Ironhoof alla dans le local d’entraînement à la boxe du quartier pour réclamer sa paye. Le local était au bord de la ruine dans les deux sens du terme : l'argent rapporté était bien souvent illégalement gagné, le coach cachait des boîtes remplies de produits illicites en échange d'argent et le bâtiment n'était plus que l'ombre de ce qu'il était. Willy Blackbones, le coach, lui donna ses 135$ comme prévu dans le contrat. Enfin il prit la direction du quartier noir sous un temps particulièrement dégradé, d'ailleurs il n'y avait qu'à regarder en l'air pour voir la différence entre les quartiers blancs baignés par le faible soleil de novembre que les pégases laissaient passer selon les désirs du Maire, et les autres quartiers constamment sous les nuages, la pluie ou plus rarement la neige car les pégases devaient faire vite si ils voulaient faire du bon boulot et déposaient donc les nuages sur les quartiers avoisinants. Au bout de quelques rues les poneys s'effacèrent pour laisser place a la population noire, cette ségrégation entre poneys et la population noire lui semblait étrange car les quartiers étaient presque des miroirs entre eux, et si il n'y avait pas eu les passants humains, il aurait pu se croire à Ponytown. Il arriva bientôt près de la scène où avait eu lieu la rixe. Les banderoles « Do not cross » bouclaient le trottoir en face d'un bar-café, le « Uncle Ben » : un bar sombre et poussiéreux entièrement fait de bois. Le poney y rentra dans le but de savoir ce qui s'était vraiment passé. En effet, tant de morts pour une simple mésentente lui semblait un peu gros. A la seule vue des clients, il comprit déjà qu'apprendre quoi que ce soit serait une tache ardue... « Les animaux sont interdits ici... » lui dit le barman, un petit noir très musclé avec une moustache très marquée, sous les rires à peine masqués des autres. « Très drôle, sers-moi un café au lieu de dire des choses plus grandes que toi. » C'était la stratégie classique de Louis quand il n'était pas rassuré : faire croire qu'il n'était pas impressionné. « Oh là, poulain ! T'es pas dans ton quartier ici, alors évite la provoc si tu veux pas finir comme ceux d'en face ! » lui répondit le barman sur un ton menaçant en prenant une tasse. C'était l'occasion en or! « Il s'est passé quoi en face ? » demanda Ironhoof d'un ton innocent et détaché, avec toute la candeur dont un poney peut faire preuve. « ... Ils ont trop posé de questions... » répondit le barman, devenu méfiant, en servant le café au poney. Louis se rendit compte que ça aller être très dur de lui faire cracher le morceau... et plus difficile encore: boire son café ! Il évita de parler pour détendre l'atmosphère, mais tout les regards était toujours fixés sur lui, il transpirait énormément et essayait avec peine de déglutir le moins possible. La tasse était très petite et boire le café était très difficile pour le poney, il avait l'impression que le barman avait fait exprès de préparer le pire café du monde. Cette impression était renforcée en voyant le petit sourire que celui-ci affichait à chaque tentative infructueuse de Louis pour avaler une gorgée. Au bout de dix minutes, un des clients, visiblement un ouvrier en métallurgie au vu de sa carrure imposante, s'approcha de lui : « Tu serais pas boxeur, toi, par hasard ? » Le visage de Louis s'illumina, il allait peut être pouvoir reprendre la conversation! « Si ! Je suis Ironhoof ! » L'homme recula puis lui décocha lui un coup de pied dans l'épaule. « J'ai perdu toute ma paye du mois à cause de toi! » cria-t-il avec fureur, tandis que Louis se relevait, sonné, avec son épaule douloureuse. « Tu me dois cent dollars ! » Louis était pris au dépourvu, il avait encore les blessures douloureuses de son combat contre Big Harry, mais il ne pouvait tout simplement pas donner cent dollars... C'était une fortune pour lui ! « Ecoute, si t'es pas capable d'assumer tes paris, alors joues pas ton argent ! » lui lança-t-il tout en gardant une posture défensive, prêt a donner un coup de sabot. L'ouvrier prit à son tour une position de combat et s'approcha dangereusement de Louis, tandis que les clients s'écartaient. Louis frappa d'un direct du droit en direction du ventre de son adversaire, qui l'évita en reculant puis qui décocha à son tour un coup de poing qui cogna la joue du poney. Louis décida de tenter le tout pour le tout, il était trop blessé pour tenir face à d'autres coups comme celui-ci. Il bondit tête la première sur l'ouvrier, qui, tellement surpris par la manœuvre, n'eut pas le temps de l'esquiver. La tête du poney frappa le thorax de l'homme et Louis entendit un craquement sourd, comme celle d'une grosse branche qui casse. En se relevant, il vit l'ouvrier à terre, se tenant les côtes et ayant de grandes difficultés a respirer. « Vite, appelez une ambulance ! » cria un des clients. Louis devint soudain très pâle quand il vit du sang sortir de la bouche de l'homme. « Et la police... » rajouta le barman imperturbable en gardant Louis dans son champ de vision. « Tu vas devenir une star, Ironhoof ! Pas sur le ring, mais c'est pas tous les jours qu'on a un poney perforateur de poumons ici ! » dit le gardien du Memphis Detention Center, la prison de la ville. « Retour au point de départ... » pensa Louis quand le policier le jeta dans une cellule au bout d'un sombre corridor. « Je vais finir par y rester dans cette prison ! Bah, ça m'apprendra à écouter les voix de mes rêves... » La cellule en question n'était pas vide, il y avait un homme, ou peut être un poney... Il était tellement emmitoufler dans ses loques que Louis n'aurait su le dire... en tout cas c'était un ivre-mort et... un colis... ?! Louis se frotta les yeux, puis s'approcha du colis qui avait été déposé sur le banc de la cellule. Il y avait marqué au feutre indélébile : « Ouvre moi ! ». Le poney haussa les épaules puis ouvrit le mystérieux paquet : il y avait une lettre et un colt 1911 adapté pour les sabots, il le prit, intrigué. Il fut étonné de la facilité avec laquelle la crosse modifiée permettait au sabot droit de tenir l'arme. Toujours l'arme au sabot, il déchira l'enveloppe et lut : « Chère andouille, La curiosité est un vilain défaut, la bêtise aussi... Mais j'imagine que c'est de famille ! Bref, je suppose que tu te demande qui je suis (si ce n'est pas le cas commence maintenant, ça serait ennuyeux sinon). Eh bien sache que j'ai un lien avec le passé mais aussi avec le futur. Tu semble être le seul de ces six stupides équidés qui prend tout à la légère malgré l'enjeu, mais je pense que tu ne le réalise pas, sinon tu te serais montré plus prudent ! Mais tout ça n'a plus d'importance puisque tu as perdu, je vais bientôt récupérer le coffre fort, il ne me restera plus qu'un poney à mettre hors course pour vous voir échouer ! PS : il est interdit pour un détenu de porter une arme en prison ! PPS : ce message ainsi que la jolie boîte s’autodétruira quand tu auras fini de le lire, c'est beau la magie... » Et effectivement, dès que Ironhoof eut fini la dernière ligne, la lettre et la boîte disparurent dans des flammes aux couleurs peu naturelles. Quand il se rendit compte que l'arme était collée à son sabot, il commença à prendre peur et tira de plus en plus fort, mais rien à faire ! C'était comme si il essayait d’arracher son propre sabot! « IRONHOOF ! » cria une voix au bout du corridor. « T'as de la visite. » Le poney tenta tout pour cacher l'arme, mais c'était comme si son sabot ne répondait plus, et à la place, il la tenait droit devant lui. La surprise redoubla quand il vit que sa visite était l'inspecteur Franck Deny. « Salut, Louis... » un mélange de terreur et de surprise grandirent sur son visage : « Oh mon Dieu ! Lâche cette arme, Louis ! » dit-il tout en prenant son arme de service tandis que le gardien faisait de même. « Allez ! Pose ça par terre, Ironhoof ! » rajouta le gardien. « Croyez-moi, je voudrais bien ! » cria le poney entre deux injonctions, tout en forçant au maximum pour baisser son bras, mais sans succès. « Baissez votre arme, sergent. » ordonna l'inspecteur en rangeant la sienne « OK, Louis, je vais m'approcher de toi doucement et te prendre l'arme, ne fait pas de gestes brusques et tout ira bien... » Dès qu'il eut finit sa phrase, l'inspecteur prit les clés à la ceinture du gardien et s’approcha de la porte de la cellule. Après une minute remplie de stress, à trouver laquelle était la bonne, après cette minute qui sembla durer une éternité pour Louis, Franck rentra dans la cellule puis se dirigea vers le boxeur, et finalement il lui prit l'arme des sabots et tira doucement. Louis n'arrivait pas à le croire, si il avait gardé son sang-froid et tiré doucement, il ne serait pas dans cette mouise ! Dès que Franck avait montré au gardien que l'arme était dans sa main, ce dernier emmena Louis à l'isolement, dans le sous-sol de l’établissement. « Je sais pas comment t'as fait pour faire rentrer cette arme, Ironhoof... » dit le maton en faisant rentrer le poney dans une salle obscure, « Mais toi, tu vas pas voir la lumière du jour avant que le juge décide de prendre ton dossier, et je vais faire en sorte que ça dure, crois-moi ! » Sur cette phrase il ferma la lourde porte métallique. |
| | | #Arnaud5 Brony passionné
Date d'inscription : 18/12/2011 Localisation : Alsace
| Sujet: Re: [Violence];[Humain] Une vie de Poney Mar 17 Avr - 18:27 | |
| T' aime mettre les poney dans la m... Bon ben j' attend la suite, essaye juste de pas allée trop vite. |
| | | #Francis LeFranc Brony passionné
Date d'inscription : 08/04/2012 Age : 29 Localisation : Tu sais où est le coin le plus paumé? et bien je suis juste a coté...
| Sujet: Re: [Violence];[Humain] Une vie de Poney Mar 17 Avr - 18:50 | |
| Oui j'aime mettre les personnage dans des situation difficiles, en plus sa me permet de faire une transition. Pour la vitesse: désoler d'aller un peu trop vite mais j'ai peur de rendre mon histoire ennuyeuse si je ralenti. Pour l'histoire: L'histoire principale sera composé au grand max de 7-8 chapitres, mais j'ai prévue de faire des histoires auxiliaires sur les personnages secondaires... Si ça intéresse qui que se soit. |
| | | #Iron Pony Maiden Floodeur compulsif
Date d'inscription : 28/02/2012 Age : 32 Localisation : Paris
| Sujet: Re: [Violence];[Humain] Une vie de Poney Mer 18 Avr - 10:39 | |
| Bon, j'ai toujours peur avec ces histoires de rêves prémonitoires, mais finalement, ça ne fait que le mettre dans la merde, donc ça passe.
Ton style est quand même VACHEMENT PLUS LISIBLE comme ça. Les chapitres sont un peu court à mon goût, mais ça reste une bonne moyenne. Par contre, je comprend plus rien avec cette histoire de paquet.
Je garde un oeil là dessus. |
| | | #Francis LeFranc Brony passionné
Date d'inscription : 08/04/2012 Age : 29 Localisation : Tu sais où est le coin le plus paumé? et bien je suis juste a coté...
| Sujet: Re: [Violence];[Humain] Une vie de Poney Mer 18 Avr - 11:14 | |
| les explication arrivent ! Merci du commentaire, je retiens donc: il faut que j'essaye d'épaissir l'histoire, ou plutôt la description de l'histoire. |
| | | #Francis LeFranc Brony passionné
Date d'inscription : 08/04/2012 Age : 29 Localisation : Tu sais où est le coin le plus paumé? et bien je suis juste a coté...
| Sujet: Re: [Violence];[Humain] Une vie de Poney Mer 2 Mai - 16:02 | |
| Bon voila la suite avec beaucoup de retard, merci à Dimirah pour la correction. Mais si quelqun sait où est passé Rainbow Flash, prière de me rassurer.
Chapitre 5: Louis ne savait pas combien de temps il était resté dans le noir total : trois jours ? Une semaine ? Tout ce qu'il savait c'est qu'il avait faim, on ne lui servait que deux repas par jours, à moitié composés de viande qu'il ne pouvait pas digérer, et un verre d'eau à travers une fente de la porte qui s'ouvrait puis se fermait aussitôt. Il était donc resté allongé dans cet état semi-comateux où de temps en temps il entendait une voix dans sa tête, toujours cette voix féminine, qui se moquait de lui. Il avait été stupide et était tombé dans le piège comme un débutant... La personne qui en avait après lui l'avait bien eu. Mais dans la lettre il avait eu le temps de retenir trois choses qui revenaient sans cesse :
-la personne qui l'avait piégé était la même personne qui avait tué Anna car elle cherchait le coffre-fort -Louis avait quelque chose à voir avec cinq autres personnes, mais il ne savait pas quoi... -Il y avait de grandes chances que celui qui l'avait attaqué était une licorne, car à sa connaissance les seules à pouvoir maîtriser la magie c'était bien elles !
Cependant quelque chose n'allait pas... Pourquoi une licorne aurait utilisé le mot « équidés »? Et qu'est ce que ce coffre pouvait bien contenir pour valoir la mort d'Anna et peut être des autres Poneys concernés ? Toutes ces questions remuaient et remuaient sans cesse dans la tête du prisonnier quand soudain il entendit un bruit métallique venant de la porte, puis de la lumière qui s 'avança timidement vers lui et le força à mettre son sabot devant les yeux. Une silhouette approcha puis s’agenouilla près de lui.
« -N'essaie pas d'ouvrir les yeux tout de suite prends ton temps, dit la voix d'un air paternel -Franck !? C'est toi Franck !? demanda le poney d'une voix qui sonnait faible, même a l’oreille de Louis. -Oui c'est moi, chuchota-t-il, je viens t'aider à t'évader alors ne fais pas de bruit. Ne t'inquiète pas pour le mec que t'as blessé, s'il est mort c'est pas ta faute... Le poney essaya sans succès de se lever, ses pattes refusaient simplement de porter son corps, le reste de son corps était ankylosé et il manquait de nutriments. Après plusieurs essais infructueux, Louis réussit à se tenir sur ses pattes avec l'aide de l'inspecteur. -Comment ça ? Demanda le poney. -La police... répondit l'homme avec résignation. -La police ? Répéta Louis, « qu'est-ce qui s'est passé? » pensa-t-il.
-Combien de temps je suis resté ici ? Demanda le poney, tandis qu'ils avançaient dans le dédale de couloirs plus ou moins éclairés. -Douze jours... Louis regarda Franck avec un mélange d’ébahissement et de dégoût, désolé de pas t'avoir fait sortir plus tôt mais c'est le chaos dehors ! On a une émeute dans les quartiers noirs sur les bras, et même la garde nationale n'arrive pas a remettre de l'ordre ! Tout ce qu'on peut faire c'est empêcher l'émeute de se propager et on y arrive même pas … Et encore ça irait mieux si certains flics avaient pas pris la tangente et d'autres ont carrément pété un plomb, comme ceux qui ont tué ton agresseur. Bref on se croirait au moyen-âge, tu sais ? Le temps des ténèbres !» Un frisson parcourut le corps de Franck.
Finalement ils sortirent du bâtiment par la porte de service, où attendait la Mercury Comet « je t'emmène chez toi » lui dit Louis. Il faisait nuit noire et les lampadaires n'étaient pas allumés, sûrement à cause d'une coupure de courant, mais l'inspecteur n’eut pas de problème a mettre la clé dans la serrure . Une fois installé aussi peu confortablement que la dernière fois, Louis se remit à parler
« -Fais-moi un résumé de ce que j'ai raté... -Bon... Tu te souviens de l'histoire du commissaire Nojack, celui que la presse a surnommé le « Voyoumissaire » ? Eh bien le lendemain de ton arrestation il s'est avéré que c'était un peu plus qu'un voyou.. en fait c'est un fou furieux : en plus de la corruption dont il a été accusé en premier lieu, il filait des pots de vin à la mafia, se servait du commissariat central pour cacher de la drogue, torturait des prisonniers, et il a tué un gosse...noir... d'où l'émeute. Et depuis il a disparu ! Plus aucune trace à suivre ! -Il avait pas était viré !? Demanda Ironhoof surpris, -Non il faisait chanter le maire, et tout ça a commencé depuis un mois, d'après celui-ci... Bref, ça fait une dizaine de jours que les quartiers noirs sont une zone de guerre entre les gangs qui arment les foules fanatisées par des membres des panthères noires et les militaires de la Garde Nationale du Tennessee. Tout le pays est sous pression et des révoltes éclatent un peu partout dans les grandes villes... On ne trouve toujours pas comment ces petit délinquants on trouvé des AK-47 et des bazookas, mais je peux t'assurer qu'ils en ont! Dit-il en montrant un bandage au bras gauche, tandis que de l'autre il prenait une cigarette. -Qu'en est-il de Ponytown ? Demanda Ironhoof anxieux. -Le quartier est bouclé et le couvre-feu est instauré comme dans tout le reste du pays par les unités non-combattantes de la police, les mecs de la circulation et les gratte-papiers quoi... Mais avec moi on devrait pouvoir passer tranquillement. Par contre la tension est palpable et une bonne partie des Poneys ont déjà rejoint les rangs des émeutiers. La limite de Ponytown était marquée par une barrière mobile tenue par deux Policiers en armes. Ils arrêtèrent la voiture, vérifièrent la carte de l'inspecteur, se mirent au garde-à-vous puis levèrent la barrière.
« Home sweet home... » dit Louis à voix basse quand il fut devant sa porte. Cependant une mauvaise surprise l'attendait à l'intérieur, tout était dévasté ! Tous ses meubles étaient renversés, les murs étaient troués par endroit et le plancher avait été enlevé dans la chambre.
« Le coffre-fort a disparu... » annonça-t-il sans surprise. « Quel coffre-fort ? » Demanda l'inspecteur en se frottant les yeux, Louis ne le remarquait que maintenant mais l'inspecteur était exténué, sa peau était marquée de bleus et son imperméable, d'habitude sans plis, était froissé et déchiré, marques évidentes d'un passage dans la dite « zone de guerre ». Il eut d'ailleurs du mal à rester debout en écoutant tout ce que savait Louis. « C'est étrange mais plus rien ne m'étonne dans cette ville... » commenta-t-il tandis que Louis remettait la table à l'endroit dans l'espoir de manger ce qui restait dans le frigo.
« Tu sais l'autre jour ? Je t'avais demandé de me raconter l'histoire de ton peuple... commença Franck -Tu as une guerre civile sur les bras et tu veux que je te raconte mon histoire ? Coupa Ironhoof mi-étonné, mi-amusé. -J'ai une permission de part mon muscle perforé et le temps que tu manges t'as largement le temps de me la raconter. »Lui répondit l'homme le plus sérieusement du monde. -Bon, d'accord... Mais d'abord tu me dis ce que tu sais sur la mort d'Anna, insista Louis. -Ok... Il ferma les yeux et mit sa main non-blessée sur son front.
De tête, je me souviens que mes collègues ont retrouvé une seule douille par terre, deux balles encastrées dans les deux trous du mur, j'ai demandé aux témoins : ils ont entendu trois coups de feu, l'arme modifiée sabot était en bois, ce n'est pas une expression, la lettre qui t'accusait de l'assassinat a disparu comme par magie, et je pensais sérieusement que celui qui a écrit le rapport avait des problèmes d'alcool... jusqu'à que je voie que c'est ce qu'il avait ramassé ! Oh et j'oubliais la meilleure partie : un témoin oculaire, un fêtard qui était saoul lors de l’événement, aurait vu malgré l'heure tardive, vers 20h, un humain rentrer dans la tour, puis 15 minutes plus tard ressortir tranquillement avec un dragon chinois ! Il n'y a aucune logique ! Dit l'inspecteur avec une exaspération évidente « Aucune logique.. » répéta Louis en murmurant. « A ton tour... » rajouta l'inspecteur.
Bon, je vais te raconter ce que m'a raconté mon père et qui se transmet par voix orale depuis mon arrière grand père: le Ironhoof d'origine, conclut-il en finissant la première des cinq barres chocolatées.
D’après la légende, tout commence dans le Royaume d'Equestria et plus précisément à Canterlot, c'est la capitale parait-il. Un complot se forme pour détrôner la princesse Celestia, dirigeante d'Equestria, dans le but d'instaurer une république nobiliaire*. Mon arrière-grand-père est le premier des instigateurs du projet qui attirait de plus en plus d'adeptes, tous des nobles bien entendu, et ensemble ils formèrent le pacte des 800.
Tout allait comme sur des roulette et mon ancêtre aurait réussi son coup si il n'y avait pas eu six juments, mon père m'a dit qu'elles auraient rassemblé des éléments magiques puissants et s'en seraient servies pour protéger la princesse. Bref le coup d'état fut un échec et les 800 furent jugés et bannis dans un monde parallèle « pour nous apprendre à vivre » résumait mon père.
Et c'est ainsi que le 1er décembre 1867, 800 Poneys apparurent en plein milieu de ce qui est maintenant le quartier noir de Memphis, le débat qui divise la société depuis lors est toujours d'actualité : Que faire de poneys doués d'intelligence et de parole ? Faut-il les considérer comme égaux a l'homme ? Et tu connais les réponses bien sûr... -Eh bien, je dois dire que c'est dur à croire ! Dit l'homme en regardant sa montre elle indiquait 00h02, ça fait pile cent ans que vous êtes ici ! -Oui... Et c'est pas tout, mon père m'avait dit que la princesse Celestia donnerait l'occasion aux instigateurs du coup d'état de faire allégeance à nouveau pour faire revenir tous les conjurés a Equestria, mais je pense qu'elle nous a oublié et tous les conjurés sont mort y compris les instigateurs d'origine et ce depuis longtemps.
Les yeux de Franck s'illuminaient, -Et Anna, était-elle une descendante des instigateurs ? -Oui, elle, moi et quatre autres que je ne connais pas.... Louis avait eu une illumination : c'est ça ! Quelqu'un tue, ou plutôt « met hors-course » les descendants des instigateurs du coup d'état ! -Génial il ne nous reste plus qu'a trouver qui et pourquoi. Rajouta Franck en souriant. -Le qui ? Je ne sais pas mais le pourquoi me semble clair, un fou nous prend pour responsable de son malheur et décide purement et simplement de nous éliminer les uns après les autres en payant un tueur à gage ! Dit Louis manifestement fier de cette réponse. « cette explication me semble encore plus farfelue que les preuves... » pensa l'homme médusé. Après quelque secondes de silence Frank reprit la parole -Bon eh bien je ne sais pas pour toi mais moi je suis vanné et je dormirais bien ! Ça te dérange si je dors ici ? Ne t'inquiète pas j'ai une couverture et un oreiller dans ma voiture. Dit-il, et il sortit sans attendre la réponse de Louis.
Il devait être sept heures et Ironhoof n'avait pas dormi du reste de la nuit a cause des explosions et des coups de feu qui semblaient se rapprocher heure par heure, et la chaleur était étouffante. Le poney décida de se lever et de regarder par la fenêtre de la salle à manger, depuis le cinquième étage il avait une vue incroyable sur le carnage qui se déroulait dans le quartier voisin. Le ciel était rouge de feu, des flashs dus aux tirs d'armes de tous calibres apparaissaient en divers endroits, les ruines des quartiers noirs s'étalaient à perte de vue. Le fait même de pouvoir observer cette scène en sûreté depuis son appartement lui semblait obscène.
« Quel chaos, on dirait que les ténèbres s'emparent de ce monde un peu plus chaque jour... » Pensa-t-il. Et tout a coup l'atmosphère se refroidit jusqu'à devenir glaciale, de la buée apparaissait sur la vitre et il entendit le plancher craquer « Alors tu est sorti... ». C'était la même voix féminine que dans ses rêves ! Louis se retourna mais ne vit rien, la lumière semblait diminuée, jusqu’à ce qu'il ne reste plus que le noir... Le noir absolu.
« -Ne me cherche pas, je suis devant toi... rajouta la voix tandis que deux yeux jaunes aux pupilles rouges apparaissaient. Louis ne pouvait plus bouger. -Qui es-tu ? Qu'est ce que tu fais ici ? Demanda t-il en essayant de se dégager des ténèbres qui commençaient à l’étouffer. -Je vais répondre à tes deux questions en même temps : Tu m'as appelée ! Un rictus apparaissait à son tour, Louis vit qu'une des dents était plus acérée que les autres. -T..Ténèbre ?! Reprit-il hésitant. -Non… Éris! Répondit-elle, tandis que sa tête était maintenant entièrement visible, Louis était dépité par cette réponse «aucune logique» pensait−il. Et avant que tu ne demandes, je suis une draconequus. reprit-elle -C'est toi... la tueuse ? Louis était gelé. -Oh la tueuse, comme tu y vas... j'ai juste mieux joué la partie qu'elle, que vous tous en fait ! Et toi aussi tu as perdu ! Tout son corps était maintenant visible « Un dragon chinois...? Non, mais c'est sûrement ce qu'a vu le fêtard », elle était une sorte de copier-coller de plusieurs espèces qui donnait, Louis avait honte de le penser, un beau résultat avec une mèche blanche qui couvrait légèrement une partie de son visage et un corps mince. -Quel... Jeu ? Articula-t-il avec peine a cause du froid, la vie... d'autrui... n'est pas un jeu ! continua-t-il avec colère. -Mais non idiot ! le jeu c'est de vous empêcher de retourner à Equestria ! Répondit-elle énervée. À ton avis pourquoi j'aurais pris le coffre-fort sinon !? -Il y a... Brrr... quoi dans ...ce coffre ? Ironhoof avait l'impression que des glaçons se formaient dans ses veines. -Le parchemin pour y retourner, quoi d'autre ? Attends... tu veux dire que tu n'étais pas au courant ? Demanda-t-elle interloquée. Eh bien ça alors... dire que si je l'avais su je n'aurais pas eu à te tuer... En plus ça aurait été marra... » un coup de feu se fit entendre et aussitôt les ténèbres disparurent laissant place a l'appartement de Louis tandis que le froid désertait son corps. Éris se tenait debout, la balle avait perforé son épaule, elle regarda derrière elle avec une expression de colère non contenue, et vit l'inspecteur l'arme à la main « Quoi que tu sois, je te conseille de te rendre ! » Dit calmement l'inspecteur. Éris leva son bras valide vers l'inspecteur et d'un claquement de doigt son arme se tordit vers le haut, Ironhoof quant à lui se jeta sur elle tête la première et commença à l'asséner de coups de sabot mais d'un autre claquement de doigt elle disparut.
Après plusieurs minutes de silence, l'homme prit la parole en riant, « c'est fou le nombre de fois où je te sauve la vie... faudra que tu me payes un repas au Muffin bar... et que tu me décernes un titre ! T'es noble après tout !» Louis souriait, « C'est promis ».
*: République Nobiliaire : République où les Nobles élisent le monarque, garantissant l'égalité formelle (entre les nobles seulement, faut pas déconner non plus).
Bon ben comme d′hab, hésitez pas a commenté ça m′aide. |
| | | #lord-angelos Brony squatteur
Date d'inscription : 08/03/2012 Age : 36 Localisation : Quelque part à mi-chemin entre la réalité et le rêve (En gros devant mon pc à Dreux)
| Sujet: Re: [Violence];[Humain] Une vie de Poney Mer 2 Mai - 18:45 | |
| Un peu sceptique au début, mais en définitive c'est pas si mal. Y'a une histoire qui donne envie de connaitre la suite, c'est déjà un bon début . Je ne suis pas un bon critique, mais je vais essayer . Bon, mon plus gros soucie en fait en lisant ta fic, c'est les passages un peu tombé du ciel, notamment les voix, j'ai compris que s'était Eris (pas mal d'avoir pris elle plutôt que Discord ) mais de la manière dont c'est annoncé, ça fait tiré du chapeau. De même, mais là c'est ta première fic donc c'est juste un signalement, pas un reproche, c'est que ta façon d'écrire rend un peu l'immersion brouillonne par moment. Certains passage s'enchaine trop vite, alors qu'il y aurai matière à s'y interessé. Bon ce dernier point est assez subjectif, mais il n'empeche . Enfin, ça ne m'empeche pas d'attendre la suite. |
| | | #Arnaud5 Brony passionné
Date d'inscription : 18/12/2011 Localisation : Alsace
| Sujet: Re: [Violence];[Humain] Une vie de Poney Jeu 3 Mai - 12:32 | |
| Salut, c' est sympa, mais je pense qu' il y a deux points pas au top: -Tu rentre directement dans une grande guerre civile en très peu de temps, sa aurrait peut être méritée un peu plus d' explication, même mis en plusieurs fois. -Essaye de ne pas mettre trop de question en suspend, pas assez sa devient long, mais trop sa a tendance a enbrouillée, on ne perd pas le fil général de l' histoire mais le reste devient un peu floue. Continue Arnaud5. |
| | | #Francis LeFranc Brony passionné
Date d'inscription : 08/04/2012 Age : 29 Localisation : Tu sais où est le coin le plus paumé? et bien je suis juste a coté...
| Sujet: Re: [Violence];[Humain] Une vie de Poney Jeu 3 Mai - 17:08 | |
| lord-angelos: j′ai bien noté ta remarque et je te remercie d′avoir pris le temps de la poster. Arnaud5: J′ai prévu de faire des chapitre «additionnelle» sur les personnage secondaires qui étayeront un peu plus l′histoire, c′est ma manière a moi de combler mon inexpérience . Désoler de poser trop d′intrigue a la fois, j′en prend note. |
| | | #Francis LeFranc Brony passionné
Date d'inscription : 08/04/2012 Age : 29 Localisation : Tu sais où est le coin le plus paumé? et bien je suis juste a coté...
| Sujet: Re: [Violence];[Humain] Une vie de Poney Dim 13 Mai - 14:28 | |
| Chapitre un peu plus violent que d’habitude, hésitez pas à commenter et à pointer les fautes.
« Bon alors tu dois absolument récupérer ce coffre, mais où chercher, cette Draconitruc semble apparaître et disparaître comme elle veut ! S’exaspéra l'inspecteur. -Non je n'ai pas l'impression qu'elle apparaisse quand elle veut, je pense qu'il doit y avoir un minimum de chaos autour. Comme chez moi par exemple avec mon appartement sens dessus-dessous... Raisonna-t-il -Dans ce cas-là tu penses qu'elle est où en ce moment ? Demanda Franck curieux. -Juste sous ma fenêtre ! Dit-il d’un sourire forcé tandis que l'inspecteur regardait par la fenêtre. -... La « zone de guerre »... murmura l'homme en avalant sa salive. -Préparons nous on part à 8h30, rajouta Ironhoof, c'est-à-dire quand le soleil commencera tout juste à se lever, dans une heure ! -Si on va là-bas, il faut que l'on s'arme ! Avertit Franck, suis moi !» en descendant l'immeuble en quatrième vitesse puis ils prirent la voiture de Franck. « Où on va, Franck ! Demanda Louis avec un mauvais pressentiment. -Chez un de tes vieux amis... Je m'excuse d'avance mais on a pas le choix... »
Assis derrière son large bureau au sous-sol entouré de ses gardes dans sa grande maison sur la surnommée « white avenue », Harry Cardelli était heureux, après l'humiliation qu'il avait dû subir en se faisant battre par le poney, lui et ce «chien-poney» de policier le suppliait de lui donner des armes. « -Tu sais que mon organisation, ma famille, n'est pas très appréciée de tes supérieurs, Franck... -Je sais, Cardelli, mais c'est important, je te... Je te.. Franck prit une grande inspiration, je te renverrai l'ascenseur. Louis voyait bien à la tête de Franck, à quel point cela coûtait à l'inspecteur de dire cela. -Et toi poney que m'offres-tu ? Demanda le colosse, Ironhoof fut surpris. -Je ne sais pas ! Ça ne vous suffit pas ce que vous offre mon ami ? Demanda-t-il -Si... Ça suffit pour lui, pas pour toi ! Harry souriait tellement qu'il se demandait si ce n'était pas déjà noël. Mais j'ai une proposition ! Rajouta-t-il. Je te donne une arme avec la modification sabot et des balles, en échange je veux te donner cinq coups de poings. Louis avait cru mal entendre, -Cinq... Cinq coups de poings ?! Bégaya-t-il. -N'accepte pas ça semble louche, on trouvera un autre moyen! Chuchota Franck en faisant attention à ce que le parrain ne l'entende pas. Mais Louis de son coté ne pouvait pas refuser, pas après la concession qu'avait accordée Franck... -J'accepte... dit le poney résigné. -Très bien, conclut Harry en se levant, Le géant se positionna devant le poney, puis il arma son poing, frappa en plein milieu du visage, et Ironhoof recula de deux pas. Quasiment assommé pendant que du sang coulait de son nez. La puissance du poing était phénoménale mais quelque chose était bizarre : cela faisait trop mal ! Louis, après quelques secondes pour reprendre ses esprits, se remit en place tout en regardant le poing du mafieux « Le sale... ». Un deuxième coup porté cette fois sur la joue droite, ne lui laissa pas le temps de réfléchir. Louis tomba, « Un poing américain... Je le hais. » -Alors mon petit poney, t'en peux déjà plus ? -Je te l'ai déjà dit... répondit Louis en se levant, j'en ai jamais assez... Le troisième coup dans dans l'épaule droite, fit claquer quelque chose dans la patte de Louis.
-C'est bon Cardelli ! cria l'inspecteur qui rageait de ne pas pouvoir intervenir, Tu as dit « coup de poing de poing » pas « coup de poing américain », si tu le retouches je t'en colle une entre les deux yeux ! Harry voulait continuer mais avait trop besoin de la faveur que l'inspecteur devait lui faire pour tout gâcher sur une bestiole stupide « OK, Franck ne t’énerve pas ! Mes homme ont déjà dû mettre vos armes devant ta voiture ! ». Franck souleva, sans peine Louis car son métier l'avait considérablement renforcé et l'emmena devant sa voiture où il l’allongea sur la banquette arrière. Les hommes de Cardelli avaient déjà posé les armes sur le trottoir. « Un Browning modifié sabot et un revolver... il ne s'est pas foulé... ».
Louis rouvrit les yeux, il sentait la voiture rouler à vive allure, il y avait une marre de sang qui avait coulé depuis son nez sur la banquette. La douleur consécutive aux coups de Cardelli revenait doucement mais sûrement. La voiture commença a ralentir puis s’immobilisa complètement il se releva tandis que sa tête et son épaule ne pouvaient pas moins le faire souffrir.
«- Ça va mieux ? Demanda l'inspecteur dehors avec une cigarette à la bouche « je t'ai remis ton épaule en place mais tu devrais voir un médecin pour la douleur… ajouta-t-il. -Où somme nous ? Demanda le poney en sortant de la voiture, il voyait des tentes blanches avec le logo de la croix rouge un peu partout. -Dans la « DMZ* », un coin sécurisé par les bidasses où ils évacuent les blessés.
Le spectacle du soleil levant sur les ruines et les incendies couplé avec le bruit des armes à la fois proche et lointain, avait quelque chose d'irréel et de pathétique. À cela se rajoutait les cris des malheureux, militaires et civils, que l'on charcutait dans les tentes. Louis se dirigea vers l’une d’elles d’où n’émanait presque pas de bruit suivi de l’inspecteur. Après avoir poussé la lourde toile blanche qui servait de porte il vit des médecins en blouse maculés de sang malgré les tentatives visibles de nettoyage, des cernes pleins les yeux et des cigarettes à la bouche. L’un d’eux, le plus vieux, l’interpella «Que faites-vous ici ? Tant que vous n'êtes pas mourant vous n’avez rien à faire ici ! Franck ne laissa pas le temps à Louis de répondre, et annonça d’un air impassible qu’il devait leurs prendre une dose de morphine pour Louis. «Non ! Je vous en prie ! Nous n’en avons presque plus et les patiente en ont besoin ! Répondit une jeune femme blonde les yeux en pleurs -Je ne veux pas vous priver de ça, je vais gérer la douleur. Par contre j’aurai besoin de bandage et d’un sac. Coupa Louis sous l’œil réprobateur de Franck qui s’abstint cependant de réagir tandis que l’infirmière allait chercher un sac marqué d’une croix rouge sur fond blanc rempli de bandages, Louis y rajouta son arme et repartit vers l’extérieur.
Une fois à la sortie du camp surpeuplé, l’homme prit la parole : -Bon j'ai pensé que ça serait une bonne idée si je t'apprenais à te servir de ton arme. Commença-t-il -Pas besoin, j'ai juste à savoir que le premier sabot tient l'arme et que le second doit donner un coup sec sur l'autre côté de la crosse pour tirer, il faut y aller ! Contredit-il. L'inspecteur haussa les épaules et ils se remirent en route.
La « zone », bombardée quotidiennement par L'US Air Force, avait transformé tout le quartier en immenses ruines comparable à Berlin en fin de seconde guerre mondiale. Cependant les rebelles étaient nombreux, bien armés et se battaient avec fureur pour revendiquer leur liberté, certains cependant allaient trop loin en affirmant que les Noirs étaient supérieurs au Blancs et devaient contrôler le pays. Mais pour ne pas froisser les poneys, licornes et pégases qui les avaient rejoints, ils assuraient qu'ils auraient eux aussi les droits si longtemps refusés par la suprématie blanche.
Avancer dans les gravats n'était pas chose facile et était très dangereux car les armatures métalliques des blocs de béton éventrés rendait mortelle toutes chute. La fatigue les prenaient rapidement et l'effort fourni était chaque minute plus grand.
Au bout d'un quart d'heure sans rencontre malvenue, ils entendirent un grésillement lointain, dans les ruines d'un magasin. Ils y entrèrent à la fois pour savoir ce que c'était et surtout pour se reposer, ils étaient aussi fatigués que s'ils avaient couru un 200 mètres. Louis trouva vite la source du grésillement, c'était une radio qu'il récupéra pour passer le temps pendant qu'ils se reposaient.
« RZZ... Révoltes se propa.... dans les USA..RZZZZZZZZZZZZZZ.. Le secrétaire général....RZ.... de l'URSS..RZZ... onid Brejnev, a fait un discours ce mati....RZZ... Conseil de Sécurité de l'ON..RZZZZZ... Accusant les États-Unis d'esclavagisme moder...RZZZZZ.. appelant les citoye.. à la révolte jusq..RZZZZZZZZZZZZZ.. intervention si nécessaire. »
« Coupe ça ! »Lui intima Franck avec colère, Ironhoof s’exécuta. « C'est vraiment l’hôpital qui se fout de la charité... J'espère qu’arrêter Éris suffira à stabiliser la situation... » rajouta-t-il sur un ton plus doux. Et tandis que Franck sortait une cigarette Louis prit une des barres chocolatées qu'il avait mises dans une des poches de l'imperméable a l'insu de son propriétaire, « Faut pas te gêner surtout... » commenta l'homme.
Une fois qu'ils reprirent la route, ils entendirent un avion, levèrent les yeux et virent qu'il se rapprochait. Mais juste avant qu'il na lâchât son arsenal de mort, Louis vit un pégase se jeter sur le cockpit de l'avion. Le pilote, prit de panique par cette assaut peu usuel, perdit le contrôle de son appareil qui vint s'écraser dans une énorme boule de feu avec ses deux passagers, sur une des rares tours qui était encore debout, « quelle horreur » pensa Louis avec la larme à l’œil.
Cela faisait deux heures que les deux compagnons tournaient en rond et n'avaient rien vu à part des cadavres, certains tellement calcinés par telle ou telle explosion que personne n'aurait su dire leur couleur de peau... il n'en allait pas de même avec les cadavres des Poneys. Les nerfs de l'inspecteur commençaient à lâcher : « Mais bon Dieu, où est cette foutue draconitruc ! Demanda-t-il exaspéré et exténué. Le boxeur ne se portait pas mieux, et il était sûr que ces images resteraient gravées dans sa mémoire à vie. Il tourna la tête vers la droite pour éviter la lueur trop vive d'une explosion, quand il vit un morceau de tissu noir accroché à une barre métallique. Il s'approcha du tissu et le prit, il y avait quelque chose d'écrit dessus : «Red Devils ». S'en fut trop. -Je n'en peux plus, c'est quoi ce monde ! Cria-t-il tandis que des larmes perlaient le long de ses joues pour tomber sur le foulard. Franck s'approcha de Ironhoof puis s'agenouilla des larmes coulaient aussi sur ses joues. -C'est le notre, petit... Le mien, c'est pour ça qu'il faut la retrouver, si elle n'a pas menti tu pourrais partir et Dieu seul sait à quel point je t'envie... Il faut qu'on y aille, qu'on retrouve celle pour qui on est venu... » et ils se remirent en route.
Une quarantaine de minutes après les macabres découvertes, ils rentrèrent dans la zone que Franck qualifiait «de combat», c’est là qu’il avait été blessé. Les tirs d’armes plus ou moins lourdes raisonnaient dans leurs oreilles. Dans cette zone les immeubles même s'ils avaient souffert de bombardements et de nombreux tirs tenaient encore de peu, Ils traversaient ce qui était la rue quand Louis aperçut un groupe de combattants visiblement rebelles, il réagit au quart de tours et mordit la manche de son ami pour le tirer le plus fort possible vers une colonne de béton affalée. Mais l’inspecteur, surprit par la démarche soudaine du poney et n‘ayant pas aperçu le groupe, ne put s’empêcher de laissé échapper un cri «Ça va pas la tête ?! Demanda-t-il après s′être cogné contre le béton. -Tais-toi et regarde juste devant ce qui reste du bar. Répondit Louis dans un murmure. Franck s’exécuta et d’un œil il vit le groupe, composé de trois hommes armés d’armes de manufacture soviétique et deux licornes prêtes à déployer un bouclier magique, se diriger avec prudence vers eux. -Merde ! Chuchota Franck. Qu’est ce qu’on fait ? Demanda-t-il a Louis -C’est pas toi qui a reçu un entraînement pour ce genre de situation ? Rétorqua le poney doucement. -Désolé si j’avais su j’aurais prix l’option guerre civile raciale et inter-raciale à l’école de police ! Répondit l’homme à voix basse et d’un ton ironique. -C’est pas le moment Franck ! Enchaîna Louis avec colère en oubliant de chuchoter, il se rendit compte de son erreur quand un des membres du groupe appela «Qui va là?». Louis ferma les yeux et se leva «Moi ! Ne tirez pas!». Le chef du groupe lâcha dans un soupir «Un poney…» avant de se prendre une balle dans la tête «sniper !» cria une licorne violette avant de se prendre elle aussi une balle qui pulvérisa sa corne et ainsi déviée effleura sa joue, elle tomba assommée par le choc. Le reste du groupe rebelle se cacha vers là où Franck et Louis se tenaient. Une fois tous à l’abri, ils virent Franck qui fit son plus beau sourire au groupe avant de sauter la colonne suivi de Louis sous les feux croisés des rebelles et du sniper qui respectivement tentaient de toucher Franck et Louis. Ceux-ci prirent cependant le temps de prendre la licorne blessée et de se réfugier derrière des ruines. -Elle va bien ? Demanda Franck inquiet. -Juste bousculée… Répondit Louis. On peut pas la laisser là. Ajouta-t-il en anticipant les paroles de Franck qui refermait sa bouche. Louis prit la licorne sur son dos et ils reprirent la marche.
Une fois hors de la «zone de combat» une explosion plus grosse que les autres attira leurs attention sur un cratère gigantesque au centre duquel ils virent Éris, assise sur le coffre-fort, riant à s'en tenir les côtes, Franck voulant profiter de l'effet de surprise saisit son revolver, visa la poitrine et tira. Éris tomba à terre. Ils coururent alors tous les deux, Louis faisant de son mieux pour ne pas faire tomber la licorne toujours KO, pour récupérer le coffre et décamper le plus vite possible. Ils y étaient presque quand une rafale de balle tirée à leurs pieds les arrêta net : un homme blanc très musclé, habillé d’une chemise blanche à cravate et armé d'une mitraillette encore fumante se tenait à leur droite.
«-Posez vos armes à terre... dit l'homme un cigare a la bouche. -Salut commissaire... dit Franck avec une haine non-contenue. « Le commissaire Nojack !? » Pensa Louis, surpris de le trouver là tout en posant son sac ,toujours remplit de bandages et de munition en plus de son arme, ainsi que la licorne qui semblait reprendre connaissance. -Arrête ton cinéma Éris ça leur a donné de faux espoirs ! Cria-t-il. -Tu crois ? Demanda Éris en se relevant avec un faux air désolé. -Que...?! Louis et Franck n'en croyaient pas leurs yeux, ils avaient vu la balle la toucher de plein fouet. -On ne peut pas tuer les ténèbres et le chaos, alors on ne peut pas me tuer, dit-elle sur le ton de l'évidence. Oh ! En fait, ça fait combien de fois que tu tombes dans mon piège ? On doit frôler l'incompétence là, héros... rajouta-t-elle sur un ton sarcastique tout en s'approchant de Nojack. -Pourquoi faites-vous cela ?! Demanda le poney. -Moi ? Je te l'ai déjà dit, je fais ça pour m'amuser ! Tu ne trouves pas cela drôle ? Mais imagine ce que serait le monde s'il n'y a pas de massacre, ou de guerre mondiale, ou plus récemment des révoltes, des bagarres, du racisme ! Elle frissonnait rien qu'en envisageant ces possibilités. Et... le commissaire n'a aucun argument, j'ai juste réussi à le « persuader » de m'aider. Je suis très persuasive, si vous aviez connu certains Hommes avant que je les persuade vous seriez stupéfaits ! Et le meilleur ? Plus ils sont gentils plus ils deviennent méchants... elle avait dit cela avec un mélange incroyable de folie, de méchanceté et d'innocence. -Bon c'est pas tout ça mais faut en finir... ajouta le commissaire déchu.
Le poney ne prit pas la peine de réfléchir et tenta l'action de la dernière chance : il courut en direction de Nojack puis sauta sabot arrière devant. Le commissaire surpris par la manœuvre désespérée appuya sur la gâchette en réflexe et une balle érafla la hanche de Louis. Le choc fut terrible. La mitrailleuse vola en morceau et Nojack tomba a terre, touché a l'abdomen. Franck se servit de la désorganisation de ses adversaires pour récupérer son arme et tira sur Éris, « même si ça ne la tue pas, elle a pas l'air d'apprécier... » pensait-il. Louis, va prendre le coffre ! Je te couvre ! Cria-t-il. » Ironhoof s’exécuta et chargea à toute vitesse vers sa cible tandis que l'inspecteur faisait de son mieux pour retenir son ancien supérieur. Éris abasourdi par le changement de situation et partiellement par une des balles de l'inspecteur ne vit pas tout de suite l'avance qu'avait Louis.
Une fois devant le coffre, il se retrouva à nouveau confronté à ces huit roues, les chiffres de 0 à 9 marqués dessus. « Réfléchis Louis, réfléchis ! Quel code pourrait signifier quelque chose dans notre histoire ? » la réponse lui vint comme une illumination : le 1er Décembre 1867 ! soit il y a 100 ans jour pour jour ! Il commença à faire tourner les roues : 0-1-0-1-1-8-6-7 ! À sa grande surprise ça ne marcha pas et quand il regarda derrière lui, il vit que Éris reprenait ses esprits et que l'inspecteur se faisait massacrer. Commençant à céder à la panique il voulut prendre le coffre et l'emmener loin pour avoir le temps de réfléchir, mais il pensa à toutes les fois où il avait perdu son sang-froid... et se rassit. « Pense comme un prisonnier ! Un prisonnier ne pense pas à la date de son incarcération... Mais à celle de sa sortie !!! Et si tout arrive aujourd'hui, alors...!» il changea le code pour indiquer la date d'aujourd'hui : 0-1-0-1-1-9-6-7. Un déclic se fit entendre. « Ça y est ! J'ai réussi! » il souriait comme il n'avait jamais souri, il se sentait léger comme s'il avait des ailes... un coup de crosse sur la nuque le ramena au sol. « -Nooon... pas maintenant... dit-il presque assommé. -Et oui... La vie n'est pas rose tout les jours... philosopha le commissaire en retournant le boxeur du pied. Là pour le coup tu vas plus voir de couleurs, dit-il suivi d'un rire machiavélique. -Suffit ! Achève-le ! Je ne repars pas ! Dit la Draconiquus avec colère. -Yes ma'am ! Répondit-il en pointant le revolver de Franck sur la tête de Louis. Une détonation se fit entendre....
DMZ : DeMilitarized Zone
Dernière édition par Francis LeFranc le Mer 30 Mai - 15:54, édité 1 fois |
| | | #Arnaud5 Brony passionné
Date d'inscription : 18/12/2011 Localisation : Alsace
| Sujet: Re: [Violence];[Humain] Une vie de Poney Dim 13 Mai - 21:44 | |
| Je lis toujours, t' est vraiment allée au bout de ton idée de guerre civile total, dommage pour Louis. Arnaud5. |
| | | #Francis LeFranc Brony passionné
Date d'inscription : 08/04/2012 Age : 29 Localisation : Tu sais où est le coin le plus paumé? et bien je suis juste a coté...
| Sujet: Re: [Violence];[Humain] Une vie de Poney Lun 14 Mai - 15:54 | |
| Ça n’est pas fini l’ami! Il me reste encore des chapitres sous le bras . |
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| Sujet: Re: [Violence];[Humain] Une vie de Poney | |
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| | | | [Violence];[Humain] Une vie de Poney | |
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